Lorsque votre organisation exerce des activités transfrontalières, des changements réguliers dans le paysage réglementaire sont inévitables et celui de l’Europe est particulièrement en plein essor.

Entre le Post-Audit et le Contrôle Continu des Transactions (CTC), il devient évident que la tendance se dirige vers la transformation numérique. Cependant, le respect des exigences de conformité est complexe et différent pour chaque régime où que vous opérez.

Clémentine Mayor, Consultante en TVA, vulgarisera les spécifications, conditions et contours de chaque régime appliqué par les différents membres de l’Union Européenne, de l’Italie au Portugal, en passant par l’Europe de l’Est. Elle présentera également en détail  la mise en œuvre des mandats déjà mis en place et ceux en cours de déploiement dans 5 pays clés d’Europe.

L’agenda de l’intervention :

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Depuis que la Commission européenne a annoncé son projet de modifications législatives relatives à l’initiative de ViDA « VAT in the Digitale Age », les questions sur les impacts à court et à long terme se sont multipliées.

Cette initiative s’inscrit dans la tendance générale de la TVA qui consiste à rendre les obligations de déclaration plus numériques et en temps réel, de protéger les recettes et de réduire l’écart de TVA, qui constitue une préoccupation économique majeure pour tous les pays de l’UE, mais aussi d’encourager les entreprises à automatiser leurs échanges de données.

Dans ce webinaire, Christiaan Van Der Valk examinera les raisons qui expliquent la naissance du projet, l’ampleur des changements proposés ainsi que les défis pour votre entreprise.

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France : Report des dates de mise en œuvre de la Réforme de la Facturation Électronique 

Mise à jour : 2 janvier 2024 

La loi de finances pour 2024 (n° 2023-1322 du 29/12/2023) a été officiellement promulguée et publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Les nouvelles dates de mise en œuvre de la réforme de la facturation électronique sont donc dorénavant les suivantes :

Réception de factures électroniques : À partir du 1er septembre 2026, TOUS les contribuables, quelle que soit leur taille, devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. Cette date pourra être reportée au plus tard au 1er décembre 2026, mais uniquement par décret.

Emission de factures électroniques :

Transmissions des données de facturations B2B Internationales, B2C et de Paiement : 

L’obligation d’eReporting des transactions B2B internationales (ventes et achats), des transactions B2C et des données de paiements qui s’y réfèrent suit le même calendrier que celui de l’émission des factures électroniques (01/01/2026 ou 01/01/2027 en fonction de la taille de l’entreprise). 

Le décret d’application qui actera formellement ce nouveau calendrier est attendu au cours du premier trimestre 2024.

Pour plus d’informations sur la façon de vous conformer au mandat français : Contacter notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 19 octobre 2023 

Le nouveau calendrier tant attendu de la mise en œuvre de la facturation et déclaration électronique a été dévoilé le 17 octobre 2023 dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. 

Selon le projet modifiant le code général des impôts et la loi n° 2022-1157, les nouvelles dates sont les suivantes : 

Les phases de mise en œuvre : Le déploiement du mandat se fera désormais en deux phases, contre trois prévues précédemment. 

Émission de factures électroniques : 

Réception de factures électroniques : À partir du 1er septembre 2026, tous les contribuables devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. 

Obligations de déclaration électronique : L’application des obligations de déclaration électronique suivra les mêmes dates révisées. 

Il est important de noter que les dates susmentionnées, septembre 2026 et septembre 2027, peuvent faire l’objet d’un réajustement avec la possibilité d’un rééchelonnement au 1er décembre au plus tard, dans les années respectives. 

Après l’adoption de la loi de finances pour 2024, un décret complétant la loi devrait être publié au cours du premier trimestre de l’année à venir afin d’assurer la pleine application des obligations susmentionnées. 

Les entreprises doivent tirer parti de ce délai supplémentaire en participant activement à la phase pilote au cours de laquelle tous les cas d’utilisation pertinents doivent être testés afin que les modifications apportées aux applications, aux processus et aux systèmes puissent être prises en compte et ajustées en temps utile pour garantir la conformité. 

Pour plus d’informations sur la façon de vous conformer au mandat français : Contacter notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 15 septembre 2023

Lors d’une récente session de la Communauté des Relais, l’administration fiscale a donné des détails supplémentaires sur le report de l’obligation de facturation électronique interentreprises en France, qui avait été annoncé initialement.

Ce report est le résultat de la prise en compte par l’administration fiscale des commentaires des entreprises françaises qui ont eu du mal à respecter le calendrier initial. Il s’agit d’une preuve supplémentaire, comme l’a déjà souligné la CCI, du temps et des efforts nécessaires à la plupart des entreprises pour se préparer aux complexités d’un nouveau mandat.

Bien que les dates officielles doivent encore être définies, le calendrier révisé a été présenté comme faisant partie d’un déploiement en trois étapes :

2024 : Les autorités publieront la première liste des prestataires de services officiellement enregistrés (PDP – Plateformes de Dématérialisation Partenaires) d’ici le printemps 2024. Au cours de l’année 2024, le développement du portail public (PPF – Portail Public de Facturation) sera achevé.

2025 : Au cours de cette année, un projet pilote à grande échelle, impliquant des entreprises de toutes tailles, sera mené. L’administration fiscale considère ce projet pilote comme une opportunité pour les contribuables d’affiner leurs processus et systèmes de facturation et de déclaration électroniques afin de se conformer à ce qui est devenu un cadre CTC complexe et sophistiqué.

2026 : Le déploiement de l’obligation pour l’ensemble de l’économie aura lieu en grande partie au cours de l’année 2026. Toutefois, le rythme de ce déploiement reste à déterminer une fois que la loi de finances aura été adoptée par le Parlement à la fin de l’année 2023.

La participation et le soutien de Sovos à ce projet pilote, permettra d’évaluer les risques, de réajuster les dispositifs afin d’optimiser l’implémentation de la facturation électronique

Sovos est l’un des 20 premiers candidats à l’accréditation de fournisseur de services (PDP) en France. Fort de sa riche expérience d’aide à la conformité et aux obligations complexes de facturation électronique de ses clients dans le monde entier, Sovos est prêt à soutenir ses clients français et internationaux dans les nombreuses étapes nécessaires pour se conformer pleinement au nouveau cadre CTC.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur la manière de vous conformer au mandat français ? Contactez notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 11 août 2023

Le 28 juillet 2023, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a officiellement reporté l’entrée en vigueur de l’obligation de facturation électronique. Ce report vise à donner aux contribuables le temps nécessaire pour se conformer à cette obligation.

Les dernières annonces officielles indiquent que le calendrier révisé pour le mandat sera fourni dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Il faut s’attendre à ce que cette loi soit adoptée à la fin de l’année 2023.

En outre, le 31 juillet, la DGFiP a publié une mise à jour du “fichier des spécifications externes pour la facturation électronique” (version 2.3). Malgré le report de la mise en service initiale, ces mises à jour démontrent l’engagement des autorités à poursuivre cette réforme et indiquent que les contribuables, les vendeurs, les candidats PDP et les organisations professionnelles doivent continuer à se préparer.

Le mandat français est l’une des initiatives de numérisation fiscale les plus complexes observées à ce jour dans la région EMEA. Il est essentiel que les entreprises poursuivent leurs préparatifs. Pour se conformer à ce mandat, il faut préparer les applications, les processus et les systèmes à un ensemble complexe d’exigences. Selon la CCI les entreprises ont besoin d’au moins 12 à 18 mois pour se préparer au passage à la facturation et à la déclaration électroniques.

A noter que ces informations sont soumises à toute mise à jour ou modification de la part des autorités françaises et qu’aucun autre détail n’est disponible à l’heure actuelle. Sovos communiquera toute information supplémentaire dès qu’elle sera disponible.

Sovos a l’habitude d’aider ses clients à évoluer dans des espaces de réglementation numérisés dans le monde entier, y compris concernant le mandat français.

Pour plus d’informations sur la façon de vous conformer au mandat français : Contacter notre équipe d’experts.

Prolongation des dates de mise en œuvre de la réformede la facturation électronique interentreprises.

Mise à jour : 9 décembre 2024

Le15septembre 2024, les autorités fiscales françaises ont publié un communiqué de presse annonçant un changement profond dans la réforme française à venir pour la facturation électronique & e-reporting. 

En effet, le portail public (PPF) ne fournira plus de services de facturation électronique, ce qui obligera tout contribuable établi en France et assujetti à la TVA à envoyer et à recevoir des factures électroniques par l’intermédiaire d’uneplateforme de dématérialisationtierce (PDP) de son choix. 

Après cette annonce initiale, l’AT du FR a communiqué des détails supplémentaires, que ce soit sur les raisons qui ont motivé cette décision cruciale ou sur les prochaines étapes jusqu’à l’entrée en vigueur de la réforme : 

Mise à jour : 2 janvier 2024 

La loi de finances pour 2024 a été officiellement adoptée et publiée au Journal officiel le 30 décembre 2023. Avec la finalisation de la loi, les nouvelles dates de mise en œuvre sont les suivantes : 

Réception des factures électroniques: À partir du 1er septembre 2026, TOUS les contribuables, quelle que soit leur taille, devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. Cette date pourra être reportée au plus tard au 1er décembre 2026, mais uniquement par décret. 

L’émission de factures électroniques : 

Transmission des transactions internationales B2B, B2C et des donnéesdepaiement : 

L’obligation de déclaration électronique des transactions internationales B2B (ventes et achats) et B2C et des données de paiement suit le même calendrier que celui de l’émission des factures électroniques (1er septembre 2026 ou 1er septembre 2027 en fonction de la taille de l’entreprise). 

Le décret d’application qui entérinera formellement ce nouveau calendrier est attendu au cours du premier trimestre 2024. 

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer au mandat français ? Contactez notre équipe d’experts.

Mise à jour : 19 octobre 2023

Le nouveau calendrier de mise en œuvre tant attendu concernant la facturation et la déclaration électroniques dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024 a été dévoilé le 17 octobre 2023. 

Selon le projet de modification du code général des impôts et de la loi n° 2022-1157, les nouvelles dates sont les suivantes : 

Phases de mise en œuvre: La mise en œuvre de la réforme se fera désormais en deux phases, au lieu des trois prévues précédemment. 

L’émission de factures électroniques : 

Réception de factures électroniques: À partir du 1er septembre 2026, tous les contribuables devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. 

Obligations de déclaration électronique: L’application des obligations de déclaration électronique suivra les mêmes dates révisées. 

Il est important de noter que les dates mentionnées ci-dessus, septembre 2026 et septembre 2027, peuvent faire l’objet d’un réajustement avec la possibilité d’un report au 1er décembre comme date la plus tardive, dans les années respectives. 

Après l’adoption de la loi de finances pour 2024, un décret complétant la loi devrait être publié au cours du premier trimestre de l’année à venir afin d’assurer la pleine application des obligations susmentionnées. 

Les entreprises doivent tirer parti de ce délai supplémentaire en participant activement à la phase pilote au cours de laquelle tous les cas d’utilisation pertinents doivent être testés afin que les modifications apportées aux applications, aux processus et aux systèmes puissent être prises en charge et ajustées en temps utile pour garantir la conformité.  

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer à la réforme française ? Contactez notre équipe d’experts.

Mise à jour : 15 septembre 2023

Lors d’une récente réunion de la Communauté des Relais, l’administration fiscale a fourni des détails supplémentaires concernant le report de l’obligation de facturation électronique B2B en France.

Ce report est le résultat de l’écoute par l’administration fiscale des commentaires des entreprises françaises qui ont eu du mal à respecter le calendrier initial. Il s’agit d’une preuve supplémentaire, comme l’a déjà souligné la CCI, du temps et des efforts nécessaires à la plupart des entreprises pour se préparer aux complexités d’une nouvelle réforme.

Bien que les dates officielles restent à définir, le calendrier principal révisé a été présenté comme faisant partie d’un déploiement en trois étapes :

2024: Les autorités publieront la première liste des prestataires de services officiellement enregistrés (PDP – Plateformes de Dématérialisation Partenaires) d’ici le printemps 2024. Au cours de l’année 2024, le développement du portail public (PPF – Portail Public de Facturation) sera achevé.

2025: Au cours de cette année, un projet pilote à grande échelle, impliquant des entreprises de toutes tailles, sera mené. L’administration fiscale considère ce projet pilote comme une opportunité pour les contribuables d’affiner leurs processus et systèmes de facturation et de déclaration électroniques afin de se conformer à ce qui est devenu un cadre de CTC complexe et sophistiqué.

2026: Le déploiement de l’obligation pour l’ensemble de l’économie aura lieu en grande partie au cours de l’année 2026. Toutefois, il faudra attendre l’adoption de la loi de finances par le Parlement à la fin de l’année 2023 pour savoir à quel rythme.

Les entreprises concernées par la réforme française, ayant leur siège en France ou ailleurs, seront désormais mieux placées pour se conformer avec succès à la nouvelle réforme, à condition qu’elles mettent à profit le délai supplémentaire accordé par les autorités françaises. En particulier, en utilisant de manière proactive le programme pilote pour renforcer la confiance et les connaissances sur le chemin critique vers la préparation. Pour les plus gros contribuables confrontés à ces obligations, il serait prudent de considérer ces changements comme un simple report de six mois, le début du programme pilote faisant office de date d’entrée en vigueur de facto. Pour comprendre l’impact total sur leurs processus opérationnels et leurs flux de données, les entreprises devront tester en profondeur jusqu’à 36 cas d’utilisation. Les nombreux éditeurs de logiciels qui aident les entreprises à rationaliser leurs processus d’achat-paiement et de commande-encaissement seront certainement désireux de tester la conformité de leurs solutions le plus tôt possible dans ce qui est devenu un écosystème entièrement nouveau.

La participation au projet pilote étendu, avec le soutien professionnel de Sovos, offre un environnement sans risque pour évaluer et ensuite effectuer les ajustements essentiels.

Sovos est l’un des 20 premiers candidats à l’accréditation de prestataire de services (PDP) en France, et en tant que tel sera prêt à soutenir nos clients dans les nombreuses étapes nécessaires pour se conformer pleinement au nouveau cadre de la CTC, en s’appuyant sur sa riche expérience pour aider les clients à se conformer à des obligations compliquées de facturation électronique dans le monde entier.

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer à la réforme française française ? Contactez notre équipe d’experts.

10 août 2023

La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a officiellement reporté la mise en œuvre de la réforme française de facturation électronique du 28 juillet. Ce report vise à donner aux contribuables le temps nécessaire pour se conformer à l’obligation.

Le dernier communiqué officiel indique que le calendrier révisé de la réforme française sera fourni dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Nous prévoyons que cette loi sera adoptée à la fin de l’année 2023.

En outre, le 31 juillet, la DGFiP a publié une mise à jour du “fichier de spécifications externes pour la facturation électronique” (version 2.3). Malgré le report de la mise en service initiale, ces mises à jour démontrent l’engagement des autorités à développer le mandat et indiquent que les contribuables, les vendeurs, les candidats au PDP et les organisations professionnelles doivent continuer à se préparer.

La réforme française est l’une des initiatives de numérisation fiscale les plus complexes observées à ce jour dans la région EMEA. Il est essentiel que les entreprises poursuivent leurs préparations. Pour se conformer à cette réforme, il faut préparer les applications, les processus et les systèmes à un ensemble complexe d’exigences. Selon la CCI, les entreprises ont besoin d’au moins 12 à 18 mois pour se préparer au passage à la facturation et à la déclaration électroniques.

Veuillez noter que ces informations sont susceptibles d’être mises à jour ou modifiées par les autorités françaises et qu’aucun autre détail n’est disponible à l’heure actuelle. Nous vous communiquerons toute information supplémentaire dès qu’elle sera disponible.

Sovos a l’habitude d’aider ses clients à naviguer dans les réglementations relatives à la numérisation dans le monde entier, y compris la réforme française.

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer au mandat français ? Contactez notre équipe d’experts.

Qu'est-ce que la facturation électronique (facturation électronique) ?

La facturation électronique est l’échange numérique de données de transaction dans un format structuré qui permet un traitement automatisé.

Elle remplace les méthodes traditionnelles de facturation sur papier, ce qui permet aux organisations de rationaliser les flux financiers et de garantir la conformité avec les normes réglementaires en constante évolution.

Ce guide contient tout ce dont vous avez besoin pour bien comprendre la facturation électronique.

Cela vous aidera à :

Prenez des décisions éclairées pour votre entreprise

Ne vous laissez pas impressionner par les mots en vogue et le jargon

Continuez à développer votre entreprise avec clarté et confiance

Chaque pays a sa propre approche de la facturation électronique, ce qui rend les règles actuelles et la situation difficiles à suivre. Ajoutez les exigences logicielles nécessaires pour se conformer à chaque réforme et les choses peuvent vite se compliquer.

Ce guide de facturation électronique est un élément essentiel de votre boîte à outils de conformité fiscale.

Vous n’avez pas le temps de lire ? Communiquez avec nos experts, aucune question n’est superflue lorsqu’il s’agit de conformité à la facturation électronique.

Ce que contient ce guide de la facturation électronique

Qu’il s’agisse des bases de la facturation électronique ou de la compréhension des derniers développements liés à la proposition de l’UE sur la TVA à l’ère numérique, ce guide rassemble et explique les informations essentielles sur la facturation électronique.

Il existe de nombreuses ressources, mais celle-ci est le principal outil pour répondre à toutes vos questions sur la facturation électronique.

Qu'est-ce qu'une facture électronique ?

Une facture électronique est un document électronique structuré qui détaille une transaction commerciale dans un format lisible par une machine. Contrairement aux factures papier classiques ou aux formats numériques non structurés, les factures électroniques exploitent des formats courants tels que XML, UBL (Universal Business Language) ou EDI (Electronic Data Interchange) pour permettre un traitement automatisé par les systèmes financiers. 

Une facture électronique diffère des autres types de documents électroniques tels que les reçus ou les documents de paie électroniques, qui ont leurs propres objectifs et sont souvent soumis à des règles de conformité distinctes. La distinction essentielle réside dans le fait qu’une facture électronique est spécifiquement conçue pour les transactions commerciales et doit être conforme aux réglementations locales ou internationales pour être considérée comme valide dans les systèmes fiscaux et financiers.

Comment fonctionne un système de facturation électronique ?

La facturation électronique ne se limite pas à éliminer le papier, elle consiste à automatiser l’ensemble du cycle de vie des factures afin de créer des transactions financières plus rapides, plus efficaces et plus conformes. De la génération d’une facture au paiement final, les systèmes électroniques modernes automatisent chaque étape, réduisent les erreurs, éliminent les processus manuels et garantissent que les entreprises respectent les réglementations fiscales mondiales, y compris des cadres tels que le contrôle continu des transactions (CTC).

Le processus de facturation électronique

Découvrons les étapes détaillées qui permettent de faire passer la facturation électronique, de la création au rapprochement, afin de remodeler la façon dont les entreprises gèrent leurs opérations financières.

  • Étape 1 :
    Le processus commence par la génération d’une facture électronique, qui comprend des détails essentiels tels que les postes, les conditions de paiement et les informations fiscales.
  • Étape 2 : Transmettre
    Une fois la facture créée, elle est transmise électroniquement via un réseau ou une plateforme sécurisée. Cela peut se faire par une connexion directe entre les systèmes de l’acheteur et du vendeur ou par l’intermédiaire d’un réseau tel que PEPPOL.
  • Étape 3 : Réception
    Le système de l’acheteur ou du destinataire reçoit automatiquement les factures électroniques et importe les données dans son logiciel financier. Grâce au format structuré, les détails de la facture sont saisis avec précision, ce qui permet un traitement instantané sans saisie manuelle. Cela garantit un traitement efficace de la facture et la prépare pour la prochaine étape de validation.
  • Étape 4 : Validation

En quoi consiste le dédouanement de la facturation électronique ?

Le dédouanement de la facturation électronique est un système dans lequel les autorités fiscales doivent approuver une facture électronique avant qu’elle ne soit envoyée au destinataire. Une fois la facture acquittée, elle devient le seul document valable pour la transaction. Ce processus garantit le respect de la réglementation fiscale et permet au gouvernement de gérer les transactions en temps réel.

Le système valide ensuite la facture par rapport aux documents justificatifs, tels que les bons de commande ou les reçus de livraison, afin d’en garantir l’exactitude. Ce processus de validation automatisé vérifie les écarts de prix, de quantités ou de conditions. Dans les régions appliquant les CTC, les autorités fiscales peuvent également valider la facture lors de cette étape. C’est ce qu’on appelle le dédouanement de la facturation électronique, qui ajoute un niveau supplémentaire de conformité avant que la facture ne soit approuvée pour le paiement. 

  • Étape 5 : Approbation
    Une fois validée, la facture passe par le processus d’approbation de l’acheteur. Le flux de travail, souvent automatisé, garantit que la facture répond aux normes de conformité internes et externes, telles que les réglementations fiscales appliquées dans le cadre des CTC. L’approbation peut impliquer la confirmation des conditions de paiement et la garantie que la facture répond aux exigences budgétaires avant de procéder au paiement.
  • Étape 6 : Traiter le paiement
    Après approbation, le paiement est programmé selon les conditions convenues (par exemple, Net 30 ou Net 60). Le processus automatisé garantit des paiements dans les délais, ce qui améliore les flux de trésorerie et les relations avec les fournisseurs. Le système de l’acheteur communique avec les banques ou les plateformes de paiement pour exécuter le paiement électroniquement.
  • Étape 6 : Rapprochement et archivage électronique
    Une fois le paiement traité, le système le rapproche automatiquement avec la facture d’origine, garantissant ainsi la mise à jour correcte des systèmes financiers des deux parties. La dernière étape est l’archivage électronique, où la facture et tous les documents connexes sont stockés en toute sécurité dans un format numérique. Ce processus favorise le respect des réglementations fiscales et garantit que les entreprises conservent une piste d’audit numérique fiable, ce qui est particulièrement important dans les pays où les CTC sont obligatoires.

Qu'est-ce que l'archivage électronique ?

L’archivage électronique désigne le stockage numérique sécurisé et à long terme des factures électroniques et des documents associés. Il garantit que les documents financiers sont conservés d’une manière conforme aux réglementations des autorités fiscales locales, ce qui permet de les retrouver facilement à des fins d’audit, de contentieux ou de conformité.

Définition de la facturation électronique B2G, B2B et B2C

Relations entre entreprises et gouvernement (B2G)

Business-to-Business (B2B)

Business-to-Consumer
(B2C)

La facturation électronique B2G implique la soumission électronique de factures par les entreprises aux organismes gouvernementaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à numériser les marchés publics et à améliorer la transparence des transactions financières avec les entités gouvernementales. 

La facturation électronique B2B désigne l’échange électronique de factures entre deux entreprises. Ce processus rationalise considérablement le flux de facturation en automatisant des tâches telles que la création, la transmission et l’approbation des factures.

La facturation électronique B2C se concentre sur la génération de factures électroniques ou de factures pour les consommateurs individuels. Cette forme de facturation est souvent intégrée à des systèmes de paiement numérique, ce qui permet aux consommateurs de recevoir, d’examiner et de payer des factures en ligne.

Les avantages de la facturation électronique en matière de conformité fiscale mondiale

La facturation électronique devient rapidement une norme mondiale pour garantir l’exactitude des données transactionnelles, motivée par le désir de transparence des gouvernements. Alimenté par un manque de confiance dans les données que les entreprises utilisent pour se conformer et prendre des décisions, il élimine la subjectivité des données financières, offrant aux entreprises une vision plus claire de leurs opérations et aidant les gouvernements à économiser des milliards.

Les principaux avantages incluent :

  • Réduction de la fraude fiscale
    En exigeant la transmission en temps réel ou quasi réel des données des transactions directement aux autorités fiscales, les systèmes CTC éliminent les risques de sous-déclaration ou de manipulation des factures. Les gouvernements peuvent accéder aux données des transactions au fur et à mesure qu’elles se produisent, ce qui leur permet de vérifier que les taxes sont correctement calculées et déclarées. Cette visibilité et ce contrôle accrus réduisent considérablement les cas d’évasion et de fraude fiscales.
  • Simplification des transactions transfrontalières
    Le fait d’opérer dans plusieurs pays implique de naviguer dans un réseau de réglementations fiscales complexes, de formats de factures différents et d’exigences de conformité spécifiques à chaque pays. La facturation électronique simplifie ce processus en alignant les données de facturation sur les normes mondiales, telles que PEPPOL et EDI. Ces formats normalisés permettent aux entreprises de gérer plus efficacement les déclarations fiscales transfrontalières, en réduisant les erreurs et les retards qui peuvent résulter d’une facturation manuelle.
  • Augmentation des recettes fiscales
    Pour les gouvernements, elle offre la possibilité d’augmenter les recettes fiscales en réduisant l’évasion fiscale et en comblant l’écart de TVA, c’est-à-dire la différence entre le montant de la TVA due et le montant collecté. Le suivi en temps réel des transactions permet aux autorités fiscales de détecter et de traiter les écarts plus rapidement, ce qui garantit que les impôts sont calculés et perçus avec précision. Cette transparence accrue aide les gouvernements à maintenir des flux de revenus plus fiables.

Découvrez comment la facturation électronique devient rapidement un moteur essentiel de la transformation numérique des secteurs gouvernementaux et commerciaux.

Où la facturation électronique est-elle obligatoire ?

Dans l’Union européenne, la facturation électronique est obligatoire pour les transactions B2G en vertu de la norme européenne pour la facturation électronique (EN16931). Ces exigences ont commencé à s’étendre progressivement pour inclure les transactions B2B, notamment à la suite de l’initiative de La TVA à l’ère numérique (ViDA). VIDA est une proposition de la Commission européenne visant à moderniser et à numériser le système de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Facturation électronique B2G obligatoire dans l'UE

Dans le cadre des marchés publics, il est obligatoire pour le secteur public de recevoir des factures électroniques qui respectent l’un des formats techniques de la norme européenne pour la facturation électronique (EN16931). De plus en plus de pays étendent l’obligation aux fournisseurs, qui doivent émettre des factures électroniques dans le cadre de leurs activités avec les entités publiques.

Facturation électronique B2G obligatoire pour les fournisseurs de l’UE

Croatie (HR)
Danemark (DK)
Estonie (EE)
Finlande (FI)
France (FR)
Italie (IT)
Lituanie (LT)
Pays-Bas (NL)
Espagne (ES)
Suède (SE)
Luxembourg (LU)
Roumanie (RO)
Slovénie (SI)

Autriche (AT)
Belgique (BE)
Allemagne (DE)
Portugal (PT)

Bulgarie (BG)
République de Chypre (CY)
Irlande (IE)
Grèce (EL)
Lettonie (LV)
Malte (MT)
Pologne (PL)
Slovaquie (SK)
République tchèque (CZ)
Hongrie (HU)

Facturation électronique B2B obligatoire dans l'UE

Dans la plupart des pays de l’Union européenne, les partenaires commerciaux B2B sont libres d’échanger des factures électroniques sous la forme et le format convenus. La proposition ViDA vise à faire de la facturation électronique la méthode par défaut pour l’émission des factures. La Commission européenne souhaite supprimer la nécessité d’une dérogation pour introduire la facturation électronique B2B obligatoire dans un État membre, ainsi que la nécessité pour l’acheteur d’accepter la facturation électronique des fournisseurs.

Facturation électronique B2B obligatoire dans l’UE

  • Facturation électronique obligatoire : Italie (IT)
  • Facturation électronique volontaire : Hongrie (HU)
  • Dérogation accordée par l’UE : France (FR), Allemagne (DE), Pologne (PL), et Roumanie (RO)
  • Projets annoncés pour la facturation électronique obligatoire : Belgique (BE), Slovaquie (SK), Slovénie (SI) et Espagne (ES)

Qu'est-ce que PEPPOL ?

PEPPOL (Pan-European  Public Procurement On-Line) est un réseau de distribution électronique qui fonctionne selon un ensemble de spécifications techniques appelées PEPPOL BIS (Business Interoperability Specifications). Open PEPPOL est une association qui assume l’entière responsabilité du développement et de la maintenance du réseau PEPPOL et de ses spécifications.

L’objectif principal de PEPPOL est de faciliter l’échange de documents commerciaux, en permettant aux entreprises de communiquer par voie électronique avec toute institution gouvernementale européenne impliquée dans le processus de passation de marchés. PEPPOL possède plusieurs domaines qui couvrent les communications relatives aux achats avant l’attribution et les processus post-attribution, tels que la facturation.

Initialement conçu pour les marchés publics dans l’UE, le réseau ouvert et interopérable de PEPPOL a gagné en popularité dans le secteur privé. Peu à peu, de nombreux gouvernements ont également étendu l’utilisation de ce réseau d’achats en ligne en rendant PEPPOL obligatoire pour la transmission des factures électroniques B2B. Par conséquent, son utilisation est en hausse dans un nombre croissant de pays, tant au sein de l’UE qu’en dehors.

Mandats de facturation électronique dans le monde

L’Argentine a été l’un des premiers pays à adopter ce système, en le mettant en œuvre dès 2002 et en le rendant obligatoire pour tous les contribuables assujettis à la TVA d’ici 2015. Les entreprises sont tenues d’émettre des factures électroniques, validées à l’aide d’un code d’autorisation électronique (CAE) émis par l’administration fiscale, l’AFIP. La facturation électronique en Argentine est obligatoire pour les transactions B2B et B2G, ainsi que pour les petites entreprises et les indépendants. Le système comprend différents types de factures, tels que les types A, B, C et E, couvrant les transactions nationales et les exportations.

La Belgique mettra en œuvre la facturation électronique B2B obligatoire à compter du 1er janvier 2026. Les lignes directrices publiées par le Service public fédéral Finances belge décrivent les exigences relatives aux factures structurées, les spécifications techniques et l’étendue des transactions concernées. Les lignes directrices détaillent également la facturation transfrontalière via le réseau PEPPOL et la coexistence des factures électroniques et papier. Les entreprises sont encouragées à commencer à se préparer à la transition pour assurer leur conformité.

Le Canada autorise actuellement la facturation électronique B2B, mais ne l’impose pas. En 2018, les fournisseurs fédéraux ont été tenus d’utiliser des factures électroniques pour les marchés publics via le réseau PEPPOL. L’Agence du revenu du Canada (ARC) a lancé un groupe de travail en 2021 pour étudier la faisabilité d’un mandat de facturation électronique B2B, dans le but d’améliorer l’efficacité, la conformité aux taxes de vente et de lutter contre l’économie clandestine. L’étude en cours évalue les normes et modèles internationaux en vue d’une éventuelle mise en œuvre future.

La facturation électronique en République dominicaine est obligatoire depuis janvier 2024, les grands contribuables étant les premiers à s’y conformer. Le système de facturation électronique utilise des reçus fiscaux électroniques (e-CF), demandant aux contribuables de soumettre des factures au format XML par l’intermédiaire des services web de l’administration fiscale. La conformité est assurée par des certificats numériques et les factures doivent être archivées pendant 10 ans. Le déploiement s’étendra aux petites entreprises d’ici 2026 dans le cadre des efforts déployés par le pays pour rationaliser les déclarations fiscales.

L’Italie a été le premier pays de l’UE à rendre obligatoire la facturation électronique B2B via un processus de contrôle avec sa plateforme Sistema di Interscambio (SdI). En 2019, l’exigence a été étendue aux transactions B2B et B2C nationales, faisant de l’Italie le premier pays de l’UE à mettre en œuvre la facturation électronique B2B obligatoire via un système de dédouanement.

Le mandat CTC français devrait entrer en vigueur en septembre 2026. À cette date, toutes les entreprises devront recevoir des factures électroniques, tandis que les grandes et moyennes entreprises devront également émettre des factures électroniques et déclarer leurs données de transaction et de paiement. Cette mesure vise à améliorer la transparence et à rationaliser les processus de conformité fiscale dans les entreprises en France.

L’Allemagne est en train de passer à la facturation électronique obligatoire, la facturation électronique B2G étant déjà requise au niveau fédéral et au niveau des États. À partir de janvier 2025, tous les contribuables devront être en mesure de recevoir des factures électroniques, et d’ici janvier 2027, les grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 800 000 euros devront émettre des factures électroniques. D’ici janvier 2028, le mandat s’appliquera à toutes les entreprises. Le système est conçu pour améliorer la conformité fiscale et la transparence.

La Grèce impose la facturation électronique B2G, les fournisseurs étant tenus d’émettre des factures par voie électronique aux entités du secteur public par l’intermédiaire de prestataires de services accrédités utilisant le réseau PEPPOL. Si la facturation électronique pour les transactions B2B et B2C est actuellement optionnelle, elle pourrait devenir obligatoire à l’avenir dans le cadre de réformes fiscales plus larges. Le gouvernement a également mis en place le système myDATA pour la production de rapports en temps réel des données comptables, intégrant ainsi la conformité numérique dans l’ensemble des activités.

La Malaisie a mis en place la facturation électronique obligatoire en août 2024 pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100 millions de RM. Le système de facturation électronique en Malaisie suit un modèle CTC, selon lequel les factures doivent être validées par l’administration fiscale via la plateforme MyInvois. D’ici 2025, l’obligation s’étendra à tous les contribuables. Cette initiative vise à améliorer le respect des obligations fiscales et à rationaliser les déclarations pour des secteurs spécifiques, et prévoit de couvrir progressivement un plus grand nombre d’entreprises.

La Nouvelle-Zélande discute activement de la facturation électronique obligatoire au sein de son groupe des leaders en matière d’adoption de la facturation électronique, qui comprend des représentants du gouvernement et des entreprises. Bien que la facturation électronique ne soit pas encore obligatoire, le pays a signé un protocole d’accord avec Singapour pour promouvoir l’adoption de la facturation électronique. Ces développements suggèrent que la Nouvelle-Zélande pourrait finalement introduire la facturation électronique obligatoire, bien qu’aucun calendrier précis n’ait été confirmé.

Le Sultanat d’Oman a reporté le déploiement de son système de facturation électronique B2B obligatoire, dont la mise en œuvre volontaire était initialement prévue pour avril 2024 et obligatoire pour les grandes entités pour octobre 2024. Le nouveau calendrier a été repoussé à 2025 en raison de l’absence de conception détaillée et de fonctionnalités du système. Oman devrait adopter un modèle de facturation électronique CTC afin d’améliorer la conformité fiscale.

Le Pérou a mis en place la facturation électronique obligatoire pour tous les contribuables dans le cadre de son système d’émission électronique (SEE), réglementé par la Surintendance nationale des douanes et de l’administration fiscale (SUNAT). Depuis 2014, les entreprises sont tenues d’émettre et de recevoir des factures électroniques pour les transactions B2B et B2G. Le système comprend divers documents électroniques, tels que des notes de crédit et des reçus de vente, et offre plusieurs systèmes d’émission. Le non-respect des réglementations en matière de facturation électronique peut entraîner des sanctions, notamment des amendes et des fermetures d’établissements.

Le système de facturation électronique de la Pologne deviendra obligatoire pour les grandes entreprises d’ici février 2026 et pour tous les autres contribuables d’ici avril 2026, en utilisant la plateforme Krajowy System e-Faktur (KSeF). Initialement, la facturation électronique est volontaire depuis janvier 2022, les transactions B2G nécessitant déjà des factures électroniques. Le système prend en charge les rapports en temps réel et la validation des factures, dans le but de rationaliser la conformité fiscale et de réduire la fraude. Des sanctions en cas de non-conformité s’appliqueront dès le début de l’adoption obligatoire.

Le système de facturation électronique B2G du Portugal oblige les fournisseurs à émettre des factures électroniques pour les contrats du secteur public. Introduite par le décret-loi 111-B/2017, l’obligation est entrée en vigueur en 2019 et s’appliquait initialement aux grandes entreprises, les échéances pour les petites entreprises étant reportées à 2025. Les factures doivent suivre le format CIUS-PT, et le non-respect peut entraîner un non-paiement, une action en justice ou une rupture de contrat. Le système vise à rationaliser les transactions, à améliorer la conformité et à s’aligner sur les normes de l’UE.

La Roumanie a introduit la facturation électronique obligatoire par étapes, en commençant par les transactions B2G et les transactions B2B à haut risque. À compter de juillet 2024, toutes les entreprises enregistrées à la TVA doivent soumettre des factures électroniques pour toutes leurs transactions via la plateforme RO e-Factura. Le système vise à rationaliser la conformité fiscale et à améliorer la transparence, en prévoyant des sanctions en cas de non-respect.

La ZATCA (Saudi Arabia’s Zakat, Tax, and Customs Authority) a annoncé la 15e vague de la phase 2 de son mandat de facturation électronique. Cette vague cible les contribuables dont le chiffre d’affaires annuel est d’au moins 4 millions de SAR (environ 1,06 million de dollars américains) qui étaient soumis à la TVA en 2022 ou 2023. Ces contribuables doivent intégrer leurs solutions de facturation électronique à la plateforme FATOORA de ZATCA d’ici le 1er mars 2025. La phase 2 introduit des exigences supplémentaires en matière d’intégration afin de rationaliser la conformité et les rapports.

Le système de facturation électronique de Singapour, basé sur le réseau PEPPOL, devrait devenir obligatoire pour les transactions B2B à compter de novembre 2025 pour les entreprises nouvellement enregistrées à la TPS. Le cadre InvoiceNow, lancé en 2018, permet aux entreprises d’échanger des factures électroniques plus efficacement. Alors que la facturation électronique B2B sera bientôt obligatoire, la facturation électronique B2G devrait devenir obligatoire à l’avenir. Cette initiative vise à rationaliser les processus de facturation et à améliorer la conformité dans le paysage commercial de Singapour.

La Slovénie a proposé une déclaration électronique CTC obligatoire, qui devrait débuter en juin 2026. Le plan oblige les entreprises à émettre et à échanger des factures électroniques tout en communiquant des données transactionnelles B2B et B2C aux autorités fiscales en temps quasi réel. Ce système aligne la Slovénie sur les tendances mondiales en matière de conformité fiscale et de reporting numérique, dans le but d’améliorer la transparence et l’efficacité de l’administration fiscale.

Les mandats de facturation électronique en Espagne sont en place pour les transactions B2G depuis 2015, obligeant les fournisseurs à utiliser le format FacturAE. À partir de 2025, le pays introduira la facturation électronique B2B obligatoire par étapes, en commençant par les grands contribuables. Le système espagnol fonctionne selon un modèle post-audit avec des rapports de données en temps quasi réel, ce qui rend essentiel pour les entreprises de se conformer aux nouvelles normes et aux nouveaux délais.

Taïwan a mis à jour sa réglementation en matière de facturation électronique, obligeant les contribuables à soumettre des factures uniformes gouvernementales (e-GUI) électroniques et les informations connexes à la plateforme du ministère des Finances dans les 7 jours pour les transactions B2B et dans les 2 jours pour les transactions B2C. De nouvelles sanctions ont été introduites en cas de non-conformité, avec des amendes allant de 1 500 TWD à 15 000 TWD. Le pays a également publié la version actualisée des lignes directrices pour la mise en œuvre des messages (MIG v. 4.0), la version précédente étant valable jusqu’en décembre 2025, ce qui permet une période de transition.

La Turquie a introduit la facturation électronique obligatoire en 2014 dans le cadre de son initiative de transformation électronique. Les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 3 millions de TRY, ainsi que des secteurs spécifiques comme l’énergie et le commerce en ligne, doivent s’y conformer. En Turquie, les factures électroniques utilisent le format UBL-TR 1.2 et nécessitent soit un timbre fiscal, soit une signature électronique qualifiée. Le système permet de réduire les coûts, d’accroître la sécurité et d’améliorer la conformité avec les réglementations en matière de TVA. Les factures électroniques doivent être archivées pendant 10 ans.

À l’heure actuelle, aucune réglementation uniforme en matière de facturation électronique n’est appliquée aux États-Unis. ce qui entraîne des pratiques variées et une adoption lente selon les États. Selon DBNAlliance, l’absence de système fédéral de TVA ou de TPS aux États-Unis a créé plus de 10 000 juridictions fiscales, ce qui complique l’adoption de la facturation électronique.

L’Autorité fiscale zambienne (ZRA) a accordé un délai de grâce de trois mois aux contribuables pour leur permettre de se conformer à la facturation électronique obligatoire via le système de facturation intelligent (SIS), prolongeant la date limite jusqu’au 30 septembre 2024. Le SIS est conçu pour réduire la fraude à la TVA en contrôlant les transactions en temps réel. Les pénalités pour non-conformité seront appliquées à partir du 1er octobre 2024, ce qui laisse aux contribuables un délai supplémentaire pour s’enregistrer et intégrer le système.

Foire aux questions

L’obligation de facturation électronique dépend du pays et du cadre réglementaire en place. Au cours de la dernière décennie, de nombreux gouvernements du monde entier ont introduit des mandats de facturation électronique comme base de cadres plus larges de contrôle continu des transactions (CTC).

Bien qu’il existe une grande variété d’options disponibles aujourd’hui, la meilleure plateforme de facturation est celle qui répond aux besoins spécifiques de votre entreprise tout en garantissant la conformité avec les réglementations locales et internationales. Les systèmes de facturation électronique doivent être évolutifs, fiables et capables de s’adapter à votre activité pour répondre aux complexités de la conformité en matière de facturation dans le monde entier. Apprécié par les multinationales et les PME, Sovos propose une solution de facturation de bout en bout pour la conformité dans plus de 60 pays.

Découvrez pourquoi Sovos a été nommé leader dans l’IDC MarketScape 2024 pour la facturation électronique conforme en Europe.

SAP prend en charge la facturation électronique, mais il est important de noter qu’il doit être configuré en fonction des réglementations et des exigences de facturation propres à chaque pays. Les clients SAP sont essentiellement confrontés à deux options : créer leurs propres outils sur l’architecture SAP ou sélectionner un fournisseur de bout en bout. Il s’agit de deux approches distinctes qui suivent des voies très différentes pour atteindre votre objectif final.

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Très peu de pays ont des restrictions ou des limitations qui rendent l’adoption de la facturation électronique difficile. Par exemple, au Maroc, il n’est pas recommandé d’émettre des factures électroniques sans consultation préalable de l’administration fiscale. Au Venezuela, la facturation électronique n’est autorisée que pour des secteurs spécifiques et nécessite l’approbation de l’administration fiscale avant l’émission des factures.

Sovos fait partie d’une liste restreinte de candidats à l’enregistrement en tant que Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP). L’entreprise, forte de ses 20 ans d’expertise en matière de processus métiers internationaux et de traitement des données dans le domaine de la conformité fiscale internationale, pourra aussi compter sur son extension SAP, l’une des rares disponible sur le marché.

Paris, le 27 juin 2023 – L’éditeur de logiciels de conformité fiscale internationale Sovos annonce sa demande d’enregistrement en tant que plateforme de dématérialisation partenaire (PDP).

La France met en place une réforme majeure de la facturation électronique qui sera déployée de manière progressive d’abord pour les plus grandes entreprises à partir du 1er juillet 2024 et se poursuivra au-delà de 2026.  Depuis le début du mois de mai de cette année, plusieurs éditeurs de logiciels et d’ERP ont pu soumettre leur candidature à la DGFiP pour devenir une PDP immatriculée.

Les PDP joueront un rôle clé dans cette réforme. En tant que tiers de confiance, ces portails serviront d’interface entre les entreprises et l’administration française et seront directement impliqués dans l’émission et la réception des factures. L’objectif est de permettre aux entreprises de choisir les méthodes et les formats d’échange de leurs factures électroniques (entrantes/sortantes) avec l’obligation de communiquer aux autorités les données relatives à la facturation, aux transactions et aux paiements de ces dernières.

Expérience internationale en matière de facturation électronique 

Sovos possède 20 ans d’expertise en matière de processus métiers et de traitement des données à l’échelle mondiale avec une architecture moderne cloud qui traite actuellement plus de 6 milliards de transactions conformes par an.

L’entreprise possède une vaste expérience en tant que délégué des autorités fiscales dans le monde entier, avec plusieurs certifications déjà obtenues dans divers pays d’Amérique latine, ainsi qu’en Turquie, où la facturation électronique est désormais bien établie. En outre, Sovos sera l’une des seules plateformes à disposer d’une extension pour SAP, qui viendra complémenter les fonctionnalités d’opérateur de dématérialisation (OD) de cet éditeur.

“Les premières démonstrations faites à de nombreuses entreprises qui font confiance à Sovos ont été accueillies avec enthousiasme et ont fourni des informations précieuses. Notre solution intègre non seulement les exigences légales et techniques requises pour la France, mais tire également parti de toutes les meilleures pratiques de notre expérience, et de tout le portefeuille de solutions de conformité dont nous disposons déjà, prenant en charge des obligations complexes pour des dizaines de milliers d’entreprises dans d’autres juridictions” déclare Cyril Broutin, Product Manager CTC chez Sovos.

Assurer la flexibilité et anticiper les changements réglementaires futurs 

Les réglementations en matière de facturation électronique sont régulièrement modifiées et mises à jour et sont donc en constante évolution. En Italie, par exemple, la réforme  de la facturation électronique a été révisée plus de 40 fois. En France, l’administration fiscale a déjà publié quatre versions du cahier des charges de la prochaine réforme, qui sont susceptibles d’être encore modifiées ou complétées. A cela s’ajoute l’initiative européenne “TVA à l’ère numérique” (ViDA) et les nombreux changements qu’elle entraînera. Sovos entend s’affirmer comme une PDP capable d’accompagner les entreprises sur le long terme, en tenant compte des changements réglementaires qui interviendront après l’application de la réforme, tant au niveau national qu’européen. En effet, la réforme de la facturation électronique s’inscrit dans un mouvement plus global de numérisation de la fiscalité.

“Sovos est convaincu que les entreprises veulent rester agiles et ne pas être freinées par les incessantes modifications des exigences de conformité auxquelles elles sont confrontées en France et dans le monde. C’est pourquoi nous avons adopté une stratégie délibérée consistant à coupler de manière souple les obligations de conformité fiscale avec les exigences d’automatisation des processus recherchées par les entreprises. Notre objectif est de permettre aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier en supprimant les frictions liées aux réformes complexes de numérisation fiscale.” explique Cyril Broutin.

À propos de Sovos 

Sovos a été conçue pour résoudre les complexités de la transformation numérique de la fiscalité, grâce à des offres complètes et connectées de détermination des taxes, de contrôles continus des transactions, de déclarations fiscales et bien plus encore. Parmi les clients de Sovos figurent la moitié des entreprises du classement Fortune 500, ainsi que des entreprises de toutes tailles opérant dans plus de 70 pays. Les produits SaaS et la plateforme Sovos S1 propriétaire de la société s’intègrent à une grande variété d’applications professionnelles et de processus de conformité gouvernementaux. Sovos compte des employés à travers le continent américain et en Europe et est détenue par Hg et TA  Associates. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sovos.com/fr/ et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter

Information importante : le calendrier d’entrée en vigueur ci-dessous a été reporté par les autorités françaises le 28 juillet 2023, les nouvelles dates seront annoncées dans le cadre des travaux d’adoption de la loi de finances pour 2024.

La réforme de la Facturation Electronique qui se mettra en place en Juillet 2024 impose de choisir une plateforme de dématérialisation partenaire dès que possible.Sovos se positionne dès aujourd’hui comme future PDP, riche d’une longue expérience des régimes dit ‘CTC’ et avec le support d’une solution spécialement adaptée aux exigences de la réforme. 

Cette session sera l’occasion de présenter la solution Sovos et ses multiples fonctionnalités. 

Cyril Broutin, Product Manager CTC, vous guidera pas à pas au travers de plusieurs processus typiques supportés par la solution. Vous pourrez dès lors juger de son adéquation avec vos propres problématiques ou besoins.   

Au programme : 

Il y aura également un temps pour les questions-réponses. 

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Information importante : le calendrier d’entrée en vigueur ci-dessous a été reporté par les autorités françaises le 28 juillet 2023, les nouvelles dates seront annoncées dans le cadre des travaux d’adoption de la loi de finances pour 2024.

A compter de juillet 2024, la réforme de la facture électronique B2B deviendra progressivement obligatoire en France. Cette évolution majeure aura des impacts considérables sur les systèmes d’information et les processus métiers de toutes les entreprises.
Il est essentiel de s’y préparer dès maintenant afin de minimiser les risques d’une implémentation tardive ou inadaptée.

Dans ce webinaire, nos experts rappelleront brièvement les contours de la nouvelle règlementation et aborderont les dernières évolutions des spécifications de la DGFiP. Ils évoqueront également les enjeux pour les entreprises, notamment dans le choix de leur plateforme de dématérialisation (PDP).

Au programme :

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Son expertise technologique et en matière de réglementation assure la stabilité des entreprises pendant la période d’incertitude

BOSTON, 21 avril 2023 /PRNewswire/ — Le fournisseur mondial de logiciels fiscaux, Sovos, a annoncé aujourd’hui que Christiaan Van Der Valk, expert de renommée mondiale en matière de TVA et vice-président responsable de la stratégie et de la réglementation, sera en tête d’affiche de l’E-Invoicing Exchange Summit Miami, du 24 au 26 avril 2023. Sa présentation, « ViDA et le tsunami mondial de la numérisation fiscale : Surmonter les écueils commerciaux » sera sa première présentation publique sur le sujet depuis que la Commission européenne (UE) a annoncé son projet de directive ViDA en décembre 2022.

La TVA à l’ère numérique (ViDA) va changer la façon dont le commerce est mené et déclaré au sein de l’UE pour toujours. Il faudra modifier l’approche tant du point de vue réglementaire que technologique pour demeurer conforme à toutes les lois et à tous les décrets locaux. Afin de tenir les entreprises au courant des nouveautés et de les guider à travers les changements proposés, Sovos a établi une page ViDA HUB qui sera mise à jour continuellement à mesure que l’information devient disponible.

Dans le cadre de l’engagement continu de Sovos à aider les entreprises à parvenir à gérer ViDA avec succès, nous travaillons avec KPMG pour produire une série de segments vidéo qui abordent les principaux enjeux de ViDA, les leçons apprises des pionniers de la numérisation fiscale en Amérique latine, et ce que les entreprises doivent faire maintenant pour mieux se préparer à ViDA. Kathya Capote Peimbert, directrice générale de la fiscalité, fiscalité indirecte, KPMG, Vinicius Pimentel de Freitas, directeur technologique au Centre interaméricain des administrations fiscales et Christiaan Van Der Valk participeront à ces vidéos. Les personnes intéressées pour recevoir ce contenu vidéo peuvent se préinscrire ici et recevront une alerte lorsqu’elles seront disponibles.

« ViDA, à la base, est axée sur les données. La proposition de directive ViDA indique que les gouvernements de l’UE ne se contentent plus de recevoir après coup des déclarations fiscales qui ne fournissent qu’un aperçu superficiel des données agrégées, a déclaré Christiaan Van Der Valk, vice-président responsable de la stratégie et de la réglementation, Sovos. En tirant parti de la technologie, les administrations fiscales peuvent maintenant recevoir des données sur les transactions authentifiées détaillant chaque vente et achat directement à partir des systèmes sources des entreprises. En rapprochant les contrôles fiscaux des opérations commerciales, les administrations fiscales peuvent également réagir aux anomalies en temps quasi réel. Mon conseil ? N’attendez pas, ViDA sera votre nouvelle réalité plus tôt que vous ne le pensez. »

À propos de Sovos

Sovos a été conçu pour répondre aux complexités de la transformation numérique de l’impôt, avec des offres complètes et connectées pour le calcul de l’impôt, le contrôle continu des transactions, la déclaration fiscale et plus encore. Les clients de Sovos comprennent la moitié du classement Fortune 500, ainsi que des entreprises de toutes tailles opérant dans plus de 70 pays. Les produits SaaS et la plateforme exclusive Sovos S1 de l’entreprise s’intègrent dans une grande variété d’applications commerciales et de processus de mise en conformité gouvernementaux. Sovos a des employés sur les continents américain et européen et est détenue par Hg et TA Associates. Pour plus d’informations, consultez www.sovos.com, et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter.

5 questions à se poser

La loi de finances pour 2024 (n° 2023-1322 du 29/12/2023) a été officiellement promulguée et publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Notre blog, France : Mise à jour de la reforme de la facturation électronique, est régulièrement mis à jour en cas de changement dans la mise en œuvre du réforme française.

 

La conformité fiscale en France est déjà compliquée. Les nouvelles réglementations en matière de facturation et de déclaration électroniques introduites par la DGFIP signifient que les entreprises qui ont des activités en France sont confrontées à des obligations de conformité parmi les plus onéreuses de toutes les juridictions en matière de TVA

Les nouvelles obligations réglementaires en matière de conformité à la facturation électronique (échange de facture – ou e-Invoicing – et transmissions de données de facturations/paiement – ou e-Reporting) qui seront introduites par la DGFIP obligent les entreprises exerçant leurs activités en France à  procéder à de nombreuses adaptations en matière de TVA.

Un des changements importants pour de nombreuses entreprises sera la nécessité de recourir à des plateformes de dématérialisation partenaires, également connues sous le nom de PDP.

Le rôle d’une PDP est très spécifique. En effet, des exigences légales et des spécifications techniques strictes doivent être respectées pour obtenir une immatriculation officielle en tant que PDP.

Le calendrier qui concerne toutes les entreprises est clair. Toutefois, en fonction de votre secteur d’activité, vous devrez peut-être faire appel à une PDP pour vous assurer que vous êtes en parfaite conformité avec les nouvelles exigences légales. Les principaux secteurs d’activité concernés sont les suivants :

Les entreprises qui doivent recourir à une PDP pour se conformer à la nouvelle règlementation doivent prendre une décision importante supplémentaire au sein d’un processus déjà complexe à appréhender. Faire appel à une PDP est un choix majeur qu’il convient de bien identifier et donc de s’assurer d’obtenir des réponses pertinentes et argumentées aux questions suivantes :

  1. Ma PDP peut-elle accompagner mon entreprise sur le long terme après sa mise en service ?
  2. Comment puis-je m’assurer que ma PDP répond à tous nos besoins dans le cadre du mandat français ?
  3. Quels sont les autres éléments à prendre en compte pour trouver la solution la mieux adaptée à notre entreprise ?

Nous avons établi une liste de questions clés à prendre en compte lors du choix d’une PDP.

1. Votre PDP peut-elle faire face aux obligations de conformité croissantes de ces nouveaux processus de facturation électronique ?

En plus de l’exigence existante pour les factures B2G (marchés publics), la réforme française exigera que les factures B2B domestiques soient échangées électroniquement. Par ailleurs, au fur et à mesure de l’avancement de chaque facture électronique B2B, son statut changera. 14 statuts pourront être échangés entre les parties commerciales, et  4 d’entre eux devront être communiquées automatiquement à la plateforme de l’administration fiscale de manière obligatoire. Il en résultera une très grande quantité de données supplémentaires à échanger…et à traiter.

En outre, certains détails des transactions relatives aux ventes et achats transfrontaliers B2B – à l’exclusion des importations de biens hors UE – et des ventes B2C, ainsi que les données de paiement pour les ventes de services, doivent être communiqués par voie électronique à l’administration fiscale, sous des contraintes de fréquences et de délais très strictes.

Répondre à ces exigences tant sur les délais que sur les volumes de données à traiter est un réel défi pour les fournisseurs de solutions. À titre d’exemple, environ 100 millions de factures électroniques B2G sont traitées chaque année. Avec l’ajout de la facturation électronique B2B au mandat français, ce chiffre pourrait atteindre plusieurs milliards.

2. Pourquoi cela est-il important ?

Vous voulez avoir la certitude que votre PDP peut faire face à l’augmentation du volume de facture et des besoins de traitement, ainsi qu’à l’évolution des exigences de conformité. Vous voulez vous donner les moyens de réussir en France et de faire face aux obligations croissantes dans toute l’Europe et au-delà.

3. Une seule chose est constante, c’est le changement – votre PDP est-elle équipée pour gérer les évolutions de la réglementation française en matière de facturation électronique au cours du temps ?

Le mandat français s’inscrit dans une tendance globale de la numérisation de la fiscalité. Les réglementations relatives à la facturation électronique sont régulièrement modifiées et mises à jour et donc en constante évolution.

Prenons l’exemple de l’Italie. Depuis janvier 2019, le mandat de facturation électronique a été révisé plus de 40 fois.

L’administration fiscale française a déjà publié quatre versions des spécifications du prochain mandat français et celles-ci continueront d’évoluer. La solution logicielle que vous avez choisie sera-t-elle suffisamment robuste pour gérer ces changements afin qu’ils n’aient pas d’impact négatif sur votre entreprise ? En vous posant les bonnes questions, vous découvrirez peut-être que certains candidats PDP, qui sont également des fournisseurs de services de facturation électronique, ne sont pas à la hauteur.

À cela s’ajoutent l’initiative européenne de “La TVA à l’ère numérique” (‘ViDA’ en anglais) et les changements qu’elle entraînera. Votre future PDP doit disposer du temps et de la souplesse nécessaires pour s’adapter aux inévitables développements qui en résulteront dans le futur. Vous devrez également vous demander si cette PDP peut répondre à vos besoins de conformité au-delà de la France.

La confiance est essentielle. Il est important pour votre entreprise de pouvoir compter sur un partenaire chevronné ayant l’expérience et la capacité à trouver de solutions pour diverses obligations en matière de conformité à la facturation électronique et de reporting des transactions. Alors que l’intérêt des pouvoirs publics pour les données des entreprises va croissant, il est essentiel d’éviter les angles morts, souvent créés par des chaînes d’approvisionnement complexes, dans plusieurs pays, à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE. Vous aurez besoin d’une vision holistique de vos données qui va au-delà de la facturation électronique et des régimes de CTC (contrôles continus des transactions). Pensez à SAF-T (Standard Audit File for Tax – Fichier des Ecritures Comptables en France) et aux autres obligations nationales auxquelles vous êtes confrontés, ainsi qu’aux défis de conformité tels que la détermination de la TVA et les déclarations périodiques.

Si vous opérez également en dehors de la France, vous devez aussi y prêter attention.

4. Êtes-vous conscient de l’impact global que peut avoir le non-respect des exigences de plus en plus strictes en matière de conformité ?

Soyons clairs. Malgré ce que vous avez pu entendre au sujet de la réforme de la facturation électronique en France, il s’agit de quelque chose d’assez différent.

Il est vrai que les exigences en matière de factures électroniques étaient auparavant relativement faciles à gérer. Elles devaient être lisibles et inaltérables, et fournir une preuve claire de l’identité du fournisseur initial.

Le système qui sera introduit avec la réforme complexifie les choses, en ajoutant des obligations concernant :

Sans factures légalement valides, ce n’est pas seulement la collecte et la récupération de la TVA qui sont compromises : cela aurait un impact sur les revenus de votre entreprise et sur vos partenaires commerciaux, créant des risques pour votre trésorerie et la rentabilité de votre organisation.

Ne vous y trompez pas, l’impact commercial et l’impact sur la réputation du non-respect de ces obligations minimales sont encore plus importants que les pénalités potentielles.

5. Êtes-vous sûr à 100 % de la continuité de la facturation électronique ?

Les entreprises françaises ont peut-être l’habitude de corriger les erreurs de facturation électronique à une date ultérieure, mais cela ne sera bientôt plus possible. La prochaine réforme introduit des contrôles continus des transactions, de sorte que toute erreur de données ou de syntaxe sera évidente. En cas de problème avec la facturation électronique, il ne sera pas possible de revenir au papier ou aux PDF, ce qui entraînera un risque important pour la trésorerie des fournisseurs. Les factures électroniques doivent être correctes et conformes du premier coup, à chaque fois.

S’appuyer sur une PDP expérimentée et compétente pour la facturation électronique et les obligations de conformité qui y sont associées ne fait pas que connecter vos données entre elles. C’est la pérennité de votre entreprise qui est en jeu.

La taille du réseau n’aura plus d’importance – est-ce que votre PDP potentielle dit le contraire ?

Pour la facturation électronique traditionnelle, un grand réseau d’entreprises constitue un avantage pour la chaîne d’approvisionnement. Un grand réseau permet à une entreprise de se connecter à une multitude de fournisseurs et d’acheteurs qui choisissent d’automatiser la facturation et le paiement des factures.

Toutefois, les exigences d’interopérabilité de la prochaine réforme mettent à mal le pouvoir de la taille du réseau. Chaque fournisseur et acheteur devra se connecter au système de facturation électronique (Portail public de facturation ou PPF), soit directement, soit indirectement par l’intermédiaire d’une PDP. Cela vous donne une plus grande liberté dans le choix de la PDP qui convient à votre entreprise.

Si chaque PDP enregistrée est tenue de couvrir les flux de factures entrantes et sortantes, elle n’est pas tenue de couvrir l’ensemble des 36 cas d’utilisation spécifiques mentionnés dans la documentation officielle à ce jour. Chaque cas d’utilisation nécessite un traitement adapté, ce qui crée une complexité que les PDP doivent prendre en compte.

Il est important de demander à toute PDP que vous envisagez de choisir si elle prévoit de traiter ces cas d’utilisation et tous ceux qui pourraient survenir à l’avenir en fonction de l’évolution de vos besoins.

Vous recherchez une PDP à laquelle vous pouvez réellement faire confiance pour prendre en charge les obligations complexes auxquelles vous êtes confrontés en raison de la prochaine obligation de facturation électronique en France ?

Nos experts restent en veille constante sur le mandat français. D’autant plus que celui-ci évolue. Facilitez-vous la tâche, contactez-nous.

Echangez avec nous à propos de notre solution de conformité fiscale, pour adresser la prochaine réforme française et au-delà, ou téléchargez notre guide détaillé sur la préparation aux contrôles continus obligatoires des transactions en France.

La Biscaye est une province espagnole et un territoire historique du Pays basque, avec son propre système fiscal. Avant l’approbation de la stratégie Batuz, l’administration fiscale de Biscaye a développé différentes approches pour mettre en œuvre une stratégie globale visant à réduire la fraude fiscale. L’objectif était d’empêcher la fraude d’affecter les revenus générés par les activités économiques.

Cette initiative a débuté au début des années 2010 lorsque l’autorité a introduit des exigences relatives à la tenue des registres des opérations économiques pour les personnes physiques ayant des activités économiques via le modèle 140, puis en imposant l’obligation Immediate Supply of Information (SII) à certains contribuables de la région.

Batuz représente une avancée significative vers la mise en place d’un système intégral de contrôle fiscal numérisé, couvrant les personnes et les entités qui exercent des activités économiques, quelle que soit leur taille. Comme le souligne cet article, le système établit de nouveaux modèles qui facilitent le respect des obligations fiscales.

Qu’est-ce que Batuz ?

Batuz est une stratégie de contrôle fiscal mise en œuvre par le gouvernement de Biscaye qui s’applique à toutes les entreprises et à tous les travailleurs indépendants soumis à la réglementation de Biscaye – indépendamment de leur taille et du volume de leurs opérations – et qui comprend les exigences suivantes :

  1. Logiciel de facturation conforme (TicketBAI)
  2. Ledger Reporting Economic Operations (LROE)
  3. Fourniture de projets de déclarations fiscales préparés par l’administration fiscale

Caractéristiques de Batuz

L’administration fiscale a fondé Batuz sur les trois piliers susmentionnés. Chacune d’entre elles implique les obligations suivantes qui, ensemble, constituent la conformité :

  1. Logiciel de facturation TicketBAI : Les contribuables doivent adapter leur logiciel de facturation afin de respecter des normes spécifiques visant à garantir l’intégrité, la conservation, la traçabilité et l’inviolabilité des enregistrements qui documentent les livraisons de biens et les prestations de services.
    Les factures générées par le logiciel TicketBAI doivent comporter un code d’identification unique et un code QR. En outre, pour chaque facture émise, le logiciel doit créer un enregistrement dans le schéma de format XML TicketBAI avec une signature numérique à incorporer dans le LROE.
    Le logiciel conforme doit figurer dans le registre des logiciels garants de TicketBAI. Les administrations fiscales d’Alava, de Bizkaia et de Gipuzkoa, en collaboration avec le gouvernement basque, gèrent l’initiative TicketBAI. Cependant, chaque territoire a ses propres règles et ses propres délais pour la mise en œuvre de TicketBAI.
  2. Grand livre des opérations économiques (Libro Registro de Operaciones Económicas) : Il s’agit du grand livre électronique composé de six chapitres dans lesquels les revenus, les dépenses et les factures des entreprises qui exercent des activités économiques seront déclarés via le modèle 240. Pour les sociétés sous mandat SII, les registres doivent être transmis à l’administration fiscale de Biscaye tous les trimestres ou dans les quatre jours suivant la fin de l’opération. Néanmoins, l’autorité considérera que l’obligation de l’ISI a été remplie par l’envoi de la LROE dans les délais impartis.
  3. Préparation des projets de déclaration de TVA et d’impôt sur le revenu : Enfin, grâce aux informations fournies par le LROE, l’administration fiscale de Biscaye préparera les projets de déclaration de TVA, d’impôt sur les sociétés et d’impôt sur le revenu et les mettra à la disposition des contribuables concernés.

Délais de Batuz

L’adoption volontaire est possible depuis le 1er janvier 2022, avec des incitations fiscales pour ceux qui s’engagent à se mettre en conformité rapidement.

À partir du 1er janvier 2024, Batuz deviendra obligatoire en Biscaye pour tous les contribuables concernés – ce qui signifie qu’il n’y aura pas de déploiement progressif, comme c’est habituellement le cas.

Pour plus d’informations sur les nuances de la fiscalité en Biscaye, adressez-vous à nos experts.

La loi de finances pour 2024 (n° 2023-1322 du 29/12/2023) a été officiellement promulguée et publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Notre blog, France : Mise à jour de la reforme de la facturation électronique, est régulièrement mis à jour en cas de changement dans la mise en œuvre du réforme française.

 

La France va mettre en place une obligation de facturation électronique et une obligation de déclaration électronique. Toutes les entreprises opérant en France sont concernées. 

La facturation électronique impose le passage par une plateforme de dématérialisation mais la législation laisse le choix aux entreprises : plateforme publique ? Plateforme privée ? Et laquelle choisir parmi celles qui seront immatriculées et connues sous le terme plateforme de dématérialisation partenaire ou (PDP). Typologie des factures, gestion des données, relations clients/fournisseurs, transmission, fonctionnalités…Voici comment bien définir ce choix.

Qui dit facturation électronique dit structuration, contrôle, validation, relation client/fournisseur et entreprise/administration. A cet égard, les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) ont une vraie utilité.  La législation française laisse aux entreprises la possibilité de choisir leur plateforme de dématérialisation des factures. Une plateforme publique existe, Chorus Pro, à coté de laquelle vont se positionner d’autres acteurs, les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP). Pourquoi ce choix ? Comment s’inscrit-il dans la facturation électronique en cours de déploiement ? Quels paramètres prendre en compte dans le choix de sa plateforme de dématérialisation ? Quelles sont les conditions pour devenir une PDP ? A quelle date vont-elles être opérationnelles ? Voici les éléments qui doivent permettre aux entreprises de cerner le mieux possible le rôle des plateformes de dématérialisation dans la gestion des flux de factures électroniques.

1) Comprendre le rôle des plateformes de dématérialisation partenaires

A l’origine de ce besoin de recourir à une plateforme de dématérialisation, l’obligation de facturation électronique qui entre en vigueur pour les transactions BtoB.

Factures électroniques : qui est concerné ?

A noter :  le mandat de facturation électronique n’est pas applicable aux factures B2C et transfrontalières. En revanche, il est obligatoire de déclarer ces transactions (obligation d’e-Reporting) afin que l’administration fiscale bénéficie d’une visibilité totale.

2) Plateforme de dématérialisation : comment faire le suivi des factures ?

Une facture électronique n’est pas une facture dématérialisée mais une facture structurée d’où le choix entre 3 modalités d’échange, chacune entrainant certaines obligations pour les plateformes de dématérialisation  :

3) Plateforme publique ou PDP ?

Quel que soit le format de facturation choisi ou utilisé par l’entreprise, le recours à une PDP n’est en aucun cas obligatoire d’un point de vue légal. Mais il s’imposera pour certains au regard des spécificités du flux factures, notamment pour les entreprises qui échangent déjà  en format EDI.

Le rôle de la plateforme publique

Les plus des Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP)

Comme Chorus-Pro, une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP) assure le dépôt des factures, la conversion dans l’un des 3 formats du socle – CII, UBL, Factur-X . Elles permettront en plus l’échange de factures en format EDI.

Au-delà, elles permettront également :

Outre ces fonctionnalités de base, elles peuvent aussi proposer:

Ce qui ouvre bien des perspectives d’un point de vue organisationnel et stratégique.

4) Les conditions pour devenir PDP

Une plateforme de dématérialisation partenaire sera une plateforme immatriculée par l’administration fiscale. L’immatriculation sera délivrée à partir d’un dossier de candidature déposé par un opérateur. Ce dossier devra répondre aux exigences imposées par voie réglementaire (décret et arrêté parus en octobre 2022), notamment sur sa capacité à accomplir les fonctionnalités attendues d’une plateforme de dématérialisation partenaire. Ces exigences sont appelées à être légèrement revues avec un nouveau décret/ordonnance qui sera publié début 2024 (plus précisément, avec la suppression des tests de connectivité avec la plateforme TA comme critère d’enregistrement PDP). Outre la garantie apportée par cette immatriculation (notamment d’un point de vue du respect de règles de sécurité très strictes), c’est la possibilité de transmission des factures (émetteur/récepteur) à d’autres plateformes de dématérialisation (PPF ou autre PDP) qui distingue une plateforme immatriculée d’un simple opérateur de dématérialisation.

Cette immatriculation est valable pour une durée de trois ans renouvelable.

Un décret et un arrêté relatifs aux plateformes publique et privées ont été publiés le 9 octobre 2022. Les missions des plateformes, les formats des factures, mais aussi les dates de déclaration en fonction du régime TVA de l’entreprise et de son activité sont notamment précisées.

Sont par exemple définis :
– les missions assurées par le portail public de facturation,
– les fonctionnalités minimales exigées des plateformes de dématérialisation partenaires, par exemple le raccordement effectif de l’opérateur de plateforme de dématérialisation partenaire au portail public de facturation ;
– la procédure d’immatriculation de ces plateforme,
– les données devant figurer sur les factures,
– les données à transmettre à l’Administration ou encore les éléments que celle-ci doivent rendre publique.

Les premières PDP certifiées devraient être connues en juin/juillet 2023 et seront publiées sur le site Impôts.gouv.fr.

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La facturation électronique en Pologne via le KSeF connait un long parcours. Les contribuables doivent donc comprendre ce qui les attend, ce qui n’est pas toujours facile lorsque les règles et les réglementations changent fréquemment. 

Ce blog fournit une chronologie complète de l’avancement de la Pologne vers sa réforme de facturation électronique, détaillant les ajustements dont votre organisation doit être consciente. Le coût de la non-conformité va au-delà des pénalités financières, c’est pourquoi il est essentiel d’être informé. 

Si vous souhaitez connaître les exigences actuelles du KSeF, consultez notre aperçu de la facturation électronique en Pologne. Si vous souhaitez connaître l’évolution du règlement et les changements à venir susceptibles d’affecter votre entreprise, poursuivez votre lecture. 

 

Mise à jour 19 janvier 2024 par Marta Sowinska 

Le ministère polonais des finances a annoncé aujourd’hui le report de sa réforme de facturation électronique. Initialement prévue pour juillet 2024, l’initiative a été reportée à une date encore non définie en raison d’erreurs majeures identifiées dans le système KSeF. 

Le ministre des Finances a souligné que l’état technique actuel du système KSeF pose des défis substantiels, empêchant sa mise en œuvre sécurisée en Pologne. Des erreurs critiques ont été identifiées dans le code, affectant la fonctionnalité globale du système et les performances de KSeF, ce qui a incité le ministère à prendre des mesures décisives. 

Pour résoudre ces problèmes, le ministère des finances va lancer un audit externe afin d’évaluer le fonctionnement du système KSeF et d’évaluer l’état de préparation de sa mise en œuvre. La date finale de l’introduction de la facturation électronique obligatoire dépendra des résultats de ces audits. En outre, le ministère intensifiera les consultations avec les entreprises concernant le KSeF. 

Tout en exprimant son soutien total à la mise en œuvre du système KSeF, le ministère des finances a réaffirmé que sa priorité était d’assurer le bon fonctionnement du système. Cet engagement découle de la nécessité de garantir le chiffre d’affaires économique du pays et d’éviter les situations où les contribuables pourraient être incapables d’émettre des factures électroniques en raison d’erreurs dans le système KSeF. 

 

Mise à jour le 5 janvier 2024 par Marta Sowinska 

Le règlement modifiant la portée des données incluses dans la JPK_VAT avec une déclaration (déclaration de TVA) en Pologne, a été publié dans le Journal officiel le 4 janvier. 

La version finale du règlement à partir du 29 décembre 2023 a été modifiée par rapport au projet initial, et sa forme finale n’inclut pas les obligations précédemment énoncées pour : 

Toutefois, elle prévoit toujours l’obligation d’inclure le numéro d’identification unique (numéro KSeF) dans la déclaration de TVA, dans le cas où le numéro a été attribué sur la facture, à partir du 1er juillet 2024 dans les registres des ventes et des achats de manière volontaire : 

L’entrée en vigueur du règlement est prévue pour le 1er juillet 2024. 

 

Mise à jour : 19 décembre 2023 par Marta Sowińska 

Publication des spécifications techniques de KSeF 

Le ministère des Finances a publié les spécifications techniques de l’interface KSeF dans l’environnement test. Cette documentation donne des détails sur les codes QR et les liens de vérification associés, et clarifie les informations tirées du projet de règlement sur l’utilisation de KSeF qui a été publié en novembre. 

Les codes QR servent de représentations visuelles des liens de vérification et doivent être conformes à la norme ISO/IEC 18004:2015. Leur taille et leur emplacement précis sur les imprimés sont flexibles et peuvent être adaptés à des exigences spécifiques. 

Toutefois, l’obligation d’inclure le numéro d’identification unique (numéro KSeF) dans la déclaration de TVA, dans le cas où le numéro a été attribué sur la facture, est maintenue à partir du 1er juillet 2024 dans la déclaration des ventes et des prestations : 

L’entrée en vigueur du règlement est prévue pour le 1er juillet 2024. 

 

Mise à jour : 28 novembre 2023 par Marta Sowińska 

Projets de loi sur la facturation électronique obligatoire publiés en Pologne 

Le 26 novembre, le ministère des Finances a publié deux projets de loi attendus concernant la facturation électronique obligatoire via KSeF. 

1. Le projet de règlement sur l’utilisation du KSeF couvre les points suivants 

 

2. Modification du règlement relatif à la facturation électronique couvre: 

Les factures émises par les contribuables exonérés de TVA doivent inclure les numéros NIP de l’acheteur et du fournisseur afin de s’aligner sur l’émission de factures via le KSeF à partir du 1er janvier 2025. 

Les projets d’actes devraient entrer en vigueur le 1er juillet 2024, à l’exception de l’obligation concernant les contribuables exonérés de TVA. 

Dans les prochains jours, les autorités fiscales publieront les spécifications techniques de l’interface et la description des exigences techniques pour les codes de vérification (c’est-à-dire les codes QR). 

 

Mise à jour : 26 octobre 2023 par Marta Sowińska 

Le projet de règlement et les spécifications du schéma peuvent être consultés. 

 

Mise à jour : 7 août 2023 par Marta Sowińska 

Le président polonais signe l’amendement à la loi relative à la TVA 

Le 4 août 2023, le président polonais a signé une loi modifiant la loi relative à la TVA et certaines autres lois, qui introduit la facturation électronique obligatoire via le KSeF. Cela signifie que la réforme de facturation électronique entrera en vigueur le 1er juillet 2024, sans autre report. 

Les informations de presse et l’annonce officielle du ministère des Finances sont disponibles. 

Suite à la promulgation de la loi, le ministère des finances a publié un projet de règlement modifiant le règlement relatif à l’utilisation du KSeF à partir du 27 décembre 2021. 

 

Mise à jour : 28 juillet 2023 par Marta Sowińska 

Le projet de loi polonais sur la facturation électronique progresse 

Le Sejm a voté contre le veto du Sénat qui bloquait le projet de loi introduisant le système national de facturation électronique, KSeF, au motif qu’il était inconstitutionnel. 

Après son adoption par le Sejm et conformément au projet de loi, l’obligation de facturation électronique entrera en vigueur, comme prévu, le 1er juillet 2024, avec quelques exceptions. 

Dans un deuxième temps, le projet de loi sera adopté et promulgué dans le pays après avoir été signé par le Président. 

Les résultats du vote au Sejm sont disponibles ici : Głosowanie nr 39 na 80. posiedzeniu Sejmu – Sejm Rzeczypospolitej Polskiej. 

 

Mise à jour : 6 juillet 2023 par Marta Sowińska 

Le ministère des finances publie un schéma actualisé 

Le 29 juin 2023, le ministère des Finances (MoF) a publié le schéma FA(2) mis à jour sur la plateforme ePUAP dans le Dépôt Central de Modèles de Documents Electroniques (CRWDE), numéro de modèle (2023/06/29/12648). 

Informations importantes sur les délais : 

Lisez l’annonce officielle pour plus d’informations. 

 

Mise à jour : 10 mai 2023 par Marta Sowińska 

La Pologne adopte un projet de loi sur la facturation électronique 

Le 9 mai, le gouvernement polonais a adopté un projet de loi introduisant la facturation électronique obligatoire via le KSeF, qui prendra effet à partir du 1er juillet 2024. Le projet de loi doit maintenant être approuvé par le Parlement, et la prochaine session est prévue pour la fin du mois de mai. 

L’adoption de ce texte législatif est une étape essentielle, qui montre que le gouvernement va de l’avant avec la numérisation du secteur public en introduisant la facturation électronique obligatoire via le KSeF. 

Pour en savoir plus, consultez l’annonce officielle. 

 

Mise à jour : 22 mars 2023 par Marta Sowińska

Pologne : Modifications du mandat de facturation électronique du KSeF

La Pologne a publié le deuxième projet de loi modifiant la loi sur la TVA et certaines autres lois sur le Centre de législation gouvernementale le 15 mars 2023.

Les amendements présentés confirment principalement les changements annoncés précédemment, bien que certains ajouts méritent d’être signalés. Le gouvernement a largement basé la forme du nouveau projet de loi sur les commentaires recueillis par le ministère des Finances (“MoF”) lors de la consultation publique. Les clarifications essentielles concernent :

1. Champ d’application du mandat du KSeF

Report du mandat du KSeF

Le projet de loi a confirmé le report du mandat à compter du 1er juillet 2024 (soit un retard d’une demi-année par rapport à la date d’entrée en vigueur précédente, fixée au 1er janvier 2024), avec quelques exceptions :

B2C et transactions OSS/IOSS

Le champ d’application obligatoire du système KSeF exclura les factures émises entre des entreprises et des particuliers non professionnels (transactions B2C).

En conséquence, les factures émises et réglées dans le cadre des procédures spéciales pour les OSS et les IOSS seront systématiquement exclues du champ d’application du KSeF, étant donné que les contribuables soumis à ces procédures spéciales fournissent des livraisons et des services transfrontaliers principalement à des consommateurs non professionnels (transactions B2C).

Contribuables étrangers

Les contribuables étrangers disposant d’un établissement stable sur le territoire de la Pologne – exerçant des activités qui doivent être facturées conformément à la loi polonaise sur la TVA – seront obligés d’émettre leurs factures par l’intermédiaire du KSeF dans la mesure où ce siège permanent est lié à la livraison de biens ou à la prestation de services qui sont facturés.

2. Notes correctives exclues du KSeF

Le projet de loi supprime totalement la possibilité pour les acheteurs d’émettre des notes correctives. Les acheteurs ne peuvent pas proposer de corrections aux factures originales par l’intermédiaire ou en dehors du KSeF, comme le prévoyait le projet de loi précédent. Par conséquent, les modifications apportées à la facture émise ne peuvent être effectuées que par l’émission d’une facture rectificative.

3. Émission de factures en dehors du KSeF en cas de défaillance – mode hors ligne

Conformément au projet de proposition précédent, le projet de loi actuel spécifie la possibilité d’émettre des factures électroniques en mode déconnecté, c’est-à-dire en dehors du KSeF dans un format structuré et de les livrer au KSeF le jour ouvrable suivant, en cas de défaillance du côté du contribuable.

En outre, le ministère des finances communiquera au public des informations pertinentes concernant tout travail de maintenance effectué dans le KSeF ou toute défaillance du système. Pendant cette période, les contribuables peuvent émettre des factures en dehors du KSeF et les remettre aux acheteurs dans le format convenu.

Ces factures doivent respecter le format structuré, être assorties d’un code QR et être remises à la KSeF dans les sept jours suivant la fin de la défaillance. La date de délivrance sera la date indiquée dans le champ P_1, tandis que la date de réception par l’acheteur sera la date à laquelle le KSeF a attribué l’identifiant unique.

4. Code QR

Le gouvernement a ajouté une nouvelle exigence concernant l’inclusion d’un code QR sur les factures émises en cas de défaillance du système KSeF. Comme annoncé précédemment, le code QR doit également figurer sur les factures émises en dehors du KSeF, par exemple, à l’intention des acheteurs étrangers, ainsi que sur les factures TVA RR et les corrections qui y sont apportées.

5. Processus d’autofacturation dans le cadre du KSeF

Le ministère des finances a répondu aux commentaires concernant l’absence de processus d’autofacturation pour les transactions transfrontalières. Par conséquent, une méthode d’authentification des acheteurs étrangers sera incluse dans le KSeF, ce qui permettra aux acheteurs étrangers d’émettre des factures structurées au nom des fournisseurs.

6. Taux de change

Le taux de change utilisé pour la conversion des devises étrangères en PLN peut être maintenu à partir du jour précédant la date indiquée dans le P_1 (date d’émission de la facture).

Le taux de change sera calculé sur la base de la date d’émission de la facture électronique (indiquée dans le champ P_1), à condition que la facture électronique soit envoyée au KSeF au plus tard le jour suivant la date indiquée dans le champ P_1.

7. Sanctions

Les sanctions s’appliqueront à partir du 1er janvier 2025 (anciennement 1er juillet 2024) jusqu’à 100% du montant de la TVA indiqué sur la facture ou jusqu’à 18,7% du montant total dû indiqué sur la facture. Toutefois, aucun montant minimum de pénalité ne sera appliqué – auparavant, il était de 1000 PLN – environ. 200 EUR.

Prochaines étapes du mandat de facturation électronique du KSEF en Pologne

Le projet de loi devrait être publié au troisième trimestre 2023, la plupart des dispositions s’appliquant à partir du 1er juillet 2024.

En conséquence, les schémas finaux FA (2) et FA (RR) associés sont également prévus pour être publiés fin juin ou début juillet, comme annoncé par le ministère des Finances lors d’une conférence le 16 février 2023. Par conséquent, nous attendons toujours que le processus législatif soit achevé pour que le mandat de facturation électronique prenne effet.

Contactez notre équipe si vous avez besoin de plus d’informations sur les changements à venir en matière de facturation électronique en Pologne.

Mise à jour : 3 février 2023 par Marta Sowińska

Pologne : report du mandat de facturation électronique au 1er juillet 2024

Selon une annonce officielle publiée par le ministère des Finances le 2 février 2023, la date de mise en service du système de facturation électronique obligatoire de la Pologne est désormais fixée au 1er juillet 2024, soit un retard de six mois par rapport à la date précédente.

Plus d’un an après le lancement de la phase volontaire et à la suite de tests approfondis du système KSeF par les contribuables, le ministère des finances a répondu aux commentaires soumis par les entreprises et les entrepreneurs lors de la consultation publique en annonçant le report du mandat et l’assouplissement de certaines exigences.

Les changements attendus sont les suivants :

Les contribuables ne doivent pas considérer le report de l’obligation de facturation électronique comme une raison de suspendre le processus de mise en œuvre. Les contribuables devraient plutôt considérer ce délai comme une incitation à mettre en œuvre des exigences législatives et techniques complexes avant la date d’entrée en vigueur et à adapter leurs processus de comptabilité et de facturation en tenant compte des erreurs qui pourraient apparaître.

Les changements proposés devront être adoptés par la loi pour entrer en vigueur. Cette législation, compte tenu du processus législatif souvent long, devrait être publiée juste à temps pour la mise en œuvre du mandat en juillet.

Vous souhaitez plus d’informations sur la facturation électronique en Pologne ? Contactez notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 15 décembre 2022 par Marta Sowińska

La Pologne publie un projet de loi sur la facturation électronique obligatoire via KSEF

 Le 1er décembre 2022, le ministère des finances polonais a publié un projet de loi modifiant la loi sur la TVA concernant l’introduction de la facturation électronique obligatoire dans le système national de facturation électronique (KSeF). Il s’agit de la deuxième étape de la mise en œuvre de la facturation électronique obligatoire de la CTC en Pologne, qui prendra effet à partir du 1er janvier 2024 .

En raison de la décision d’exécution (UE) n° 2022/1003 du Conseil du 17 juin 2022 autorisant la Pologne à appliquer une mesure dérogatoire spéciale aux articles 218 et 232 de la directive 2006/112/CE relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (JO. UE L 168/81), la Pologne est maintenant en mesure de proposer des amendements à la loi sur la TVA qui conduisent à la mise en œuvre complète de la facturation électronique obligatoire dans le pays.

Qu’est-ce que le KSeF et qui en fait partie ?

KSeF est la plateforme centralisée de facturation électronique pour l’émission, l’échange et l’archivage de factures structurées .Nous sommes actuellement dans la phase volontaire d ‘émission de factures via le système KSeF ; le système est disponible pour les transactions depuis le 1er janvier 2022 .

À partir du 1er janvier 2024, avec la mise en œuvre du mandat obligatoire, les fournisseurs et les acheteurs seront obligés d’émettre et de recevoir leurs factures par l’intermédiaire du KSeF.

Champ d’application transactionnel du KSeF :

La facturation électronique obligatoire couvrira les activités qui nécessitent actuellement la documentation d’une facture émise conformément à la loi sur la TVA. Par conséquent, le champ d’application transactionnel comprendra les livraisons de biens et les prestations de services effectuées entre entrepreneurs (B2B), aux autorités publiques (B2G) et aux consommateurs (B2C ).

Champ d’application subjectif du KSeF :

Quels amendements ont été introduits pour le KSeF ?

Vérification du code QR

Les contribuables devront marquer les factures structurées avec le code de vérification (code QR ) s’ils les émettent en dehors du KSeF. Le code devra être affiché lors de la visualisation des factures électroniques dans les programmes commerciaux ou les outils gratuits fournis par le ministère des finances (c’est-à-dire également dans les formats PDF ou papier).

Le KSeF fournira une fonctionnalité permettant de vérifier l’exactitude de la facture émise via le KSeF. Après avoir scanné le code QR, les informations contenues dans le code seront lues et les données identifiant cette facture seront affichées avec des informations du KSeF sur leur exactitude. Le règlement d’application de la loi sur la TVA fournira de plus amples informations sur la méthode de marquage des factures électroniques.

Processus correctif – introduction d’un nouveau document

Contrairement à la position antérieure du ministère des finances, les factures rectificatives émises après l’entrée en vigueur du projet de loi seront émises dans le KSeF si elles sont émises par un contribuable ayant un siège social ou un établissement permanent en Pologne, qu’elles aient été émises en utilisant le KSeF ou en dehors du KSeF.

En outre, les acheteurs pourront proposer des corrections à la facture originale (à l’exception du numéro NIP). Après acceptation par le vendeur, elle deviendra une facture électronique rectificative (alternative correspondant à la note rectificative, qui ne peut être émise que par l’acheteur et utilisée lorsque le destinataire de la facture constate une erreur dans la facture livrée).

Caisses enregistreuses

À partir du 1er janvier 2025, les factures émises par l’intermédiaire des caisses enregistreuses relèveront du champ d’application du système KSeF. Les contribuables qui tiennent des registres de vente en utilisant des caisses enregistreuses devront émettre un reçu fiscal pour chaque vente, mais ils ne devront pas émettre de facture à partir de la caisse enregistreuse, car ce document ne sera pas considéré comme une facture électronique.

En outre, à partir du 1er janvier 2024, un reçu portant un numéro NIP inférieur ou égal à 450 PLN ne sera pas considéré comme une facture électronique.

Problèmes techniques liés au système KSeF

En cas de défaillance du système KSeF, les contribuables devront émettre des factures électroniques conformément au schéma, mais les transférer aux destinataires en dehors du KSeF. La date d’émission de ces factures électroniques sera la date indiquée dans le champ P_1.

Après la fin de la défaillance, les contribuables disposeront d’un délai de sept jours pour envoyer les factures ainsi émises au KSeF. Il est également possible d’émettre des factures électroniques en dehors du KSeF en cas de crise.

Pénalités du KSeF

Selon le projet de loi, le non-respect des obligations introduites dans la loi modifiée sur la TVA entraînera des sanctions administratives financières.

Le chef du bureau des impôts pourra imposer :

Des pénalités peuvent être imposées lorsque le contribuable

Il est essentiel de souligner que l’introduction de sanctions administratives avec un délai de six mois n’entrave pas l’introduction de la facturation électronique obligatoire en Pologne. Ce report ne doit pas être considéré comme un retard dans l’introduction des obligations de facturation électronique. Les factures émises entre le 1er janvier 2024 et le 30 juin 2024 en dehors du KSeF ne seront pas traitées comme des factures structurées et des sanctions pénales et fiscales s’appliqueront.

Dates clés du KSeF soulignées par le projet de règlement

Date limite de la consultation publique du KseF : 23 décembre 2022

Avec la publication du projet de règlement, le ministère des Finances a également présenté les nouvelles structures logiques de FA(2) et FA_RR. La consultation publique sur l’exactitude matérielle et logique des schémas est ouverte jusqu’au 23 décembre 2022 et coïncide avec la consultation publique concernant le projet de règlement sur la mise en œuvre obligatoire du KSeF.

Le projet de règlement modifiant la loi sur la TVA est disponible sur le site Web du Centre de législation gouvernementale et les projets de schémas peuvent être consultés : FA (2) et FA_RR.

Besoin d’aide pour la facturation électronique en Pologne ?

Vous souhaitez vous conformer aux dernières exigences en matière de facturation électronique en Pologne ? Contactez nos experts fiscaux.

Nouvelle loi sur la comptabilité – Lov om bogføring

Le 19 mai 2022, le Parlement danois a adopté une nouvelle loi sur la comptabilité – Lov om bogføring – qui oblige les entreprises à utiliser un système de comptabilité numérique.

L’article 16 de la loi impose à de nombreuses entreprises danoises d’utiliser un système de comptabilité numérique et d’effectuer leurs réservations par voie électronique. La date limite n’a pas encore été annoncée, mais elle devrait être fixée à juillet 2024. L’autorité danoise des affaires a annoncé qu’elle donnerait aux entreprises suffisamment de temps pour se conformer aux exigences en matière de tenue de livres électroniques.

Champ d’application de la loi danoise sur la comptabilité

Le champ d’application subjectif des exigences en matière de comptabilité numérique couvre toutes les entreprises du Danemark qui sont tenues de tenir une comptabilité conformément à l’article 3(1) de la loi sur les états financiers. En outre, les autres entreprises dont le chiffre d’affaires net dépasse 300 000 DKK au cours de deux exercices consécutifs sont soumises à l’obligation de tenir une comptabilité numérique. Enfin, les règles couvrent les teneurs de livres et autres personnes qui tiennent la comptabilité pour d’autres entreprises.

Ces entreprises seront tenues d’enregistrer leurs transactions et de les conserver dans un système comptable numérique. Les entreprises peuvent utiliser un système de comptabilité numérique enregistré auprès de l’Autorité danoise des affaires, Erhvervsstyrelsen, ou tout autre système de comptabilité. Toutefois, les entreprises qui choisissent cette dernière option doivent s’assurer que leurs systèmes répondent aux exigences de la loi en matière de systèmes de comptabilité numérique.

Mandat potentiel de facturation électronique et PEPPOL

Bien que la nouvelle loi sur la comptabilité n’introduise aucune obligation de facturation électronique ou de contrôle continu des transactions (CTC) pour les entreprises, il est prévu que les systèmes de comptabilité numérique doivent permettre l’enregistrement continu des transactions de l’entreprise et l’automatisation des processus administratifs. Cela inclut la transmission et la réception automatiques des factures électroniques.

Cette exigence a été précisée dans le projet de décret sur les exigences relatives aux systèmes de comptabilité numérique standard, qui précise que les contribuables :

En outre, la nouvelle loi sur la comptabilité autorise le ministre de l’industrie, des affaires commerciales et financières à introduire des règles :

(a) qui obligent les entreprises à enregistrer leurs transactions concernant les achats et les ventes avec des factures électroniques comme documentation des transactions,

(b) sur la transmission des enregistrements par des systèmes de comptabilité numérique à un point de réception public via l’infrastructure numérique publique partagée pour l’échange de documents électroniques et le stockage de ces enregistrements.

Quelle est la prochaine étape pour le Danemark ?

Bien que le Danemark n’en soit qu’à ses débuts en matière de facturation électronique, il semble que la nouvelle loi sur la comptabilité et les exigences relatives aux systèmes de comptabilité numérique jettent les bases d’un futur mandat de facturation électronique qui sera dûment introduit par le ministre de l’industrie, du commerce et des affaires financières.

Il sera intéressant de voir comment et quand les projets du Danemark en matière de facturation électronique prendront forme et seront influencés par les résultats à venir de la Commission européenne sur le projet “TVA à l’ère numérique“.

Besoin d’aide pour la facturation électronique au Danemark ?

Si vous avez des questions sur la nouvelle loi danoise sur la comptabilité ou sur les exigences en matière de facturation électronique au Danemark, n’hésitez pas à nous contacter : Parlez à nos experts fiscaux.

C’est une bonne année pour être un leader informatique. Après beaucoup trop d’années où l’expression « faire plus avec moins » était le mantra de la plupart des organisations en matière de dépenses technologiques, les choses s’améliorent enfin.

Selon le cabinet d’études Gartner, les dépenses informatiques atteindront environ 4,5 billions de dollars en 2022. Cela représente une augmentation de 5,1 % par rapport à 2021 et constitue un coup de pouce bien nécessaire pour les entreprises qui ont besoin de mises à jour technologiques qui ont peut-être été mises en veilleuse en raison de la pandémie de COVID-19.

Les services informatiques sont également désireux de passer du simple maintien des choses à flot à des projets à plus long terme qui soutiendront stratégiquement et avec succès l’avenir du travail. Cette affirmation est étayée par les chiffres fournis par la société de solutions de gestion informatique Flexera dans son rapport sur l’état des dépenses technologiques.

Lorsqu’on leur a demandé où les budgets étaient alloués cette année, 54% des personnes interrogées s’attendaient à une augmentation des investissements et des ressources à appliquer à la technologie qui facilite et rend plus transparent le travail à domicile pour les employés. Par ailleurs, 42 % des personnes interrogées ont déclaré une nouvelle volonté de passer au cloud pour faire face aux réalités d’un monde post-pandémique. Les participants à cette enquête étaient tous des cadres supérieurs et des cadres supérieurs en TI ayant une connaissance approfondie des budgets informatiques globaux de leur organisation, qui ont pesé sur ce à quoi s’attendre dans l’année à venir.

Ces résultats montrent le niveau d’importance que les entreprises accordent aux environnements de travail hybrides et flexibles. La probabilité que le travail à domicile, au moins dans une certaine mesure, soit là pour rester a incité les services informatiques à repenser leurs stratégies pour être prêts à relever tous les défis qui pourraient survenir.

Le gouvernement pourrait-il s’y opposer?

Les stratégies définies par les services informatiques sont saines et conformes au monde dans lequel nous existons aujourd’hui. Cependant, il y a une autre force post-pandémique à l’œuvre qui pourrait faire dérailler les plans les mieux conçus et dévorer une grande quantité de budget et de ressources. Facturation électronique imposée par le gouvernement.

Si vous travaillez en tant que responsable informatique dans une multinationale, vous tombez probablement dans l’une des deux catégories suivantes. Premièrement, vous avez été mis au fait face aux nouvelles réalités de la surveillance et de l’application en temps réel de la part des organismes de réglementation. Ou deux, vous êtes sur le point d’être amené dans la mêlée avec votre propre mandat interne, résoudre ce problème pour de bon.

Pourquoi suis-je si catégorique dans cette déclaration ? Parce que je travaille avec certaines des plus grandes marques de la planète et que je suis témoin des impacts de ces mandats sur leur organisation informatique.

En ce qui concerne les projets informatiques, la plupart ne sont pas réactionnaires mais le résultat d’une planification minutieuse et méthodique sur une longue période. Cependant, le gouvernement est en train de changer les règles ici. Les projets et les mises à niveau ne figurent plus sur votre chronologie. Lorsqu’ils mettent en œuvre de nouvelles lois et de nouveaux mandats, c’est soit vous agissez rapidement pour résoudre le problème et le corriger, soit vous payez les conséquences qui peuvent aller de lourdes amendes à la perte de votre permis d’exploitation.

Qu’est-ce que cela signifie pour moi?

Alors que les lois sur la facturation électronique imposées par le gouvernement se développent rapidement dans le monde entier, elles représentent une menace crédible pour vos budgets informatiques. Les services informatiques doivent être préparés aux nouvelles réalités qui accompagnent la facturation électronique imposée par le gouvernement. Les autorités étant désormais présentes dans la pile de données de vos entreprises qui examinent les transactions en temps réel lorsqu’elles traversent votre réseau, vous aurez besoin d’une solution qui vous permet de fournir les informations dans le format requis en temps réel.

En fin de compte, l’observation n’est plus une question fiscale. Les responsables informatiques et les autres cadres supérieurs doivent travailler ensemble pour aligner les fonctions métier à tous les niveaux. Le service informatique doit s’assurer que les ressources et les outils sont en place pour respecter les obligations imposées par le gouvernement, quel que soit le secteur d’activité ou l’emplacement de l’entreprise.

Si le problème n’est pas réglé rapidement, cela ne fera qu’aggraver les problèmes complexes et plus coûteux qui absorberont des budgets et des ressources essentiels affectés à d’autres projets prioritaires.

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Mise à jour : 13 mars 2023 par Enis Gencer

Juridictions d’Europe du Nord : Mise à jour de la CCT

La proposition de la Commission européenne sur la TVA à l’ère numérique (ViDA) continue d’évoluer, les derniers détails ayant été publiés le 8 décembre 2022. En conséquence, de nombreux pays de l’UE redoublent d’efforts pour numériser les contrôles fiscaux, notamment en imposant la facturation électronique.

Bien que nous observions différentes approches pour initier cette transition en Europe du Nord, la tendance aux contrôles continus des transactions (CTC) et aux mandats de facturation électronique s’est accélérée.

L’Allemagne prévoit un mandat de facturation électronique

Des déclarations récentes indiquent que l’Allemagne prend des mesures en vue d’un mandat de facturation électronique interentreprises, sans toutefois prévoir d’élément de déclaration ou de compensation centralisé – du moins pour l’instant. Lors d’une conférence sur la TVA le 10 mars, le ministère fédéral des finances a annoncé qu’un projet de document sera publié dans quelques semaines pour l’introduction du mandat de facturation électronique.

Il convient de noter que l’Allemagne avait précédemment demandé une décision dérogatoire à la Commission européenne pour mettre en œuvre un régime de facturation électronique obligatoire, comme l’a annoncé le ministère des finances en novembre 2022.

La Suède s’oriente vers une facturation électronique B2B obligatoire

La Suède est un autre pays où il ne serait pas surprenant de voir apparaître une obligation de facturation électronique. L’Agence suédoise pour l’administration numérique (DIGG) a exprimé le souhait de mettre en œuvre la facturation électronique obligatoire dans le pays.

Avec l’Agence suédoise des impôts et l’Office suédois d’enregistrement des sociétés, la DIGG a demandé au gouvernement d’étudier les conditions d’une facturation électronique obligatoire pour les flux B2B et G2B, qui s’ajouterait à l’actuel mandat de facturation électronique B2G.

Cette demande est motivée par le fait que si la proposition ViDA de la Commission européenne est adoptée, elle entraînera une obligation de facturation électronique pour les flux transfrontaliers. Le système national devrait donc s’aligner à des fins d’efficacité. La DIGG ne pense pas que l’alignement se fera de manière volontaire, mais qu’un mandat sera nécessaire.

La Finlande soutient le paquet ViDA

En Finlande, il n’existe pas de mandat obligatoire pour la facturation électronique interentreprises. Toutefois, les acheteurs peuvent recevoir une facture électronique structurée de la part de leurs fournisseurs s’ils en font la demande. Ce règlement est en vigueur depuis avril 2020 pour toutes les entreprises finlandaises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 euros.

En outre, le gouvernement finlandais a récemment manifesté son soutien à la facturation électronique en envoyant au Parlement une lettre soulignant ses avantages. Le gouvernement considère la facturation électronique comme un moyen d’accroître l’efficacité des entreprises et de lutter contre la fraude à la TVA grâce au paquet ViDA.

La Lituanie introduit une plateforme de facturation électronique basée sur Peppol

La Lituanie jette les bases d’ une utilisation plus large des factures électroniques. Elle a annoncé son intention de mettre en place une solution technologique conforme à la norme européenne pour la transmission des factures électroniques.

La plateforme devrait être mise gratuitement à la disposition des entreprises pendant au moins cinq ans et devrait être prête en septembre 2023. En outre, la plate-forme répondra aux exigences du réseau Peppol et sera conforme à la norme Peppol BIS 3.0.

Le Danemark permet l’automatisation de la facturation électronique grâce à des systèmes de tenue de livres électroniques

Le Danemark a également travaillé à la numérisation des processus commerciaux en mettant en œuvre une nouvelle loi sur la tenue des livres. L’Autorité danoise des affaires a commencé à mettre en œuvre les dispositions de la loi sur la comptabilité numérique en adoptant des projets de décrets relatifs aux systèmes de comptabilité numérique standard et à leur enregistrement.

Par conséquent, les fournisseurs de systèmes de comptabilité numérique standard doivent adapter leurs systèmes aux nouvelles exigences au plus tard le 31 octobre 2023. Les nouvelles dispositions prévoient que les systèmes traditionnels de comptabilité numérique doivent permettre l’envoi et la réception automatiques de factures électroniques au format OIOUBL et PEPPOL BIS.

Bien que le Danemark n’ait pas annoncé les dates définitives, il s’attend à ce que les contribuables adhèrent aux règles de comptabilité numérique entre 2024 et 2026.

Si vous avez d’autres questions sur la facturation électronique, adressez-vous à un membre de notre équipe .

 

Mise à jour : 4 octobre 2022 par Enis Gencer

Mise à jour des contrôles continus des transactions en Europe du Nord

Le récent rapport de la Commission européenne sur l’initiative TVA à l’ère numérique indique que les contrôles continus des transactions(CTC) deviendront plus fréquents en Europe. Le rapport final suggère l’introduction d’un système de facturation électronique de la CTC à l’échelle de l’UE, couvrant à la fois les transactions intra-UE et les transactions nationales, comme étant la meilleure option politique. Si les pays d’Europe de l’Est ont été à l’avant-garde des mises en œuvre locales, en agissant rapidement et en introduisant des CTC, il est également utile de garder un œil sur certains développements en Europe du Nord.

ALLEMAGNE

À la suite des élections nationales de 2021, le nouveau gouvernement de coalition en Allemagne  a fait de la  fraude à la TVA une question politique. Elle a annoncé son intention de mettre en place dès que possible un système de déclaration électronique à l’échelle nationale, qui sera utilisé pour la création, la vérification et la transmission des factures. Bien qu’il n’y ait pas de détails sur la nature du système, des discussions sont en cours avec les parties prenantes du secteur privé, portant principalement sur le calendrier de mise en œuvre et le rôle du gouvernement dans un tel système.

La facturation électronique B2G est obligatoire pour les factures émises à l’intention de l’administration fédérale depuis 2020. Le champ d’application a été élargi à partir du 1er janvier 2022 pour inclure les autorités publiques du Bade-Wurtemberg, de Hambourg et de la Sarre, les États suivants devant s’y joindre en 2023 et 2024. En outre, le Conseil de planification informatique, l’organe central pour la numérisation de l’administration en Allemagne, a publié la décision 2022/31  conseillant à tous les pouvoirs adjudicateurs d’accepter les factures électroniques via le réseau PEPPOL d’ici le 1er octobre 2023 afin de connecter l’ensemble de l’espace public de manière uniforme.

Danemark

Le Danemark vise également à introduire de nouvelles exigences pour numériser les processus commerciaux des entreprises danoises. Le 19 mai 2022, le Parlement danois a adopté une nouvelle loi comptable obligeant les contribuables à effectuer leurs réservations par voie électronique en utilisant un système de comptabilité numérique. Le mandat prendra effet progressivement entre 2024 et 2026, en fonction de la forme et du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Bien que le nouveau droit comptable n’introduise aucune obligation en matière de facturation électronique ou de CTC, il est envisagé que les systèmes comptables numériques permettent l’enregistrement continu des transactions de l’entreprise et l’automatisation des processus administratifs, y compris la transmission et la réception automatiques des factures électroniques. Le ministère des finances a été autorisé à adopter des règles obligeant les entreprises à enregistrer les transactions d’achat et de vente avec des factures électroniques comme documentation des transactions, ce qui, dans la pratique, équivaudrait à un mandat de facturation électronique.

L’autorité danoise des affaires, Erhvervsstyrelsen, a préparé des projets pour trois décrets concernant les nouvelles exigences en matière de comptabilité numérique. Selon le projet de règlement, les systèmes de comptabilité numérique doivent permettre l’envoi et la réception automatiques de factures électroniques au format OIOUBL et PEPPOL BIS. Ces systèmes doivent pouvoir partager les données comptables de l’entreprise en générant un fichier standard, qui est la norme danoise SAF-T récemment publiée par Erhvervsstyrelsen.

Le projet de règlement fera l’objet d’une consultation publique jusqu’au 27 octobre et les exigences devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2023. Les systèmes comptables numériques disposeront d’une période de conversion jusqu’au 1er octobre 2023 pour se conformer aux exigences.

SUÈDE

La Suède est un autre pays qui envisage d’introduire des exigences en matière de rapports numériques. L’administration fiscale suédoise, Skatteverket, étudie différents moyens d’assurer la collecte correcte de la TVA tout en obtenant des données économiques utiles de la part des entreprises. Le projet n’en est encore qu’à ses débuts et, bien que ces exigences puissent se traduire par l’introduction d’un fichier d’audit fiscal standard (SAF-T) ou d’un type de CTC, d’une déclaration électronique ou d’une facturation électronique, les autorités fiscales s’efforceront toujours de mettre en place un système sans heurts pour les entreprises.

LETTONIE

Le ministère letton des finances travaille depuis un certain temps à la numérisation des processus de facturation. Ils ont mené une consultation publique et pris en compte les avis des entreprises et des organisations non gouvernementales pour déterminer si la Lettonie était prête à utiliser les factures électroniques.

En conséquence, le ministère des finances a préparé un rapport sur la situation actuelle et la mise en œuvre des factures électroniques, ainsi que sur les solutions technologiques possibles. Le rapport se concentre sur les différents systèmes de facturation électronique, tels que la facturation électronique après audit, la facturation électronique centralisée et la facturation électronique décentralisée, en comparant les avantages et les inconvénients de ces systèmes.

Le rapport est favorable à la norme PEPPOL BIS pour l’introduction de la facturation électronique obligatoire dans les transactions B2B et B2G et propose que l’utilisation des factures électroniques soit définie comme une obligation dans la réglementation lettone, en fixant une exigence obligatoire pour l’utilisation des factures électroniques à partir de 2025 au plus tard.

Le gouvernement letton a approuvé le rapport et les actes réglementaires nécessaires, d’où la mise en œuvre de solutions technologiques, devraient prendre forme en temps voulu.

Et ensuite ?

Il est clair que les initiatives de CTC sont de plus en plus populaires parmi les gouvernements et les autorités fiscales en Europe, les pays d’Europe du Nord commençant à suivre cette tendance, même s’ils semblent agir avec plus de prudence. Il sera très intéressant de voir comment et quand ces projets CTC prendront forme et seront affectés par les résultats à venir de la Commission européenne sur le projet TVA à l’ère numérique.

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Le Brésil est connu pour son système de facturation électronique très complexe de contrôle continu des transactions (CTC). En plus de suivre les changements législatifs quotidiens dans ses 26 États et le District fédéral, le pays compte plus de 5 000 municipalités avec des normes différentes pour la facturation électronique.

La taxe prélevée sur la consommation de services (ISSQN – Imposto Sobre Serviços de Qualquer Natureza) relève de la compétence des municipalités. Chaque municipalité a autorité sur le format et la norme technique de la facture électronique des services (NFS-e – nota fiscal de serviço eletrônica). Cela pose un défi important en matière de conformité, car la facturation électronique est obligatoire pour presque tous les contribuables du pays.

Cependant, des mesures importantes ont été prises pour changer ce scénario. Un accord (Convênio NFS-e) récemment signé par l’Agence fédérale brésilienne des recettes (RFB), la Confédération nationale des municipalités (CNM) et d’autres entités concernées a établi le système national de la NFS-e avec une norme unifiée à l’échelle nationale pour la facture électronique des services.

Le système national du NFS-e (SNNFS-e)

Le SNNFS-e introduit une mise en page standard unifiée pour la publication du NFS-e, ainsi qu’un référentiel national de tous les documents électroniques générés dans le système. L’adhésion au système est volontaire pour les municipalités. Étant donné que le projet de loi proposé pour réglementer cette question (PLP 521/2018) est statique au Congrès depuis 2019, l’accord a été conçu pour permettre aux municipalités d’adopter volontairement la norme nationale, qui devient alors obligatoire pour les contribuables.

Le système permettra l’émission du NFS-e dans une norme nationale, via le portail Web, l’application mobile ou l’API (interface de programmation d’application). Il crée également l’environnement national de données (ADN), le référentiel unifié NFS-e.

Le SNNFS-e offre plusieurs modules de services et les municipalités peuvent choisir ceux à adopter. L’ADN est le seul module obligatoire, car il garantit l’intégrité et la disponibilité des informations contenues dans les documents émis dans la norme unifiée. De plus, l’ADN permet aux municipalités adhérentes de distribuer le NFS-e émis entre elles et les contribuables.

Une fois l’entente signée, la municipalité doit activer le système dans un certain délai, qui n’a pas été établi. L’activation implique la configuration des paramètres du système et la modification de la législation municipale pour refléter les exigences du système national. Ce n’est qu’après l’activation complète que les contribuables pourront émettre des factures basées sur la norme unifiée.

La documentation technique du NFS-e a également été publiée, mais ce ne sont pas les spécifications définitives, qui doivent encore être approuvées par le National Standard Electronic Service Invoice Management Committee (CGNFS).

Ce que cela signifie pour les entreprises

La norme nationale NFS-e simplifie considérablement les obligations de facturation électronique des contribuables. Avec une mise en page standard, la conformité avec plusieurs formats peut être considérablement réduite. Le format de document pour l’émission de la norme NFS-e est XML et doit être signé numériquement.

Un autre avantage est que l’un des modules disponibles permet aux contribuables de payer l’ISSQN dû dans plusieurs municipalités à la fois, en utilisant un seul document (Guia Única de Recolhimento) émis par le système.

Bien que les municipalités puissent choisir de conserver leur système d’émission NFS-e actuel, elles doivent tout de même respecter les délais de communication, la disposition et les normes de sécurité du NFS-e national. Ils doivent également assurer la transmission de tous les documents délivrés à l’environnement national des données. Cela garantit que les contribuables ne seront tenus de délivrer le NFS-e que dans une seule mise en page standard.

Quelle est la prochaine étape pour la facturation électronique au Brésil ?

La première phase de production a débuté le 23 juillet 2022 avec cinq municipalités pilotes. La transmission sera disponible par différentes méthodes, avec une mise en œuvre progressive. Selon le calendrier initial de mise en œuvre de la Confédération nationale des municipalités, la transmission de l’API devrait avoir lieu à partir de la mi-octobre 2022 ou plus tard, en fonction de la stabilité des autres méthodes de transmission. On peut s’attendre à ce que ce calendrier soit d’autres développements dans les mois à venir.

São Paulo, Salvador et Florianópolis font partie des nombreuses municipalités qui ont déjà signé l’accord. Le succès de cette norme nationale NFS-e repose sur une adoption importante par les municipalités, de sorte que les contribuables doivent se préparer à s’y conformer à mesure que cela se produit partout au pays.

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Mise à jour : 8 mars 2023 par Kelly Muniz

L’Espagne lance une consultation publique pour la facturation électronique obligatoire

B2B

Le ministère des Affaires économiques et de la Transformation numérique (Ministerio de Asuntos Económicos y Transformación Digital) a lancé une consultation publique sur le prochain mandat de facturation électronique B2B.

Le mandat permettra aux citoyens de participer à l’élaboration des normes avant leur mise en place. Cette consultation publique est réalisée via le portail web du département compétent et toutes les parties intéressées ont jusqu’au 22 mars 2023 pour envoyer leurs commentaires.

Sur la base des commentaires reçus, le gouvernement développera et approuvera le cadre réglementaire nécessaire conformément à la loi adoptant la facturation électronique B2B obligatoire qui a été publiée le 29 septembre 2022.

La consultation publique comprend 32 questions spécifiques sur sept domaines différents que le cadre réglementaire abordera. Ces domaines sont les suivants

Vous trouverez le texte officiel de la consultation publique ici.

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Mise à jour : 16 septembre 2022 par Victor Duarte

Le Congrès espagnol approuve la facturation électronique B2B obligatoire

Le Congrès d’Espagne a approuvé la loi pour la création et la croissance des entreprises, et elle devrait être publiée au Journal officiel (BOE) dans les prochains jours.

Cette loi modifie également la loi 56/2007 sur les mesures de promotion de l’information afin d’adopter l’obligation d’émettre des factures électroniques pour tous les entrepreneurs et professionnels dans leurs relations commerciales.

Introduction de la facturation électronique obligatoire en Espagne pour le secteur privé

Selon cette loi, tous les entrepreneurs et professionnels doivent émettre, envoyer et recevoir des factures électroniques dans leurs relations d’affaires avec d’autres entrepreneurs et professionnels. En outre, le destinataire et l’expéditeur des factures électroniques doivent fournir des informations sur l’état des factures.

Les principales règles de la loi relatives à la facturation électronique établissent que:

Le processus d’accréditation de l’interconnexion et de l’interopérabilité des plates-formes sera déterminé par la réglementation à un stade ultérieur.

Obligations supplémentaires de facturation électronique pour certains secteurs

La loi établit que les entreprises fournissant la fourniture de certains services aux consommateurs finals doivent émettre et envoyer des factures électroniques dans leurs relations avec les personnes qui acceptent de les recevoir ou qui les ont explicitement demandées. Cette obligation affecte les entreprises fournissant des services de télécommunication, des services financiers, des services d’eau, de gaz et d’électricité, entre autres secteurs et activités prescrits à l’article 2.2 de la loi 56/2007.

Ces entreprises doivent fournir l’accès aux programmes nécessaires afin que les utilisateurs puissent lire, copier, télécharger et imprimer gratuitement la facture électronique sans avoir à se rendre à d’autres sources pour obtenir les applications nécessaires. Ils doivent également permettre des procédures simples et gratuites afin que les utilisateurs puissent révoquer à tout moment le consentement donné à la réception de factures électroniques.

Les entreprises visées qui s’abstiennent d’offrir aux utilisateurs la possibilité de recevoir des factures électroniques seront sanctionnées d’un avertissement ou d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 euros.

Prochaine étape : le cadre réglementaire

Le Gouvernement élaborera les dispositions de la présente loi conformément aux règlements et dans le cadre de ses compétences. Par conséquent, les ministères de l’économie et de la transformation numérique et des finances et de l’administration publique détermineront les informations et les exigences techniques à inclure dans la facture électronique pour vérifier les dates de paiement et obtenir les délais de paiement.

Il est également nécessaire d’établir les exigences minimales d’interopérabilité entre les fournisseurs de solutions technologiques de facturation électronique et les exigences en matière de sécurité, de contrôle et de normalisation des dispositifs et des systèmes informatiques qui génèrent les documents.

Le gouvernement disposera de 6 mois à compter de la publication de cette loi au Journal officiel pour approuver le cadre réglementaire.

Entrée en vigueur de la facturation électronique B2B obligatoire en Espagne

Les dispositions relatives à la facturation électronique B2B obligatoire seront effectives en fonction de leur chiffre d’affaires annuel :

Cela signifie que l’obligation de facturation électronique B2B pourrait être effective pour les grands assujettis d’ici le premier trimestre de 2024.

Il est important de souligner que l’entrée en vigueur de l’obligation de facturation électronique B2B est subordonnée à l’obtention de l’exception communautaire aux articles 218 et 232 de la directive TVA. Cette exception est moins difficile à obtenir auparavant que celle qui a été accordée à d’autres États membres tels que l’Italie, la France et la Pologne pour leur permettre d’adopter le régime de facturation électronique obligatoire dans leurs juridictions.

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