En raison de la crise économique et de la nécessité pour le gouvernement de prendre des mesures visant à la croissance économique et à une collecte efficace des impôts, le 29 novembre 2021, la loi organique pour le développement économique et la viabilité budgétaire après la pandémie de COVID-19 a été publiée au Journal officiel de l’Équateur. Selon cette loi, les contribuables tenus d’émettre des factures doivent être intégrés dans le système de facturation électronique dans un délai d’un an à compter de la publication.Pour se conformer à cette mesure, le 27 mai 2022, l’Internal Revenue Service (SRI) a publié la résolution NAC-DGERCGC22-00000024. Il établit l’obligation d’émettre des factures électroniques aux contribuables qui sont tenus d’émettre des factures, et l’obligation pour ces contribuables, qualifiés d’agents de retenue à la source, d’émettre la version simplifiée de l’annexe transactionnelle (ATS) des documents de retenue. Ces contribuables devront adopter le système de facturation électronique.

Nouveaux contribuables dans le cadre du mandat de facturation électronique

1. Les contribuables assujettis à l’impôt sur le revenu qui sont tenus de facturer mais non d’émettre des factures, des reçus de vente, des retenues à la source et des documents complémentaires dans la modalité électronique doivent adopter le système de facturation électronique dans leur activité jusqu’au 29 novembre 2022 au plus tard.2. Les personnes physiques et les sociétés qui ne sont pas considérées comme des contribuables de l’impôt sur le revenu et qui sont tenues de facturer – mais qui ne sont pas tenues d’émettre des factures, des retenues à la source et des documents complémentaires dans la modalité électronique – doivent adopter le système de facturation électronique dans leur activité jusqu’au 29 novembre 2022 au plus tard.3. Contribuables tenus d’émettre des factures, des retenues à la source et des documents complémentaires selon la modalité électronique, selon les chiffres 1. et 2. qui sont qualifiés d’agents de retenue par l’ISR, doivent mettre en œuvre la version ATS des documents de retenue, suivant la documentation technique mise à disposition par l’ISR, jusqu’au 29 novembre 2022.Aux fins de l’application de la présente résolution, les sujets tenus de facturer sont tous les contribuables inscrits au registre unique des contribuables (RUC) et qui doivent émettre et livrer des factures, des retenues à la source et des documents complémentaires conformément à la réglementation fiscale en vigueur.Les personnes dont le chiffre d’affaires annuel brut est inférieur à 20 000 USD ne sont pas dans le champ d’application de cette résolution. Ces contribuables sont connus en Équateur sous le nom d’entreprises populaires (Negocios Populares).

Autres mesures adoptées dans la nouvelle résolution

• À compter du 30 novembre 2022, seuls les contribuables chargés d’émettre les actes de vente (notas de venta) peuvent demander des autorisations, des modifications ou des renouvellements pour l’émission de reçus par l’intermédiaire de machines d’enregistrement.• À compter du 30 novembre 2022, les contribuables tenus d’émettre des factures, des documents de conservation et des documents complémentaires dans la modalité électronique ne peuvent demander des autorisations pour des documents préimprimés qu’après avoir obtenu l’autorisation de délivrer des documents électroniques dans l’environnement de production du système de facturation électronique.

Nouvelle limite pour l’émission de documents préimprimés

La résolution introduit une limite pour les factures ou les reçus émis selon la modalité préimprimée, qui ne peut dépasser 1 % du total des reçus émis au cours de l’exercice précédent.Les documents préimprimés ne devraient être délivrés que dans des cas exceptionnels d’urgence lorsque, en raison d’un cas de force majeure ou d’un cas fortuit, les contribuables autorisés à délivrer des documents selon la modalité électronique ne peuvent pas les générer par voie électronique.

La maintenance gratuite des outils sera facultative pour le SRI

Selon cette résolution, l’ISR peut conserver un outil gratuit permettant aux contribuables de produire des documents électroniques sans préjudice des contribuables qui utilisent leurs systèmes informatiques. Il y a eu un changement significatif par rapport à la résolution précédente, qui établissait que l’ISR « maintiendra » cet outil gratuit, indiquant que la maintenance de cet outil est désormais facultative pour l’ISR.

Et ensuite ?

Selon le plan de mise en œuvre initial, l’ISR prévoyait d’étendre progressivement le mandat de facturation électronique à tous les contribuables du pays, avec davantage de contribuables devant commencer à émettre des factures électroniques à partir de 2023 et 2024. Cependant, avec cette résolution, le calendrier de mise en œuvre obligatoire de la facturation électronique a été modifié. Tous ces contribuables doivent commencer à adopter le système de facturation électronique cette année jusqu’au 29 novembre 2022 au plus tard.

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La facturation électronique a été introduite au Pérou en 2010, suivant la tendance des contrôles continus des transactions (CTC) dans les pays d’Amérique latine pour une collecte plus efficace des taxes à la consommation. Depuis lors, le gouvernement a mis en place des mesures visant à englober un nombre important de contribuables dans le cadre du régime de facturation électronique obligatoire du pays et à faire progresser de nouvelles structures techniques et institutionnelles au sein de son système d’émissions électroniques ( SEE – Sistema de Emisión Electrónica).Juin 2022 a marqué la date limite finale pour inclure le dernier groupe de contribuables dans le mandat de facturation électronique du pays. Cependant, le gouvernement continue d’étendre son système, avec la dernière mise à jour proposée par un projet de résolution introduisant des changements importants au document péruvien de transport électronique, la Guía de Remisión electronica – GRE.

Modifications apportées au document de transport électronique

L’administration fiscale péruvienne (SUNAT) a publié le 2 juin 2022 un projet de résolution introduisant des modifications au GRE, le document de transport électronique qui doit être émis dans le cadre des factures (comprobantes de pagos) pour le contrôle des marchandises en cours de transport. Le GRE n’est vital que pendant que les marchandises sont en transit, mais il s’agit d’un document généralement conservé par les entreprises pour maintenir les contrôles internes des marchandises transportées.Le nouveau projet de résolution vise à réglementer davantage la délivrance du document de transport électronique, en introduisant plusieurs changements, principalement pour optimiser le contrôle des marchandises et éliminer l’utilisation du papier.Parmi les nombreux changements introduits par le projet, les principaux sont :

Ce que cela signifie pour les contribuables

Les contribuables doivent être prêts à émettre des GRE remitente et transportista exclusivement par l’intermédiaire de leurs propres systèmes en utilisant un fournisseur de logiciels (PSE – proveedores de servicios electrónicos) ou le portail SUNAT. Cette exigence peut avoir un impact considérable sur les contribuables qui émettent régulièrement un grand volume de GRE par l’intermédiaire du canal de l’opérateur de services électroniques, le SEE-OSE (Operador de Servicios Electrónicos).Le changement le plus important, cependant, est que les contribuables ne pourront utiliser le GRE que comme document d’appui pour le transport de marchandises. En vertu de la législation actuelle, outre le GRE, la factura guía et la liquidacion de compras, qui sont des factures régulières avec des informations de transport supplémentaires, peuvent également être utilisées pour soutenir le transport de marchandises. La délivrance de la factura guía est une pratique courante car elle implique la génération d’un seul document qui sert à la fois à la transaction de vente et au transport. Toutefois, le projet de résolution n’autorise l’utilisation du GRE qu’à cette fin.L’introduction du code QR est l’approche du gouvernement à l’égard d’une méthode de contrôle moderne et efficace. Le code bidimensionnel est généré par SUNAT une fois que le CDR (constancia de recepción) acquiert le statut accepté et peut être présenté en format numérique ou imprimé.Bien que les contribuables puissent toujours soutenir le transport en fournissant leur numéro d’immatriculation (RUC), la série et le numéro GRE, on s’attend à ce que le code QR devienne la principale méthode pour soutenir le transit, et le RUC ne sera utilisé que comme méthode de contingence.Un nouveau type de document de transport électronique a également été introduit. La guía de remisión por evento ne peut être émise que par l’intermédiaire du portail SUNAT et est utilisée pour compléter un GRE précédemment émis en cas d’événements imprévisibles non imputables à l’émetteur. Dans ces cas, la réglementation actuelle prend en charge le transfert avec le même document. Le projet de résolution exige toutefois que le GRE por evento soit publié avant de reprendre le transport des marchandises.Un autre changement dont les contribuables doivent être conscients, car il pourrait donner lieu à des scénarios complexes, est la création d’un nouveau catalogue d’unités de mesure applicables uniquement aux GRE, qui figure à l’annexe III. Les catalogues d’unités de mesure déjà existants pour toutes les autres factures ne s’appliqueront pas au GRE, ce qui ne manquera pas d’entraîner un manque d’uniformité puisque le même concept utiliserait deux catalogues différents.

Dates de déploiement

Le projet de résolution fixe au 13 juillet 2022 sa date d’entrée en vigueur, date à laquelle les contribuables déjà visés par le GRE peuvent commencer à émettre par les canaux appropriés et commencer volontairement à utiliser le code QR comme support pour le transport.Toutefois, jusqu’au 30 septembre 2022, les contribuables peuvent exceptionnellement émettre des GRE remis par l’intermédiaire de l’OSE-ESE, en tenant compte des conditions et des exigences en place avant la publication de la résolution. Le projet établit également une liste de certains contribuables (émetteurs et transporteurs) qui seront tenus d’émettre le GRE et les dates correspondantes, à l’annexe X, en fonction des types de contribuables et des biens en transport, à compter du 1er janvier 2023.

Et ensuite ?

Comme il s’agit d’un projet de résolution, les changements ne deviennent définitifs qu’avec la publication officielle de la version finale de la résolution. Toutefois, à l’approche du 13 juillet 2022, la résolution devrait être publiée dans les semaines à venir. Par conséquent, les contribuables qui sont déjà dans l’obligation d’émettre des GRE doivent être prêts à se conformer aux nouveaux mandats dans un délai d’un mois.SUNAT accepte les commentaires sur le projet de résolution, qui peuvent être envoyés par courrier électronique jusqu’au 16 juin 2022, à l’adresse suivante: RPATRICI@sunat.gob.pe.

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Mise à jour : 5 février 2024 par Marta Sowinska 

Le 1er février 2024, le Parlement belge a approuvé la loi mettant en œuvre la facturation électronique B2B nationale obligatoire dans le pays, à partir du 1er janvier 2026. Le projet de loi adopté est disponible ici. 

Cela signifie qu’à partir du 1er janvier 2026, tous les assujettis à la TVA établis en Belgique devront émettre/recevoir des factures électroniques structurées. Peppol sera la méthode de transmission par défaut, mais les contribuables pourront utiliser d’autres systèmes à condition qu’ils soient conformes à la norme européenne.  

Le projet de loi attend maintenant la signature du Roi et sera ensuite publié au Journal officiel. 

 

Mise à jour : 5 octobre 2023 par Marta Sowinska

La Belgique propose un nouveau calendrier et un nouveau champ d’application pour la facturation électronique

Le ministère belge des Finances a proposé un nouveau plan pour l’introduction d’un système de facturation électronique obligatoire dans le pays, avec un nouveau calendrier et un nouveau champ d’application.

Sa proposition antérieure n’est pas parvenue à un accord avec le gouvernement fédéral belge, mais le Conseil des ministres – la plus haute autorité exécutive au niveau fédéral en Belgique – a approuvé le nouvel avant-projet le 29 septembre 2023.

L’avant-projet apporte des modifications au Code de la taxe sur la valeur ajoutée afin d’introduire l’obligation d’émettre des factures électroniques structurées entre les contribuables.

Les principaux points sont les suivants :

Champ d’application : Les assujettis immatriculés à la TVA et établis en Belgique auront l’obligation d’envoyer et/ou de recevoir des factures électroniques structurées. Contrairement au projet de proposition précédent, il est prévu que la déclaration en temps réel soit introduite ultérieurement, de sorte que la réforme de la facturation électronique puisse être considérée comme le précurseur de la mise en œuvre d’une obligation de déclaration au titre de la CTC.

Format : Les contribuables concernés seront tenus d’échanger des factures électroniques structurées conformément aux normes européennes (norme EN16931). D’autres formats tels que le PDF ne sont plus autorisés. Le réseau PEPPOL est envisagé comme mécanisme de transmission de la facture électronique à l’acheteur, bien que les contribuables puissent mutuellement convenir d’utiliser tout autre système à condition qu’il soit conforme à la norme européenne.

Calendrier : La date de mise en œuvre de la réforme de la facturation électronique interentreprises est prévue pour janvier 2026 pour tous les contribuables concernés. Il n’y a pas de mise en œuvre progressive, comme le prévoyait la proposition initiale.

L’avant-projet de loi suivra le processus législatif standard avant de devenir une loi et, dans une prochaine étape, sera soumis pour avis au Conseil d’État, au Conseil supérieur des indépendants et des PME, à Agrofront et à l’ITAA.

L’administration fiscale a annoncé qu’une vaste campagne d’information sera mise à la disposition de toutes les parties prenantes pendant la période de transition. Les contribuables concernés devraient mettre à profit cette période de transition et commencer à se préparer aux obligations en matière de facturation électronique afin d’être en mesure de s’y conformer à temps pour la date d’entrée en vigueur de janvier 2026.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur l’adoption des factures électroniques au niveau mondial ? Notre guide sur la facturation électronique peut vous aider. 

 

Mise à jour : 21 mars 2023 par Marta Sowinska

Belgique – proposition de réforme fiscale introduisant la facturation électronique et les obligations de déclaration

Le 2 mars 2023, le ministre belge des Finances (“MoF”), Vincent Van Peteghem, a annoncé les plans du gouvernement pour une vaste réforme fiscale. L’introduction d’une obligation de facturation et de déclaration électroniques interentreprises fait partie de cette réforme fiscale. Cette proposition fait suite à un précédent projet de loi sur la facturation électronique, publié en 2022, qui n’a pas encore été approuvé.

Proposition de la Belgique en matière de facturation électronique

La mise en œuvre progressive de la réforme de la facturation électronique interentreprises débutera en juillet 2024. L’administration belge a communiqué le calendrier suivant pour les obligations d’émission de factures électroniques, en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise :

 

Mise à jour : 9 juin 2022 par Marta Sowińska

Conformément aux obligations fixées par la directive européenne 2014/55 sur la facturation électronique dans les marchés publics, la Belgique a introduit une réforme pour que les entités publiques reçoivent et traitent des factures électroniques en 2019.

Pour Bruxelles, la Flandre et la Wallonie, l’initiative est allée au-delà du strict minimum des exigences de la directive européenne et a introduit l’obligation d’émettre des factures électroniques également pour les fournisseurs des entités du secteur public dans ces régions.

Grâce à de récentes modifications légales, la Belgique se prépare maintenant à étendre l’obligation de facturation électronique à un plus grand nombre d’entreprises en introduisant la facturation électronique obligatoire dans le secteur B2B.

 

Facturation électronique dans les marchés publics

Le 31 mars 2022, le Moniteur belge a publié l’arrêté royal du 9 mars 2022, qui vise à étendre l’obligation d’émettre des factures électroniques à tous les fournisseurs d’institutions publiques dans le cadre de marchés publics et de contrats de concession.Comme mentionné précédemment, une telle obligation était déjà présente dans plusieurs régions, y compris Bruxelles, la Flandre et la Wallonie, mais maintenant le mandat couvre les fournisseurs d’organismes publics dans toutes les régions. Les dates d’émission des factures électroniques dans les marchés publics, en fonction de leur valeur, sont les suivantes:

Seuls les marchés publics et les concessions dont la valeur estimée est inférieure ou égale à 3 000 € HT sont exonérés.

La facturation électronique dans le secteur privé

Comme indiqué précédemment, les autorités belges ont indiqué leur ambition d’aller au-delà de la facturation électronique B2G. Le 11 mai 2022, la Chambre des représentants de Belgique a publié un projet de loi modifiant la loi du 2 août 2002 relative à la lutte contre le retard de paiement dans les transactions commerciales, modifiée en dernier lieu par la loi du 28 mai 2019, dans le but de mettre en œuvre la facturation électronique entre entreprises privées (B2B).La raison d’être de la proposition est la nécessité de permettre aux entreprises d’investir dans la facturation électronique, après avoir déjà soutenu la numérisation de la facturation dans le secteur B2G. Les avantages qui suivront sont un processus de facturation beaucoup plus rapide, plus sûr et minimisant le risque d’erreurs et de données manquantes.De plus, les risques de fraude diminueront tandis que la protection de la vie privée augmentera, sans qu’il soit nécessaire d’intervenir humainement dans le processus de facturation.Enfin, l’aspect environnemental concernant la réduction de la consommation de papier est mis en évidence. En termes de gain financier, tel que calculé par le Service de simplification administrative (DAV), la numérisation complète des factures en Belgique pourrait réduire la charge administrative de 3,37 milliards d’euros.Sur la base du projet de loi, les entreprises (à l’exception des micro-entreprises) seront tenues d’envoyer leurs factures sous forme électronique structurée (conformément à la norme européenne pour la facturation électronique EN 16931-1:2017 et CEN/TS 16931-2:2017) ainsi que de recevoir et de traiter les factures par voie électronique.Rien dans le projet de loi ne décrit l’implication d’une plate-forme de dédouanement centralisée ou la déclaration des données de facture électronique aux autorités fiscales. À l’heure actuelle, rien n’indique officiellement que le mandat proposé serait conçu comme un système de facturation électronique de contrôle continu des transactions (CCT), mais il est possible que le système évolue pour se connecter à PEPPOL.La loi entrera en vigueur le 1er janvier 2025 en ce qui concerne les PME, garantissant ainsi aux entreprises suffisamment de temps pour se préparer à la transition. S’il s’agit de grandes entreprises, on s’attend à ce que la facturation électronique obligatoire soit présente à partir de janvier 2024. À l’origine, la date concernant les gros contribuables était juillet 2023 et les petits contribuables de 2024, donc ces dates seront très probablement reportées.

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Exigences en matière de TVA en Indonésie

Système de facturation électronique et contrôle continu des transactions en Indonésie

Après avoir rencontré des difficultés dans son système de contrôle fiscal, l’Indonésie a adopté un système de facturation électronique, connu sous le nom de e-Faktur. L’exploitation des données communiquées en temps réel grâce aux contrôles continus des transactions (CTC) permet aux autorités fiscales indonésiennes de réduire les cas de fraude tout en contribuant à combler les écarts de TVA.

Vous avez des questions ? Contactez un expert Sovos du CTC en Indonésie.

Les réformes CTC

Introduit en 2014 et entré en vigueur en 2016, le système de facturation électronique indonésien vise à lutter contre les écarts de TVA. Le pays a opté pour la mise en œuvre d’un système de facturation électronique de type Clearance, en vertu duquel les factures doivent être approuvées par l’administration fiscale locale avant d’être envoyées à un client.

En résumé

  • La facturation électronique est obligatoire depuis juillet 2016 pour toutes les entreprises assujetties à la TVA.
  • Les factures électroniques (e-Faktur Pajak ou e-FP) doivent être créées au moyen d’applications et de systèmes imposés par la direction générale des impôts. Il peut s’agir notamment d’applications Web, d’hôte à hôte ou de client de bureau.
  • Les signatures électroniques sont requises pour l’émission de factures électroniques.
  • Toutes les factures doivent obligatoirement être traitées et émises par voie électronique via la plateforme e-Faktur hébergée par le gouvernement. La plateforme de dépôt de déclaration de TVA a été intégrée à la plateforme de facturation électronique.
  • Les certificats électroniques sont nécessaires pour vérifier l’identité du contribuable et sont valables pendant deux ans.
  • Le code d’activation et le mot de passe sont nécessaires pour accéder à e-Nofa et demander des numéros de factures et de procédures fiscales électroniques.
  • Grâce à e-Faktur, les déclarations de TVA sont envoyées périodiquement (généralement mensuellement).

Dates de déploiement du mandat

2014 – Introduction d’e-Faktur Pajak

2016 – Entrée en vigueur d’e-Faktur Pajak

1er octobre 2020 – Sortie de la nouvelle version 3.0 d’e-Faktur Pajak

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En 2019, le gouvernement portugais a promulgué le décret-loi n. 28/2019, introduisant une réforme complète des règles concernant l’émission, le traitement et l’archivage des factures, avec pour objectifs principaux de mettre en œuvre la facturation électronique, de simplifier la conformité pour les contribuables et de réduire l’écart de TVA.

L’élargissement du champ d’application des personnes tenues d’utiliser un logiciel de facturation certifié par l’administration fiscale portugaise, l’inclusion d’un code QR et d’un code de numéro unique séquentiel (ATCUD – código único de documento) et les exigences plus strictes en matière d’intégrité et d’authenticité lors de l’émission de factures et d’autres documents fiscaux pertinents ont été parmi les mandats les plus importants introduits par cette loi.

Cependant, de nombreux contribuables ont eu du mal à se conformer aux nouvelles exigences. A ce titre, l’administration fiscale a retardé le lancement de différents volets du décret, et certains d’entre eux restent à mettre en œuvre.

Dans une récente décision ministérielle du 26 mai 2022, la ligne d’objectif pour la mise en œuvre de l’exigence plus stricte d’intégrité et d’authenticité, le point focal de cet article, a été repoussée une fois de plus, maintenant au 1er janvier 2023.

 

L’exigence plus stricte d’intégrité et d’authenticité

Le décret de 2019 a établi que pour garantir que les exigences d’authenticité et d’intégrité des factures électroniques et autres documents fiscaux pertinents ont été respectées (conformément à l’article 233 de la directive TVA de l’UE 2006/112/CE), les contribuables doivent utiliser une signature électronique qualifiée, un cachet électronique qualifié (QES) ou un système d’échange électronique de données (EDI) avec des mesures de sécurité conformément au modèle européen d’accord EDI. Ce changement est important car il limite le choix des méthodes de conformité généralement reconnues au sein de l’UE à un choix entre le QES et l’EDI.

Pour atteindre cet objectif, le décret a déterminé que les contribuables ne pourraient utiliser que des signatures ou des sceaux électroniques avancés précédemment acceptés (le niveau inférieur de sécurité des signatures) jusqu’au 31 décembre 2020. Après cela, toutes les factures devraient comporter une signature ou un sceau qualifié ou être émises par EDI.

 

Quelle est la nouvelle date limite?

La date limite initiale pour la mise en œuvre des exigences plus strictes en matière d’intégrité et d’authenticité a été reportée à plusieurs reprises. Le premier délai a été ordonné par despacho n. 437/2020-XXII du 9 novembre 2020 du secrétaire d’État aux affaires fiscales (SEAF – Secretário de Estado dos Assuntos Fiscais). Selon cette disposition, les factures PDF sans QES seraient acceptées jusqu’au 31 mars 2021 et considérées comme des factures électroniques à toutes fins fiscales.

Depuis lors, le mandat a été reporté à quatre reprises supplémentaires, la dernière ayant eu lieu le 26 mai 2022, par Despacho n. 49/2022-XXIII du SEAF. Selon cette loi, les factures PDF sans mesures de sécurité spécifiques doivent être reconnues comme des factures électroniques pour les effets fiscaux jusqu’au 31 décembre 2022, au lieu de la date précédemment établie, le 30 juin 2022.

Par conséquent, à partir du 1er janvier 2023, les contribuables couverts par le décret-loi n° 28/2019 doivent se conformer à l’exigence de garantir l’authenticité et l’intégrité, soit en appliquant une signature/un sceau électronique qualifié, soit en utilisant « EDI by-the-book » (EDI en vertu du modèle européen d’accord EDI).

 

Exigences supplémentaires à venir

Outre l’exigence plus stricte d’authenticité et d’intégrité, les contribuables doivent être prêts à se conformer à de nouveaux mandats de facturation supplémentaires en cours au Portugal. Le 1er juillet 2022, il sera tenu d’utiliser uniquement des factures électroniques structurées au format CIUS-PT pour les transactions B2G. La facturation électronique obligatoire B2G est déjà en cours de mise en œuvre par le biais d’un déploiement progressif. Il devrait être finalisé et devenir obligatoire pour les petites et moyennes entreprises et les microentreprises le 1er juillet 2022. En outre, l’inclusion du code ATCUD sur les factures et autres documents fiscaux pertinents, qui a également été reportée précédemment, devrait devenir obligatoire le 1er janvier 2023.

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Depuis qu’elle est devenue le premier pays de l’UE à rendre la facturation électronique obligatoire par le biais d’un processus de dédouanement en 2019, l’Italie a maintenu un rythme soutenu dans l’amélioration de son système de contrôle continu des transactions (CTC) afin de combler les lacunes en matière de conformité à la TVA.

Au cours des dernières années, l’Italie a progressivement élargi son système en introduisant divers mandats. Les changements suivants reflètent les efforts déployés par le gouvernement pour lier les objectifs lâches et imposer des mécanismes de contrôle plus étendus afin de parvenir à un système efficace et bien équilibré.

Les modifications énumérées ci-dessous entreront en vigueur le 1er juillet 2022, certaines étant déjà disponibles sur une base volontaire et d’autres permettant un court délai de grâce pour l’ajustement.

Déclaration obligatoire des factures transfrontalières par l’intermédiaire de l’IDS

Le retrait du système de déclaration fiscale, Esterometro, obligera les contribuables italiens à déclarer toutes les transactions transfrontalières par l’intermédiaire du Sistema di Interscambio (SDI). Étant donné que le dédouanement des factures transfrontalières n’entre pas dans le champ d’application du système italien de la CCT, il s’agit d’un pas clair vers la centralisation.

Les contribuables peuvent continuer à échanger des factures de toute manière convenue, y compris le format FatturaPA. La déclaration, cependant, doit être effectuée par l’intermédiaire de l’IDS en utilisant le format FatturaPA. Cela est facultatif depuis janvier 2022.

Nouveaux contribuables dans le champ d’application du mandat de facturation électronique

L’Italie a récemment élargi le champ d’application de son mandat de facturation électronique en introduisant de nouveaux groupes de contribuables:

Un court délai de grâce a été établi du 1er juillet 2022 au 30 septembre 2022. Pendant cette période, ces contribuables peuvent émettre des factures électroniques dans le mois suivant à compter du moment où ils ont effectué la transaction sans qu’aucune pénalité ne soit appliquée.

Le nouveau mandat stipule également que les microentreprises dont les revenus ou les redevances ne dépassent pas 25 000 € par an seront tenues d’émettre et d’effacer des factures électroniques auprès de l’IDS, mais cela ne commencera qu’en janvier 2024.

Facturation électronique obligatoire entre l’Italie et Saint-Marin

À la suite du mandat italien de la CCT, l’Italie et Saint-Marin ont entamé des négociations pour permettre l’échange de factures entre les deux pays grâce au système plus moderne fondé sur le dédouanement, qui oblige les contribuables à émettre et à effacer des factures électroniques en utilisant le format FatturaPA. Cela a été établi en créant un modèle « à quatre coins » avec le SDI italien comme point d’accès pour les contribuables italiens et la plate-forme HUB-SM comme homologue SDI du côté de Saint-Marin.

Le mandat couvre la vente de marchandises expédiées à Saint-Marin pour les contribuables qui sont des résidents, établis ou identifiés en Italie. Pour les ventes de marchandises à destination de l’Italie, une facture électronique doit être émise par les opérateurs économiques avec une identification qui leur a été attribuée par la République de Saint-Marin. Un effet important de ce mandat est que les obligations de déclaration par l’intermédiaire d’Esterometro prendront fin.

La phase de transition volontaire a débuté en octobre 2021.

Se préparer au changement

Le début du deuxième semestre de 2022 apportera des changements importants, et les contribuables ont peu de temps pour se conformer à l’approche du mois de juillet. Comprendre comment ces nouvelles exigences peuvent affecter votre entreprise garantira la conformité et évitera les erreurs inutiles.

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Mise à jour : 25 septembre 2023 par Dilara İnal

Vagues de mise en œuvre de la phase 2 de la facturation électronique en Arabie saoudite

La mise en œuvre de la phase 2 de l’initiative de facturation électronique de l’Arabie saoudite a commencé en janvier 2023 avec la première vague de contribuables. Les vagues suivantes, annoncées par l’autorité saoudienne chargée de la zakat, des impôts et des douanes (ZATCA), sont basées sur les revenus générés soumis à la VAR en Arabie saoudite.

Outre les annonces faites sur son site web, la ZATCA informe les contribuables au moins six mois avant la date d’entrée en vigueur de leurs nouvelles obligations en matière de facturation électronique.

Calendrier actuel pour les vagues de la phase 2

Les vagues dictent quand les contribuables ayant des revenus particuliers doivent participer au programme de facturation électronique de l’Arabie saoudite. Le tableau ci-dessous détaille les vagues, les seuils de revenus et les dates d’application de la deuxième phase de l’initiative.

Vagues Seuil (recettes annuelles imposables) Date d’intégration
Vague 1 3 milliards de Riyals (approx. 800 millions d’USD) pour 2021 1er janvier 2023
Vague 2 500 millions de Riyals (approx. 133 millions d’USD) pour 2021 1er juillet 2023
Vague 3 250 millions de Riyals (approx. 66 millions d’USD) en 2021 ou 2022 1er octobre 2023
Vague 4 150 millions de Riyals (approx. 39 millions d’USD) en 2021 ou 2022 1er novembre 2023
Vague 5 100 millions de Riyals (approx. 26 millions d’USD) en 2021 ou 2022 1er décembre 2023
Vague 6 70 millions de Riyals (approx. 18 millions d’USD) en 2021 ou 2022 1er janvier 2024
Vague 7 50 millions de Riyals (approx. 13 millions d’USD) en 2021 ou 2022 1er février 2024
Vague 8 40 millions de Riyals (approx. 10 millions USD) en 2021 ou 2022 1er mars 2024

Veuillez noter que la date d’application exacte pour les contribuables de la même vague peut différer en fonction de la notification écrite de la ZATCA.

Lisez notre guide pour plus d’informations sur l’évolution de l’Arabie Saoudite vers la facturation électronique.

Mise à jour : 20 janvier 2023 par Dilara İnal

Participation volontaire à la phase 2

Les contribuables ont désormais la possibilité de commencer à se conformer aux exigences de la phase 2 sur une base volontaire avant la date d’application de l’intégration.

Auparavant, les entreprises n’étaient pas autorisées à entamer volontairement la mise en œuvre de la phase 2. La ZATCA a modifié son approche de la participation volontaire en décembre 2022.

Vous souhaitez obtenir des précisions sur la phase 2 du système de facturation électronique de l’Arabie saoudite ? Contactez nos experts dès maintenant.

Mise à jour : 24 octobre 2022 par Dilara Inal

Prochaines exigences de la phase 2 pour la facturation électronique en Arabie saoudite

La phase 2 du déploiement du système de facturation électronique en Arabie saoudite approche à grands pas. Vous trouverez ci-dessous des détails sur le calendrier et les exigences de la phase d’intégration de la mise en œuvre.

Déploiement et calendrier de la phase 2

La mise en œuvre débutera en janvier 2023 et les contribuables devront émettre et soumettre des factures électroniques dans un format spécifique.

La phase 2 est prévue comme une mise en œuvre progressive. La première vague de mise en œuvre concerne les contribuables dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur ou égal à 3 milliards de riyals (environ 800 millions USD) pour la période 2021.

Les contribuables qui entrent dans le champ d’application de la première vague sont informés par l’autorité fiscale et douanière (ZATCA) de leurs obligations au titre de la phase 2 – ces obligations débutent six mois après cette notification, même si la date officielle a été annoncée comme étant le 1er janvier 2023.

La deuxième vague de contribuables est constituée d’entreprises dont les recettes soumises à la TVA dépassent un demi-milliard de riyals au cours de l’année 2021. Les contribuables de ce groupe seront notifiés au cours des six premiers mois de 2023 et leurs obligations au titre de la phase 2 débuteront six mois après cette notification. La deuxième vague de la phase 2 sera mise en œuvre au cours de la période allant du 1er juillet 2023 au 31 décembre 2023.

Exigences de la phase d’intégration

Tout d’abord, toutes les factures doivent être émises au format UBL 2.1. Les factures B2B sont soumises à un régime d’apurement CTC, tandis que les factures B2C sont communiquées à l’administration fiscale dans les 24 heures.

Dans le cadre du nouveau régime, les factures B2B ne peuvent être envoyées à l’acheteur qu’après avoir été approuvées par l’administration fiscale, ce qui leur confère une validité juridique.

Chaque facture doit être générée en une seule séquence et inclure une valeur de hachage calculée à partir des éléments des factures précédentes. Cette fonction de hachage garantit que les données de la facture ne sont pas modifiées ou altérées.

Une contre-valeur de la facture et un numéro d’identification unifié au niveau mondial (UUID) doivent également être inclus. Le code QR est généré par ZATCA lors de l’apurement d’une facture, et il doit être affiché si les factures B2B et B2G sont envoyées à l’acheteur sous une forme lisible par l’homme. Pour les factures B2C, le code QR est généré et appliqué par le contribuable lors de l’émission de la facture. En outre, l’autofacturation est autorisée pour les transactions nationales d’entreprise à entreprise et la facture doit contenir une déclaration indiquant qu’il s’agit d’une autofacturation.

Les contribuables qui n’ont pas encore été informés par la ZATCA de la mise en œuvre de la phase 2 doivent continuer à se conformer aux exigences de la phase 1 sans aucun changement.

Comment se préparer aux changements

Nous conseillons à tous les contribuables de suivre les mises à jour à venir pour s’assurer qu’ils sont préparés aux exigences complexes de la phase 2. Compte tenu de l’impact de ce régime de CTC, d’autres initiatives de facturation électronique devraient être mises en œuvre dans la région du Golfe dans un avenir proche

. Vous avez encore des questions sur la phase 2 de la mise en œuvre de la facturation électronique en Arabie Saoudite ? Adressez-vous à nos experts fiscaux.

Mise à jour : 30 mai 2022 par Selin Adler Ring

La ZATCA lance le portail des développeurs pour la phase 2 de la facturation électronique

Le système de facturation électronique de l’Arabie saoudite est déployé en deux phases; les exigences de la deuxième phase diffèrent de celles de la première. La première phase a débuté le 4 décembre 2021 pour tous les assujettis résidents. La deuxième phase entrera en vigueur le 1er janvier 2023, et le groupe de contribuables concernés n’a pas encore été annoncé. Cependant, l’Autorité de la Zakat, des impôts et des douanes (ZATCA) a réalisé des progrès considérables dans le lancement de la phase 2.

Lancement du portail de facturation électronique

La phase 2 introduira un régime de contrôle continu des transactions (CCT) dans lequel les factures électroniques, les notes de crédit et de débit électroniques seront transmises à la plateforme ZATCA en temps réel. Un régime de dédouanement est prescrit pour les factures B2B, tandis que les factures B2C doivent être déclarées à la plate-forme de l’administration fiscale dans les 24 heures suivant leur émission. Par conséquent, ZATCA devait introduire sa plate-forme de facturation électronique bien avant le lancement de la phase 2.

Comme prévu, la ZATCA a récemment annoncé le lancement d’un portail de développeurs de facturation électronique (Sandbox). Les utilisateurs utiliseront le Sandbox pour simuler l’intégration avec la plate-forme de ZATCA et pourront accéder aux détails sur les API et autres exigences via cette plate-forme lors de leur inscription.

Modifications proposées aux règles de facturation électronique

La ZATCA a proposé des modifications spécifiques aux règles de facturation électronique. Les changements proposés font l’objet d’une consultation publique et les parties intéressées peuvent soumettre leurs commentaires jusqu’au 10 juin 2022.

Les modifications visent à clarifier certaines exigences (par ex. timbre cryptographique, hachage, compteur, etc.) plutôt que d’en introduire de nouveaux.

Les prochaines étapes

Les dernières clarifications apportées aux règles de facturation électronique sont en cours et le portail des développeurs a été lancé. Nous nous attendons maintenant à ce que ZATCA annonce les groupes de contribuables dans le cadre du mandat et nous nous attendons à ce que cela se produise au moins six mois avant la date de mise en service. Comme la ZATCA prévoit déployer la phase 2, il y aura des échéanciers différents pour différents groupes de contribuables. Nous attendons cette information dans les mois à venir.

Passez à l’action

Vous devez vous assurer de la conformité aux dernières exigences de la CCT en Arabie saoudite? Contactez l’équipe d’experts fiscaux de Sovos.

Mise à jour : 29 février 2024 par Inês Carvalho

Depuis janvier 2023, le système de transport électronique obligatoire de la Roumanie surveille le transport de certaines marchandises sur le territoire national. Le système de transport électronique fonctionne en parallèle avec le système de facturation électronique de la Roumanie.

Ce blog répond aux questions fréquemment posées sur le système de transport électronique de la Roumanie, notamment en ce qui concerne le champ d’application et les personnes concernées, le format des documents et les amendes en cas de non-conformité.

Quels sont les moyens de transport concernés ?

À partir de janvier 2023, le système de transport électronique roumain surveille le transport de marchandises à haut risque fiscal sur le territoire national.

Le transport inclus inclut :

Outre le type de transport, les catégories de véhicules routiers concernés sont les suivantes :

  1. Des véhicules routiers d’une masse maximale autorisée (MAM) d’au moins 3,5 tonnes, et
  2. Chargée de marchandises à haut risque fiscal d’une masse brute totale d’au moins 500 kg ou d’une valeur totale de plus de 10 000 leu (environ 2 000€)

Le transport de marchandises à haut risque fiscal qui n’entrent pas dans cette catégorie n’a pas besoin d’être déclaré dans le système de transport électronique de la Roumanie.

Le transport de marchandises destinées à des missions diplomatiques, à des postes consulaires, à des organisations internationales, aux forces armées d’États membres étrangers de l’OTAN ou à la suite de l’exécution de contrats ne relève pas du système RO e-Transport.

À compterdu 15 décembre 2023, la portée du mandat de transport électronique a été élargie pour inclure le transport international de toutes les marchandises. Bien que le changement soit entré en vigueur immédiatement, un délai de grâce est en place jusqu’au 1er juillet 2024, après quoi des pénalités seront infligées.

Quels sont les produits à haut risque fiscal qui doivent être déclarés dans le système de transport électronique de la Roumanie?

L’Agence nationale roumaine pour l’administration fiscale (ANAF) a établi une liste de produits à haut risque fiscal en utilisant les mêmes critères que le système de facturation électronique (E-Factura), à quelques différences près.

Les catégories de produits à haut risque fiscal pour le système de transport électronique sont les suivantes :

  1. Légumes, plantes, racines et tubercules, denrées alimentaires
  2. Fruits comestibles; écorce d’agrumes ou de melons
  3. Boissons, spiritueux et vinaigre
  4. Sel; soufre; terres et pierres; plâtre, chaux et ciment
  5. Vêtements et accessoires du vêtement en bonneterie
  6. Vêtements et accessoires du vêtement, autres qu’en bonneterie
  7. Chaussures, guêtres
  8. Fonte, fer et acier

Si le transport inclut à la fois des marchandises présentant un risque fiscal élevé et des marchandises ne présentant pas de risque fiscal élevé, le transport doit être déclaré dans le système de transport électronique roumain.

Comment fonctionne le système de transport électronique roumain ?

Le système de transport électronique de la Roumanie est opérationnel via l’espace privé virtuel (SPV), le portail de l’administration fiscale utilisé à des fins fiscales, y compris le système de facturation électronique roumain. Le système de transport électronique peut être utilisé via une API ou une application gratuite fournie par le ministère des Finances.

Qui doit se présenter à la plateforme de transport électronique en Roumanie ?

Les entités tenues de communiquer les données de transport sur la plateforme de transport électronique sont les suivantes :

  1. l’importateur mentionné dans la déclaration d’importation en douane ;
  2. l’exportateur mentionné dans la déclaration d’exportation en douane ;
  3. le destinataire en Roumanie, en cas d’acquisitions intracommunautaires de biens ;
  4. le fournisseur en Roumanie, en cas de transactions nationales (produits à haut risque fiscal uniquement) ou de livraisons intracommunautaires de biens ;
  5. le dépositaire, dans le cas de marchandises faisant l’objet de transactions intracommunautaires en transit, à la fois pour les marchandises déchargées en Roumanie à des fins de stockage ou pour créer un nouvel envoi à partir d’un ou de plusieurs envois de marchandises, et pour les marchandises chargées après stockage ou après la formation d’un nouvel envoi sur le territoire national à partir d’un ou de plusieurs envois de marchandises.

Quelles informations doivent être envoyées au système de transport électronique RO ?

Le déclarant doit soumettre un fichier au format XML selon le schéma officiel, y compris les suivants :

Quelles sont les amendes pour non-respect du système de transport électronique en Roumanie ?

Le non-respect des règles du système de transport électronique sera passible d’une amende pouvant atteindre 50 000 RON (environ 10 000 euros) pour les particuliers et 100 000 RON (environ 20 000 euros) pour les personnes morales. De plus, la valeur des marchandises non déclarées sera confisquée.

En ce qui concerne le transport international de marchandises, à l’exception des marchandises relevant de la catégorie « risque fiscal élevé », les amendes ne s’appliqueront qu’à partir de juillet 2024, après la fin du délai de grâce établi.

Automatiser les rapports sur le transport électronique RO

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La véritable clé de la conformité est de regarder au-delà d’aujourd’hui ; si vous savez ce qui vous attend, vous pouvez toujours être prête. Sovos est votre partenaire de conformité idéal pour le présent et l’avenir, tant en Roumanie que partout où vous exercez vos activités, en proposant une solution globale unique. Discutez avec nos experts pour vous assurer que vous êtes du bon côté du risque.

Exigences en TVA du Luxembourg

La TVA au Luxembourg

Le Luxembourg fait partie des nombreux pays européens à avoir introduit la facturation électronique ainsi que le FEC pour bénéficier d’une meilleure visibilité sur une multitude de données commerciales, comptables et fiscales.

Les exigences FEC du pays sont entrées en vigueur en 2011. En 2019, le pays a également introduit une législation en matière de facturation électronique.

Membre du marché intérieur européen, le Luxembourg est donc soumis au régime de TVA de l’UE. Les directives en matière de TVA publiées par l’UE établissent les principes d’adoption du régiment par les États membres. Ces directives prévalent sur toutes les autres législations.

Au Luxembourg, la loi sur la TVA, régie par l’Administration de l’enregistrement, des domaines et de la TVA, est incluse dans la Loi générale des impôts.

Toutes les informations dont vous avez besoin

En résumé

  • Comme dans tout autre État membre de l’UE, la facturation électronique est autorisée au Luxembourg à condition que l’acheteur accepte l’échange de factures électroniques.
  • Les entreprises doivent garantir l’intégrité du contenu des factures et l’authenticité de leur origine. Ces deux éléments peuvent être prouvés à l’aide de signatures électroniques avancées, d’un « EDI approprié » avec accord d’échange respectant la recommandation 94/820/CE ou encore d’un contrôle d’entreprise à l’aide d’une piste d’audit.
  • En mai 2019, le Luxembourg a adopté une législation sur la facturation électronique dans les marchés publics suite à la directive 2014/55/UE. Cette directive stipule que les factures électroniques continueront d’être échangées sur la base du volontariat entre les fournisseurs et le gouvernement, et que les points d’accès à Peppol continueront d’être utilisés.
  • Une autorisation préalable est nécessaire avant d’externaliser le transfert à un prestataire de services. Il est recommandé d’obtenir une autorisation écrite.
  • Les factures stockées sous forme électronique doivent également contenir une preuve de leur intégrité et leur authenticité, elle aussi stockée sous cette forme.
  • Les factures électroniques peuvent uniquement être stockées dans les États membres de l’UE (ou les autres pays) avec lesquels le Luxembourg a signé un traité d’assistance fiscale mutuelle, et ce avant toute notification ou accès.
  • Les déclarations de TVA peuvent être déposées chaque mois, trimestre ou année, par voie électronique via la plateforme en ligne du Luxembourg (eCDF), au format PDF ou XML. Dans le cas d’une déclaration annuelle, il est également possible d’en envoyer une copie papier à l’administration fiscale concernée.
  • Pour soumettre des déclarations fiscales par voie électronique, les contribuables doivent veiller à ce que le prestataire de services qu’ils utilisent soit certifié par l’eCDF.

Réformes FEC

Officiel depuis 2011, Le fichier des écritures comptables (FEC) du Luxembourg est connu sous le nom de Fichier Audit Informatisé AED (FAIA).

En cas de demande, les entreprises doivent fournir leurs données financières par voie électronique dans un format conforme aux spécifications du Fichier Audit Informatisé AED (autrement dit le format FAIA spécifié). Seules les entreprises résidentes assujetties au Plan comptable normalisé du Luxembourg doivent déposer un FAIA.

Dates de déploiement du mandat

2011 – introduction du document FEC connu sous le nom de Fichier Audit Informatisé AED (FAIA)

2019 – adoption du projet de loi sur la facturation électronique dans les marchés publics avec la directive 2014/55/UE

Comment Sovos peut-elle vous aider?

Vous recherchez de l’aide pour veiller au respect de vos obligations en matière de facturation électronique, de déclaration et de FEC au Luxembourg?

À l’heure où le Luxembourg continue de prendre des mesures pour réduire son écart de TVA et moderniser son système, il est de plus en plus difficile de s’y retrouver face à l’évolution des réglementations.

Nos experts contrôlent, interprètent et codifient en continu ces changements dans notre logiciel, afin de vous aider à réduire la charge administrative de vos équipes informatiques et fiscales.

Découvrez comment les solutions mises au point par Sovos peuvent aider les entreprises à s’adapter aux changements qui touchent au FEC et à la TVA.

Exigences en matière de TVA en Lituanie

Cadre FEC en Lituanie

Dans un but de modernisation et numérisation de son système fiscal, le Bureau des douanes lituanien du service d’inspection des finances de l’État a annoncé modifier son système fiscal en profondeur en 2016, avec l’introduction du FEC (Le fichier des écritures comptables) et le lancement d’e Saskaita, son portail en ligne.

Vous avez des questions ? Contactez un expert Sovos du FEC en Lituanie.

Réformes FEC

Déployé progressivement, le mandat FEC lituanien est devenu obligatoire pour tous les contribuables en 2020. Bien qu’il n’existe pas de déclaration FEC périodique, les entreprises doivent tenir leurs dossiers à jour pour les autorités fiscales, dans l’éventualité où ils leur seraient demandés.

En résumé

  • Les factures électroniques doivent être acceptées à condition que leur intégrité et leur authenticité puissent être garanties dès leur délivrance, jusqu’à la fin de la période de stockage.
  • Si une facture est au format électronique, alors les données qui garantissent son intégrité et son authenticité doivent être stockées au même format.
  • Les fournisseurs peuvent soumettre des documents en :
    • utilisant tout point d’accès PEPPOL certifié avec un profil AS4
    • saisissant manuellement les informations de facturation par le biais d’un portail en ligne
    • important des fichiers au format XML (pour ce faire, le système comptable de l’opérateur économique doit pouvoir stocker des factures électroniques dans ce format).
  • Les fournisseurs de services aux assujettis lituaniens qui ne sont pas établis dans un pays membre de l’UE doivent respecter certaines exigences supplémentaires pour ce qui est d’externaliser la délivrance de factures électroniques.
  • L’i.MAS, le « système d’administration fiscale intelligent », se divise en trois grandes parties :
    • la déclaration i.FEC des factures de vente et d’achat sur une base mensuelle
    • la déclaration i.VAZ des documents de transport/d’envoi
    • le rapport d’opération comptable i.FEC, qui n’est requis que lorsque l’administration fiscale le demande.
  • Les FEC complets ne sont soumis qu’à la demande de l’administration fiscale lituanienne.

Dates de déploiement du mandat

  • 1er octobre 2016 – Début de l’obligation d’envoyer des données relatives aux factures de TVA émises et reçues
  • 2016 à 2019 – Déploiement progressif des exigences du FEC pour les entreprises lituaniennes en fonction de leur chiffre d’affaires
  • Janvier 2020 – Toutes les entreprises doivent se conformer au mandat FEC
  • 2021 – La gestion et l’archivage des documents, y compris les factures, deviennent une activité nécessitant une autorisation et doivent répondre à certaines exigences en matière d’intégrité, d’authenticité, de sécurité et de gestion pour obtenir une certification de la part de l’archiviste principal de Lituanie.

Comment Sovos vous aide-t-elle à respecter les obligations en matière de TVA ?

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La tendance mondiale dans le domaine de la facturation électronique au cours de la dernière décennie a montré que les législateurs et les autorités fiscales locales du monde entier repensent le processus de création de factures. En introduisant des plates-formes de contrôle continu des transactions (CTC) technologiquement sophistiquées, les autorités fiscales obtiennent un contrôle immédiat et détaillé de la TVA, ce qui s’est avéré un moyen très efficace de réduire l’écart de TVA.

Cependant, de nombreux pays de common law, qui n’ont pas de système de TVA, y compris les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, n’ont pas suivi le même chemin. Ils se sont démarqués dans les comparaisons internationales en fournissant peu de réglementation dans le domaine de la facturation électronique. La raison pour laquelle il n’est pas nécessaire d’avoir un contrôle sur les factures est l’absence d’un régime fiscal de TVA. Les développements récents, cependant, indiquent que les pays de common law tentent également de stimuler la facturation électronique, en raison de l’efficacité des processus opérationnels plutôt que de la nécessité d’un contrôle fiscal. En conséquence, les développements à venir seront abordés dans ce blog, en mettant l’accent sur le programme pilote de facturation électronique des États-Unis et les initiatives australiennes et néo-zélandaises visant à promouvoir la facturation électronique.

États-Unis

La facturation électronique est autorisée depuis très longtemps aux États-Unis, mais n’est toujours pas une pratique commerciale répandue. Selon certaines sources, la facturation électronique ne représente actuellement que 25% de toutes les factures échangées dans le pays. Avec l’introduction du programme pilote de facturation électronique de la Business Payments Coalition (BPC) en coopération avec la Réserve fédérale, cela pourrait être sur le point de changer.

Le projet pilote de marché de l’échange de factures électroniques de la BPC vise à promouvoir une communication B2B plus rapide et à offrir à toutes sortes d’entreprises la possibilité d’échanger des factures électroniques aux États-Unis.

Le pilote du marché de l’échange de factures électroniques BPC

Le programme pilote est un réseau de facturation électronique standardisé à travers lequel des factures électroniques structurées peuvent être échangées entre contreparties à l’aide de divers systèmes de facturation interopérables pour connecter et échanger des documents. Il est destiné à accroître l’efficacité et la productivité tout en réduisant les erreurs de données. Un modèle de services de registre fédéré permet aux administrateurs ou bureaux d’enregistrement autorisés d’enregistrer et d’intégrer les participants dans le cadre d’échange de factures électroniques.

Le cadre d’échange de factures électroniques fonctionne de la même manière que l’écosystème de messagerie. Les utilisateurs peuvent s’inscrire auprès d’un fournisseur de messagerie pour envoyer et recevoir des e-mails. Le fournisseur sert de point d’accès aux échanges d’e-mails pour leurs utilisateurs et délivre des e-mails entre eux sur Internet. Il permet à plusieurs bureaux d’enregistrement d’enregistrer des participants dans le cadre de l’échange de factures électroniques. Cela rappelle le modèle PEPPOL établi à l’échelle mondiale, qui normalise la structure d’une facture et fournit un cadre d’interopérabilité.

Vision d’avenir

Les États-Unis suivent le modèle européen de facturation électronique basé sur une fonctionnalité d’interopérabilité ouverte. Il permet aux parties utilisant différents systèmes de facturation de connecter et d’échanger facilement des documents via le réseau de facturation électronique. Le processus de numérisation dans le domaine de la facturation électronique permettra aux grandes et petites organisations aux États-Unis d’économiser des ressources, de promouvoir la durabilité et d’assurer l’efficacité de l’entreprise.

Australie et Nouvelle-Zélande

De même, aux États-Unis, l’évolution vers la facturation électronique en Australie et en Nouvelle-Zélande n’est pas principalement motivée par des questions fiscales, mais par l’efficacité des processus. Aucun des deux pays n’a de projets concernant un mandat traditionnel de facturation électronique B2B. Cependant, les gouvernements néo-zélandais et australien se sont engagés à adopter une approche conjointe de la facturation électronique, et les premières étapes consistent à faire en sorte que toutes les entités gouvernementales puissent recevoir des factures électroniques.

Australie

En Australie, toutes les agences gouvernementales du Commonwealth doivent être en mesure de recevoir des factures électroniques PEPPOL à partir du 1er juillet 2022. En outre, le gouvernement cherche également à stimuler la facturation électronique dans l’espace B2B sans le mandat traditionnel pour les entreprises de facturer électroniquement. Au lieu de cela, la proposition consiste à mettre en œuvre ce que l’on appelle le droit de facturation électronique des entreprises (BER).

En vertu de la proposition du gouvernement, les entreprises auraient le droit de demander à leurs parties commerciales d’envoyer une facture électronique sur le réseau PEPPOL au lieu des factures papier traditionnelles. Les entreprises doivent configurer leurs systèmes pour pouvoir recevoir des factures électroniques PEPPOL. Une fois qu’une entreprise dispose de cette capacité, elle pourrait exercer son « droit » et demander à d’autres entreprises de leur envoyer des factures électroniques PEPPOL.

Cette réforme devrait être introduite en juillet 2023, grâce à laquelle les entreprises pourront demander à recevoir des factures électroniques PEPPOL uniquement auprès des grandes entreprises, suivie d’un déploiement progressif pour couvrir à terme toutes les entreprises d’ici le 1er juillet 2025.

Nouvelle-Zélande

Suite à la réforme australienne de la facturation électronique de juillet 2022 pour le secteur B2G, le gouvernement néo-zélandais encourage les entreprises et les agences gouvernementales à adopter la facturation électronique. Un pas dans cette direction est la possibilité pour toutes les agences du gouvernement central de pouvoir recevoir des factures électroniques basées sur PEPPOL BIS Billing 3.0 depuis le 31 mars 2022.

En dehors de ces exigences B2G, il n’y a actuellement aucun plan publié pour faire passer l’ensemble de l’économie à la facturation électronique obligatoire.

Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez Trends 13th Edition.

Passez à l’action

Vous avez besoin d’aide pour vous assurer que votre entreprise reste informée des changements apportés aux systèmes de facturation électronique aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande ? Contactez notre équipe d’experts pour savoir comment les solutions de Sovos peuvent vous aider.

Le gouvernement italien a pris des mesures importantes pour élargir la portée de son mandat de facturation électronique, plus particulièrement en élargissant le champ d’application des contribuables soumis à des obligations d’émission et de dédouanement de factures électroniques, à compter du 1er juillet 2022.

Le 13 avril 2022, le projet de décret-loi, connu sous le nom de deuxième partie du Plan national de relance et de résilience (Decreto Legge PNRR 2 – Piano Nazionale di Ripresa e Resilienza), a été approuvé par le Conseil des ministres italien (Consiglio dei ministri).

Le plan national de relance approuvé par le gouvernement italien fait partie du mécanisme de relance et de résilience (FRR) de l’Union européenne, un instrument créé pour aider financièrement les États membres à se remettre des défis économiques et sociaux soulevés par la pandémie de Covid-19.

L’élargissement du mandat de facturation électronique de l’Italie est un élément du paquet anti-évasion fiscale du gouvernement et aborde, en particulier, l’avancement de la transformation numérique, l’un des six piliers du RRF.

Nouveaux contribuables dans le champ d’application

Le projet de décret-loi PNRR 2 étend l’obligation d’émettre et d’effacer des factures électroniques via la plate-forme de dédouanement italienne Sistema di Intercambio (SDI) à certains contribuables assujettis à la TVA exemptés du mandat jusqu’à présent. Cela signifie qu’à partir du 1er juillet 2022, les contribuables supplémentaires suivants sont tenus de se conformer au mandat italien de facturation électronique:

Le régime forfettario est disponible pour les contribuables qui remplissent des exigences spécifiques, leur permettant d’adopter un régime de TVA forfaitaire réduit de 15 %, ramené à 5 % pour les nouvelles entreprises au cours des cinq premières années. Ces contribuables étaient, jusqu’à présent, exemptés de l’obligation d’émettre des factures électroniques et de les effacer par l’intermédiaire de l’IDS, conformément au décret législatif 127 du 5 août 2015.

En outre, les associations sportives amateurs et les entités du secteur tertiaire dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 65 000 eur et qui ont également été exemptées du mandat de facturation électronique sont incluses en tant que nouveaux sujets. À partir du 1er juillet 2022, la facturation électronique deviendra également obligatoire pour eux.

Le mandat exclut toujours les microentreprises dont les revenus ou les redevances peuvent atteindre 25 000 EUR par an, qui devront plutôt émettre et compenser des factures électroniques auprès de l’IDS à partir de 2024.

Introduction d’un court délai de grâce

Le projet de décret a également établi une courte période de grâce transitoire allant du 1er juillet 2022 au 30 septembre 2022. Pendant ce temps, les contribuables soumis au nouveau mandat sont autorisés à émettre des factures électroniques dans le mois suivant lorsque la transaction a été effectuée, sans être soumis à aucune pénalité. Cela donne aux nouveaux sujets le temps de se conformer à la règle générale stipulant que les factures électroniques doivent être émises dans les 12 jours suivant la date de la transaction.

Et ensuite ?

Le texte définitif du décret n’a pas encore été publié au Journal officiel italien; ce n’est qu’une fois cette dernière étape franchie que le décret deviendra officiellement loi et que le champ d’application élargi deviendra contraignant. Le début du deuxième semestre de cette année apporte d’autres changements importants en Italie en ce qui concerne la déclaration obligatoire des factures transfrontalières via FatturaPA, qui devrait également commencer le 1er juillet 2022.

Passez à l’action

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Le site Philippines poursuit sa progression constante vers la mise en œuvre de son système de contrôle continu des transactions (CTC), qui consiste à signaler en quasi temps réel les factures et les reçus émis par voie électronique. Le 4 avril, les tests ont commencé dans le système de facturation électronique (EIS), la plateforme du gouvernement, avec six entreprises sélectionnées comme pilotes pour ce projet.

Le mouvement initial vers un système de CTC aux Philippines a commencé en 2018 avec l’introduction de la loi sur la réforme fiscale pour l’accélération et l’inclusion, connue sous le nom de loi TRAIN, qui a pour objectif principal de simplifier le système fiscal du pays en le rendant plus progressif, équitable et efficace. Le projet de mise en œuvre d’un système de facturation et de déclaration électronique obligatoire à l’échelle nationale a été élaboré en étroite collaboration avec le gouvernement sud-coréen, considéré comme un modèle de réussite avec son système CTC complet et chevronné.

La facturation et les rapports électroniques font partie des nombreux éléments prévus par la loi TRAIN dans le cadre du programme de transformation numérique DX Vision 2030 du pays. Grâce à cela, les Philippines progressent dans la modernisation de leur système fiscal.

Introduction de la déclaration électronique obligatoire aux Philippines

Le système CTC des Philippines exige l’émission de factures (B2B) et de reçus (B2C) sous forme électronique et leur transmission en temps quasi réel au Bureau of Internal Revenue (BIR), l’autorité fiscale nationale. Le SIE offre différentes possibilités en termes de soumission, ce qui signifie que la transmission peut se faire en temps réel ou en temps quasi réel. Les documents qui doivent être émis et déclarés par voie électronique sont les factures de vente, les reçus et les notes de crédit/débit.

Selon le code fiscal des Philippines, les contribuables suivants sont concernés par le mandat à venir :

Toutefois, les contribuables qui ne sont pas soumis à cette obligation peuvent choisir de s’inscrire au SIE à des fins de déclaration des factures et reçus électroniques.

Les factures électroniques doivent être émises au format JSON (JavaScript Object Notation) et contenir une signature électronique. Après leur émission, les contribuables peuvent présenter leurs factures et leurs reçus à leurs clients. L’approbation de l’autorité fiscale n’est pas nécessaire pour procéder. Toutefois, les documents électroniques doivent être transmis à la plateforme SIE en temps réel ou quasi réel.

Exigences en matière d’archivage électronique

En cette période de numérisation, les Philippines ont introduit des exigences quelque peu inhabituelles en matière d’archivage des factures électroniques. La période de conservation est de dix ans et consiste en un système dans lequel les contribuables sont obligés de conserver des copies papier pendant les cinq premières années. Après cette première période, les copies papier ne sont plus nécessaires, et le stockage exclusif des copies électroniques dans une archive électronique est autorisé pour les cinq années restantes.

Quelle est la prochaine étape pour les contribuables ?

Les tests étant officiellement en cours, la prochaine phase devrait commencer le 1er juillet 2022, avec la mise en service pour 100 contribuables pilotes sélectionnés par le gouvernement, dont les six initiaux. Ensuite, le gouvernement prévoit de procéder à un déploiement progressif en 2023 pour tous les contribuables concernés par le système. En attendant, les contribuables peuvent profiter de cette période intermédiaire pour se conformer aux exigences de déclaration de la CTC philippine.

Passez à l’action

Vous devez assurer la conformité avec les dernières exigences en matière de facturation électronique aux Philippines ? Parlez-en à notre équipe.

Transition de la facturation électronique volontaire à la facturation électronique obligatoire prévue à partir du 1er avril 2023

Depuis le 1er janvier 2022, les contribuables peuvent émettre des factures structurées (factures électroniques) en utilisant le système national polonais de facturation électronique (KSeF) sur une base volontaire, ce qui signifie que les formulaires électroniques et papier sont toujours acceptés en parallèle. L’introduction du système KSeF s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique qui s’opère en Pologne à la suite de la mise en place de mandats de contrôle continu des transactions (CTC) dans toute l’Europe, favorisant une identification plus rapide et plus efficace de la fraude fiscale.

Le système KSeF permet aux contribuables d’émettre et de recevoir des factures par voie électronique. Il s’agit de l’un des outils les plus avancés technologiquement en Europe pour l’échange d’informations sur les événements économiques. Les factures structurées émises via le système sont préparées conformément au modèle de facture élaboré par le ministère des finances. Après leur émission, les factures sont envoyées du système financier et comptable via une interface (API) à la base de données centrale (KSeF). Ensuite, elles sont disponibles dans le système et peuvent être téléchargées par le destinataire.

Les demandes de dérogation de la Pologne

Le 5 août 2021, la République de Pologne a demandé l’autorisation de déroger aux articles 218, 226 et 232 de la directive TVA afin de pouvoir mettre en œuvre une obligation d’émettre des factures électroniques, traitées par le système national de facturation électronique (KSeF), pour toutes les opérations nécessitant l’émission d’une facture conformément à la législation polonaise en matière de TVA.

Par la suite, le 9 février 2022, la Pologne a modifié sa demande, sollicitant l’autorisation de déroger uniquement aux articles 218 et 232 de la directive TVA et précisant que la facturation électronique obligatoire ne s’appliquerait qu’aux assujettis établis sur le territoire de la Pologne.

La Pologne considère que l’introduction d’une obligation généralisée d’émettre des factures électroniques apporterait des avantages significatifs en termes de lutte contre la fraude et l’évasion en matière de TVA tout en simplifiant le recouvrement de l’impôt. En outre, la mise en œuvre de cette mesure accélérera la numérisation du secteur public.

La décision dérogatoire de la Commission européenne

En vertu de l’article 218 de la directive TVA, les États membres sont tenus d’accepter comme factures tous les documents ou messages sur papier ou sous forme électronique. La Pologne s’est efforcée d’obtenir une dérogation à l’article susmentionné de la directive TVA afin que seuls les documents sous forme électronique puissent être considérés comme des factures par l’administration fiscale polonaise.

En outre, conformément à l’article 232 de la directive TVA, l’utilisation d’une facture électronique est soumise à l’acceptation du destinataire. Par conséquent, l’introduction d’une obligation de facturation électronique en Pologne nécessite une dérogation à cet article, de sorte que l’émetteur ne doive plus obtenir le consentement du destinataire pour envoyer une facture sous un format dématérialisé. Actuellement, en vertu de l’article 106n de la loi polonaise sur la TVA, l’utilisation de factures électroniques nécessite l’approbation du destinataire de la facture, ce qui entrave la possibilité d’imposer la facturation électronique obligatoire.

Comme annoncé par la Commission européenne le 30 mars 2022, la Pologne a obtenu une décision dérogatoire aux articles 218 et 232 de la directive 2006/112/CE. La décision s’appliquera du 1er avril 2023 au 31 mars 2026, après avoir reçu la dernière approbation du Conseil de l’UE. La phase obligatoire du mandat devrait commencer le 1er avril 2023.

L’application KSeF pour les contribuables – à l’horizon

Pour permettre aux contribuables d’émettre et de mettre à disposition des factures électroniques à l’aide de KSeF, le ministère polonais des finances offrira gratuitement plusieurs outils :

Le 31 mars 2022, le ministère des Finances a annoncé que la version test de l’application KSeF Contribuable sera mise à disposition le 7 avril 2022. Elle permettra la gestion des autorisations, l’émission et la réception des factures du KSeF.

Les prochaines étapes

Avec la décision publiée par la Commission européenne, la Pologne est entrée dans la prochaine étape de mise en œuvre de la facturation électronique obligatoire. Les prochaines étapes suivront après avoir reçu l’approbation du Conseil de l’UE (qui est maintenant une formalité et devrait avoir lieu dans quelques semaines). Par la suite, le ministère des finances mettra en œuvre la facturation électronique universelle en Pologne en laissant suffisamment de temps aux entreprises pour s’adapter aux nouvelles solutions.

Vous avez besoin d’aide concernant l’évolution des exigences de la Pologne en matière de CTC ?

Le développement de la solution CTC de Sovos pour la Pologne est déjà bien avancé et sera bientôt prêt à être mis en œuvre. Pour prendre de l’avance sur l’inévitable course à la conformité avec le mandat CTC de la Pologne, contactez-nous dès aujourd’hui.

Brésil est, sans aucun doute, l’une des juridictions les plus difficiles au monde en matière de législation fiscale. Le système fiscal complexe, qui englobe les règles de 27 États et de plus de 5 000 municipalités, constitue une charge pour les entreprises, en particulier pour les transactions entre États et entre municipalités.

En outre, les contribuables doivent examiner attentivement les nombreux formats et exigences de facturation électronique (et, parfois, l’absence de ceux-ci). Par conséquent, les espoirs de réforme fiscale au Brésil existent depuis un certain temps.

Simplifier la conformité de la facturation électronique

Ces dernières années, plusieurs initiatives législatives visant à intégrer les mandats de fiscalité indirecte dans tout le pays n’ont pas abouti. L’unification des règles relatives au respect des obligations fiscales par voie numérique, telles que la facturation et la déclaration électroniques de la TVA, pourrait constituer un pas en avant vers de tels changements.

Fin 2021, une proposition de loi (Projeto de Lei Complementar n. 178/2021) a été initiée par le secteur privé. Baptisé “Statut national pour la simplification des obligations fiscales accessoires”, il a été accueilli favorablement cette année par la Chambre des représentants. Son objectif principal est d’introduire une réforme importante dans les obligations de déclaration fiscale numérique en créant un système unifié de facturation électronique.

En établissant une coopération fiscale nationale, la proposition vise à réduire les coûts de mise en conformité, à permettre le partage d’informations entre les autorités fiscales et à créer une incitation à la conformité des contribuables à tous les niveaux – fédéral, étatique et municipal.

Le programme principal de la proposition de loi est d’introduire :

Ce que cela signifie pour les entreprises

Le changement le plus important est l’introduction de la NFB-e (Nota Fiscal Brasil Eletronica), une norme nationale pour la facturation électronique. Elle implique l’unification des normes NF-e (Nota Fiscal Eletronica), NFS-e (Nota Fiscal de Servicos Eletronica) et NF-C (Nota Fiscal do Consumidor Eletronica) en un seul document. Cela couvrira les taxes brésiliennes de type TVA, en l’occurrence l’ICMS (TVA sur les produits et certains services) et l’ISS (TVA sur les services).

En pratique, cela signifie qu’au lieu de se conformer à de nombreux formats et mandats de facturation électronique, en fonction de l’État et de la municipalité de la transaction, une norme numérique nationale unique assurera une conformité uniforme à l’échelle du pays pour la facturation électronique. L’ONF-e couvrira la facturation des biens et des services au niveau des États et des municipalités pour les transactions B2G, B2B et B2C.

La réforme réduira considérablement la charge des contribuables et étendra le champ d’application de la facturation électronique aux municipalités où un tel mandat n’a pas encore été adopté.

Il est essentiel d’ajouter que les exigences en matière de compensation pour la facturation électronique au Brésil seront maintenues, ce qui signifie que les entreprises devront toujours se conformer aux règles de compensation en temps réel des factures avec l’administration fiscale.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le projet de loi est encore au stade des discussions préliminaires et sera soumis à la Commission constitutionnelle pour la justice et la citoyenneté (CCJC) pour approbation et amendements éventuels avant d’être voté par le Congrès. D’ici là, le respect des règles de facturation électronique au Brésil reste difficile.

Passez à l’action

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Exigences en matière de TVA en Slovaquie

La Slovaquie introduit un contrôle continu des transactions

La modernisation de la fiscalité et des contrôles fiscaux demeure une priorité pour l’administration fiscale slovaque. Le ministère slovaque des Finances prévoit ainsi d’introduire un système de contrôle continu des transactions (Continuous Transaction Control, CTC en anglais), dans le but de ramener l’écart de TVA de la Slovaquie à la moyenne de l’UE et d’obtenir des informations en temps réel sur les transactions commerciales sous-jacentes. 

Vous avez des questions? Contactez un expert Sovos Slovakia CTC.

Faits en bref sur la facturation électronique et la déclaration de TVA en Slovaquie

Facturation électronique

  • Comme dans tout autre État membre de l’UE, la facturation électronique est autorisée en Slovaquie à condition que l’acheteur accepte l’échange de factures électroniques.
  • Bien que la Slovaquie soit aujourd’hui considérée comme une juridiction au modèle post-audit, une réforme CTC y est actuellement en préparation.
  • Le projet de loi devrait être publié en 2022. La loi devrait être valable à partir du 1er janvier 2023 et les obligations respectives sont désormais attendues à partir du 1er janvier 2024. Le système devrait devenir obligatoire pour les transactions B2G à partir de janvier 2023.
  • Les factures électroniques peuvent être stockées dans un autre État membre sans notification, à condition qu’elles soient disponibles en Slovaquie au cas où elles seraient demandées par l’administration fiscale.

VAT Reporting

  • Les déclarations de TVA doivent être remplies tous les mois ou tous les trimestres et transmises par le biais d’un formulaire téléchargeable délivré par l’administration fiscale slovaque.
  • De plus, la Slovaquie exige la présentation d’une déclaration de contrôle slovaque (Slovak Control Statement).
  • Les entreprises qui acceptent les paiements en espèces doivent utiliser une « caisse enregistreuse en ligne » qui se connecte directement au système de l’administration fiscale.
  • Les données transmises à l’administration fiscale doivent être au format XML.

La prochaine réforme de la CCT en Slovaquie

Le système CTC prévu, nommé IS EFA pour Informačný systém elektronickej fakturácie (système d’information sur les factures électroniques en français), devra être obligatoirement utilisé pour les transactions B2G à partir du début de l’année 2022.

Les détails exacts du futur système ne sont pas encore connus, mais la proposition législative devrait être publiée début 2022. Selon les déclarations préliminaires faites par les autorités en février 2021, la déclaration obligatoire des factures en temps réel doit être introduite d’ici 2023 pour tous les types de transactions (y compris B2B et B2C).

La réforme CTC obligera les entreprises à communiquer les données de facturation à l’administration fiscale avant d’émettre les factures à leurs partenaires commerciaux, qui auront également l’obligation de déclarer les factures reçues. Les données devront être transmises soit par le biais d’un logiciel de comptabilité certifié, soit via le portail du gouvernement.

Dates de déploiement de la facturation électronique obligatoire

  • Juin 2022 : Les tests publics volontaires de la plate-forme prototype IS EFA et OpenAPI vont commencer.
  • Janvier 2023 : La première phase du système de facturation électronique obligatoire sera mise en service et inclura les transactions B2G, G2G et G2B.

La deuxième phase débutera à une date ultérieure et couvrira les transactions B2B et B2C.

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Dans l’Union européenne, les règles de TVA applicables aux livraisons de biens, ainsi qu’aux prestations

de services « traditionnelles » effectuées par deux parties, sont bien définies et établies.

Cependant, les services de pair à pair facilités par une plateforme ne correspondent pas toujours aux catégories définies par la directive européenne sur la TVA (directive 2006/112/CE du Conseil). Il existe des ambiguïtés, tant sur la nature du service fourni par l’opérateur de la plateforme que sur le statut, à des fins fiscales, du prestataire de services individuel.

Par exemple, un conducteur pour un service de covoiturage ou un particulier proposant son bien à la location sur une place de marché en ligne. Cela crée un défi unique pour les décideurs en matière de TVA.

La Commission européenne a récemment ouvert une consultation publique sur la TVA et l’économie des plateformes afin d’aborder ces questions. Nous avons déjà mis en avant d’autres initiatives proposées par la Commission, notamment un système d’enregistrement unique de la TVA dans l’UE, et un système de déclaration de la TVA et de facturation électronique.

Ce blog abordera les défis sous-jacents auxquels les décideurs politiques sont confrontés, et les propositions spécifiques présentées dans la consultation, qui pourraient avoir un impact significatif sur les opérateurs et les utilisateurs de plateformes numériques.

Les plateformes numériques et la législation existante en matière de TVA

Une question fondamentale pour le traitement TVA des plateformes numériques est de savoir :

Cette question est importante car les services rendus à une personne non assujettie par un intermédiaire, en vertu de l’article 46 de la directive TVA, ont pour origine le lieu de l’opération sous- jacent.

En revanche, les services fournis à une personne non assujettie sous le nom d’un contribuable sont rattachés soit à l’emplacement du fournisseur, soit, dans certaines circonstances, à l’emplacement du client.

La question est de savoir si une plateforme particulière agissant en tant qu’intermédiaire peut être très spécifique aux faits, et peut dépendre par exemple du niveau de contrôle exercé par la plateforme sur la tarification ou la conduite des utilisateurs.

Pour brouiller davantage les pistes, il existe des incertitudes potentielles en matière de TVA :

  1. Si les opérateurs de plateforme agissent en tant qu’agents divulgués ou non des vendeurs

individuels,

  1. Si les services des opérateurs de plateformes, dans la mesure où ils ne sont pas des services intermédiaires, sont fournis par voie électronique, et donc à partir du lieu où se trouve le

Une dernière source d’ambiguïté est de savoir si un prestataire de services individuel peut être considéré comme un assujetti lorsqu’il n’effectue que des prestations occasionnelles. Cela pourrait soulever la question de savoir si ces prestations sont soumises à la TVA.

Ces questionnements constituent un défi évident pour le traitement cohérent de la TVA des plateformes dans les États membres.

Solutions proposées

Dans le cadre de sa consultation publique sur « la TVA à l’ère du numérique », la Commission européenne a proposé plusieurs solutions aux défis énumérés ci-dessus. Parmi celles-ci, trois propositions s’attaquent directement à la nature floue des services fournis via des plateformes :

  1. Une « clarification » à l’échelle de l’UE de la nature des services fournis par les opérateurs de

plateforme

  1. Une présomption réfutable pour le statut des prestataires de services qui utilisent des plateformes
  2. Un « régime de fournisseur présumé » pour les plates-formes numériques, similaire à ce qui existe actuellement pour les plates-formes qui facilitent la fourniture de biens.

Ces propositions visent à fournir des lignes directrices claires aux États membres sur la façon dont les services de plateforme devraient être catégorisés et, par conséquent, sur les règles de TVA à appliquer en vertu de la directive. La proposition la plus directe est sans doute celle relative au « fournisseur présumé », qui rendrait les opérateurs de plateformes responsables de la TVA dans des circonstances bien définies.

Un « régime de fournisseur présumé » existe déjà pour les plateformes qui facilitent la vente de biens de faible valeur dans l’UE, il est donc probable que la Commission envisage sérieusement cette option. La consultation publique a notamment sollicité des commentaires sur trois permutations différentes du régime de fournisseur présumé, qui ne diffèrent que par l’étendue des services couverts.

Quelle que soit la direction prise par l’UE, il est clair qu’un changement important se profile à l’horizon pour les plateformes numériques. Les opérateurs de plateformes et les utilisateurs de plateformes devraient prêter une attention particulière à ces consultations en cours dans les mois à venir.

Passez à l’action

Contactez pour connaître les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger la charge de conformité à la TVA de votre entreprise.

Le système de facturation électronique au Paraguay est en développement depuis 2017 selon le plan réalisé par le Sous-secrétaire d’État aux impôts (SET) pour moderniser et améliorer le recouvrement des impôts et minimiser l’incidence de la fraude fiscale.

L’introduction du système national intégré de facturation électronique (Es. Sistema Integrado de Facturación Electrónica Nacional -SIFEN -) a signifié l’introduction d’un nouveau régime de facturation électronique dans le pays. L’adoption de ce nouveau système est actuellement dans sa phase d’adhésion volontaire, qui a débuté en 2019, et a permis aux entrepreneurs, commerçants et entreprises d’émettre des factures électroniques de manière facultative. Toutefois, à partir de juillet 2022, l’utilisation du système deviendra progressivement obligatoire pour certains assujettis.

Types de documents fiscaux électroniques

Les contribuables paraguayens peuvent utiliser le SIFEN pour émettre des documents fiscaux électroniques (Es. Documento Tributario Electrónico – DTE). Le DTE est une version numérique de la facture et d’autres documents traditionnels, qui a une validité fiscale et juridique. Le DTE est devenu un formulaire moderne, efficace, sûr et transparent pour émettre et gérer des factures électroniques pour différents types d’opérations commerciales.

Les DTE sont validés lors de leur émission par le SAT pour justifier les déductions de TVA et les transactions liées à l’impôt sur le revenu. Parmi les différents types de DTE au Paraguay, nous trouvons :

Le processus de délivrance des DTE

Les factures électroniques émises par les assujettis ayant adhéré à la SIFEN sont générées au format XML. L’authenticité et l’intégrité de chaque document sont garanties par la signature numérique et le code de contrôle que les ETTD incluent. Chaque document doit être envoyé par voie électronique à l’administration fiscale pour son apurement.

Le SIFEN est responsable de la vérification et de la validation de chaque document. Une fois qu’il est établi que le DTE répond à toutes les exigences, il devient une facture électronique légale. Les assujettis qui émettent la facture électronique reçoivent alors les résultats de la vérification par le biais du système de service web.

Une fois la facture électronique validée, les fournisseurs peuvent envoyer la DTE à leurs acheteurs par courrier électronique, par messagerie de données ou par d’autres moyens.

Déploiement du mandat de facturation électronique

Le sous-secrétaire d’État paraguayen à la fiscalité a récemment publié une résolution générale prévoyant des mesures administratives pour l’émission de DTE. Cette résolution établit également un calendrier de mise en œuvre par étapes, dans lequel certains assujettis seront tenus d’émettre des factures électroniques et d’autres DTE en utilisant le SIFEN.

Le calendrier de mise en œuvre comprend dix étapes qui débuteront le 1er juillet 2022 avec l’adoption du SIFEN par tous les contribuables ayant participé au programme pilote. À partir de janvier 2023, le mandat inclura davantage de contribuables. Cependant, il n’est pas encore défini quelles entreprises commenceront dans cette étape. Le SET vise à couvrir tous les contribuables exerçant des activités économiques dans le pays d’ici octobre 2024.

Quelle est la prochaine étape ?

Les entreprises du Paraguay doivent se préparer à émettre des factures électroniques conformément aux exigences du SIFEN. À partir du 1er juillet 2022, toutes les entreprises du pays pourront utiliser ce système sur une base volontaire. La liste des contribuables devant se conformer au mandat sera disponible sur le site web du SIFEN et sur le site web de la SET (www.set.gov.py). La SET informera les contribuables concernés par le biais de la boîte aux lettres fiscale paraguayenne connue sous le nom de “Marandu”.

Passez à l’action

Contactez dès aujourd’hui notre équipe d’experts à l’adresse pour garantir la conformité avec les dernières réglementations paraguayennes en matière de facturation électronique.