Transition de la facturation électronique volontaire à la facturation électronique obligatoire prévue à partir du 1er avril 2023

Depuis le 1er janvier 2022, les contribuables peuvent émettre des factures structurées (factures électroniques) en utilisant le système national polonais de facturation électronique (KSeF) sur une base volontaire, ce qui signifie que les formulaires électroniques et papier sont toujours acceptés en parallèle. L’introduction du système KSeF s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique qui s’opère en Pologne à la suite de la mise en place de mandats de contrôle continu des transactions (CTC) dans toute l’Europe, favorisant une identification plus rapide et plus efficace de la fraude fiscale.

Le système KSeF permet aux contribuables d’émettre et de recevoir des factures par voie électronique. Il s’agit de l’un des outils les plus avancés technologiquement en Europe pour l’échange d’informations sur les événements économiques. Les factures structurées émises via le système sont préparées conformément au modèle de facture élaboré par le ministère des finances. Après leur émission, les factures sont envoyées du système financier et comptable via une interface (API) à la base de données centrale (KSeF). Ensuite, elles sont disponibles dans le système et peuvent être téléchargées par le destinataire.

Les demandes de dérogation de la Pologne

Le 5 août 2021, la République de Pologne a demandé l’autorisation de déroger aux articles 218, 226 et 232 de la directive TVA afin de pouvoir mettre en œuvre une obligation d’émettre des factures électroniques, traitées par le système national de facturation électronique (KSeF), pour toutes les opérations nécessitant l’émission d’une facture conformément à la législation polonaise en matière de TVA.

Par la suite, le 9 février 2022, la Pologne a modifié sa demande, sollicitant l’autorisation de déroger uniquement aux articles 218 et 232 de la directive TVA et précisant que la facturation électronique obligatoire ne s’appliquerait qu’aux assujettis établis sur le territoire de la Pologne.

La Pologne considère que l’introduction d’une obligation généralisée d’émettre des factures électroniques apporterait des avantages significatifs en termes de lutte contre la fraude et l’évasion en matière de TVA tout en simplifiant le recouvrement de l’impôt. En outre, la mise en œuvre de cette mesure accélérera la numérisation du secteur public.

La décision dérogatoire de la Commission européenne

En vertu de l’article 218 de la directive TVA, les États membres sont tenus d’accepter comme factures tous les documents ou messages sur papier ou sous forme électronique. La Pologne s’est efforcée d’obtenir une dérogation à l’article susmentionné de la directive TVA afin que seuls les documents sous forme électronique puissent être considérés comme des factures par l’administration fiscale polonaise.

En outre, conformément à l’article 232 de la directive TVA, l’utilisation d’une facture électronique est soumise à l’acceptation du destinataire. Par conséquent, l’introduction d’une obligation de facturation électronique en Pologne nécessite une dérogation à cet article, de sorte que l’émetteur ne doive plus obtenir le consentement du destinataire pour envoyer une facture sous un format dématérialisé. Actuellement, en vertu de l’article 106n de la loi polonaise sur la TVA, l’utilisation de factures électroniques nécessite l’approbation du destinataire de la facture, ce qui entrave la possibilité d’imposer la facturation électronique obligatoire.

Comme annoncé par la Commission européenne le 30 mars 2022, la Pologne a obtenu une décision dérogatoire aux articles 218 et 232 de la directive 2006/112/CE. La décision s’appliquera du 1er avril 2023 au 31 mars 2026, après avoir reçu la dernière approbation du Conseil de l’UE. La phase obligatoire du mandat devrait commencer le 1er avril 2023.

L’application KSeF pour les contribuables – à l’horizon

Pour permettre aux contribuables d’émettre et de mettre à disposition des factures électroniques à l’aide de KSeF, le ministère polonais des finances offrira gratuitement plusieurs outils :

Le 31 mars 2022, le ministère des Finances a annoncé que la version test de l’application KSeF Contribuable sera mise à disposition le 7 avril 2022. Elle permettra la gestion des autorisations, l’émission et la réception des factures du KSeF.

Les prochaines étapes

Avec la décision publiée par la Commission européenne, la Pologne est entrée dans la prochaine étape de mise en œuvre de la facturation électronique obligatoire. Les prochaines étapes suivront après avoir reçu l’approbation du Conseil de l’UE (qui est maintenant une formalité et devrait avoir lieu dans quelques semaines). Par la suite, le ministère des finances mettra en œuvre la facturation électronique universelle en Pologne en laissant suffisamment de temps aux entreprises pour s’adapter aux nouvelles solutions.

Vous avez besoin d’aide concernant l’évolution des exigences de la Pologne en matière de CTC ?

Le développement de la solution CTC de Sovos pour la Pologne est déjà bien avancé et sera bientôt prêt à être mis en œuvre. Pour prendre de l’avance sur l’inévitable course à la conformité avec le mandat CTC de la Pologne, contactez-nous dès aujourd’hui.

Brésil est, sans aucun doute, l’une des juridictions les plus difficiles au monde en matière de législation fiscale. Le système fiscal complexe, qui englobe les règles de 27 États et de plus de 5 000 municipalités, constitue une charge pour les entreprises, en particulier pour les transactions entre États et entre municipalités.

En outre, les contribuables doivent examiner attentivement les nombreux formats et exigences de facturation électronique (et, parfois, l’absence de ceux-ci). Par conséquent, les espoirs de réforme fiscale au Brésil existent depuis un certain temps.

Simplifier la conformité de la facturation électronique

Ces dernières années, plusieurs initiatives législatives visant à intégrer les mandats de fiscalité indirecte dans tout le pays n’ont pas abouti. L’unification des règles relatives au respect des obligations fiscales par voie numérique, telles que la facturation et la déclaration électroniques de la TVA, pourrait constituer un pas en avant vers de tels changements.

Fin 2021, une proposition de loi (Projeto de Lei Complementar n. 178/2021) a été initiée par le secteur privé. Baptisé “Statut national pour la simplification des obligations fiscales accessoires”, il a été accueilli favorablement cette année par la Chambre des représentants. Son objectif principal est d’introduire une réforme importante dans les obligations de déclaration fiscale numérique en créant un système unifié de facturation électronique.

En établissant une coopération fiscale nationale, la proposition vise à réduire les coûts de mise en conformité, à permettre le partage d’informations entre les autorités fiscales et à créer une incitation à la conformité des contribuables à tous les niveaux – fédéral, étatique et municipal.

Le programme principal de la proposition de loi est d’introduire :

Ce que cela signifie pour les entreprises

Le changement le plus important est l’introduction de la NFB-e (Nota Fiscal Brasil Eletronica), une norme nationale pour la facturation électronique. Elle implique l’unification des normes NF-e (Nota Fiscal Eletronica), NFS-e (Nota Fiscal de Servicos Eletronica) et NF-C (Nota Fiscal do Consumidor Eletronica) en un seul document. Cela couvrira les taxes brésiliennes de type TVA, en l’occurrence l’ICMS (TVA sur les produits et certains services) et l’ISS (TVA sur les services).

En pratique, cela signifie qu’au lieu de se conformer à de nombreux formats et mandats de facturation électronique, en fonction de l’État et de la municipalité de la transaction, une norme numérique nationale unique assurera une conformité uniforme à l’échelle du pays pour la facturation électronique. L’ONF-e couvrira la facturation des biens et des services au niveau des États et des municipalités pour les transactions B2G, B2B et B2C.

La réforme réduira considérablement la charge des contribuables et étendra le champ d’application de la facturation électronique aux municipalités où un tel mandat n’a pas encore été adopté.

Il est essentiel d’ajouter que les exigences en matière de compensation pour la facturation électronique au Brésil seront maintenues, ce qui signifie que les entreprises devront toujours se conformer aux règles de compensation en temps réel des factures avec l’administration fiscale.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le projet de loi est encore au stade des discussions préliminaires et sera soumis à la Commission constitutionnelle pour la justice et la citoyenneté (CCJC) pour approbation et amendements éventuels avant d’être voté par le Congrès. D’ici là, le respect des règles de facturation électronique au Brésil reste difficile.

Passez à l’action

Vous devez assurer la conformité avec les dernières exigences brésiliennes en matière de facturation électronique ? Contactez notre équipe ou téléchargez Trends Edition 13 pour vous tenir au courant des dernières nouvelles et mises à jour réglementaires.

La modernisation de la fiscalité et des contrôles fiscaux demeure une priorité pour l’administration fiscale slovaque. Le ministère slovaque des Finances prévoit ainsi d’introduire un système de contrôle continu des transactions (« Continuous Transaction Control », CTC en anglais), dans le but de ramener l’écart de TVA de la Slovaquie à la moyenne de l’UE et d’obtenir des informations en temps réel sur les transactions commerciales sous-jacentes.   

L’administration fiscale slovaque a commencé à introduire la facturation électronique B2G et G2G obligatoire via la plateforme IS EFA. Concernant la facturation électronique B2B et B2C, il n’y a actuellement aucune date de mise en œuvre du mandat, mais la plateforme IS EFA devrait bel et bien s’étendre à la facturation électronique B2B.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Facturation électronique

  • Comme dans tout autre État membre de l’UE, la facturation électronique est autorisée en Slovaquie à condition que l’acheteur accepte l’échange de factures électroniques.
  • Bien que la Slovaquie soit aujourd’hui considérée comme une juridiction au modèle post-audit, une réforme CTC y est actuellement en préparation.
  • La mise en œuvre du calendrier obligatoire B2G et G2G pour la participation des institutions gouvernementales et de l’administration publique, ainsi que pour leurs fournisseurs, devrait se faire progressivement en 2023 et 2024.
  • Les factures électroniques peuvent être stockées dans un autre État membre sans notification, à condition qu’elles soient disponibles en Slovaquie au cas où elles seraient demandées par l’administration fiscale.

VAT Reporting

  • Les déclarations de TVA doivent être remplies tous les mois ou tous les trimestres et transmises par le biais d’un formulaire téléchargeable délivré par l’administration fiscale slovaque.
  • De plus, la Slovaquie exige la présentation d’une déclaration de contrôle slovaque (Slovak Control Statement).
  • Les données transmises à l’administration fiscale doivent être au format XML.

Tout comprendre sur les exigences slovaques en matière de CTC, notamment les dates limites de conformité et la façon dont Sovos peut vous aider.

Les autorités fiscales slovaques ont commencé à introduire progressivement la facturation électronique obligatoire B2G et G2G via la plateforme IS EFA, mais rien n’indique pour l’instant si/quand un mandat de facturation électronique obligatoire business to business (B2B) et business to consumer (B2C) sera mis en place. Le gouvernement précédent a décidé de geler les aspects B2B et B2C du mandat de la CTC, sans préciser la date à laquelle ils seront mis en œuvre, ni si les informations décrites dans le projet de loi initial seront maintenues à l’avenir.

Selon le projet de loi non publié sur la CTC, qui a été mis en suspens par le gouvernement actuel, les fournisseurs devraient déclarer les données de leurs factures à la plateforme de facturation électronique de l’administration fiscale, IS EFA, avant de les remettre à leurs clients. De même, les acheteurs devraient déclarer les données de la facture reçue.

B2G et G2G en 2023 et 2024

  • B2B et B2C à déterminer

Le logiciel Sovos répond déjà aux exigences en matière de déclaration périodique auxquelles sont confrontées les entreprises ayant des obligations de conformité en matière de TVA au niveau national en Slovaquie, ainsi que celles ayant des obligations dues à des échanges avec des contreparties dans d’autres États membres de l’UE et dans des pays tiers.

Fort de notre engagement envers la Slovaquie et dans l’attente d’informations officielles et de spécifications détaillées, nous prévoyons d’autres évolutions de notre plateforme CTC afin d’assurer que nos clients respectent en permanence les réglementations slovaques en matière de CTC, en accord avec la numérisation émergente des contrôles fiscaux en Slovaquie.

Découvrez comment la solution mise au point par Sovos peut aider les entreprises à s’adapter aux changements apportés à la conformité à la TVA.

Dans notre précédent article de blog, « Optimiser la gestion de la chaîne d’approvisionnement : Considérations clés sur l’importation B2B », nous avons analysé la possibilité pour les fournisseurs britanniques de créer un entrepôt dans l’UE afin de faciliter les livraisons clients. Dans cet article, nous étudierons ce sujet plus en profondeur, toujours du point de vue des transactions B2B.

Les avantages et les inconvénients de la création d’un établissement permanent dans l’UE

Lorsqu’on cherche à mettre en place un entrepôt dans l’UE, il faut d’abord se demander si l’entrepôt créera ou non un établissement stable (ES). L’établissement stable est un concept de fiscalité directe, mais en créer un peut avoir des conséquences en matière de TVA, si cet établissement stable est également considéré comme un établissement fixe.

L’OCDE définit un établissement stable comme une installation fixe d’activité par l’intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité.

L’UE, quant à elle, définit un établissement stable comme la présence permanente des ressources humaines et techniques nécessaires pour faciliter une prestation.

Toutefois, la tendance à l’entreposage local, aux « livraisons à la demande », à la « gig economy » avec des entrepreneurs locaux et autres évolutions poussent les autorités fiscales à adapter ces définitions.

Par exemple, en ce qui concerne l’entreposage, le point de vue traditionnel est qu’un contribuable doit posséder ou louer un entrepôt et employer du personnel pour qu’il soit considéré comme un établissement fixe aux fins de la TVA. Toutefois, une autorité fiscale a jugé qu’un établissement fixe peut également être créé lorsqu’un entrepositaire met à la disposition exclusive d’un contribuable une zone définie au sein d’un entrepôt, ainsi que du personnel.

La création d’un établissement permanent, aussi considéré comme un établissement fixe, aura à la fois des avantages et des inconvénients. Du côté positif, le fournisseur sera tenu de facturer la TVA sur les ventes locales impliquant l’établissement fixe, et l’enregistrement de la TVA pourra être utilisé pour déduire la TVA payée à l’importation. De plus, le fournisseur peut ne pas être tenu de désigner un agent de douane indirect pour agir en tant que déclarant des importations. En revanche, l’entreprise devra payer la TVA locale sur certaines fournitures, qui autrement feraient l’objet d’une autoliquidation au Royaume-Uni, et pourraient être assujetties à l’impôt direct.

Comme il s’agit d’un blog sur la TVA, nous ne nous attarderons pas sur ce qui précède, mais il est clair que l’utilisation éventuelle d’un entrepôt est un élément à prendre en considération dans la mise en place de la chaîne d’approvisionnement.

Lorsque l’on détermine si on souhaite établir et ou implanter un entrepôt dans l’UE, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Dans cet article, nous nous pencherons sur le cas d’un fournisseur britannique qui cherche à établir un entrepôt pour servir des clients en Espagne.

L’Espagne considère qu’un entrepôt tiers peut constituer un établissement permanent lorsque le fournisseur a un accès exclusif à une zone définie de l’entrepôt. Il sera donc important d’examiner attentivement le contrat d’entrepôt pour connaître les conséquences en matière de TVA avant de le signer.

Autoliquidation de la TVA due à l’importation

L’Espagne applique un système d’autoliquidation pour les ventes nationales entre entreprises. Par conséquent, un fournisseur britannique qui importe des biens en Espagne et réalise uniquement des ventes intérieures interentreprises ne sera pas tenu de facturer la TVA locale. Il n’y aura pas non plus d’obligation de soumettre une déclaration de TVA locale, et la TVA à l’importation sera donc récupérée via la directive 13. Il s’agira potentiellement d’un flux de trésorerie négatif important.

Pour éviter cela, le fournisseur britannique pourrait changer le lieu d’importation des biens de la façon suivante :

Lorsque les biens sont envoyés en Espagne, l’importation a lieu en France. Le fournisseur britannique déclarera les marchandises pour l’importation en France, puis déclarera un transfert de marchandises propres de la France vers l’Espagne lorsque les marchandises arriveront dans l’entrepôt espagnol. Dans le cas où les marchandises sont transportées par camion, cela ne devrait pas poser problème.

Depuis le 1er janvier 2022, la France dispose d’un mécanisme d’autoliquidation obligatoire pour la TVA à l’importation, et il n’y a donc aucun problème pour récupérer la TVA à l’importation payée, pourvu que les conditions soient remplies. Le fournisseur aura besoin d’un numéro de TVA français pour déclarer une expédition depuis la France et pour déclarer une acquisition en Espagne. Le fournisseur aura également besoin d’un numéro de TVA espagnol pour déclarer ses acquisitions, mais il ne sera pas tenu de soumettre une déclaration de TVA, puisque toutes les ventes réalisées à partir de l’entrepôt espagnol relèvent de l’autoliquidation étendue.

Une autre solution consiste à importer les marchandises dans un entrepôt français à partir duquel le fournisseur britannique peut effectuer des livraisons intracommunautaires à ses clients espagnols, évitant ainsi d’avoir besoin d’un numéro de TVA espagnol et de devoir faire une déclaration SII si le seuil est dépassé.

La TVA est une taxe sur les transactions, et une fois qu’une transaction a eu lieu, elle ne peut être annulée. Il est donc important de bien comprendre les conséquences de la TVA sur une transaction proposée avant de signer un contrat. Une fois le contrat signé, les parties sont engagées par les conséquences de la TVA, à moins que le contrat ne puisse être renégocié avant l’expédition des marchandises. Une fois les marchandises expédiées, la conséquence de la TVA est cristallisée et ne peut être modifiée.

Meet the Expert est notre série de blogs où nous partageons plus d’informations sur l’équipe qui se cache derrière nos logiciels innovants et nos services gérés.

En tant qu’organisation mondiale disposant d’experts en fiscalité indirecte dans toutes les régions, notre équipe dédiée est souvent la première à être informée des nouveaux changements réglementaires et des dernières évolutions des régimes fiscaux à travers le monde, afin de vous aider dans votre conformité fiscale.

Nous nous sommes entretenus avec Russell Brown, senior IPT consulting manager, à propos de la consultance IPT de Sovos, du soutien aux équipes fiscales et de ses réflexions sur l’avenir de l’IPT.

Pouvez-vous me parler de votre rôle et de ce qu’il implique ?

Je suis à la tête du service de conseil en matière de taxe sur les primes d’assurance (IPT) au sein de Sovos. Nous sommes chargés de fournir des conseils, principalement aux clients de conformité, sur les questions fiscales relatives aux différents types d’assurance qu’ils souscrivent dans les pays de l’UE et hors de l’UE. Nous fournissons des éclaircissements sur les taux d’imposition applicables et les exigences de conformité dans divers pays, ainsi que sur la localisation des questions relatives aux risques.

L’une de mes principales responsabilités consiste à examiner et à approuver les rapports rédigés par les consultants de l’équipe. J’assiste également notre équipe de vente auprès des clients désireux de s’inscrire à l’IPT dans différents pays. Cela implique de discuter de l’assurance du client et des pays concernés et d’aider à l’intégration de nouveaux clients. Je participe également à la rédaction de blogs et d’articles réguliers sur l’IPT portant sur une variété de sujets, ainsi qu’à des webinaires et à d’autres événements organisés pour les clients, au cours desquels nous discutons d’un large éventail de questions relatives à l’IPT dans le monde entier.

Nous aidons également l’équipe des services gérés de conformité à répondre à toutes les questions de leurs clients qui ont besoin d’aide. Il peut s’agir de références législatives ou d’une simple confirmation des taux d’imposition.

Pouvez-vous nous parler de la consultance IPT de Sovos et des projets typiques auxquels vous participez ?

La réponse courte est que nous aidons les assureurs à répondre à leurs questions sur la conformité à la TPI, mais cela peut varier d’un projet à l’autre.

Un projet typique pour l’équipe de consultants serait qu’un client nous contacte et nous dise : ” Nous envisageons de souscrire ce type de police d’assurance dans 10 pays. Pourriez-vous nous dire quelles sont les taxes et les taux d’imposition applicables, qui supporte le coût de ces taxes et comment elles sont calculées. Pourriez-vous également nous donner des conseils sur les exigences de conformité dans chaque pays ? Il peut s’agir de pays membres ou non de l’UE.

Un autre projet courant consiste à examiner les polices d’assurance et à confirmer le type d’assurance pour s’assurer qu’elle est taxée correctement ou à examiner la localisation du risque pour un type d’assurance. Cela implique l’analyse d’un échantillon de police du client pour confirmer le risque assurable afin que les règles correctes soient appliquées pour la taxation dans les pays concernés.

Les clients de Sovos dans le domaine de la TPI ont tendance à s’occuper d’assurance non-vie ; on nous demande souvent d’examiner des polices d’assurance de biens ou des risques de responsabilité civile. L’Espagne, la France, le Portugal et la Belgique sont les pays sur lesquels nous sommes le plus interrogés en raison de la complexité de leurs régimes de TIP et de taxes parafiscales et de leurs différents taux.

On nous pose également des questions sur les assurances non admises. Par exemple, si une compagnie souscrit des assurances mais n’est pas agréée dans ce pays, elle peut avoir des questions sur la façon dont les taxes sont calculées, qui est responsable des taxes, qui doit régler les taxes, etc. Ces questions sont généralement posées par des assureurs de pays non membres de l’EEE qui souscrivent des polices dans les pays de l’EEE.

Les courtiers sont un autre type de clients avec lesquels nous traitons, ou dans le cadre de discussions avec les assureurs lorsqu’il s’agit de savoir qui est responsable du règlement des taxes sur les primes. Dans ce cas, nous sommes en mesure de conseiller à la fois l’assureur et le courtier.

Où les équipes fiscales ont-elles besoin de soutien et comment Sovos peut-elle les aider ?

Les équipes fiscales veulent avoir la certitude qu’elles facturent les taxes correctes et qu’elles règlent ces taxes avec les autorités des pays concernés. C’est là que nous intervenons, en fournissant des conseils et des rapports. Nos clients nous ont fait savoir que les rapports étaient particulièrement utiles pour montrer aux hauts responsables que la conformité fiscale est respectée. Les rapports sont également un document important à conserver dans le dossier, qui démontre qu’un problème a été identifié et que des conseils externes ont été donnés. Il est important que les cadres supérieurs ainsi que les auditeurs internes et externes aient connaissance de cette activité. Si une équipe fiscale se voit poser des questions par les autorités fiscales, elle peut fournir des preuves.

Nous avons tendance à travailler avec les équipes fiscales lors des phases de planification, lorsqu’une organisation souhaite identifier à l’avance tout problème fiscal potentiel afin de garantir que les systèmes sont mis à jour et conformes dès le premier jour.

Que pensez-vous du paysage de l’IPT et de l’avenir de l’IPT ?

J’ai quelques réflexions à formuler.

La première concerne les lois allemandes sur la TIP. Lorsque le pays a modifié sa loi sur le TPI à la fin de 2020, l’autorité a étendu le champ des personnes potentiellement imposables au titre du TPI allemand. On a pensé que d’autres pays européens pourraient essayer de faire de même, les Pays-Bas étant un bon exemple où la législation actuelle le permet potentiellement dans certaines circonstances. Mais comme l’application de la loi allemande n’a pas été des plus réussies, on a le sentiment qu’il est peu probable que d’autres pays suivent cette voie pour le moment.

Il y a aussi la question de savoir si oui ou non la TIP sera supprimée au Royaume-Uni et remplacée par la TVA. Le gouvernement est en train de lancer une consultation sur la TVA dans le domaine des services financiers, et il est probable que cette proposition sera incluse dans les discussions entre le HMT, le HMRC et le marché de l’assurance, y compris les assureurs et les courtiers. Cette consultation durera probablement deux ans, nous ne connaîtrons donc pas les résultats avant un certain temps, et il est possible que toute décision sur ce point soit retardée par le calendrier des prochaines élections générales.

Il y a aussi toujours la discussion sur la numérisation du TPI. Il n’y a pas eu beaucoup de mouvement sur ce sujet récemment. L’Irlande est en cours de numérisation et la France devait suivre l’exemple mais a reporté à l’année prochaine. Nous aidons d’ores et déjà nos clients à se doter de la capacité de déposer des IPT en ligne lorsque cela deviendra une obligation.

Passez à l’action

Vous avez besoin d’aide pour vous conformer aux règles de la TIP ? Contactez nos experts à l’adresse ou téléchargez notre livre électronique, Indirect Tax Rules for Insurance Across the World.

Dans l’Union européenne, les règles de TVA applicables aux livraisons de biens, ainsi qu’aux prestations

de services « traditionnelles » effectuées par deux parties, sont bien définies et établies.

Cependant, les services de pair à pair facilités par une plateforme ne correspondent pas toujours aux catégories définies par la directive européenne sur la TVA (directive 2006/112/CE du Conseil). Il existe des ambiguïtés, tant sur la nature du service fourni par l’opérateur de la plateforme que sur le statut, à des fins fiscales, du prestataire de services individuel.

Par exemple, un conducteur pour un service de covoiturage ou un particulier proposant son bien à la location sur une place de marché en ligne. Cela crée un défi unique pour les décideurs en matière de TVA.

La Commission européenne a récemment ouvert une consultation publique sur la TVA et l’économie des plateformes afin d’aborder ces questions. Nous avons déjà mis en avant d’autres initiatives proposées par la Commission, notamment un système d’enregistrement unique de la TVA dans l’UE, et un système de déclaration de la TVA et de facturation électronique.

Ce blog abordera les défis sous-jacents auxquels les décideurs politiques sont confrontés, et les propositions spécifiques présentées dans la consultation, qui pourraient avoir un impact significatif sur les opérateurs et les utilisateurs de plateformes numériques.

Les plateformes numériques et la législation existante en matière de TVA

Une question fondamentale pour le traitement TVA des plateformes numériques est de savoir :

Cette question est importante car les services rendus à une personne non assujettie par un intermédiaire, en vertu de l’article 46 de la directive TVA, ont pour origine le lieu de l’opération sous- jacent.

En revanche, les services fournis à une personne non assujettie sous le nom d’un contribuable sont rattachés soit à l’emplacement du fournisseur, soit, dans certaines circonstances, à l’emplacement du client.

La question est de savoir si une plateforme particulière agissant en tant qu’intermédiaire peut être très spécifique aux faits, et peut dépendre par exemple du niveau de contrôle exercé par la plateforme sur la tarification ou la conduite des utilisateurs.

Pour brouiller davantage les pistes, il existe des incertitudes potentielles en matière de TVA :

  1. Si les opérateurs de plateforme agissent en tant qu’agents divulgués ou non des vendeurs

individuels,

  1. Si les services des opérateurs de plateformes, dans la mesure où ils ne sont pas des services intermédiaires, sont fournis par voie électronique, et donc à partir du lieu où se trouve le

Une dernière source d’ambiguïté est de savoir si un prestataire de services individuel peut être considéré comme un assujetti lorsqu’il n’effectue que des prestations occasionnelles. Cela pourrait soulever la question de savoir si ces prestations sont soumises à la TVA.

Ces questionnements constituent un défi évident pour le traitement cohérent de la TVA des plateformes dans les États membres.

Solutions proposées

Dans le cadre de sa consultation publique sur « la TVA à l’ère du numérique », la Commission européenne a proposé plusieurs solutions aux défis énumérés ci-dessus. Parmi celles-ci, trois propositions s’attaquent directement à la nature floue des services fournis via des plateformes :

  1. Une « clarification » à l’échelle de l’UE de la nature des services fournis par les opérateurs de

plateforme

  1. Une présomption réfutable pour le statut des prestataires de services qui utilisent des plateformes
  2. Un « régime de fournisseur présumé » pour les plates-formes numériques, similaire à ce qui existe actuellement pour les plates-formes qui facilitent la fourniture de biens.

Ces propositions visent à fournir des lignes directrices claires aux États membres sur la façon dont les services de plateforme devraient être catégorisés et, par conséquent, sur les règles de TVA à appliquer en vertu de la directive. La proposition la plus directe est sans doute celle relative au « fournisseur présumé », qui rendrait les opérateurs de plateformes responsables de la TVA dans des circonstances bien définies.

Un « régime de fournisseur présumé » existe déjà pour les plateformes qui facilitent la vente de biens de faible valeur dans l’UE, il est donc probable que la Commission envisage sérieusement cette option. La consultation publique a notamment sollicité des commentaires sur trois permutations différentes du régime de fournisseur présumé, qui ne diffèrent que par l’étendue des services couverts.

Quelle que soit la direction prise par l’UE, il est clair qu’un changement important se profile à l’horizon pour les plateformes numériques. Les opérateurs de plateformes et les utilisateurs de plateformes devraient prêter une attention particulière à ces consultations en cours dans les mois à venir.

Passez à l’action

Contactez pour connaître les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger la charge de conformité à la TVA de votre entreprise.

Partout dans le monde, les gouvernements mettent en place des systèmes de contrôle continu des transactions (CTC) afin d’améliorer et de renforcer la collecte de la TVA tout en luttant contre l’évasion fiscale. La Roumanie, dont l’écart de TVA est le plus important de l’UE (34,9 % en 2019), est l’un des pays qui évolue le plus rapidement en matière d’introduction de CTC. En décembre 2021, le pays a annoncé l’utilisation obligatoire du système RO e-Factura pour les produits à haut risque fiscal dans les transactions B2B à partir du 1er juillet 2022, et dès à présent, il passe à l’étape suivante.

Système RO e-Transport

Le Ministère des Finances a récemment publié un projet d’ordonnance d’urgence (Ordonnance) introduisant un système obligatoire de e-transport pour le suivi de certaines marchandises sur le territoire national à partir du 1er juillet 2022. Le système RO e-Transport sera interconnecté avec les systèmes informatiques existants au niveau du Ministère des Finances, de l’Agence Nationale d’Administration Fiscale (ANAF) ou de l’Autorité Douanière Roumaine.

Selon le projet d’ordonnance, le transport de produits à haut risque fiscal sera déclaré dans le système e-transport au maximum trois jours civils avant le début du transport, avant le déplacement des marchandises d’un endroit à un autre.

La déclaration comprendra les éléments suivants :

Le système génère un code unique (code UIT) à la suite de la déclaration. Ce code doit accompagner les marchandises transportées, sous forme physique ou électronique, avec le document de transport. Les autorités compétentes vérifieront la déclaration et les marchandises sur les itinéraires de transport.

La première question qui vient à l’esprit est de savoir quelle est la définition des produits à haut risque fiscal. Le ministère roumain des finances avait déjà établi une liste de produits à haut risque fiscal pour l’utilisation obligatoire du système RO e-Factura. Cependant, on ne sait toujours pas si la liste des produits à haut risque fiscal sera la même. Le Ministère des Finances établira un arrêté ultérieur définissant les produits à haut risque fiscal dans les prochains jours.

Si le transport comprend à la fois des marchandises à haut risque fiscal et d’autres marchandises qui ne font pas partie de la catégorie à haut risque fiscal, l’ensemble du transport doit être déclaré dans le système RO e-Transport.

Quels transports sont concernés ?

Le système RO e-Transport est établi pour surveiller le transport de marchandises à haut risque sur le territoire national.

Il comprend les éléments suivants :

Les transports de marchandises destinés aux missions diplomatiques, aux postes consulaires, aux organisations internationales, aux forces armées d’États étrangers membres de l’OTAN ou résultant de l’exécution de contrats, n’entrent pas dans le champ d’application du système RO e-Transport.

Que se passe-t-il ensuite ?

Le projet d’ordonnance devrait être publié au journal officiel dans les prochains jours. Suite à cette publication, le Ministère des Finances établira des arrêtés ultérieurs pour définir les catégories de véhicules routiers et la liste des produits à haut risque fiscal pour le système RO e-Transport. En outre, à partir du 1er juillet 2022, l’utilisation du système RO e-Transport deviendra obligatoire pour le transport de produits à haut risque fiscal.

Le non-respect des règles relatives au système e-Transport entraînera une amende atteignant 50 000 LEI (environ 10 000 EUR) pour les personnes physiques et 100 000 LEI (environ 20 000 EUR) pour les personnes morales. En outre, la valeur des marchandises non déclarées sera confisquée.

Passez à l’action

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Exigences en matière de TVA aux Philippines

La TVA aux Philippines

Ces dernières années, la perception de la TVA aux Philippines s’est améliorée, mais il existe un nombre considérable d’exonérations du taux de TVA de 12 % en vigueur dans le pays.

Après avoir reçu un financement de la Corée du Sud afin de concevoir et de mettre en œuvre un régime de facturation électronique avec contrôle continu des transactions (CTC), les Philippines devraient déployer une réforme progressive du contrôle de la TVA dans les années à venir.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Les réformes CTC

En 2018, les Philippines ont lancé la loi Tax Reform for Acceleration and Inclusion (TRAIN), qui comprend plusieurs propositions de réforme fiscale.

Ces propositions prévoyaient d’obliger les gros contribuables qui exercent des activités liées au commerce en ligne ou à l’exportation à émettre des factures et des reçus électroniques, ainsi qu’à communiquer les données relatives aux ventes à l’administration fiscale du pays, le Bureau of Internal Revenue (BIR).

En résumé

  • En juillet 2022, le ministère des Finances (Department of Finance, DOF) a l’intention de lancer un programme pilote de système de télédéclaration CTC couvrant les factures B2B et les reçus B2C, conformément au mandat de la loi TRAIN. À cette date, les 100 plus gros contribuables du pays devront avoir adopté le système.
  • Les données des factures électroniques doivent être déclarées au format JSON et contenir la signature électronique de l’émetteur.
  • Les données de facturation et les reçus électroniques doivent être transmis au système de facturation de l’administration fiscale (EIS), soit immédiatement après leur émission, soit par lot une fois par jour (en temps quasi réel).
  • Les données des factures et les reçus électroniques peuvent être déclarés soit par le biais d’API dédiées, soit via le portail en ligne du BIR.
  • Les fournisseurs peuvent envoyer à leurs clients les factures par e-mail au format PDF ou sous forme de copie papier.
  • Les factures électroniques doivent être archivées pendant 10 ans.

Dates de déploiement du mandat

2018 – Introduction de la loi TRAIN.

Fin janvier 2022 – L’environnement du programme pilote a été mis à la disposition des contribuables éligibles pour tester la connectivité et vérifier les formats de fichiers.

Avril 2022 – Six entreprises pilotes testeront le système de bout en bout en transmettant des factures électroniques à l’EIS.

Juillet 2022 – 100 contribuables pilotes, y compris les six entreprises qui ont testé le système, devront déclarer toutes les données de leurs factures à l’EIS par le biais du nouveau système.

Comment Sovos peut-elle vous aider ?

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La sphère de la taxe sur les primes d’assurance (IPT) est généralement en retard par rapport aux autres taxes en ce qui concerne la déclaration numérique. Jusqu’à récemment, dans plusieurs pays de l’Union européenne (UE), les déclarations papier devaient encore être envoyées physiquement à l’autorité fiscale compétente. Cette pratique subsiste dans certains cas. Cependant, certains pays ont récemment connu des développements significatifs en matière de numérisation de la TIP. Nous profitons de cette occasion pour en faire un résumé.

France

Les déclarations de TPI devaient être mises en ligne à partir de la déclaration de janvier 2022 soumise en février 2022, mais cette date a été reportée à janvier 2023 avec peu de préavis. Étant donné que de nombreux assureurs sont déjà configurés pour les déclarations en ligne, nous demandons à l’administration fiscale de nous préciser s’il sera possible d’effectuer des déclarations en ligne sur une base volontaire avant la nouvelle échéance.

ALLEMAGNE

Bien que la possibilité d’effectuer des dépôts en ligne de la TPI et de la taxe sur les pompiers (FBT) ait été précédemment offerte aux assureurs qui le souhaitaient, le dépôt en ligne est devenu obligatoire pour toutes les déclarations effectuées à partir du 1er janvier 2022, quelle que soit la période déposée. Cette exigence signifie que les déclarations papier ne sont plus acceptées comme des soumissions valides et ne seront pas prises en compte par l’autorité fiscale.

IRLANDE

Comme confirmé précédemment sur, le régime irlandais de taxation des primes, qui comprend la taxe gouvernementale, les contributions au fonds de compensation des assurances et le droit de timbre, sera transféré sur le Revenue Online Service (ROS) de l’autorité. La première déclaration pour laquelle il sera obligatoire d’utiliser le ROS est la période Q1 2022, avec une date limite fixée au 25 avril 2022. Nous comprenons que l’autorité fiscale consolidera ces taxes en une seule déclaration de revenus.

Bon nombre de nos clients savent que nous sommes en train de les installer sur le ROS afin de nous assurer qu’ils peuvent remplir leurs déclarations de manière conforme en tenant compte de cette échéance.

SLOVÉNIE

De nombreux assureurs ont reçu vers la fin de l’année 2021 une correspondance de l’administration fiscale slovène concernant l’utilisation de son portail eDavki . En l’état actuel des choses, l’autorité a confirmé qu’il n’est pas obligatoire d’utiliser ce portail pour soumettre les déclarations IPT et FBT. Toutefois, il peut être utilisé pour contacter chaque assureur si nécessaire. Néanmoins, la diffusion de cette correspondance par l’autorité pourrait indiquer qu’elle pourrait devenir obligatoire pour les soumissions à l’avenir, d’autant plus qu’il est déjà obligatoire de déclarer d’autres taxes de cette manière. Comme pour tous les changements prévisibles susceptibles d’affecter la conformité à la TPI, il s’agit d’un élément que nous surveillerons à l’avenir.

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L’initiative de la Commission européenne « VAT in the Digital Age » met en perspective la manière dont les autorités fiscales peuvent utiliser la technologie pour lutter contre la fraude fiscale et, en même temps, moderniser les processus au profit des entreprises.

Une consultation publique a été lancée en début d’année, dans laquelle la Commission souhaitait recevoir des avis sur les options stratégiques concernant les règles et les processus de TVA dans une UE à l’économie numérisée. Dans un précédent article de blog, Sovos a exploré les aspects d’un enregistrement unique de la TVA dans l’UE. Il s’agit de l’une des principales initiatives proposées par la Commission pour adapter le cadre de la TVA européenne à l’ère du numérique. Les obligations en matière de déclaration de la TVA et de facturation électronique constituent une autre question essentielle, abordée dans ce blog.

Exigences en matière de rapports numériques

La Commission estime qu’il est nécessaire de moderniser les obligations en matière de déclaration de TVA, et envisage la possibilité d’étendre davantage la facturation électronique. Le terme « obligations de déclaration numérique » a été introduit par la Commission pour désigner toute obligation de déclarer des données transactionnelles autres que l’obligation de déposer une déclaration de TVA, c’est-à-dire la déclaration transaction par transaction. Cela signifie que les exigences en matière de déclaration numérique comprennent divers types d’exigences de déclaration transactionnelle (par exemple, liste de TVA, fichier d’audit standard/SAF-T, déclaration en temps réel) ainsi que des obligations de facturation électronique.

Ces mesures ont été mises en œuvre de diverses manières dans plusieurs États membres de l’UE au cours des deux dernières années, ce qui a donné lieu à de multiples règles et exigences en matière de déclaration de la TVA et de facturation électronique dans toute l’Union Européenne. L’initiative actuelle de la Commission est une occasion pour l’UE d’obtenir une harmonisation dans ce domaine. Dans le cadre de sa consultation publique, elle sollicite des contributions quant à la voie à suivre.

La voie de l’harmonisation

La consultation publique contient plusieurs options règlementaires à considérer. L’une d’elles consisterait à laisser les choses en l’état, sans harmonisation, et à maintenir la nécessité pour les États membres de demander une dérogation s’ils souhaitent introduire la facturation électronique obligatoire. À l’autre extrémité du spectre, une seconde option consisterait à introduire une harmonisation complète de la déclaration des transactions à la TVA, tant pour les transactions intracommunautaires que pour les transactions nationales.

Et entre ces deux possibilités existent plusieurs autres options. Au lieu de rendre obligatoire une solution harmonisée, celle-ci pourrait être simplement recommandée et sur la base du volontariat, en supprimant la nécessité de demander une dérogation avant d’introduire des mandats de facturation électronique interentreprises. Une autre considération consisterait à demander aux contribuables de conserver toutes les données transactionnelles, et de les mettre à la disposition des autorités sur demande. Enfin, un dernier élément mis en avant repose sur l’adoption d’une harmonisation partielle dans laquelle la déclaration de la TVA pour toutes les livraisons intracommunautaires serait alignée et obligatoire, mais resterait facultative au niveau national.

Bien que ces options politiques restent officiellement ouvertes à la consultation publique jusqu’au 5 mai, elles doivent maintenant être examinées à la lumière de la résolution du Parlement européen du 10 mars 2022 avec des recommandations à la Commission sur une fiscalité équitable et simple soutenant la stratégie de relance.

Dans sa résolution, le Parlement européen invite la Commission à prendre des mesures concernant la facturation et la déclaration électroniques, afin de réduire l’écart fiscal et les coûts de mise en conformité. Parmi les mesures recommandées figurent la mise en place sans délai d’une norme commune harmonisée pour la facturation électronique dans toute l’UE, et l’établissement du rôle de la facturation électronique dans la déclaration en temps réel. En outre, le Parlement européen propose à la Commission d’étudier la possibilité d’une introduction progressive de la facturation électronique obligatoire d’ici 2023, dans le cadre de laquelle des systèmes gérés par l’État ou certifiés devraient administrer l’émission des factures. Dans les deux cas, l’accent devrait être mis sur une réduction significative des coûts de mise en conformité, en particulier pour les PME.

Il reste à voir comment la Commission parviendra à aligner les recommandations du Parlement européen avec leurs options politiques et les États membres où, dans plusieurs cas, des solutions ont déjà été mises en œuvre.

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Making Tax Digital for VAT – Expansion

À compter d’avril 2022, les exigences relatives à Making Tax Digital (MTD) for VAT seront étendues à toutes les entreprises enregistrées à la TVA. MTD pour la TVA est obligatoire pour toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur au seuil d’enregistrement de la TVA de 85 000 £ depuis avril 2019. Par conséquent, l’extension de cette année devrait avoir un impact sur les petites entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur au seuil mais qui sont néanmoins enregistrées à la TVA britannique.

Qu’est-ce que MTD pour la TVA – Un rappel

Dans le cadre de MTD, les entreprises doivent déposer numériquement leurs déclarations de TVA à l’aide d’un “logiciel compatible fonctionnel” qui peut se connecter à l’API du HMRC. Les entreprises doivent également utiliser un logiciel pour conserver des enregistrements numériques de certains documents liés à la TVA. Les enregistrements stockés doivent inclure des “données désignatives”, telles que le nom de l’entreprise et le numéro de TVA, des détails sur les ventes et les achats, ainsi que des données récapitulatives sur la TVA pour la période. L’utilisation de plusieurs logiciels est autorisée. Par exemple, les entreprises peuvent utiliser un logiciel de comptabilité pour stocker les enregistrements numériques. En outre, un “logiciel de transition” peut être utilisé pour établir la connexion avec l’API du HMRC et pour soumettre les déclarations de TVA.

Depuis avril 2021, les entreprises doivent également se conformer à l’exigence de liens numériques. En vertu de cette exigence, un lien numérique est requis lorsqu’une entreprise utilise plusieurs logiciels pour stocker et transmettre ses enregistrements et déclarations de TVA dans le cadre des exigences de MTD. Un lien numérique se produit lorsqu’un transfert ou un échange de données peut être effectué par voie électronique entre des logiciels, des produits ou des applications sans qu’une intervention manuelle soit nécessaire ou impliquée.

Expiration du taux réduit sur les services d’accueil

En 2020, en réponse à la pandémie de COVID-19, le gouvernement britannique a introduit un taux réduit de 5 % sur certains services d’accueil. Ce taux réduit a été porté à 12,5 % à compter du 1er octobre 2021. Il est actuellement prévu que le taux réduit expire à la fin du mois de mars. Par conséquent, les services suivants seront à nouveau taxés au taux normal à partir du mois d’avril :

En novembre 2021, un projet d’arrêté royal a été publié par la Chancellerie du Premier ministre de Belgique, visant à étendre le champ d’application du mandat de facturation électronique existant pour certaines transactions entre entreprises et administrations (B2G) en mettant en place une facturation électronique obligatoire pour toutes les transactions avec les administrations publiques en Belgique. Cette obligation était déjà en place pour les fournisseurs des entités publiques centralisées de certaines régions (Bruxelles, Flandre, Wallonie). Toutefois, à l’avenir, elle inclura toutes les entités publiques de toutes les régions belges.

Une approche par étapes

Plus précisément, le déploiement de l’émission obligatoire de factures électroniques par les fournisseurs des institutions publiques en Belgique se fera selon l’approche progressive suivante :

Suite à la transposition de la directive 2014/55/UE, tous les organismes publics belges sont déjà obligés d’être en mesure de recevoir et de traiter les factures électroniques dans le cadre des marchés publics. Cette nouvelle législation nationale élargit le champ d’application de la directive et rend obligatoire l’émission de factures électroniques par tous les fournisseurs du gouvernement fédéral.

Le voyage continue vers un mandat de facturation électronique B2B

Ces développements B2G ne sont pas la fin de l’histoire. Ils ne sont que le début. Le ministre belge des finances, Vincent Van Peteghem, a annoncé en octobre 2021 que le gouvernement avait l’intention d’étendre l’obligation de facturation électronique B2G existante pour couvrir également les transactions B2B. Néanmoins, les sources officielles n’ont pas encore communiqué d’informations officielles précisant les détails du mandat et sa mise en œuvre suivante. Selon la rumeur , une proposition législative pour le mandat de facturation électronique B2B devait être publiée en 2022 et le processus de mise en œuvre devait avoir lieu en 2023.

Cependant, compte tenu de la résolution du Parlement européen de la semaine dernière qui préconise une facturation électronique harmonisée et obligatoire dans l’UE, la Belgique va probablement attendre au moins jusqu’à ce que la Commission présente une proposition sur la manière de gérer la facturation et le reporting électroniques dans l’Union.

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Vous devez vous assurer de la conformité avec les dernières exigences belges en matière de facturation électronique ? Parlez-en à notre équipe. Suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant des dernières nouvelles et mises à jour réglementaires.

L’enregistrement de la taxe sur les primes d’assurance (IPT) auprès des autorités fiscales européennes peut s’avérer difficile et complexe, en particulier lorsque plusieurs territoires sont concernés. Les entreprises doivent tenir compte de nombreux éléments lorsqu’elles s’enregistrent pour la TIP. Quelles sont les pièces justificatives requises ? Qui peut signer ? Les documents doivent-ils être légalisés ? Y a-t-il un processus en deux étapes ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions que vous pouvez vous poser au cours du processus d’enregistrement.

Sur la base des problèmes que nous rencontrons fréquemment chez nos clients IPT, nous avons rassemblé nos cinq principaux conseils pour vous aider à faciliter votre démarche d’enregistrement IPT :

Votre entreprise exerce probablement déjà des activités dans les territoires auprès desquels vous devez vous enregistrer. Il est donc important que l’enregistrement soit effectué rapidement pour éviter les sanctions que certaines autorités fiscales pourraient imposer. Nous vous recommandons de signer et de renvoyer les documents le plus rapidement possible pour éviter de telles complications.

Les autorités fiscales européennes sont très précises dans leurs exigences, et selon l’État membre de l’UE, les règles peuvent être différentes. En général, les pièces justificatives doivent être datées de moins de six mois et être clairement lisibles. Certaines autorités fiscales exigent que les documents soient notariés et apostillés, certaines acceptent les signatures électroniques et d’autres non. Le processus d’enregistrement peut être retardé lorsque les pièces justificatives sont incorrectes ou que les modèles sont mal remplis. Pour éviter tout retard dans votre demande d’enregistrement, veillez à bien suivre les instructions fournies.

Si certaines informations demandées peuvent sembler intrusives et personnelles, il y a toujours une raison à cette demande. Nous ne vous demanderons jamais de fournir plus que ce que les autorités fiscales exigent pour compléter un enregistrement IPT. Vos données personnelles sont toujours traitées avec la plus stricte confidentialité et sécurité et sont conformes aux normes GDPR.

Les délais d’enregistrement des TPI dans les États membres de l’UE peuvent varier. Certaines autorités fiscales, comme l’Allemagne, confirment l’enregistrement dans la semaine suivant la soumission, alors que la Grèce peut prendre de 8 à 12 semaines. Ne vous inquiétez pas si votre enregistrement n’est pas confirmé aussi rapidement que vous l’aviez prévu.

Nous tenons à ce que votre inscription soit effectuée aussi efficacement et rapidement que possible. Si vous avez des questions, votre représentant chargé de l’enregistrement est toujours là pour vous aider. Nous pouvons répondre à vos questions par e-mail ou organiser un appel téléphonique pour passer en revue l’ensemble du processus si vous le préférez.

Les services gérés IPT de Sovos offrent le soutien de notre équipe d’experts utilisant un logiciel mis à jour en temps réel. En outre, notre équipe de spécialistes de la réglementation surveille et interprète les réglementations internationales en matière de TPI, afin que vous n’ayez pas à le faire.

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Le 10 mars, le Parlement européen (PE) a adopté une résolution sur le plan d’action de la Commission pour une fiscalité simple et équitable à l’appui de la stratégie de relance, qui énonce 25 initiatives concernant principalement la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de l’Union européenne. Le document comprend plusieurs considérations générales et des recommandations à la Commission pour la proposition de révision de la directive TVA (“TVA à l’ère numérique”) pour 2022.

Changements dans la politique fiscale de l’UE en matière de TVA

La résolution du PE aborde les défis importants de la politique fiscale de l’Union européenne (UE) en matière de TVA et accorde une attention particulière à la simplification, à la modernisation et à l’harmonisation de ces règles par l’adoption uniforme d’outils technologiques dans tous les États membres, y compris les exigences et les mandats en matière de facturation numérique et électronique.

La résolution actualisée met en évidence une préoccupation concernant l’absence de soutien suffisant de la part du Conseil concernant le régime définitif de TVA, c’est-à-dire le passage du principe d’origine à celui de destination, qui doit encore être mis en œuvre. Dans un tel système, la TVA sera prélevée au lieu de destination, laissant derrière elle les règles complexes du régime transitoire de TVA.

Défis de la politique fiscale de l’UE en matière de TVA

Des inquiétudes ont également été soulevées quant à la complexité des multiples réglementations fiscales en vigueur dans l’UE et aux contraintes que cela implique, notamment pour la mise en conformité des petites et moyennes entreprises (PME) et pour celles qui sont vulnérables à la fraude. À ces facteurs s’ajoutent les coûts élevés supportés par les entreprises pour se conformer à la multitude d’exigences législatives dans les différentes juridictions. Le Parlement lance un appel urgent pour une évolution cohérente vers un système de TVA plus simple et plus moderne.

Vers une déclaration de TVA plus simple

Plus précisément, le PE a qualifié de “très importants” les efforts déployés par la Commission pour harmoniser les règles de procédure dans l’ensemble de l’UE et encourager les efforts de coopération plus étroite entre les autorités fiscales et les entreprises par le biais du programme de conformité coopérative de l’UE.

L’objectif des différents points était d’utiliser la technologie comme un moyen efficace pour une conformité fiscale simple et moderne. La numérisation de la TVA a été accueillie favorablement en tant que moyen de mise en conformité moderne et simplifiée, où la déclaration en temps réel ou quasi réel et la facturation électronique doivent être utilisées par les États membres de manière uniforme et harmonisée dans toutes les juridictions de l’UE.

Dans le même ordre d’idées, des recommandations ont été formulées en faveur d’une collecte unique des données par l’administration fiscale, dans le respect de la législation sur la sécurité des données, et de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et de divers logiciels pour garantir une efficacité maximale de l’utilisation et de la sécurité des données. L’adoption d’exigences de numérisation permettra de renforcer la sécurité, de prévenir et de combattre la fraude et d’accroître la coopération administrative entre les États membres.

La résolution a également ciblé le nouvel agenda de l’Union en matière d’entreprises et de fiscalité, en soutenant la conception d’un nouveau et unique règlement de l’Union en matière d’impôt sur les sociétés, qui devrait refléter les négociations du pilier 1 (réaffectation des droits d’imposition) et du pilier 2 (impôt minimum sur les bénéfices des sociétés) de l’OCDE.

Ces recommandations doivent être suivies par la présentation par la Commission européenne d’une ou plusieurs propositions législatives d’ici 2022/2023.

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La Pologne s’est engagée dans la voie de en introduisant le cadre CTC et le système, le Krajowy System e-Faktur (KSeF), depuis début 2021. Depuis le 1er janvier 2022, la plateforme est disponible pour les contribuables qui choisissent d’émettre des factures structurées via KSeF et de bénéficier des incitations introduites.

Comme les contribuables utilisent KSeF depuis un certain temps, examinons de plus près ce qui s’est passé et ce qui se passera à l’avenir concernant la réforme de la CTC en Pologne.

Publication du règlement sur l’utilisation du KSeF

Initialement présenté comme un projet d’acte par le ministère des Finances en novembre 2021, le règlement sur l’utilisation du KSEF a finalement été adopté et publié au Journal officiel le 30 décembre 2021 après plusieurs réitérations.

Le règlement couvre principalement les catégories d’autorisations, les méthodes d’authentification et les informations requises pour accéder aux factures structurées.

Selon le règlement, les contribuables utilisant le KSEF sont tenus de s’authentifier en utilisant l’une des méthodes suivantes : Signature électronique qualifiée, Sceau électronique qualifié, Signature de confiance ou Token.

Une signature de confiance confirme l’identité attribuée à un numéro d’identification polonais (PESEL) spécifique. La méthode du jeton peut être utilisée pour accorder des autorisations dans le KSeF une fois que le contribuable a été authentifié.

Nouvelles informations et documentation publiées par l’autorité fiscale polonaise

L’administration fiscale polonaise a publié sur son site de nouvelles informations sur les fonctionnalités de KSeF, notamment une FAQ et une documentation complémentaire.

La FAQ contient des informations sur le champ d’application et le fonctionnement du système, tandis que les exemples de fichiers XML et la brochure d’information mettent en lumière la structure logique des factures électroniques et les exigences en matière de mappage.

Que va-t-il se passer ensuite ?

Bien que l’administration fiscale continue à faire tout son possible pour clarifier les nombreux aspects du nouveau système de CTC en Pologne, nous avons encore un long chemin à parcourir concernant la mise en œuvre complète de KSeF.

Par exemple, lors de la consultation publique du projet de loi, le ministère des finances a déclaré que les contribuables seraient en mesure de télécharger des factures structurées via API au format XML ou PDF. A ce jour, il n’y a pas d’information technique disponible concernant la génération de PDF dans le système en utilisant l’API. L’administration fiscale a publié la documentation technique relative au processus de sortie, mais aucune documentation n’est encore disponible pour le processus d’entrée.

Plus important encore, une décision autorisant la Pologne à introduire des mesures spéciales dérogeant aux articles de la directive européenne sur la TVA doit encore être obtenue du Conseil de l’UE pour le déploiement du mandat de facturation électronique pour toutes les transactions B2B. La loi polonaise actuelle sur la TVA exige l’acceptation de l’acheteur pour recevoir des factures structurées. Les autorités polonaises ayant pour objectif de rendre le KSeF obligatoire en 2023, une modification de cette disposition est attendue dès que les mesures spéciales auront été autorisées par le Conseil de l’UE.

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Nous avons déjà écrit à l’adresse au sujet de la tendance croissante des autorités fiscales à “pré-remplir” les déclarations de TVA en utilisant les données des factures électroniques – une tendance qui a débuté en Amérique latine et qui s’est depuis étendue à plusieurs pays européens. Ces déclarations préremplies, lorsqu’elles sont exactes, peuvent servir de mesure de simplification pour les contribuables, qui peuvent remplir leurs obligations déclaratives en approuvant simplement ce qui a été généré pour eux. À la fin de l’année 2021, deux pays européens, l’Italie et l’Espagne, ont introduit des déclarations de TVA préremplies, tandis que la Hongrie et le Portugal prévoient de les introduire à un titre ou à un autre.

Déclarations de TVA pré-remplies dans toute l’Europe

Le paysage des déclarations de TVA préremplies a considérablement changé en 2022. La Hongrie et le Portugal ont tous deux reporté leur projet de les introduire. L’autorité fiscale hongroise (NAV) est revenue sur sa décision d’introduire des déclarations préremplies après avoir retardé le projet eVAT de plusieurs mois en raison de la pandémie de COVID en cours. La NAV va plutôt se concentrer sur les améliorations de son modèle de déclaration des factures en temps réel (RTIR). Étant donné que tout effort visant à pré-remplir les déclarations de TVA dépend de l’état du RTIR, il ne serait pas surprenant de voir NAV relancer le projet eVAT par la suite.

Le Portugal, quant à lui, avait prévu de potentiellement pré-remplir des sections de sa déclaration de TVA annuelle avec des données provenant de ce que l’on appelle le “FEC comptable”, qui devait devenir une déclaration obligatoire en 2022. Toutefois, à la suite d’un rejet du budget de l’État, l’administration fiscale portugaise déclare à présent que la comptabilité FEC deviendra une déclaration obligatoire à partir de 2024.

De l’autre côté, la France a introduit en 2022 des données préremplies dans ses déclarations de TVA, tandis que la Grèce envisage d’utiliser son système myDATA pour préremplir les déclarations de TVA pour approbation par les contribuables.

La France est un cas particulièrement intéressant, car elle n’a pas de régime de facturation électronique d’où tirer des données. Au lieu de cela, l’auto-population des données sur la déclaration de TVA française est limitée aux informations sur les importations, sur la base des déclarations douanières électroniques. La France prévoit d’introduire la facturation électronique interentreprises obligatoire en 2024, ce qui pourrait élargir le champ d’application de la préinscription. Cette nouvelle approche a été encouragée par un transfert de responsabilité des autorités douanières françaises aux autorités fiscales françaises pour la collecte de la TVA due sur les importations. Il est à noter que seule la TVA due aux autorités, telle qu’elle figure dans la déclaration de TVA, est préremplie ; les montants correspondants de la TVA en amont doivent être renseignés par le contribuable (probablement parce que certains contribuables ne seront pas en mesure de demander des déductions complètes).

Les plans de la Grèce pour introduire des déclarations de TVA pré-remplies sont encore indéterminés, mais certains rapports affirment qu’un programme pilote sera introduit à un moment donné en 2022.

L’avenir des déclarations de TVA pré-remplies

Il est clair que, malgré les retards enregistrés en Hongrie et au Portugal, les autorités fiscales européennes manifestent un intérêt constant pour l’utilisation des déclarations de TVA préremplies. En fait, du point de vue des autorités fiscales, les déclarations de TVA préremplies sont l’évolution naturelle d’un système de facturation électronique obligatoire ou d’un système de déclaration des données de facturation en temps réel – les données sont déjà à leur disposition. Du point de vue du contribuable, il est donc impératif de conserver des enregistrements électroniques précis et complets qui peuvent être rapprochés des déclarations de TVA préremplies. Cela aidera les contribuables à corriger toute erreur ou à soulever toute contestation nécessaire des cotisations de TVA. Un logiciel de comptabilité de haute qualité peut être un outil utile pour atteindre cet objectif.

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Avec un nouveau mois vient un autre rapport à rendre dans le domaine de la taxe sur les primes d’assurance (TPA). Les compagnies d’assurance couvrant des risques en Grèce doivent déclarer leurs polices d’assurance déclenchées en 2021 sous la forme du rapport annuel grec. Ce rapport doit être remis avant le 31 mars 2022.

. Remontons dans le temps, fin 2019, ce rapport a vu le jour après avoir été ratifié par une loi publiée en 2016. À l’époque, en raison du retard dans la mise en œuvre, le rapport a été antidaté, et les assureurs ont dû relever le défi de soumettre les détails du niveau transactionnel pour la période 2016-2018 dans un court laps de temps.

Il y avait cependant un précédent pour un changement aussi radical. Et ceux qui ont connu ce changement avec la soumission du Consorcio de Compensacion de Seguros espagnol auraient eu une impression de déjà vu avec ce développement. De même, certains assureurs peuvent rencontrer des problèmes trop familiers avec le changement de soumission du droit de timbre portugais .

Au départ, le marché a eu du mal avec le rapport annuel grec en raison du niveau de détails requis. En particulier, le numéro d’enregistrement de la TVA ou de l’impôt n’était souvent pas collecté auprès de l’assuré. De plus, les systèmes existants étant toujours utilisés, certains des autres détails du rapport n’étaient pas facilement disponibles. Dans de nombreux cas, cela signifiait pour l’assureur un processus laborieux et souvent chronophage consistant à retourner chez l’assuré pour recueillir ces informations.

Rapport annuel grec sur le TPI

Qu’en est-il du rapport lui-même ? Le rapport annuel grec est une déclaration de niveau transactionnel sur excel, qui nécessite que les détails suivants soient remplis :

Le taux standard d’IPT en Grèce est actuellement de 15%, le taux de 20% étant réservé aux risques couvrant l’incendie. Lorsqu’il existe une police multirisque couvrant les deux taux, les primes doivent être réparties sur la base de chaque taux et donc divisées en deux lignes différentes.

Heureusement, les primes exonérées ne sont pas exigées sur le rapport, ce qui allège quelque peu la charge.

Mais qu’en est-il des cas où il n’est tout simplement pas possible de collecter ces informations ? C’est un problème que nous avons rencontré chez certains de nos clients de la TPI, qui ont soumis des rapports incomplets. Jusqu’à présent, l’administration fiscale ne nous a pas reproché l’omission de certains détails, mais nous ne pouvons pas garantir que ce sera toujours le cas.

Alléger la douleur de la déclaration des TPI en Grèce

La préparation est essentielle. Et l’éducation est essentielle. Le rapport annuel est là pour rester, l’assureur doit donc se préparer bien à l’avance à ce que de tels détails soient requis et il doit s’efforcer de recueillir ces informations de manière continue plutôt qu’au dernier moment. Dans certains cas, une mise à jour du logiciel sera nécessaire car les systèmes actuels n’ont peut-être pas la capacité de saisir les données requises. En outre, toutes les parties concernées de la chaîne d’approvisionnement en données devraient être sensibilisées à l’importance de la collecte de ces détails. Nous pensons que de plus en plus de pays mettront en œuvre des rapports transactionnels dans les années à venir, il serait donc prudent de mettre en place certains contrôles dès maintenant, afin de se préparer et d’alléger la charge plus tard.

Le monde de la conformité IPT étant très fragmenté selon les territoires, se tenir au courant des changements dans les exigences de déclaration peut être un défi. Notre équipe d’experts peut vous guider dans les détails et vous assurer que vous êtes sur la bonne voie en matière de conformité.

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Mise à jour : 25 juin 2024 par Dilara İnal

Le ministère publie un projet de ligne directrice sur la facturation électronique B2B

Le ministère allemand des Finances (MoF) a publié un projet de directive le 13 juin 2024, détaillant le prochain mandat de facturation électronique B2B qui sera déployé le 1er janvier 2025.

Bien que la loi actuelle n’oblige les contribuables à émettre et à recevoir des factures électroniques que pour les transactions B2B nationales, le ministère des Finances prévoit d’introduire un système de déclaration électronique pour les détails des factures à un stade ultérieur, sans date fixée.

Les points saillants des lignes directrices sont les suivants :

La version finale de la ligne directrice est attendue d’ici le quatrième trimestre 2024.

 

Mise à jour : 26 mars 2024 par Dilara İnal

Le Parlement adopte le mandat de facturation électronique B2B de l’Allemagne

Le 22 mars 2024, le parlement allemanda adopté la loi sur les opportunités de croissance (Wachstumschancengesetz – la loi) concernant diverses questions fiscales, y compris le mandat de facturation électronique B2B de l’Allemagne.

La loi devait initialement faire l’objet d’un vote à la fin de 2023, son application étant prévue pour janvier 2024. Cependant, l’absence de consensus entre le Bundestag et le Bundesrat – respectivement chambres basse et haute du parlement – sur diverses dispositions de la loi a retardé sa finalisation.

Le 21 février 2024, la commission de médiation du Bundestag et du Bundesrat a conclu ses négociations sur la loi et le Bundestag a approuvé le texte modifié le 23 février. Le vote du Bundesrat du 22 mars a achevé le processus parlementaire.

L’échéancier de mise en œuvre de ce mandat a été confirmé comme suit :

La réception obligatoire des factures électroniques pour les transactions B2B nationales sera requise pour toutes les entreprises. De plus, les entreprises auront la possibilité d’émettre volontairement des factures électroniques conformes aux syntaxes approuvées basées sur la norme CEN 16931, sans le consentement de l’acheteur.

À la suite de cette approbation parlementaire, la loi sera signée par le Président et publiée ultérieurement au Journal officiel.

Formats de facture acceptables pour les années suivantes :

Factures B2B nationales 2024 2025 2026 2027 2028
Factures papier

Autorisé

Interdit

pour les gros contribuables

Interdit

pour tous

Factures électroniques au format EN 16931

Autorisé avec le consentement de l’acheteur

Autorisé

Obligatoire

pour les gros contribuables

Obligatoire

pour tous

Facture EDI non conforme au format EN 16931**

Autorisé avec le consentement de l’acheteur

Interdit
Factures électroniques dans d’autres formats

Autorisé avec le consentement de l’acheteur

Interdit

** Veuillez noter que l’échange sur EDI est autorisé si la facture électronique est conforme aux normes européennes.

Votre organisation n’est pas préparée pour le mandat à venir ? Notre équipe d’experts peut vous aider.

 

Mise à jour : 6 novembre 2023 par Dilara İnal

Publication d’informations supplémentaires sur les plans de facturation électronique B2B en Allemagne

En octobre 2023, le ministère fédéral des Finances a publié des informations supplémentaires concernant la facturation électronique, l’une des mesures fiscales proposées dans la loi sur les possibilités de croissance.

Si la proposition du ministère des Finances, avec les détails fournis dans les mises à jour précédentes, devient loi, les dispositions suivantes s’appliqueront :

Outre les clarifications du ministère des Finances, la chambre haute du Parlement fédéral allemand, le Bundesrat, s’est penchée sur la loi lors de sa session du 20 octobre. Bien que le Bundesrat soutienne l’introduction de la facturation électronique obligatoire, il a proposé un délai de deux ans afin que la réception obligatoire des factures électroniques commence le 1er janvier 2027.

Dans les prochaines étapes du processus, la chambre basse du Parlement, le Bundestag, devrait voter la loi sur les opportunités de croissance à la mi-novembre. Le vote de la chambre haute devrait avoir lieu à la mi-décembre.

Vous souhaitez en savoir plus sur l’adoption de la facturation électronique à l’échelle mondiale ? Lisez notre guide définitif sur la facturation électronique.

 

Mise à jour : 20 septembre 2023 par Dilara İnal

Le gouvernement fédéral approuve la facturation électronique B2B obligatoire en Allemagne et prolonge la phase volontaire

Le 30 août, le gouvernement fédéral allemand a approuvé le projet de loi connu sous le nom de « Loi sur les opportunités de croissance ». La loi se compose de plusieurs dispositions sur différentes questions fiscales, y compris l’introduction d’un mandat de facturation électronique B2B à l’échelle nationale.

Les dates clés pour la mise en œuvre du mandat sont les suivantes :

Le projet de loi approuvé par le gouvernement ne modifie pas le cadre précédemment communiqué, mais il prolonge d’un an la phase volontaire. La phase volontaire durera jusqu’en janvier 2027 pour les petites entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à 800 000 EUR en 2025.

Prochaines étapes pour le mandat de facturation électronique

Le Parlement fédéral et le Conseil fédéral devraient approuver cette réforme d’ici la fin de l’année 2023.

Vous souhaitez obtenir des conseils supplémentaires sur la facturation en Allemagne ? Parlez à notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 4 août 2023 par Dilara İnal

Modifications réglementaires obligatoires pour la facturation électronique B2B en Allemagne

Le 14 juillet 2023, le ministère fédéral allemand des Finances (le ministère) a partagé le projet de loi sur les opportunités de croissance avec d’importantes associations d’entreprises allemandes. Cette loi introduit des modifications de la législation sur la TVA afin de mettre en œuvre la facturation électronique obligatoire, ainsi que d’autres propositions fiscales nationales et internationales.

À l’heure actuelle, l’émission d’une facture électronique nécessite le consentement de l’acheteur. Les modifications proposées changeront cela, les factures pour les transactions entre contribuables résidents allemands – connues sous le nom de transactions B2B nationales – devant être électroniques.

La loi introduit également une nouvelle définition des factures électroniques. Une facture électronique est définie comme une facture émise, transmise et reçue dans un format électronique structuré qui permet un traitement électronique. Une facture électronique doit également être conforme à la norme de facturation électronique du Comité européen de normalisation (CEN), EN 16931.

Le ministère a déjà fait part de son intention de mettre en place la facturation électronique obligatoire à compter de janvier 2025. Cette date reste la même dans les propositions de modification, avec des mesures transitoires donnant aux contribuables un peu de temps et de flexibilité pour se conformer aux nouvelles exigences :

Même si cette loi ne contient aucune disposition relative à un système de déclaration basé sur les transactions, elle note qu’un tel système de déclaration pour les ventes B2B sera introduit ultérieurement.

Le Conseil européen rend une décision dérogatoire

Dans sa décision du 25 juillet 2023, le Conseil européen a autorisé l’Allemagne à introduire des mesures spéciales concernant la facturation électronique obligatoire.

L’Allemagne a bénéficié de la dérogation à la directive TVA du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027 ou, si une directive de l’UE est adoptée plus tôt que prévu, jusqu’à la transposition nationale de la directive TVA à l’ère numérique (ViDA) dans le droit allemand.

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Mise à jour : 21 avril 2023 par Anna Norden

Un pas de plus est franchi vers la CTC avec une proposition pour le mandat de facturation électronique B2B de l’Allemagne

Le 17 avril, le ministère fédéral allemand des Finances a envoyé une proposition de discussion pour l’introduction de la facturation électronique B2B obligatoire en Allemagne aux principales associations économiques allemandes.

Les associations professionnelles sont priées de se prononcer avant le 8 mai sur les questions suivantes :

Le mandat de facturation électronique proposé est une étape vers la mise en œuvre d’un système de production de rapports en temps réel basé sur les transactions pour la création, la vérification et l’acheminement des factures électroniques. Ce système ne fait pas partie de la proposition actuelle, mais – comme il est directement lié à un mandat de facturation électronique – les idées d’un tel système sont exposées à un niveau élevé par le ministère des Finances.

La finale vise à fournir un système uniforme de déclaration électronique des transactions pour les transactions B2B nationales et transfrontalières. L’échange de factures se ferait via une plateforme centrale ou privée.

Aucune vérification de l’intégralité du contenu de la facture ne serait effectuée et l’envoi de la facture ne serait pas interrompu – cependant, la plate-forme de l’émetteur vérifierait (« Plausibilitätsprüfungen ») que tous les champs obligatoires sont présents, si la structure et la syntaxe sont conformes à la norme EN, etc.

Le reporting de la facture se ferait en temps réel en même temps que l’envoi de la facture afin que le fournisseur n’ait pas à initier deux transactions.

Le ministère des Finances indique que l’objectif est d’aligner le nouveau système sur ViDA, mais que l’Allemagne compte sur le fait de devoir utiliser une dérogation aux dispositions de la directive TVA pour introduire l’obligation de facturation électronique, si ViDA n’est pas adopté à temps.

Alors que beaucoup ont spéculé sur le fait que l’Allemagne suivrait la voie du système italien de facturation électronique, le message du ministère des Finances semble plutôt être que les indices sont tirés du système français, avec l’utilisation d’une plate-forme centralisée complétée par des prestataires de services privés qui servent à acheminer les factures.

Vous avez besoin de discuter de la façon dont la proposition de l’Allemagne d’introduire des contrôles continus des transactions pourrait affecter votre entreprise ? Parlez à nos fiscalistes.

 

Mise à jour : 3 novembre 2021 par Joanna Hysi

L’Allemagne se rapproche de l’introduction d’un contrôle continu des transactions

Il y a eu de plus en plus de discussions entre les différentes institutions sur l’introduction de contrôles continus des transactions (CTC) en Allemagne pour lutter contre la fraude fiscale et renforcer la compétitivité du marché allemand en Europe.

Les partisans d’une réforme du contrôle continu des transactions en Allemagne

Parmi les partisans de l’introduction des CTC en Allemagne, on peut citer, entre autres, le groupe parlementaire du Parti libéral-démocrate (FDP), favorable aux entreprises, l’Association allemande pour la facturation électronique (VeR) et un organe judiciaire indépendant, le Bundesrechnungshof (Cour des comptes).

Récemment, nous avons vu ce sujet inclus dans les négociations sur la politique fiscale des partenaires de la coalition qui ont émergé des récentes élections gouvernementales allemandes (le Parti social-démocrate (SPD), le FDP et le Parti vert).

Bien que les discussions restent à un niveau conceptuel, les nouveaux partis de la coalition potentielle affichent une volonté politique de réforme dans ce domaine.

Propositions relatives à la réforme du contrôle continu des transactions en Allemagne

Plus précisément, le Bundesrechnungshof allemand a proposé au ministère des Finances un système de déclaration en temps réel tirant parti de la technologie blockchain comme système efficace pour lutter contre la fraude à la TVA. Cependant, leur proposition n’a pas été acceptée au motif qu’une analyse coûts-avantages est nécessaire avant que de telles mesures ne soient proposées et mises en œuvre.

Dans le cadre d’un processus parlementaire, le FDP a demandé  qu’un « système de déclaration électronique comparable à l’IDS italienne soit introduit le plus rapidement possible à l’échelle nationale, pour la création, le contrôle et l’envoi des factures ». La principale association industrielle allemande, le VeRa salué cette proposition, reconnaissant ses nombreux avantages pour les entreprises et l’économie allemande.

Une étude de VeR sur la question de savoir si le modèle italien peut être utilisé comme modèle pour l’Europe explique que, bien qu’il ne semble pas avoir contribué de manière significative à réduire l’écart de TVA en Italie, les avantages de la facturation électronique pour les entreprises et l’économie italienne sont convaincants. Il conclut que le système de dédouanement italien peut servir de modèle pour la numérisation de la TVA en Allemagne, voire en Europe. De plus, les experts VeR mettent à disposition leurs connaissances pour développer un tel système CTC en Allemagne.

Conclusion : L’Allemagne sera-t-elle le prochain pays de l’UE à introduire des CTC ?

Il semble que l’idée d’introduire un système CTC en Allemagne – à l’instar d’autres États membres comme l’Italie, la France et la Pologne – gagne du terrain et pourrait ne pas tarder à devenir réalité si les partenaires de la coalition parviennent effectivement à un accord de coalition pour succéder au parti actuellement au pouvoir.

Passez à l’action

Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez le rapport Tendances de la TVA : vers un contrôle continu des transactions. Suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant des nouvelles et des mises à jour réglementaires.