Le régime de TVA au Portugal

Le Portugal fait un pas de plus vers la numérisation de la TVA

En 2019, le Portugal a adopté une réforme sur la facturation électronique afin de renforcer le cadre du pays autour de la déclaration FEC et du logiciel de facturation certifié.

Depuis, beaucoup de choses se sont produites : les entreprises non-résidentes ont été intégrées au champ d’application des exigences en matière de facturation électronique, les échéances ont été reportées en raison de la Covid et de nouvelles réglementations ont été publiées.

Toutes les informations dont vous avez besoin

En résumé

  • L’utilisation d’un logiciel de facturation certifié est obligatoire pour la création de factures ; il s’agit du système ERP du contribuable.
  • Un code QR doit figurer sur toutes les factures. Les spécifications techniques concernant le contenu et l’emplacement du code sur la facture sont disponibles sur le site Web de l’administration fiscale.
  • Un numéro d’identification unique (ATCUD) doit figurer sur toutes les factures et fait partie du contenu du code QR. Le numéro ATCUD est un numéro dans le format suivant : « ATCUD : code de validation – numérotation séquentielle ».
  • En avril 2021, le Portugal a précisé que les entreprises non-résidentes immatriculées à la TVA portugaise doivent se conformer aux règles de TVA nationales. Ces règles incluent l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié pour, entre autres, la création de factures. Ces entreprises doivent également garantir l’intégrité et l’authenticité des factures électroniques, ce qui signifie, au Portugal, l’utilisation d’une signature ou d’un sceau électronique qualifié, ou l’utilisation de l’EDI avec des mesures de sécurité contractuelles.
  • Les factures B2G doivent être émises par voie électronique au format CIUS-PT et transmises à l’administration publique via l’un des services web disponibles.

Dates importantes

  • Depuis le 1er juillet 2021, les entreprises immatriculées à la TVA mais qui ne sont pas établies sur le territoire doivent utiliser un logiciel de facturation certifié.
  • Émission de factures électroniques B2G :
  • Mandatory B2G e-invoicing: all supplies to public sector companies require the related invoice to be issued in CIUS-PT format and transmitted via an approved web service.
    • 1er janvier 2021 : Début du déploiement progressif sur une base volontaire pour les grandes entreprises.
    • 1er juillet 2021 : Déploiement étendu aux petites et moyennes entreprises avec une période de grâce pendant laquelle le format PDF est accepté par les acheteurs du secteur public.
    • 30 June 2022: The new format and transmission approach must be used by all businesses including microenterprises.
  • 1 January 2022:  A QR Code and ATCUD will be required in all invoices. This is voluntary for 2022 and
    expected to become mandatory on 1 January 2023.

     

Vous souhaitez vous assurer que votre entreprise est conforme à la réglementation sur la TVA au Portugal ?

Sovos vous fournit une solution complète de conformité en matière de TVA, FEC et B2G pour le Portugal afin de vous aider à répondre aux exigences relatives à la transformation numérique de la fiscalité et des marchés publics par le biais d’un fournisseur unique. Forts d’une expertise locale et d’une portée mondiale, nous vous offrons une expérience client fluide où que vous soyez.

Depuis que la Commission européenne a annoncé son projet de modifications législatives relatives à l’initiative de ViDA « VAT in the Digitale Age », les questions sur les impacts à court et à long terme se sont multipliées.

Cette initiative s’inscrit dans la tendance générale de la TVA qui consiste à rendre les obligations de déclaration plus numériques et en temps réel, de protéger les recettes et de réduire l’écart de TVA, qui constitue une préoccupation économique majeure pour tous les pays de l’UE, mais aussi d’encourager les entreprises à automatiser leurs échanges de données.

Dans ce webinaire, Christiaan Van Der Valk examinera les raisons qui expliquent la naissance du projet, l’ampleur des changements proposés ainsi que les défis pour votre entreprise.

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France : Report des dates de mise en œuvre de la Réforme de la Facturation Électronique 

Mise à jour : 2 janvier 2024 

La loi de finances pour 2024 (n° 2023-1322 du 29/12/2023) a été officiellement promulguée et publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Les nouvelles dates de mise en œuvre de la réforme de la facturation électronique sont donc dorénavant les suivantes :

Réception de factures électroniques : À partir du 1er septembre 2026, TOUS les contribuables, quelle que soit leur taille, devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. Cette date pourra être reportée au plus tard au 1er décembre 2026, mais uniquement par décret.

Emission de factures électroniques :

Transmissions des données de facturations B2B Internationales, B2C et de Paiement : 

L’obligation d’eReporting des transactions B2B internationales (ventes et achats), des transactions B2C et des données de paiements qui s’y réfèrent suit le même calendrier que celui de l’émission des factures électroniques (01/01/2026 ou 01/01/2027 en fonction de la taille de l’entreprise). 

Le décret d’application qui actera formellement ce nouveau calendrier est attendu au cours du premier trimestre 2024.

Pour plus d’informations sur la façon de vous conformer au mandat français : Contacter notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 19 octobre 2023 

Le nouveau calendrier tant attendu de la mise en œuvre de la facturation et déclaration électronique a été dévoilé le 17 octobre 2023 dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. 

Selon le projet modifiant le code général des impôts et la loi n° 2022-1157, les nouvelles dates sont les suivantes : 

Les phases de mise en œuvre : Le déploiement du mandat se fera désormais en deux phases, contre trois prévues précédemment. 

Émission de factures électroniques : 

Réception de factures électroniques : À partir du 1er septembre 2026, tous les contribuables devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. 

Obligations de déclaration électronique : L’application des obligations de déclaration électronique suivra les mêmes dates révisées. 

Il est important de noter que les dates susmentionnées, septembre 2026 et septembre 2027, peuvent faire l’objet d’un réajustement avec la possibilité d’un rééchelonnement au 1er décembre au plus tard, dans les années respectives. 

Après l’adoption de la loi de finances pour 2024, un décret complétant la loi devrait être publié au cours du premier trimestre de l’année à venir afin d’assurer la pleine application des obligations susmentionnées. 

Les entreprises doivent tirer parti de ce délai supplémentaire en participant activement à la phase pilote au cours de laquelle tous les cas d’utilisation pertinents doivent être testés afin que les modifications apportées aux applications, aux processus et aux systèmes puissent être prises en compte et ajustées en temps utile pour garantir la conformité. 

Pour plus d’informations sur la façon de vous conformer au mandat français : Contacter notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 15 septembre 2023

Lors d’une récente session de la Communauté des Relais, l’administration fiscale a donné des détails supplémentaires sur le report de l’obligation de facturation électronique interentreprises en France, qui avait été annoncé initialement.

Ce report est le résultat de la prise en compte par l’administration fiscale des commentaires des entreprises françaises qui ont eu du mal à respecter le calendrier initial. Il s’agit d’une preuve supplémentaire, comme l’a déjà souligné la CCI, du temps et des efforts nécessaires à la plupart des entreprises pour se préparer aux complexités d’un nouveau mandat.

Bien que les dates officielles doivent encore être définies, le calendrier révisé a été présenté comme faisant partie d’un déploiement en trois étapes :

2024 : Les autorités publieront la première liste des prestataires de services officiellement enregistrés (PDP – Plateformes de Dématérialisation Partenaires) d’ici le printemps 2024. Au cours de l’année 2024, le développement du portail public (PPF – Portail Public de Facturation) sera achevé.

2025 : Au cours de cette année, un projet pilote à grande échelle, impliquant des entreprises de toutes tailles, sera mené. L’administration fiscale considère ce projet pilote comme une opportunité pour les contribuables d’affiner leurs processus et systèmes de facturation et de déclaration électroniques afin de se conformer à ce qui est devenu un cadre CTC complexe et sophistiqué.

2026 : Le déploiement de l’obligation pour l’ensemble de l’économie aura lieu en grande partie au cours de l’année 2026. Toutefois, le rythme de ce déploiement reste à déterminer une fois que la loi de finances aura été adoptée par le Parlement à la fin de l’année 2023.

La participation et le soutien de Sovos à ce projet pilote, permettra d’évaluer les risques, de réajuster les dispositifs afin d’optimiser l’implémentation de la facturation électronique

Sovos est l’un des 20 premiers candidats à l’accréditation de fournisseur de services (PDP) en France. Fort de sa riche expérience d’aide à la conformité et aux obligations complexes de facturation électronique de ses clients dans le monde entier, Sovos est prêt à soutenir ses clients français et internationaux dans les nombreuses étapes nécessaires pour se conformer pleinement au nouveau cadre CTC.

Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur la manière de vous conformer au mandat français ? Contactez notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 11 août 2023

Le 28 juillet 2023, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) a officiellement reporté l’entrée en vigueur de l’obligation de facturation électronique. Ce report vise à donner aux contribuables le temps nécessaire pour se conformer à cette obligation.

Les dernières annonces officielles indiquent que le calendrier révisé pour le mandat sera fourni dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Il faut s’attendre à ce que cette loi soit adoptée à la fin de l’année 2023.

En outre, le 31 juillet, la DGFiP a publié une mise à jour du “fichier des spécifications externes pour la facturation électronique” (version 2.3). Malgré le report de la mise en service initiale, ces mises à jour démontrent l’engagement des autorités à poursuivre cette réforme et indiquent que les contribuables, les vendeurs, les candidats PDP et les organisations professionnelles doivent continuer à se préparer.

Le mandat français est l’une des initiatives de numérisation fiscale les plus complexes observées à ce jour dans la région EMEA. Il est essentiel que les entreprises poursuivent leurs préparatifs. Pour se conformer à ce mandat, il faut préparer les applications, les processus et les systèmes à un ensemble complexe d’exigences. Selon la CCI les entreprises ont besoin d’au moins 12 à 18 mois pour se préparer au passage à la facturation et à la déclaration électroniques.

A noter que ces informations sont soumises à toute mise à jour ou modification de la part des autorités françaises et qu’aucun autre détail n’est disponible à l’heure actuelle. Sovos communiquera toute information supplémentaire dès qu’elle sera disponible.

Sovos a l’habitude d’aider ses clients à évoluer dans des espaces de réglementation numérisés dans le monde entier, y compris concernant le mandat français.

Pour plus d’informations sur la façon de vous conformer au mandat français : Contacter notre équipe d’experts.

Prolongation des dates de mise en œuvre de la réformede la facturation électronique interentreprises.

Mise à jour : 9 décembre 2024

Le15septembre 2024, les autorités fiscales françaises ont publié un communiqué de presse annonçant un changement profond dans la réforme française à venir pour la facturation électronique & e-reporting. 

En effet, le portail public (PPF) ne fournira plus de services de facturation électronique, ce qui obligera tout contribuable établi en France et assujetti à la TVA à envoyer et à recevoir des factures électroniques par l’intermédiaire d’uneplateforme de dématérialisationtierce (PDP) de son choix. 

Après cette annonce initiale, l’AT du FR a communiqué des détails supplémentaires, que ce soit sur les raisons qui ont motivé cette décision cruciale ou sur les prochaines étapes jusqu’à l’entrée en vigueur de la réforme : 

 

Mise à jour : 2 janvier 2024 

La loi de finances pour 2024 a été officiellement adoptée et publiée au Journal officiel le 30 décembre 2023. Avec la finalisation de la loi, les nouvelles dates de mise en œuvre sont les suivantes : 

Réception des factures électroniques: À partir du 1er septembre 2026, TOUS les contribuables, quelle que soit leur taille, devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. Cette date pourra être reportée au plus tard au 1er décembre 2026, mais uniquement par décret. 

L’émission de factures électroniques : 

Transmission des transactions internationales B2B, B2C et des donnéesdepaiement : 

L’obligation de déclaration électronique des transactions internationales B2B (ventes et achats) et B2C et des données de paiement suit le même calendrier que celui de l’émission des factures électroniques (1er septembre 2026 ou 1er septembre 2027 en fonction de la taille de l’entreprise). 

Le décret d’application qui entérinera formellement ce nouveau calendrier est attendu au cours du premier trimestre 2024. 

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer au mandat français ? Contactez notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 19 octobre 2023

Le nouveau calendrier de mise en œuvre tant attendu concernant la facturation et la déclaration électroniques dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024 a été dévoilé le 17 octobre 2023. 

Selon le projet de modification du code général des impôts et de la loi n° 2022-1157, les nouvelles dates sont les suivantes : 

Phases de mise en œuvre: La mise en œuvre de la réforme se fera désormais en deux phases, au lieu des trois prévues précédemment. 

L’émission de factures électroniques : 

Réception de factures électroniques: À partir du 1er septembre 2026, tous les contribuables devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. 

Obligations de déclaration électronique: L’application des obligations de déclaration électronique suivra les mêmes dates révisées. 

Il est important de noter que les dates mentionnées ci-dessus, septembre 2026 et septembre 2027, peuvent faire l’objet d’un réajustement avec la possibilité d’un report au 1er décembre comme date la plus tardive, dans les années respectives. 

Après l’adoption de la loi de finances pour 2024, un décret complétant la loi devrait être publié au cours du premier trimestre de l’année à venir afin d’assurer la pleine application des obligations susmentionnées. 

Les entreprises doivent tirer parti de ce délai supplémentaire en participant activement à la phase pilote au cours de laquelle tous les cas d’utilisation pertinents doivent être testés afin que les modifications apportées aux applications, aux processus et aux systèmes puissent être prises en charge et ajustées en temps utile pour garantir la conformité.  

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer à la réforme française ? Contactez notre équipe d’experts.

 

Mise à jour : 15 septembre 2023

Lors d’une récente réunion de la Communauté des Relais, l’administration fiscale a fourni des détails supplémentaires concernant le report de l’obligation de facturation électronique B2B en France.

Ce report est le résultat de l’écoute par l’administration fiscale des commentaires des entreprises françaises qui ont eu du mal à respecter le calendrier initial. Il s’agit d’une preuve supplémentaire, comme l’a déjà souligné la CCI, du temps et des efforts nécessaires à la plupart des entreprises pour se préparer aux complexités d’une nouvelle réforme.

Bien que les dates officielles restent à définir, le calendrier principal révisé a été présenté comme faisant partie d’un déploiement en trois étapes :

2024: Les autorités publieront la première liste des prestataires de services officiellement enregistrés (PDP – Plateformes de Dématérialisation Partenaires) d’ici le printemps 2024. Au cours de l’année 2024, le développement du portail public (PPF – Portail Public de Facturation) sera achevé.

2025: Au cours de cette année, un projet pilote à grande échelle, impliquant des entreprises de toutes tailles, sera mené. L’administration fiscale considère ce projet pilote comme une opportunité pour les contribuables d’affiner leurs processus et systèmes de facturation et de déclaration électroniques afin de se conformer à ce qui est devenu un cadre de CTC complexe et sophistiqué.

2026: Le déploiement de l’obligation pour l’ensemble de l’économie aura lieu en grande partie au cours de l’année 2026. Toutefois, il faudra attendre l’adoption de la loi de finances par le Parlement à la fin de l’année 2023 pour savoir à quel rythme.

Les entreprises concernées par la réforme française, ayant leur siège en France ou ailleurs, seront désormais mieux placées pour se conformer avec succès à la nouvelle réforme, à condition qu’elles mettent à profit le délai supplémentaire accordé par les autorités françaises. En particulier, en utilisant de manière proactive le programme pilote pour renforcer la confiance et les connaissances sur le chemin critique vers la préparation. Pour les plus gros contribuables confrontés à ces obligations, il serait prudent de considérer ces changements comme un simple report de six mois, le début du programme pilote faisant office de date d’entrée en vigueur de facto. Pour comprendre l’impact total sur leurs processus opérationnels et leurs flux de données, les entreprises devront tester en profondeur jusqu’à 36 cas d’utilisation. Les nombreux éditeurs de logiciels qui aident les entreprises à rationaliser leurs processus d’achat-paiement et de commande-encaissement seront certainement désireux de tester la conformité de leurs solutions le plus tôt possible dans ce qui est devenu un écosystème entièrement nouveau.

La participation au projet pilote étendu, avec le soutien professionnel de Sovos, offre un environnement sans risque pour évaluer et ensuite effectuer les ajustements essentiels.

Sovos est l’un des 20 premiers candidats à l’accréditation de prestataire de services (PDP) en France, et en tant que tel sera prêt à soutenir nos clients dans les nombreuses étapes nécessaires pour se conformer pleinement au nouveau cadre de la CTC, en s’appuyant sur sa riche expérience pour aider les clients à se conformer à des obligations compliquées de facturation électronique dans le monde entier.

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer à la réforme française française ? Contactez notre équipe d’experts.

 

10 août 2023

La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a officiellement reporté la mise en œuvre de la réforme française de facturation électronique du 28 juillet. Ce report vise à donner aux contribuables le temps nécessaire pour se conformer à l’obligation.

Le dernier communiqué officiel indique que le calendrier révisé de la réforme française sera fourni dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Nous prévoyons que cette loi sera adoptée à la fin de l’année 2023.

En outre, le 31 juillet, la DGFiP a publié une mise à jour du "fichier de spécifications externes pour la facturation électronique" (version 2.3). Malgré le report de la mise en service initiale, ces mises à jour démontrent l’engagement des autorités à développer le mandat et indiquent que les contribuables, les vendeurs, les candidats au PDP et les organisations professionnelles doivent continuer à se préparer.

La réforme française est l’une des initiatives de numérisation fiscale les plus complexes observées à ce jour dans la région EMEA. Il est essentiel que les entreprises poursuivent leurs préparations. Pour se conformer à cette réforme, il faut préparer les applications, les processus et les systèmes à un ensemble complexe d’exigences. Selon la CCI, les entreprises ont besoin d’au moins 12 à 18 mois pour se préparer au passage à la facturation et à la déclaration électroniques.

Veuillez noter que ces informations sont susceptibles d’être mises à jour ou modifiées par les autorités françaises et qu’aucun autre détail n’est disponible à l’heure actuelle. Nous vous communiquerons toute information supplémentaire dès qu’elle sera disponible.

Sovos a l’habitude d’aider ses clients à naviguer dans les réglementations relatives à la numérisation dans le monde entier, y compris la réforme française.

Vous souhaitez plus d’informations sur la manière de vous conformer au mandat français ? Contactez notre équipe d’experts.

Ces dernières années, le gouvernement portugais a travaillé à l’introduction de la facturation électronique B2G (Business-to-Government) obligatoire, parallèlement à d’autres obligations de numérisation de la conformité à la TVA dans le pays.

Cela va dans le sens des efforts de l’Union européenne pour harmoniser l’adoption de la facturation électronique dans les marchés publics. Pour atteindre cet objectif, l’UE a mis en œuvre la directive 2014/55/UE afin de définir les responsabilités et les critères relatifs à la facturation électronique dans les procédures de passation de marchés publics. L’UE demande aux États membres d’imposer à l’administration publique l’obligation de recevoir les factures par voie électronique.

Cependant, plusieurs États membres, comme le Portugal, ont fait un pas en avant en rendant l’émission de factures électroniques obligatoire pour les fournisseurs de l’administration publique. Le mandat portugais, connu sous le nom de "Facturation électronique à l’administration publique"(Fatura Eletrónica à Administração Pública – FEAP), a été introduit pour rationaliser les processus de facturation et améliorer l’efficacité des transactions entre les entreprises et le secteur public.

 

Qu’est-ce que la facturation électronique B2G au Portugal ?

Au Portugal, le décret-loi 111-B/2017 et ses modifications ultérieures ont marqué le début de l’obligation d’émettre, de recevoir et de traiter des factures électroniques dans le cadre des marchés publics. ESPAP(Entidade de Serviços Partilhados da Administração Pública) est l’entité portugaise responsable de la mise en œuvre et de la gestion de la facturation électronique B2G.

Cette obligation est également présente dans le code des marchés publics et requiert des fournisseurs de l’administration publique qu’ils émettent toutes les factures aux entités du secteur public en format électronique. Cela excluait les marchés déclarés secrets ou assortis de mesures particulières de sécurité et les marchés conclus selon la procédure simplifiée d’attribution directe (marchés d’une valeur inférieure à 5 000 euros).

La mise en œuvre de ce régime a été progressive, commençant par la réception obligatoire de factures électroniques par l’administration publique en avril 2019. Cette mesure a été suivie d’une introduction progressive de l’émission obligatoire de factures électroniques pour les fournisseurs de l’administration publique, en commençant par les grandes entreprises en janvier 2021. Le calendrier de mise en œuvre a été reporté à plusieurs reprises pour les petites, moyennes et microentreprises. Actuellement, seules les grandes entreprises sont tenues d’émettre des factures par voie électronique.

 

Qu’est-ce qu’une facture électronique B2G ?

Selon la directive européenne sur la facturation électronique dans les marchés publics, une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue dans un format électronique structuré.

La facturation électronique nécessite la création de données dans un format structuré et leur transmission du système du vendeur au système de l’acheteur de manière automatisée. La facture peut ainsi être importée automatiquement dans le système de l’entité publique.

Conformément à la réglementation portugaise, le modèle de facturation électronique à adopter est le modèle de données sémantiques proposé pour la norme portugaise connue sous le nom de CIUS-PT. Il n’est pas obligatoire d’envoyer un document PDF joint à la facture électronique. Une facture au format PDF n’est pas considérée comme une facture électronique car elle n’est pas conforme aux normes européennes.

Les fournisseurs doivent également archiver les factures électroniques et s’assurer qu’elles sont accessibles pendant la période requise par l’administration fiscale, qui est généralement de 10 ans.

 

Quelles sont les conséquences de la non-conformité ?

Compte tenu de l’obligation générale d’émettre des factures électroniques dans le secteur B2G, il est possible d’identifier quatre conséquences juridiques principales en cas de non-respect de cette obligation légale :

  1. Exécution judiciaire de l’obligation : une facture qui ne respecte pas les règles de facturation électronique B2G enfreint une obligation légale et l’émetteur peut être tenu de s’acquitter de cette obligation par voie judiciaire.
  2. Non-paiement de la facture : le contractant public doit refuser de payer une facture non conforme car cela constitue une violation des règles applicables au paiement des dépenses publiques.
  3. Impossibilité d’exiger le paiement : le fournisseur ne pourra pas exiger l’exécution du contrat par le débiteur puisque la forme juridique établie n’a pas été respectée.
  4. Non-exécution du contrat : si le contrat comprend également l’obligation légale d’émettre et de recevoir des factures électroniques dans le CIUS-PT, le non-respect de cette obligation peut entraîner une rupture supplémentaire du contrat et l’application de sanctions contractuelles. En fin de compte, elle peut également entraîner l’annulation du contrat et empêcher la participation à de futures procédures de passation de marchés publics.

 

Quand les entreprises doivent-elles se conformer à la facturation électronique B2G au Portugal ?

Toutes les entités de l’administration publique sont actuellement tenues de recevoir des factures électroniques dans le format structuré CIUS-PT. En outre, toutes les grandes entreprises qui fournissent l’administration publique doivent émettre des factures électroniques dans le même format.

Une fois de plus, l’obligation pour les petites, moyennes et microentreprises a été reportée en 2025 et devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2026.

Jusqu’à cette date, les micro, petites et moyennes entreprises peuvent utiliser des mécanismes de facturation autres que la facturation électronique dans le schéma structuré CIUS-PT lorsqu’elles passent des contrats avec l’administration publique.

Besoin de plus d’informations sur la facturation électronique B2G au Portugal ? Contactez notre équipe d’experts.

Sovos fait partie d’une liste restreinte de candidats à l’enregistrement en tant que Plateforme de Dématérialisation Partenaire (PDP). L’entreprise, forte de ses 20 ans d’expertise en matière de processus métiers internationaux et de traitement des données dans le domaine de la conformité fiscale internationale, pourra aussi compter sur son extension SAP, l’une des rares disponible sur le marché.

Paris, le 27 juin 2023 – L’éditeur de logiciels de conformité fiscale internationale Sovos annonce sa demande d’enregistrement en tant que plateforme de dématérialisation partenaire (PDP).

La France met en place une réforme majeure de la facturation électronique qui sera déployée de manière progressive d’abord pour les plus grandes entreprises à partir du 1er juillet 2024 et se poursuivra au-delà de 2026.  Depuis le début du mois de mai de cette année, plusieurs éditeurs de logiciels et d’ERP ont pu soumettre leur candidature à la DGFiP pour devenir une PDP immatriculée.

Les PDP joueront un rôle clé dans cette réforme. En tant que tiers de confiance, ces portails serviront d’interface entre les entreprises et l’administration française et seront directement impliqués dans l’émission et la réception des factures. L’objectif est de permettre aux entreprises de choisir les méthodes et les formats d’échange de leurs factures électroniques (entrantes/sortantes) avec l’obligation de communiquer aux autorités les données relatives à la facturation, aux transactions et aux paiements de ces dernières.

Expérience internationale en matière de facturation électronique 

Sovos possède 20 ans d’expertise en matière de processus métiers et de traitement des données à l’échelle mondiale avec une architecture moderne cloud qui traite actuellement plus de 6 milliards de transactions conformes par an.

L’entreprise possède une vaste expérience en tant que délégué des autorités fiscales dans le monde entier, avec plusieurs certifications déjà obtenues dans divers pays d’Amérique latine, ainsi qu’en Turquie, où la facturation électronique est désormais bien établie. En outre, Sovos sera l’une des seules plateformes à disposer d’une extension pour SAP, qui viendra complémenter les fonctionnalités d’opérateur de dématérialisation (OD) de cet éditeur.

“Les premières démonstrations faites à de nombreuses entreprises qui font confiance à Sovos ont été accueillies avec enthousiasme et ont fourni des informations précieuses. Notre solution intègre non seulement les exigences légales et techniques requises pour la France, mais tire également parti de toutes les meilleures pratiques de notre expérience, et de tout le portefeuille de solutions de conformité dont nous disposons déjà, prenant en charge des obligations complexes pour des dizaines de milliers d’entreprises dans d’autres juridictions” déclare Cyril Broutin, Product Manager CTC chez Sovos.

Assurer la flexibilité et anticiper les changements réglementaires futurs 

Les réglementations en matière de facturation électronique sont régulièrement modifiées et mises à jour et sont donc en constante évolution. En Italie, par exemple, la réforme  de la facturation électronique a été révisée plus de 40 fois. En France, l’administration fiscale a déjà publié quatre versions du cahier des charges de la prochaine réforme, qui sont susceptibles d’être encore modifiées ou complétées. A cela s’ajoute l’initiative européenne “TVA à l’ère numérique” (ViDA) et les nombreux changements qu’elle entraînera. Sovos entend s’affirmer comme une PDP capable d’accompagner les entreprises sur le long terme, en tenant compte des changements réglementaires qui interviendront après l’application de la réforme, tant au niveau national qu’européen. En effet, la réforme de la facturation électronique s’inscrit dans un mouvement plus global de numérisation de la fiscalité.

“Sovos est convaincu que les entreprises veulent rester agiles et ne pas être freinées par les incessantes modifications des exigences de conformité auxquelles elles sont confrontées en France et dans le monde. C’est pourquoi nous avons adopté une stratégie délibérée consistant à coupler de manière souple les obligations de conformité fiscale avec les exigences d’automatisation des processus recherchées par les entreprises. Notre objectif est de permettre aux entreprises de se concentrer sur leur cœur de métier en supprimant les frictions liées aux réformes complexes de numérisation fiscale.” explique Cyril Broutin.

À propos de Sovos 

Sovos a été conçue pour résoudre les complexités de la transformation numérique de la fiscalité, grâce à des offres complètes et connectées de détermination des taxes, de contrôles continus des transactions, de déclarations fiscales et bien plus encore. Parmi les clients de Sovos figurent la moitié des entreprises du classement Fortune 500, ainsi que des entreprises de toutes tailles opérant dans plus de 70 pays. Les produits SaaS et la plateforme Sovos S1 propriétaire de la société s’intègrent à une grande variété d’applications professionnelles et de processus de conformité gouvernementaux. Sovos compte des employés à travers le continent américain et en Europe et est détenue par Hg et TA  Associates. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sovos.com/fr/ et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter

Information importante : le calendrier d’entrée en vigueur ci-dessous a été reporté par les autorités françaises le 28 juillet 2023, les nouvelles dates seront annoncées dans le cadre des travaux d’adoption de la loi de finances pour 2024.

La réforme de la Facturation Electronique qui se mettra en place en Juillet 2024 impose de choisir une plateforme de dématérialisation partenaire dès que possible.Sovos se positionne dès aujourd’hui comme future PDP, riche d’une longue expérience des régimes dit ‘CTC’ et avec le support d’une solution spécialement adaptée aux exigences de la réforme. 

Cette session sera l’occasion de présenter la solution Sovos et ses multiples fonctionnalités. 

Cyril Broutin, Product Manager CTC, vous guidera pas à pas au travers de plusieurs processus typiques supportés par la solution. Vous pourrez dès lors juger de son adéquation avec vos propres problématiques ou besoins.   

Au programme : 

Il y aura également un temps pour les questions-réponses. 

Je m’inscris 

Information importante : le calendrier d’entrée en vigueur ci-dessous a été reporté par les autorités françaises le 28 juillet 2023, les nouvelles dates seront annoncées dans le cadre des travaux d’adoption de la loi de finances pour 2024.

A compter de juillet 2024, la réforme de la facture électronique B2B deviendra progressivement obligatoire en France. Cette évolution majeure aura des impacts considérables sur les systèmes d’information et les processus métiers de toutes les entreprises.
Il est essentiel de s’y préparer dès maintenant afin de minimiser les risques d’une implémentation tardive ou inadaptée.

Dans ce webinaire, nos experts rappelleront brièvement les contours de la nouvelle règlementation et aborderont les dernières évolutions des spécifications de la DGFiP. Ils évoqueront également les enjeux pour les entreprises, notamment dans le choix de leur plateforme de dématérialisation (PDP).

Au programme :

Inscrivez-vous ici 

D’Amazon à Etsy, un nombre croissant d’entreprises utilise des markeplaces pour s’ouvrir à de nouvelles opportunités commerciales et augmenter leurs ventes.

Cependant, les règles relatives à la TVA et aux marketplaces ne sont pas toujours claires et face aux géants du e-commerce, vous pouvez craindre de sauter le pas et de faire face à des complications.

La clé du succès en matière d’e-commerce sur les marketplaces est de comprendre quelle est votre responsabilité dans chaque transaction et quelles sont les responsabilités de votre chaîne d’approvisionnement.

Notre webinaire couvrira les points suivants :

Du temps sera alloué pour répondre à vos questions à la fin.

Inscrivez-vous ici

De nombreuses entreprises sont souvent confrontées à de strictes obligations en matière de TVA européenne lorsqu’elles souhaitent exercer leur activité en Europe. Nos experts fiscaux examinent en permanence les réglementations, les règles de conformité et les mises à jour des autorités fiscales afin de comprendre les exigences en matière de TVA en Europe et au-delà.

Lors de ce webinaire, Clémentine Mayor traitera des exigences complexes en matière de TVA qui doivent être prises en compte et traitées diligemment pour garantir la conformité de votre société.

Au programme :

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Son expertise technologique et en matière de réglementation assure la stabilité des entreprises pendant la période d’incertitude

BOSTON, 21 avril 2023 /PRNewswire/ — Le fournisseur mondial de logiciels fiscaux, Sovos, a annoncé aujourd’hui que Christiaan Van Der Valk, expert de renommée mondiale en matière de TVA et vice-président responsable de la stratégie et de la réglementation, sera en tête d’affiche de l’E-Invoicing Exchange Summit Miami, du 24 au 26 avril 2023. Sa présentation, « ViDA et le tsunami mondial de la numérisation fiscale : Surmonter les écueils commerciaux » sera sa première présentation publique sur le sujet depuis que la Commission européenne (UE) a annoncé son projet de directive ViDA en décembre 2022.

La TVA à l’ère numérique (ViDA) va changer la façon dont le commerce est mené et déclaré au sein de l’UE pour toujours. Il faudra modifier l’approche tant du point de vue réglementaire que technologique pour demeurer conforme à toutes les lois et à tous les décrets locaux. Afin de tenir les entreprises au courant des nouveautés et de les guider à travers les changements proposés, Sovos a établi une page ViDA HUB qui sera mise à jour continuellement à mesure que l’information devient disponible.

Dans le cadre de l’engagement continu de Sovos à aider les entreprises à parvenir à gérer ViDA avec succès, nous travaillons avec KPMG pour produire une série de segments vidéo qui abordent les principaux enjeux de ViDA, les leçons apprises des pionniers de la numérisation fiscale en Amérique latine, et ce que les entreprises doivent faire maintenant pour mieux se préparer à ViDA. Kathya Capote Peimbert, directrice générale de la fiscalité, fiscalité indirecte, KPMG, Vinicius Pimentel de Freitas, directeur technologique au Centre interaméricain des administrations fiscales et Christiaan Van Der Valk participeront à ces vidéos. Les personnes intéressées pour recevoir ce contenu vidéo peuvent se préinscrire ici et recevront une alerte lorsqu’elles seront disponibles.

« ViDA, à la base, est axée sur les données. La proposition de directive ViDA indique que les gouvernements de l’UE ne se contentent plus de recevoir après coup des déclarations fiscales qui ne fournissent qu’un aperçu superficiel des données agrégées, a déclaré Christiaan Van Der Valk, vice-président responsable de la stratégie et de la réglementation, Sovos. En tirant parti de la technologie, les administrations fiscales peuvent maintenant recevoir des données sur les transactions authentifiées détaillant chaque vente et achat directement à partir des systèmes sources des entreprises. En rapprochant les contrôles fiscaux des opérations commerciales, les administrations fiscales peuvent également réagir aux anomalies en temps quasi réel. Mon conseil ? N’attendez pas, ViDA sera votre nouvelle réalité plus tôt que vous ne le pensez. »

À propos de Sovos

Sovos a été conçu pour répondre aux complexités de la transformation numérique de l’impôt, avec des offres complètes et connectées pour le calcul de l’impôt, le contrôle continu des transactions, la déclaration fiscale et plus encore. Les clients de Sovos comprennent la moitié du classement Fortune 500, ainsi que des entreprises de toutes tailles opérant dans plus de 70 pays. Les produits SaaS et la plateforme exclusive Sovos S1 de l’entreprise s’intègrent dans une grande variété d’applications commerciales et de processus de mise en conformité gouvernementaux. Sovos a des employés sur les continents américain et européen et est détenue par Hg et TA Associates. Pour plus d’informations, consultez www.sovos.com, et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter.

5 questions à se poser

La loi de finances pour 2024 (n° 2023-1322 du 29/12/2023) a été officiellement promulguée et publiée au Journal Officiel le 30 décembre 2023. Notre blog, France : Mise à jour de la reforme de la facturation électronique, est régulièrement mis à jour en cas de changement dans la mise en œuvre du réforme française.

 

La conformité fiscale en France est déjà compliquée. Les nouvelles réglementations en matière de facturation et de déclaration électroniques introduites par la DGFIP signifient que les entreprises qui ont des activités en France sont confrontées à des obligations de conformité parmi les plus onéreuses de toutes les juridictions en matière de TVA

Les nouvelles obligations réglementaires en matière de conformité à la facturation électronique (échange de facture – ou e-Invoicing – et transmissions de données de facturations/paiement – ou e-Reporting) qui seront introduites par la DGFIP obligent les entreprises exerçant leurs activités en France à  procéder à de nombreuses adaptations en matière de TVA.

Un des changements importants pour de nombreuses entreprises sera la nécessité de recourir à des plateformes de dématérialisation partenaires, également connues sous le nom de PDP.

Le rôle d’une PDP est très spécifique. En effet, des exigences légales et des spécifications techniques strictes doivent être respectées pour obtenir une immatriculation officielle en tant que PDP.

Le calendrier qui concerne toutes les entreprises est clair. Toutefois, en fonction de votre secteur d’activité, vous devrez peut-être faire appel à une PDP pour vous assurer que vous êtes en parfaite conformité avec les nouvelles exigences légales. Les principaux secteurs d’activité concernés sont les suivants :

Les entreprises qui doivent recourir à une PDP pour se conformer à la nouvelle règlementation doivent prendre une décision importante supplémentaire au sein d’un processus déjà complexe à appréhender. Faire appel à une PDP est un choix majeur qu’il convient de bien identifier et donc de s’assurer d’obtenir des réponses pertinentes et argumentées aux questions suivantes :

  1. Ma PDP peut-elle accompagner mon entreprise sur le long terme après sa mise en service ?
  2. Comment puis-je m’assurer que ma PDP répond à tous nos besoins dans le cadre du mandat français ?
  3. Quels sont les autres éléments à prendre en compte pour trouver la solution la mieux adaptée à notre entreprise ?

Nous avons établi une liste de questions clés à prendre en compte lors du choix d’une PDP.

1. Votre PDP peut-elle faire face aux obligations de conformité croissantes de ces nouveaux processus de facturation électronique ?

En plus de l’exigence existante pour les factures B2G (marchés publics), la réforme française exigera que les factures B2B domestiques soient échangées électroniquement. Par ailleurs, au fur et à mesure de l’avancement de chaque facture électronique B2B, son statut changera. 14 statuts pourront être échangés entre les parties commerciales, et  4 d’entre eux devront être communiquées automatiquement à la plateforme de l’administration fiscale de manière obligatoire. Il en résultera une très grande quantité de données supplémentaires à échanger…et à traiter.

En outre, certains détails des transactions relatives aux ventes et achats transfrontaliers B2B – à l’exclusion des importations de biens hors UE – et des ventes B2C, ainsi que les données de paiement pour les ventes de services, doivent être communiqués par voie électronique à l’administration fiscale, sous des contraintes de fréquences et de délais très strictes.

Répondre à ces exigences tant sur les délais que sur les volumes de données à traiter est un réel défi pour les fournisseurs de solutions. À titre d’exemple, environ 100 millions de factures électroniques B2G sont traitées chaque année. Avec l’ajout de la facturation électronique B2B au mandat français, ce chiffre pourrait atteindre plusieurs milliards.

2. Pourquoi cela est-il important ?

Vous voulez avoir la certitude que votre PDP peut faire face à l’augmentation du volume de facture et des besoins de traitement, ainsi qu’à l’évolution des exigences de conformité. Vous voulez vous donner les moyens de réussir en France et de faire face aux obligations croissantes dans toute l’Europe et au-delà.

3. Une seule chose est constante, c’est le changement – votre PDP est-elle équipée pour gérer les évolutions de la réglementation française en matière de facturation électronique au cours du temps ?

Le mandat français s’inscrit dans une tendance globale de la numérisation de la fiscalité. Les réglementations relatives à la facturation électronique sont régulièrement modifiées et mises à jour et donc en constante évolution.

Prenons l’exemple de l’Italie. Depuis janvier 2019, le mandat de facturation électronique a été révisé plus de 40 fois.

L’administration fiscale française a déjà publié quatre versions des spécifications du prochain mandat français et celles-ci continueront d’évoluer. La solution logicielle que vous avez choisie sera-t-elle suffisamment robuste pour gérer ces changements afin qu’ils n’aient pas d’impact négatif sur votre entreprise ? En vous posant les bonnes questions, vous découvrirez peut-être que certains candidats PDP, qui sont également des fournisseurs de services de facturation électronique, ne sont pas à la hauteur.

À cela s’ajoutent l’initiative européenne de “La TVA à l’ère numérique” (‘ViDA’ en anglais) et les changements qu’elle entraînera. Votre future PDP doit disposer du temps et de la souplesse nécessaires pour s’adapter aux inévitables développements qui en résulteront dans le futur. Vous devrez également vous demander si cette PDP peut répondre à vos besoins de conformité au-delà de la France.

La confiance est essentielle. Il est important pour votre entreprise de pouvoir compter sur un partenaire chevronné ayant l’expérience et la capacité à trouver de solutions pour diverses obligations en matière de conformité à la facturation électronique et de reporting des transactions. Alors que l’intérêt des pouvoirs publics pour les données des entreprises va croissant, il est essentiel d’éviter les angles morts, souvent créés par des chaînes d’approvisionnement complexes, dans plusieurs pays, à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE. Vous aurez besoin d’une vision holistique de vos données qui va au-delà de la facturation électronique et des régimes de CTC (contrôles continus des transactions). Pensez à SAF-T (Standard Audit File for Tax – Fichier des Ecritures Comptables en France) et aux autres obligations nationales auxquelles vous êtes confrontés, ainsi qu’aux défis de conformité tels que la détermination de la TVA et les déclarations périodiques.

Si vous opérez également en dehors de la France, vous devez aussi y prêter attention.

4. Êtes-vous conscient de l’impact global que peut avoir le non-respect des exigences de plus en plus strictes en matière de conformité ?

Soyons clairs. Malgré ce que vous avez pu entendre au sujet de la réforme de la facturation électronique en France, il s’agit de quelque chose d’assez différent.

Il est vrai que les exigences en matière de factures électroniques étaient auparavant relativement faciles à gérer. Elles devaient être lisibles et inaltérables, et fournir une preuve claire de l’identité du fournisseur initial.

Le système qui sera introduit avec la réforme complexifie les choses, en ajoutant des obligations concernant :

Sans factures légalement valides, ce n’est pas seulement la collecte et la récupération de la TVA qui sont compromises : cela aurait un impact sur les revenus de votre entreprise et sur vos partenaires commerciaux, créant des risques pour votre trésorerie et la rentabilité de votre organisation.

Ne vous y trompez pas, l’impact commercial et l’impact sur la réputation du non-respect de ces obligations minimales sont encore plus importants que les pénalités potentielles.

5. Êtes-vous sûr à 100 % de la continuité de la facturation électronique ?

Les entreprises françaises ont peut-être l’habitude de corriger les erreurs de facturation électronique à une date ultérieure, mais cela ne sera bientôt plus possible. La prochaine réforme introduit des contrôles continus des transactions, de sorte que toute erreur de données ou de syntaxe sera évidente. En cas de problème avec la facturation électronique, il ne sera pas possible de revenir au papier ou aux PDF, ce qui entraînera un risque important pour la trésorerie des fournisseurs. Les factures électroniques doivent être correctes et conformes du premier coup, à chaque fois.

S’appuyer sur une PDP expérimentée et compétente pour la facturation électronique et les obligations de conformité qui y sont associées ne fait pas que connecter vos données entre elles. C’est la pérennité de votre entreprise qui est en jeu.

La taille du réseau n’aura plus d’importance – est-ce que votre PDP potentielle dit le contraire ?

Pour la facturation électronique traditionnelle, un grand réseau d’entreprises constitue un avantage pour la chaîne d’approvisionnement. Un grand réseau permet à une entreprise de se connecter à une multitude de fournisseurs et d’acheteurs qui choisissent d’automatiser la facturation et le paiement des factures.

Toutefois, les exigences d’interopérabilité de la prochaine réforme mettent à mal le pouvoir de la taille du réseau. Chaque fournisseur et acheteur devra se connecter au système de facturation électronique (Portail public de facturation ou PPF), soit directement, soit indirectement par l’intermédiaire d’une PDP. Cela vous donne une plus grande liberté dans le choix de la PDP qui convient à votre entreprise.

Si chaque PDP enregistrée est tenue de couvrir les flux de factures entrantes et sortantes, elle n’est pas tenue de couvrir l’ensemble des 36 cas d’utilisation spécifiques mentionnés dans la documentation officielle à ce jour. Chaque cas d’utilisation nécessite un traitement adapté, ce qui crée une complexité que les PDP doivent prendre en compte.

Il est important de demander à toute PDP que vous envisagez de choisir si elle prévoit de traiter ces cas d’utilisation et tous ceux qui pourraient survenir à l’avenir en fonction de l’évolution de vos besoins.

Vous recherchez une PDP à laquelle vous pouvez réellement faire confiance pour prendre en charge les obligations complexes auxquelles vous êtes confrontés en raison de la prochaine obligation de facturation électronique en France ?

Nos experts restent en veille constante sur le mandat français. D’autant plus que celui-ci évolue. Facilitez-vous la tâche, contactez-nous.

Echangez avec nous à propos de notre solution de conformité fiscale, pour adresser la prochaine réforme française et au-delà, ou téléchargez notre guide détaillé sur la préparation aux contrôles continus obligatoires des transactions en France.

La Biscaye est une province espagnole et un territoire historique du Pays basque, avec son propre système fiscal. Avant l’approbation de la stratégie Batuz, l’administration fiscale de Biscaye a développé différentes approches pour mettre en œuvre une stratégie globale visant à réduire la fraude fiscale. L’objectif était d’empêcher la fraude d’affecter les revenus générés par les activités économiques.

Cette initiative a débuté au début des années 2010 lorsque l’autorité a introduit des exigences relatives à la tenue des registres des opérations économiques pour les personnes physiques ayant des activités économiques via le modèle 140, puis en imposant l’obligation Immediate Supply of Information (SII) à certains contribuables de la région.

Batuz représente une avancée significative vers la mise en place d’un système intégral de contrôle fiscal numérisé, couvrant les personnes et les entités qui exercent des activités économiques, quelle que soit leur taille. Comme le souligne cet article, le système établit de nouveaux modèles qui facilitent le respect des obligations fiscales.

Qu’est-ce que Batuz ?

Batuz est une stratégie de contrôle fiscal mise en œuvre par le gouvernement de Biscaye qui s’applique à toutes les entreprises et à tous les travailleurs indépendants soumis à la réglementation de Biscaye – indépendamment de leur taille et du volume de leurs opérations – et qui comprend les exigences suivantes :

  1. Logiciel de facturation conforme (TicketBAI)
  2. Ledger Reporting Economic Operations (LROE)
  3. Fourniture de projets de déclarations fiscales préparés par l’administration fiscale

Caractéristiques de Batuz

L’administration fiscale a fondé Batuz sur les trois piliers susmentionnés. Chacune d’entre elles implique les obligations suivantes qui, ensemble, constituent la conformité :

  1. Logiciel de facturation TicketBAI : Les contribuables doivent adapter leur logiciel de facturation afin de respecter des normes spécifiques visant à garantir l’intégrité, la conservation, la traçabilité et l’inviolabilité des enregistrements qui documentent les livraisons de biens et les prestations de services.
    Les factures générées par le logiciel TicketBAI doivent comporter un code d’identification unique et un code QR. En outre, pour chaque facture émise, le logiciel doit créer un enregistrement dans le schéma de format XML TicketBAI avec une signature numérique à incorporer dans le LROE.
    Le logiciel conforme doit figurer dans le registre des logiciels garants de TicketBAI. Les administrations fiscales d’Alava, de Bizkaia et de Gipuzkoa, en collaboration avec le gouvernement basque, gèrent l’initiative TicketBAI. Cependant, chaque territoire a ses propres règles et ses propres délais pour la mise en œuvre de TicketBAI.
  2. Grand livre des opérations économiques (Libro Registro de Operaciones Económicas) : Il s’agit du grand livre électronique composé de six chapitres dans lesquels les revenus, les dépenses et les factures des entreprises qui exercent des activités économiques seront déclarés via le modèle 240. Pour les sociétés sous mandat SII, les registres doivent être transmis à l’administration fiscale de Biscaye tous les trimestres ou dans les quatre jours suivant la fin de l’opération. Néanmoins, l’autorité considérera que l’obligation de l’ISI a été remplie par l’envoi de la LROE dans les délais impartis.
  3. Préparation des projets de déclaration de TVA et d’impôt sur le revenu : Enfin, grâce aux informations fournies par le LROE, l’administration fiscale de Biscaye préparera les projets de déclaration de TVA, d’impôt sur les sociétés et d’impôt sur le revenu et les mettra à la disposition des contribuables concernés.

Délais de Batuz

L’adoption volontaire est possible depuis le 1er janvier 2022, avec des incitations fiscales pour ceux qui s’engagent à se mettre en conformité rapidement.

À partir du 1er janvier 2024, Batuz deviendra obligatoire en Biscaye pour tous les contribuables concernés – ce qui signifie qu’il n’y aura pas de déploiement progressif, comme c’est habituellement le cas.

Pour plus d’informations sur les nuances de la fiscalité en Biscaye, adressez-vous à nos experts.

Juridictions d’Europe du Nord : Mise à jour de la CCT

La proposition de la Commission européenne sur la TVA à l’ère numérique (ViDA) continue d’évoluer, les derniers détails ayant été publiés le 8 décembre 2022. En conséquence, de nombreux pays de l’UE redoublent d’efforts pour numériser les contrôles fiscaux, notamment en imposant la facturation électronique.

Bien que nous observions différentes approches pour initier cette transition en Europe du Nord, la tendance aux contrôles continus des transactions (CTC) et aux mandats de facturation électronique s’est accélérée.

L’Allemagne prévoit un mandat de facturation électronique

Des déclarations récentes indiquent que l’Allemagne prend des mesures en vue d’un mandat de facturation électronique interentreprises, sans toutefois prévoir d’élément de déclaration ou de compensation centralisé – du moins pour l’instant. Lors d’une conférence sur la TVA le 10 mars, le ministère fédéral des finances a annoncé qu’un projet de document sera publié dans quelques semaines pour l’introduction du mandat de facturation électronique.

Il convient de noter que l’Allemagne avait précédemment demandé une décision dérogatoire à la Commission européenne pour mettre en œuvre un régime de facturation électronique obligatoire, comme l’a annoncé le ministère des finances en novembre 2022.

La Suède s’oriente vers une facturation électronique interentreprises obligatoire

La Suède est un autre pays où il ne serait pas surprenant de voir apparaître une obligation de facturation électronique. L’Agence suédoise pour l’administration numérique (DIGG) a exprimé le souhait de mettre en œuvre la facturation électronique obligatoire dans le pays.

Avec l’Agence suédoise des impôts et l’Office suédois d’enregistrement des sociétés, la DIGG a demandé au gouvernement d’étudier les conditions d’une facturation électronique obligatoire pour les flux B2B et G2B, qui s’ajouterait à l’actuel mandat de facturation électronique B2G.

Cette demande est motivée par le fait que si la proposition ViDA de la Commission européenne est adoptée, elle entraînera une obligation de facturation électronique pour les flux transfrontaliers. Le système national devrait donc s’aligner à des fins d’efficacité. La DIGG ne pense pas que l’alignement se fera de manière volontaire, mais qu’un mandat sera nécessaire.

La Finlande soutient le paquet ViDA

En Finlande, il n’existe pas d’obligation de facturation électronique interentreprises. Toutefois, les acheteurs peuvent recevoir une facture électronique structurée de la part de leurs fournisseurs s’ils en font la demande. Ce règlement est en vigueur depuis avril 2020 pour toutes les entreprises finlandaises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 10 000 euros.

En outre, le gouvernement finlandais a récemment manifesté son soutien à la facturation électronique en envoyant au Parlement une lettre soulignant ses avantages. Le gouvernement considère la facturation électronique comme un moyen d’accroître l’efficacité des entreprises et de lutter contre la fraude à la TVA grâce au paquet ViDA.

La Lituanie introduit une plate-forme de facturation électronique basée sur Peppol

La Lituanie jette les bases d’ une utilisation plus large des factures électroniques. Elle a annoncé son intention de mettre en place une solution technologique conforme à la norme européenne pour la transmission des factures électroniques.

La plateforme devrait être mise gratuitement à la disposition des entreprises pendant au moins cinq ans et devrait être prête en septembre 2023. En outre, la plate-forme répondra aux exigences du réseau Peppol et sera conforme à la norme Peppol BIS 3.0.

Le Danemark permet l’automatisation de la facturation électronique grâce à des systèmes de tenue de livres électroniques

Le Danemark a également travaillé à la numérisation des processus commerciaux en mettant en œuvre une nouvelle loi sur la comptabilité. L’Autorité danoise des affaires a commencé à mettre en œuvre les dispositions de la loi sur la comptabilité numérique en adoptant des projets de décrets relatifs aux systèmes de comptabilité numérique standard et à leur enregistrement.

Par conséquent, les fournisseurs de systèmes de comptabilité numérique standard doivent adapter leurs systèmes aux nouvelles exigences au plus tard le 31 octobre 2023. Les nouvelles dispositions stipulent que les systèmes traditionnels de comptabilité numérique doivent permettre l’envoi et la réception automatiques de factures électroniques au format OIOUBL et PEPPOL BIS.

Bien que le Danemark n’ait pas annoncé les dates définitives, il s’attend à ce que les contribuables adhèrent aux règles de comptabilité numérique entre 2024 et 2026.

Si vous avez d’autres questions sur la facturation électronique, adressez-vous à un membre de notre équipe.

 

Mise à jour : 4 octobre 2022 par Enis Gencer

Mise à jour sur les contrôles continus des transactions en Europe du Nord

Le récent rapport de la Commission européenne sur l’initiative TVA à l’ère numérique indique que les contrôles continus des transactions(CTC) deviendront plus fréquents en Europe. Le rapport final suggère l’introduction d’un système de facturation électronique de la CTC à l’échelle de l’UE, couvrant à la fois les transactions intra-UE et les transactions nationales, comme étant la meilleure option politique. Si les pays d’Europe de l’Est ont été à l’avant-garde des mises en œuvre locales, en agissant rapidement et en introduisant des CTC, il est également utile de garder un œil sur certains développements en Europe du Nord.

ALLEMAGNE

À la suite des élections nationales de 2021, le nouveau gouvernement de coalition en Allemagne  a fait de la  fraude à la TVA une question politique. Elle a annoncé son intention de mettre en place dès que possible un système de déclaration électronique à l’échelle nationale, qui sera utilisé pour la création, la vérification et la transmission des factures. Bien qu’il n’y ait pas de détails sur la nature du système, des discussions sont en cours avec les parties prenantes du secteur privé, portant principalement sur le calendrier de mise en œuvre et le rôle du gouvernement dans un tel système.

La facturation électronique B2G est obligatoire pour les factures émises à l’intention de l’administration fédérale depuis 2020. Le champ d’application a été élargi à partir du 1er janvier 2022 pour inclure les autorités publiques du Bade-Wurtemberg, de Hambourg et de la Sarre, les États suivants devant s’y joindre en 2023 et 2024. En outre, le Conseil de planification informatique, l’organe central pour la numérisation de l’administration en Allemagne, a publié la décision 2022/31  conseillant à tous les pouvoirs adjudicateurs d’accepter les factures électroniques via le réseau PEPPOL d’ici le 1er octobre 2023 afin de connecter l’ensemble de l’espace public de manière uniforme.

Danemark

Le Danemark vise également à introduire de nouvelles exigences pour numériser les processus commerciaux des entreprises danoises. Le 19 mai 2022, le Parlement danois a adopté une nouvelle loi comptable obligeant les contribuables à effectuer leurs réservations par voie électronique en utilisant un système de comptabilité numérique. Le mandat prendra effet progressivement entre 2024 et 2026, en fonction de la forme et du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Bien que le nouveau droit comptable n’introduise aucune obligation en matière de facturation électronique ou de CTC, il est envisagé que les systèmes comptables numériques permettent l’enregistrement continu des transactions de l’entreprise et l’automatisation des processus administratifs, y compris la transmission et la réception automatiques des factures électroniques. Le ministère des finances a été autorisé à adopter des règles obligeant les entreprises à enregistrer les transactions d’achat et de vente avec des factures électroniques comme documentation des transactions, ce qui, dans la pratique, équivaudrait à un mandat de facturation électronique.

L’autorité danoise des affaires, Erhvervsstyrelsen, a préparé des projets pour trois décrets concernant les nouvelles exigences en matière de comptabilité numérique. Selon le projet de règlement, les systèmes de comptabilité numérique doivent permettre l’envoi et la réception automatiques de factures électroniques au format OIOUBL et PEPPOL BIS. Ces systèmes doivent pouvoir partager les données comptables de l’entreprise en générant un fichier standard, qui est la norme danoise SAF-T récemment publiée par Erhvervsstyrelsen.

Le projet de règlement fera l’objet d’une consultation publique jusqu’au 27 octobre et les exigences devraient entrer en vigueur le 1er janvier 2023. Les systèmes comptables numériques disposeront d’une période de conversion jusqu’au 1er octobre 2023 pour se conformer aux exigences.

SUÈDE

La Suède est un autre pays qui envisage d’introduire des exigences en matière de rapports numériques. L’administration fiscale suédoise, Skatteverket, envisage différents moyens d’assurer la collecte correcte de la TVA tout en obtenant des données économiques utiles de la part des entreprises. Le projet n’en est qu’à ses débuts et, bien que ces exigences puissent se traduire par l’introduction d’un fichier d’audit fiscal standard (SAF-T) ou d’un type de CTC, d’une déclaration électronique ou d’une facturation électronique, les autorités fiscales s’efforceront toujours de mettre en place un système sans heurts pour les entreprises.

LETTONIE

Le ministère letton des finances travaille depuis un certain temps à la numérisation des processus de facturation. Ils ont mené une consultation publique et pris en compte les avis des entreprises et des organisations non gouvernementales pour déterminer si la Lettonie était prête à utiliser les factures électroniques.

En conséquence, le ministère des finances a préparé un rapport sur la situation actuelle et la mise en œuvre des factures électroniques, ainsi que sur les solutions technologiques possibles. Le rapport se concentre sur les différents systèmes de facturation électronique, tels que la facturation électronique après audit, la facturation électronique centralisée et la facturation électronique décentralisée, en comparant les avantages et les inconvénients de ces systèmes.

Le rapport est favorable à la norme PEPPOL BIS pour l’introduction de la facturation électronique obligatoire dans les transactions B2B et B2G et propose que l’utilisation des factures électroniques soit définie comme une obligation dans la réglementation lettone, en fixant une exigence obligatoire pour l’utilisation des factures électroniques à partir de 2025 au plus tard.

Le gouvernement letton a approuvé le rapport et les actes réglementaires nécessaires, d’où la mise en œuvre de solutions technologiques, devraient prendre forme en temps voulu.

Et ensuite ?

Il est clair que les initiatives de CTC sont de plus en plus populaires parmi les gouvernements et les autorités fiscales en Europe, les pays d’Europe du Nord commençant à suivre cette tendance, même s’ils semblent agir avec plus de prudence. Il sera très intéressant de voir comment et quand ces projets CTC prendront forme et seront affectés par les résultats à venir de la Commission européenne sur le projet TVA à l’ère numérique.

Passez à l’action

Besoin d’aide concernant les exigences en matière de facturation électronique ? Contactez nos experts fiscaux.

Il est essentiel de se tenir au courant des exigences de TVA de votre entreprise. Cela nécessite une bonne connaissance des règles et de ce que les autorités attendent des entreprises. Cela inclut la gestion des livraisons de biens et de services en dehors des obligations standard en matière de TVA.

Tous les produits ou services ne sont pas soumis à la TVA. Il s’agit d’une exonération de TVA.

Les livraisons de biens et de services exonérées de TVA, de quoi s’agit-il ?

Certains biens et services sont exonérés de TVA. Cela dépend du secteur et du pays dans lesquels vous vendez.

Pour plus d’informations sur la manière de se conformer à la TVA européenne, téléchargez notre livre électronique gratuit ou lisez notre guide complet du package de TVA sur le commerce électronique dans l’UE.

Si une fourniture est exonérée de TVA, c’est peut-être parce que l’UE considère les biens ou les services comme essentiels. Les fournitures exonérées de TVA incluent :

Entreprises exonérées de TVA

Si votre entreprise ne vend que des produits ou des services exemptés de TVA, elle fonctionne différemment. C’est une activité exonérée de TVA et :

Par exemple, si une entreprise fournit uniquement des services d’enseignement et de formation au Royaume-Uni, le gouvernement la considérera comme une activité exemptée. Les règles ci-dessus s’appliqueraient.

Entreprises partiellement exemptées

Dans certaines circonstances, une entreprise peut être partiellement exonérée de TVA. L’exonération partielle de TVA s’applique aux entreprises immatriculées à la TVA qui effectuent des livraisons de biens ou de services imposables et exonérées de TVA.

Si votre entreprise est partiellement exonérée de TVA, vous pouvez toujours récupérer la TVA encourue lors de la production ou de l’acquisition de biens ou de services non exemptés de TVA que vous vendez à des clients.

De plus, les entreprises partiellement exemptées doivent tenir des registres séparés. Ces dossiers devraient couvrir les ventes exonérées de TVA et fournir des informations sur la manière dont la TVA a été calculée pour les réclamations.

Quelle est la différence entre une exonération de TVA et une TVA à 0 % ?

L’exonération de TVA n’est pas la même chose que 0 % de TVA. Aucun frais supplémentaire n’est ajouté au prix de vente initial pour les fournitures détaxées ou exonérées de TVA, mais il y a quelques différences importantes.

Contrairement aux fournitures exonérées de TVA, les biens et services détaxés font partie de votre chiffre d’affaires imposable. Les fournitures détaxées doivent être enregistrées sur vos comptes de TVA, alors que, dans certains pays, les entreprises n’enregistrent les ventes non taxables que sur leurs comptes d’entreprise ordinaires.

De plus, contrairement à l’exonération de TVA, vous pouvez récupérer la TVA sur tous les achats de biens ou de services détaxés.

Les taux de TVA sur les différents biens et services

Les taux et les exonérations de TVA varient à travers le monde. Nous allons donc utiliser le Royaume-Uni comme exemple pour illustrer le concept.

Au Royaume-Uni, la plupart des biens et services sont soumis à un taux de TVA standard de 20 %. Certains sont toutefois soumis à un taux de TVA réduit de 5 % ou 0 %.

Les biens et fournitures soumis à un taux de TVA de 5 % incluent :

Les biens et fournitures soumis à un taux de TVA de 0 % incluent :

conditions relatives aux taux de TVA

Ces taux réduits peuvent ne s’appliquer que sous certaines conditions ou dans des circonstances particulières, selon les critères suivants :

Commerce international

Pour reprendre notre exemple britannique, si vous vendez, envoyez ou transférez des marchandises hors du Royaume-Uni, la TVA britannique n’est souvent pas incluse car elles sont considérées comme une exportation.

Vous pouvez envoyer la plupart des exportations vers une destination en dehors du Royaume-Uni avec une note zéro si vous remplissez les conditions nécessaires :

Les exonérations de TVA sont en constante évolution. Ne vous faites pas prendre au dépourvu. Contactez notre équipe pour obtenir des conseils sur la manière dont votre entreprise doit gérer ses obligations en matière de TVA si elle est exonérée de TVA.

Les propositions de la Commission européenne concernant la TVA à l’ère numérique prévoient un enregistrement unique de la TVA afin de faciliter les échanges transfrontaliers.

Devant entrer en vigueur le 1er juillet 2028 (1er janvier 2027 pour l’électricité, le gaz, le chauffage et le refroidissement), la proposition fait partie de l’initiative de la Commission visant à moderniser la TVA dans l’UE. La proposition d’enregistrement unique de la TVA permettrait de ne s’enregistrer à la TVA qu’une seule fois dans toute l’UE pour un plus grand nombre d’opérations entrant dans le champ d’application, ce qui réduirait les coûts et les délais d’administration de la TVA.

Implications de l’immatriculation unique à la TVA pour le B2C

Le guichet unique (OSS) est un système d’enregistrement unique de la TVA à l’échelle de l’Union européenne. Bien que facultatif, il peut être utilisé pour déclarer et payer la TVA due sur les ventes à distance de biens d’entreprise à consommateur (B2C) et les prestations de services intracommunautaires d’entreprise à consommateur (B2C) dans tous les États membres de l’UE.

Le programme a été bien accueilli et mis en œuvre par de nombreuses entreprises. Des discussions sont en cours pour élargir le régime afin de simplifier davantage la TVA dans la région.

Afin de poursuivre la modernisation du système de TVA de l’UE, la Commission a proposé d’étendre le système OSS au commerce électronique :

Implications pour les plateformes en ligne qui vendent des biens ou des services dans l’UE

Malgré les rumeurs de modification du seuil de l’Import One Stop Shop (IOSS), le seuil actuel de 150 euros de consignation pour les ventes importées B2C restera en vigueur dans un avenir prévisible. Le régime restera également facultatif pour les entreprises.

Implications de l’immatriculation unique à la TVA pour le B2B

En ce qui concerne les livraisons d’entreprise à entreprise (B2B), la Commission européenne souhaite harmoniser l’application de l’autoliquidation étendue prévue à l’article 194 de la directive TVA de l’UE. Lorsqu’elle est mise en œuvre dans un État membre de l’UE, elle s’applique aux fournisseurs non résidents et réduit leur obligation de s’enregistrer dans un pays étranger aux fins de la TVA.

Actuellement, certains des 27 États membres de l’UE ont mis en œuvre l’article susmentionné, mais pas tous de la même manière.

L’introduction du nouveau système obligatoire d’autoliquidation B2B concernera certaines ventes de biens et de services si les transactions remplissent les conditions suivantes :

Bien que le mécanisme d’autoliquidation soit obligatoire dans certains cas, les États membres peuvent choisir de l’appliquer universellement aux assujettis non établis.

Enfin, l’UE supprimera les dispositions de la directive TVA relatives aux stocks de rappel à partir du 1er juillet 2028. Au-delà de cette date, les nouveaux transferts de stocks effectués dans le cadre de ces accords ne peuvent être affectés, car la simplification ne sera pas nécessaire.

Toutefois, les biens fournis dans le cadre de régimes préexistants peuvent continuer à bénéficier du régime jusqu’au 30 juin 2029.

Êtes-vous en mesure de vous conformer à des réglementations en constante évolution ?

N’ hésitez pas à nous contacter pour obtenir l’aide d’un expert afin d’alléger le fardeau de la conformité à la TVA de votre entreprise, de revoir votre code fiscal et de vérifier comment vous pouvez améliorer votre flux de trésorerie. Si vous souhaitez en savoir plus sur la TVA à l’ère numérique, consultez l’ebook Qu’est-ce que la TVA à l’ère numérique ? ou ce blog sur l’économie de plateforme et la TVA à l’ère numérique.

Mise à jour importante : les États membres de l’UE sont parvenus aujourd’hui à un accord politique sur la proposition ViDA

La TVA à l'ère du numérique : votre guide

La TVA à l’ère numérique (ViDA) modifiera considérablement la manière dont les échanges commerciaux au sein de l’UE sont menés et déclarés.

Cette proposition permettra à terme de numériser le système européen de TVA. Ces changements peuvent toutefois être assez complexes. Ce guide vous aidera à :  

Rester au courant des dernières nouvelles

Comprendre les répercussions potentielles

Évaluer et tirer profit de ces changements

Qu'est-ce que la TVA à l'ère du numérique (ViDA) ?

En un mot, il s’agit d’une proposition qui permettra aux pays de l’UE d’utiliser la technologie pour améliorer le système de TVA actuel et mieux prévenir la fraude. Une fois promulguée, elle entraînera des changements importants dans la façon dont vous opérez dans ces pays.

Comme on pouvait s’y attendre, des changements d’une telle ampleur et d’une telle portée soulèvent de nombreuses questions parmi les entreprises qui exercent leurs activités dans l’UE. Tous les aspects, depuis les coûts des processus jusqu’aux besoins technologiques, seront évalués au fur et à mesure que de nouvelles informations sur la proposition ViDA deviendront disponibles.

Pour aider votre entreprise à naviguer dans l’incertitude entourant la TVA à l’ère numérique, Sovos a créé ce HUB, qui vous servira de ressource complète pour tout ce qui concerne la ViDA. Marquez cette page d’un signet et restez informé.

Nous maintiendrons et mettrons fréquemment à jour ce HUB à mesure que de nouvelles informations et ressources seront disponibles.

Chronologie de la TVA à l'ère du numérique

La Commission européenne a proposé pour la première fois le plan "TVA à l’ère numérique" en janvier 2022. Ils ont alors lancé un appel à commentaires, qui s’est achevé en mai 2022.

La Commission a adopté la proposition le 8 décembre 2022 et a lancé une période de suivi jusqu’en avril 2023.

Le 5 novembre 2024, les États membres ont convenu d’adopter le paquet ViDA, l’adoption officielle étant subordonnée à l’approbation formelle du Parlement. et le 12 février 2025, le Parlement européen a approuvé la proposition ViDA, la rapprochant ainsi de son adoption officielle. La proposition est transmise au Conseil de l’UE pour approbation finale.

Une fois adoptées officiellement, les modifications commenceront à avoir un impact potentiel sur les entreprises à partir de 2025 et jusqu’en 2035.

E-book : Qu’est-ce que la TVA à l’ère du numérique (ViDA) ?

Cet e-book vous donne une vue d’ensemble sur tout ce qui concerne la TVA à l’ère du numérique.

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ViDA à nouveau rejeté - L’Europe rate une nouvelle occasion d’harmoniser la facturation électronique

Lors de la dernière réunion du Conseil ECOFIN du 21 juin, les États membres se sont réunis pour discuter de la possibilité de parvenir à un accord sur la mise en œuvre des propositions relatives à la TVA à l’ère numérique (ViDA).

En savoir plus.

La TVA à l'ère du numérique pour la déclaration numérique et la facturation électronique

La facturation électronique obligatoire et les exigences en matière de rapports numériques (DRR) seront introduites pour toutes les transactions interentreprises dans l’UE. Cela signifie que tous les fournisseurs et clients devront soumettre les données transfrontalières intracommunautaires à leur administration fiscale locale en temps réel ou presque après l’émission de la facture électronique. Chaque administration fiscale transmettra les données à une base de données centrale.

Les États membres pourront également introduire la facturation électronique obligatoire pour les transactions nationales, sans l’autorisation de l’UE, dès l’adoption de la ViDA.

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La TVA à l'ère du numérique pour l'enregistrement unique à la TVA

L’Union européenne a proposé des changements qui réduiront la charge de la mise en conformité en matière de TVA pour les entreprises qui exercent leurs activités à l’international. Cette mesure leur permettra de s’enregistrer une seule fois dans tous les pays de l’UE, réduisant ainsi la charge et les problèmes administratifs liés au dépôt des déclarations dans chaque pays.

En savoir plus.

L'économie des plateformes et la TVA à l'ère du numérique

La popularité croissante du modèle commercial de l’économie des plateformes a posé de nouveaux défis pour le système de TVA. Le traitement de la TVA de l’économie des plateformes ne concerne que la prestation de certains services par l’intermédiaire d’une plateforme.

En savoir plus. 

Comment la TVA à l'ère du numérique affecte-t-elle votre entreprise ?

Tous les processus de facturation et les processus connexes seront touchés, notamment les processus des comptes fournisseurs et des comptes clients, de même que les systèmes informatiques qui les prennent en charge. Vous pouvez lire l’intégralité de la séance de questions-réponses avec Christiaan Van Der Valk concernant les répercussions pour les entreprises ici. 

Comment Sovos peut vous aider à vous préparer

ViDA, à la base, est une affaire de données. L’UE affirme que les déclarations fiscales a posteriori, qui ne donnent qu’un aperçu des données agrégées pendant un mois ou plus, ne suffiront plus.

En s’appuyant sur la technologie, les administrations fiscales peuvent désormais recevoir des données de transaction authentifiées détaillant chaque vente et chaque achat directement à partir des systèmes sources des entreprises. La fiscalité est désormais une fonction permanente, et non plus une réflexion après coup. Pour en savoir plus, veuillez vous adresser à l’un de nos experts.

Foire aux questions

ViDA est une initiative de l’UE visant à moderniser et à simplifier le système de TVA dans l’ensemble du bloc, en l’alignant sur la croissance de l’économie numérique, les avancées technologiques et l’amélioration de la prévention de la fraude.

Moderniser le système de TVA de l’UE, protéger les recettes et réduire l’écart de TVA qui a été une préoccupation économique majeure pour tous les pays de l’UE. Le rapport 2024 sur l’écart de TVA publié par la Commission européenne estime que les États membres de l’UE ont perdu 89,3 milliards d’euros de recettes de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en 2022.

ViDA est divisé en trois zones de couverture principales :

  • Obligations de déclaration numérique de la TVA et facturation électronique
  • Traitement TVA de l’économie des plateformes
  • L’enregistrement unique à la TVA au sein de l’UE

KPMG a estimé que l’économie globale des coûts administratifs actuellement supportés par les contribuables s’élève à 51 milliards d’euros sur une période de 10 ans, entre 2023 et 2032. Le coût total de la mise en œuvre pour les entreprises et les administrations nationales est estimé à 13,5 milliards d’euros pour la même période.

La Commission européenne estime que le passage à la facturation électronique permettra de réduire la fraude à la TVA de 11 milliards d’euros par an et de diminuer les coûts administratifs et de mise en conformité pour les opérateurs de l’UE de plus de 4,1 milliards d’euros par an au cours des dix prochaines années.

Les transactions transfrontalières entre les pays de l’UE seront soumises à la facturation électronique obligatoire et à une nouvelle déclaration en temps réel avec ViDA (Digital Reporting Requirements – DRR), qui remplacera les exigences actuelles d’un état récapitulatif.

En outre, ViDA s’appuiera sur le modèle déjà existant du “guichet unique TVA”. Cela permettra aux entreprises qui vendent à des consommateurs dans d’autres États membres de ne s’enregistrer qu’une seule fois pour l’ensemble de l’UE, même lorsqu’elles déplacent leurs stocks vers un autre État membre en vue de futures ventes directes aux consommateurs. Les entreprises pourront s’acquitter de leurs obligations en matière de TVA via un portail en ligne unique et dans une seule langue. Selon les estimations, cette mesure pourrait permettre aux entreprises, en particulier aux PME, d’économiser quelque 8,7 milliards d’euros en frais d’enregistrement et en coûts administratifs sur une période de dix ans.