En septembre 2020, Italie a introduit des changements majeurs dans les règles du pays en matière de création et de conservation des documents électroniques. Ces nouvelles exigences devaient entrer en vigueur le 7 juin 2021. Toutefois, l’Agence pour l’Italie numérique (AGID) a décidé de reporter l’introduction des nouvelles règles relatives aux documents électroniques au 1er janvier 2022.

Les nouvelles “Lignes directrices pour la création, la gestion et la conservation des documents électroniques” (“Lignes directrices”) régissent différents aspects d’un document électronique. En suivant les lignes directrices, les entreprises bénéficient de la présomption que leurs documents électroniques constitueront des preuves complètes devant les tribunaux.

Le report de l’introduction des lignes directrices est une réaction de l’AGID aux revendications des organisations locales qui ont particulièrement exprimé leur inquiétude quant à l’obligation d’associer des métadonnées aux documents électroniques. Les lignes directrices établissent une liste exhaustive des champs de métadonnées associés aux documents électroniques de manière à permettre l’interopérabilité.

Modification des exigences en matière de métadonnées

En plus de retarder l’introduction de la nouvelle législation sur les documents électroniques, l’AGID a également modifié les exigences en matière de métadonnées. Cela inclut de nouveaux éléments de métadonnées et la modification de la description de certains champs. L’AGID a également corrigé des références – notamment aux normes – et reformulé des déclarations pour clarifier certaines obligations.

Les lignes directrices mises à jour et leurs annexes correspondantes sont disponibles sur le site web AGID.

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Prenez contact avec pour discuter de des exigences en matière de facturation électronique et des règles relatives aux documents électroniques en Italie.

Ce blog est un extrait du rapport annuel de Sovos sur les tendances en matière de TVA. Veuillez cliquer ici pour télécharger votre copie gratuite dans son intégralité.

VAT requirements and their relative importance for businesses have changed significantly in recent years. For data that is transactional in nature, the overall VAT trend is clearly toward various forms of continuous transaction controls (CTCs).

The first steps toward this radically different mode of enforcement, known as the “clearance model”, began in Latin America in the early 2000s. Other emerging economies, such as Turkey, followed suit a decade later. And today, many countries in the Latin American region now have stable CTC systems where a significant amount of the data required for VAT enforcement is based on invoices. Other key data is harvested and pre-approved directly at the time of the transaction.

Caractéristiques communes des systèmes de dédouanement

Les systèmes d’autorisation ont en commun plusieurs caractéristiques et processus de haut niveau.

Cependant, il existe de nombreuses variantes de ce modèle de référence dans la pratique ; de nombreux pays dotés d’un système d’autorisation ont mis en œuvre des extensions et des variantes de ces processus “standard” :

1. OK TO ISSUE : En général, le processus commence par l’envoi, par le fournisseur, de la facture dans un format spécifique aux autorités fiscales ou à un agent de l’État autorisé à agir en son nom. Cette facture est généralement signée avec une clé privée secrète correspondant à un certificat public délivré au fournisseur.

2. OK/NOT OK : L’autorité fiscale ou l’agent de l’État (par exemple, un opérateur accrédité ou agréé) vérifie généralement la facture signée du fournisseur et l’apure en l’enregistrant sous un numéro d’identification unique dans sa plateforme interne. Dans certains pays, une preuve d’apurement est renvoyée, qui peut être aussi simple qu’un identifiant de transaction unique, éventuellement accompagné d’un horodatage. Dans certains cas, elle est signée numériquement par l’autorité fiscale ou l’agent de l’État. La preuve d’autorisation peut être détachée de la facture ou ajoutée à celle-ci.

3. VALID: Upon receipt of the invoice, the buyer is often obligated or encouraged to check with the tax authority or its agent that the invoice received was issued in compliance with applicable requirements. In general, the buyer usually handles integrity and authenticity control using crypto tools, also used to verify a signed proof of clearance. In other cases, the tax authority or agent completes the clearance check online.

4. OK/NOT OK : Si l’acheteur a utilisé un système en ligne pour effectuer la validation décrite à l’étape précédente, l’autorité fiscale ou l’agent de l’État renverra une réponse OK/non OK à l’acheteur.

The first “clearance” implementations were in countries like Chile, Mexico and Brazil between 2000 and 2010. They were inspired by this high-level process template. Countries that subsequently introduced similar systems, in Latin America and worldwide, take greater liberties with this basic process model.

Expansion mondiale des CTC

Europe and other countries passed through a stage allowing original VAT invoices to be electronic. This is without changing the basics of the VAT law enforcement model. This phase of voluntary e-invoicing without process re-engineering is “post audit” e-invoicing. The moment a tax administration audit comes into play is post-transaction. In a post audit system, the tax authority has no operational role in the invoicing process. It relies heavily on periodic reports transmitted by the taxpayer.

Largely due to the staggering improvements in revenue collection and economic transparency demonstrated by countries with existing CTC regimes, countries in Europe, Asia and Africa have also started moving away from post audit regulation to adopting CTC-inspired approaches.

Many EU Member States, for example, are moving toward CTCs not by imposing “clearance” e-invoicing but by making existing VAT reporting processes more granular and more frequent via CTC reporting. These countries will eventually adopt requirements for real-time or near-real-time invoice transmission. This is as well as electronic transmission of other transaction and accounting data to the tax authority. However, it’s not a foregone conclusion that they’ll all take these regimes to the extreme of invoice clearance.

CTC reporting from a purely technical perspective often looks like clearance e-invoicing, but these regimes are separate from invoicing rules. In addition, they don’t necessarily require the invoice as exchanged between the supplier and the buyer to be electronic.

L’impact des CTC sur les entreprises

The VAT trend towards CTCs is obvious, but situations in individual countries and regions remain fluid. It’s important to align your company with local expertise that understands the nuances of your business and what regulations and rules you’re subject to.

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Le 22 mars 2021, le Conseil de l’UE a approuvé la DAC7, qui établit des règles à l’échelle de l’UE destinées à améliorer la coopération administrative en matière fiscale. En outre, la directive aborde les défis supplémentaires posés par une économie de plateforme numérique en pleine croissance.

Qu’est-ce que le DAC7 ?

En 2011, l’UE a adopté la directive 2011/16/UE sur la coopération administrative dans le domaine fiscal au sein de l’UE (“CAD”). L’objectif de la directive est d’établir un système de coopération sécurisé entre les autorités fiscales nationales des pays de l’UE. La directive définit également les règles et procédures que les pays de l’UE doivent appliquer lorsqu’ils échangent des informations à des fins fiscales. La DAC7 est la septième série de modifications apportées à la directive.

Quelles sont les nouvelles règles dans le cadre du DAC7 ?

Les nouvelles règles fiscales du CAD7 obligeront les plateformes numériques à déclarer aux autorités fiscales de l’UE les revenus gagnés par les vendeurs sur leurs plateformes. Par conséquent, les activités à déclarer comprendront :

Les informations à déclarer comprendront les numéros d’identification fiscale, les numéros d’immatriculation à la TVA, ainsi que d’autres informations démographiques concernant les vendeurs. Les nouvelles règles étendent la portée de l’échange automatique d’informations entre les fonctionnaires fiscaux de l’UE aux informations déclarées par les opérateurs de plateformes numériques.

L’objet de ces nouvelles règles est de relever les défis posés par une économie mondiale des plateformes numériques en constante expansion. Chaque année, de plus en plus de particuliers et d’entreprises utilisent des plateformes numériques pour vendre des biens ou fournir des services. Les ventes réalisées en ligne ont pris une part encore plus importante du total des ventes mondiales au cours de l’année dernière en raison de la pandémie de COVID-19.

Les revenus gagnés par l’intermédiaire de ces plateformes numériques sont souvent non déclarés et l’impôt n’est pas payé, ce qui entraîne une perte de recettes fiscales pour les États membres et donne un avantage injuste aux fournisseurs des plateformes numériques par rapport à leurs concurrents commerciaux traditionnels. Les nouveaux amendements devraient résoudre ces problèmes, en permettant aux autorités fiscales nationales de détecter les revenus gagnés par le biais des plateformes numériques et de déterminer les obligations fiscales correspondantes.

D’autres règles incluses dans les modifications amélioreront l’échange d’informations et la coopération entre les autorités fiscales des États membres. Il sera désormais plus facile que jamais d’obtenir des informations sur des groupes de contribuables. Enfin, les nouvelles règles établissent un cadre permettant aux autorités de deux ou plusieurs États membres de mener des audits conjoints.

Quand le DAC7 s’appliquera-t-il ?

Les nouvelles règles fiscales du CAD7 s’appliqueront aux plateformes numériques opérant à l’intérieur et à l’extérieur de l’UE à partir du 1er janvier 2023. Le cadre permettant aux autorités de deux États membres ou plus de réaliser des audits conjoints sera opérationnel en 2024 au plus tard.

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Prenez contact avec nos experts pour discuter de vos besoins en matière de fiscalité européenne. Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez VAT Trends : Vers des contrôles continus des transactions.

La Russie introduit un nouveau système de facturation électronique pour la traçabilité de certaines marchandises le 1er juillet 2021. La loi fédérale n° 371-FZ modifiera le code fiscal russe afin d’introduire la nouvelle procédure du système de traçabilité, ce qui entraînera l’introduction de la facturation électronique obligatoire pour les contribuables traitant des marchandises traçables.

Depuis son introduction, la facturation électronique interentreprises en Russie est restée volontaire. Toutefois, cela change à partir de cet été, lorsque l’émission et l’acceptation des factures électroniques seront obligatoires pour les contribuables qui échangent des biens soumis au système de traçabilité.

Quel est le système de traçabilité ?

Le système de traçabilité vise à surveiller le mouvement de certaines marchandises importées en Russie et dans l’Union économique eurasienne (EAEU). Dans le cadre du système de traçabilité, chaque envoi de marchandises se voit attribuer un numéro d’enregistrement lors de l’importation. Celui-ci est ensuite contrôlé à toutes les étapes de la transaction. Les entreprises qui entrent dans le champ d’application de ce nouveau système de traçabilité devront inclure le numéro d’enregistrement dans les factures et les documents comptables primaires. Elles devront également fournir des informations sur les transactions impliquant les marchandises traçables par le biais des déclarations de TVA et des rapports de transactions connexes.

Les personnes morales et les entreprises individuelles qui participent à la circulation des marchandises traçables sont concernées par les exigences de traçabilité. A partir du 1er juillet 2021, les factures de ces biens devront être électroniques. Les acheteurs de biens soumis à la traçabilité doivent accepter les factures sous forme électronique. En outre, la nouvelle exigence relative aux factures électroniques obligatoires pour les ventes de biens traçables ne s’applique pas aux ventes à l’exportation/réexportation et aux ventes B2C.

Quels types de marchandises sont soumis aux exigences de traçabilité ?

Les marchandises incluses dans la liste des marchandises traçables sont actuellement :

Quelles sont les prochaines étapes de la réglementation russe en matière de documents électroniques ?

Si l’on considère que, d’ici à la fin de 2024, la Russie vise à ce que 95 % des factures et 70 % des lettres de voiture soient sous forme électronique, il est probable que d’autres changements de numérisation soient à venir. La numérisation des documents comptables est un autre domaine dans lequel l’administration fiscale russe progresse. Il ne serait donc pas surprenant de voir d’autres changements dans la législation russe au cours des deux prochaines années.

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Prenez contact avec pour discuter des exigences de facturation électronique de juillet 2021 en Russie. Téléchargez Tendances en matière de TVA pour en savoir plus sur les CTC et sur la manière dont les gouvernements du monde entier adoptent de nouvelles politiques complexes pour faire appliquer les mandats de TVA.

Combiner l'expertise humaine et les logiciels - Services gérés par la TVA

Les entreprises du monde entier sont confrontées à des obligations croissantes en matière de conformité à la TVA. Les gouvernements du monde entier continuent de chercher des moyens de prévenir la fraude, d’augmenter les recettes et, en fin de compte, de combler les lacunes en matière de TVA. C’est un défi, d’autant plus que les exigences en matière de TVA peuvent être complexes et fragmentées sur différents marchés. À eux seuls, les pays de l’Union européenne ont perdu environ 140 milliards d’euros de recettes de TVA en 2018. Il est donc facile de comprendre pourquoi les gouvernements prennent des mesures pour réduire ce phénomène.

Suivre l’évolution des taux de TVA et des rapports est une tâche ardue. Pour les entreprises multinationales, cette complexité ne fait que s’intensifier. Si vous faites du commerce au-delà des frontières, la charge de travail associée augmente également. Pour ces raisons, les entreprises doivent s’assurer qu’elles disposent d’un solide plan de continuité de la conformité afin de garantir le respect de leurs obligations en matière de TVA, quel que soit l’endroit où elles opèrent.

Le coût de la non-conformité peut être élevé. Et les erreurs peuvent être causées par diverses raisons. Il peut s’agir de déclarations tardives, de l’utilisation de taux d’imposition incorrects, d’une mauvaise interprétation de la réglementation ou simplement d’une erreur humaine. Quelle que soit la cause, les répercussions peuvent être coûteuses, entraînant la perte de déductions de TVA, des audits invasifs et fastidieux, ainsi que d’autres pénalités financières et des atteintes à la réputation.

Alors que les défis et la complexité de la conformité à la TVA ne cessent d’augmenter, de plus en plus d’entreprises réalisent les avantages d’adopter une approche de services gérés pour tout ou partie de leurs obligations en matière de conformité à la TVA.

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Services managés de TVA basés sur la technologie

Allégez votre charge de travail en matière de conformité en réduisant les risques partout où vous négociez.

Sovos VAT Managed Services est un mélange d’expertise humaine et de logiciel. Notre équipe multilingue d’experts en TVA utilise notre logiciel propriétaire qui est mis à jour au fur et à mesure que la réglementation en matière de TVA évolue. Notre équipe est votre équipe. En outre, nos spécialistes mondiaux de la réglementation surveillent tous les changements réglementaires, afin que vous n’ayez pas à le faire. Vous disposez ainsi de plus de temps pour vous concentrer sur votre activité.

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La législation sur la TVA est complexe et continue d’évoluer. Les entreprises ont besoin du soutien des services gérés et de la technologie pour les aider à respecter leurs obligations en matière de TVA et leur permettre de continuer à commercer en toute confiance. En faisant appel à Sovos et à son mélange d’expertise humaine et de technologie, les entreprises sont en mesure de se conformer et de faire face à l’évolution du paysage de la TVA.

Suivre l’évolution des taux de TVA et des rapports est une tâche ardue. Pour les entreprises multinationales, cette complexité ne fait que s’intensifier. Si vous faites du commerce au-delà des frontières, la charge de travail associée augmente également. Pour ces raisons, les entreprises doivent s’assurer qu’elles disposent d’un solide plan de continuité de la conformité afin de garantir le respect de leurs obligations en matière de TVA, quel que soit l’endroit où elles opèrent.

Le coût de la non-conformité peut être élevé. Et les erreurs peuvent être causées par diverses raisons. Il peut s’agir de déclarations tardives, de l’utilisation de taux d’imposition incorrects, d’une mauvaise interprétation de la réglementation ou simplement d’une erreur humaine. Quelle que soit la cause, les répercussions peuvent être coûteuses, entraînant la perte de déductions de TVA, des audits invasifs et fastidieux, ainsi que d’autres pénalités financières et des atteintes à la réputation.

Alors que les défis et la complexité de la conformité à la TVA ne cessent d’augmenter, de plus en plus d’entreprises réalisent les avantages d’adopter une approche de services gérés pour tout ou partie de leurs obligations en matière de conformité à la TVA.

Nous avons organisé un webinaire sur le prochain paquet e-commerce TVA de l’UE avec notre équipe TVA.

Parmi les sujets abordés, citons le One Stop Shop (OSS), l’Import One Stop Shop (IOSS) et les nouvelles obligations en matière de TVA pour les vendeurs et les places de marché qui auront un impact sur votre activité.

Bien que notre équipe d’experts ait répondu à de nombreuses questions, elle n’a pas eu le temps de répondre à tout le monde. Voici un résumé utile.

One Stop Shop (OSS)

Si une entreprise est inscrite à l’OSS en dehors de l’UE et n’utilise pas d’intermédiaire, devra-t-elle placer une caution pour couvrir les futurs paiements de la TVA sur l’OSS ?

Certains États membres exigent de ces contribuables qu’ils désignent des représentants fiscaux pour les OSS de l’Union. Cela conduit normalement à une garantie bancaire soit pour le représentant fiscal, soit pour l’administration fiscale. L’obligation de désigner un intermédiaire ne concerne que les IOSS.

Lorsque des marchandises sont expédiées à un client de l’UE depuis l’extérieur de l’UE, comment les douanes de l’UE savent-elles que la TVA a été comptabilisée dans le cadre de l’OSS et qu’elles ou l’agent d’expédition n’ont pas besoin d’établir une facture de TVA pour le client ?

La TVA est due au titre de l’IOSS. Le vendeur disposera d’un numéro de référence IOSS (références) qui devra être signalé dans le cadre de la déclaration en douane. Les douanes s’en serviront pour rapprocher la TVA déclarée à la douane et la TVA comptabilisée dans la déclaration de TVA. Il n’est pas nécessaire d’établir une facture de TVA.

What if a company has both B2C and B2B transactions in a country? Do we need to keep VAT registration for B2B transactions? Can we keep both of our B2B and B2C sales under VAT return, or should we move B2C under OSS?

Les transactions B2B nécessitent des enregistrements de TVA selon les règles actuelles. Pour le B2C, l’effet pratique du seuil de 10 000 euros est que la grande majorité des vendeurs auront besoin de numéros de TVA dans chaque État membre où ils vendent du B2C ou utilisent le logiciel libre.

Si, en raison des transactions B2B, une entreprise dispose de tous les enregistrements requis également pour le B2C, elle peut utiliser ces enregistrements.

Le logiciel libre est (actuellement) facultatif, mais il est nécessaire de procéder à un examen des chaînes d’approvisionnement actuelles pour comprendre comment la TVA s’appliquera après l’entrée en vigueur du paquet TVA sur le commerce électronique de l’UE.

Si une entreprise vend des produits dans l’UE alors que ces produits proviennent des États-Unis, du Royaume-Uni ou de l’UE, doit-elle s’enregistrer à la fois pour les logiciels libres et les logiciels gratuits ?

Les marchandises vendues dans l’UE et dont la livraison commence dans l’UE sont éligibles pour OSS. Les marchandises vendues au sein de l’UE et dont la livraison commence dans un pays tiers peuvent bénéficier de l’IOSS. Par conséquent, il serait nécessaire de s’enregistrer pour les deux (bien que ce ne soit pas obligatoire actuellement).

Si une société n’est pas enregistrée dans un pays de l’UE et commence à utiliser IOSS, devra-t-elle créer une entreprise et s’enregistrer à la TVA dans un pays de l’UE ? Ou si non, quel est l’avantage d’utiliser IOSS au lieu de créer une société dans un pays de l’UE ?

There is no requirement to set up an EU business to use any of the OSS schemes. There is no need to have a normal VAT registration in the EU to apply for IOSS or a non-Union OSS VAT registration. It’s necessary to have a normal VAT registration in place in a Member State to use OSS.

La valeur des marchandises jusqu’à 150 € inclus

Si les produits sont un mélange de valeurs supérieures et inférieures à 150 €, les OSS couvrent-ils toutes ces ventes ?

Le système OSS s’applique à toutes les ventes dont la livraison commence au sein de l’UE, quelle que soit la valeur intrinsèque. Si les marchandises proviennent de l’extérieur de l’UE, le système IOSS ne s’applique qu’aux marchandises d’une valeur inférieure à 150 €.

La valeur de 150 € correspond-elle à un seul article ou à la valeur totale de la transaction ? Que se passe-t-il si les marchandises sont facturées séparément et livrées ensemble ?

La valeur est basée sur l’envoi réel expédié. Un envoi est défini comme des marchandises emballées ensemble et expédiées simultanément par le même fournisseur ou fournisseur sous-jacent au même destinataire et couvertes par le même contrat de transport.

Les notes explicatives disent :

Par conséquent, les marchandises expédiées par le même expéditeur au même destinataire qui ont été commandées et expédiées séparément, même si elles arrivent le même jour mais sous forme de colis distincts à l’opérateur postal ou au transporteur express de destination, doivent être considérées comme des envois distincts, à moins qu’il n’y ait une suspicion raisonnable que l’envoi a été divisé intentionnellement afin d’éviter le paiement des droits de douane. De la même manière, les marchandises commandées séparément par la même personne, mais expédiées ensemble, seraient considérées comme un seul envoi.

Dans le cas où les biens sont commandés par le biais d’une interface électronique, cette dernière ne dispose généralement pas, au moment de la fourniture, de l’information sur le fait que le fournisseur sous-jacent expédie les biens en un seul ou plusieurs envois.

L’interface électronique est donc tenue de faire certaines hypothèses raisonnables, par exemple, lorsque plusieurs marchandises sont commandées par le même client au même moment et auprès du même fournisseur, l’interface électronique doit présumer que les marchandises formeront un seul envoi. Lorsque plusieurs commandes distinctes sont passées par le même client le même jour, l’interface électronique doit également présumer que les marchandises appartenant aux différentes commandes formeront des envois séparés.

More details can be found in the customs guidance (section 1.3.2 and section 3.1.4)

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Still have questions about OSS and IOSS? Download our e-book to understand the implications of the 2021 EU e-commerce VAT package and ensure your business is ready by 1 July 2021 for the significant changes ahead

EESPA, l’association européenne des prestataires de services de facturation électronique, a récemment publié les définitions standard EESPA pour la facturation électronique conforme à la loi et leur utilisation .

Ce document a pour but de fournir une base permettant aux fournisseurs de services de facturation électronique et à leurs clients de se mettre d’accord sur la répartition de la responsabilité de la conformité juridique des processus pris en charge par les services. Ces définitions standard contribueront à des accords plus clairs, encourageront les meilleures pratiques et garantiront le professionnalisme dans le secteur de la facturation électronique.

Dans la plupart des pays européens, les fournisseurs de services de facturation électronique peuvent proposer différentes options pour les processus de conformité à la TVA ; toute offre de ce type est un choix concurrentiel individuel du fournisseur de services. Quel que soit le processus de conformité à la TVA utilisé, il est important de définir clairement quelle partie est légalement responsable des processus pris en charge. Les définitions standard de l’EESPA visent à fournir une base pour un accord sur la répartition des responsabilités, qui identifiera les tâches dont chaque partie sera responsable.

Lors de l’élaboration du document de définitions standard, le groupe de travail sur la politique publique et la conformité (PPCWG) de l’EESPA a commencé par se concentrer sur les définitions ou concepts clés qui sont pertinents pour les sujets liés à la conformité qui se présentent généralement dans le contexte de la facturation électronique.

Sur la base de ces définitions, le document fournit une “matrice de responsabilité” prédéfinie qui peut être utilisée pour la gestion des responsabilités entre un prestataire de services et son client. Parmi les éléments suggérés qui devraient être pris en compte entre les prestataires de services et leurs clients dans un processus de facturation électronique conforme, on peut citer :

La “matrice de responsabilité” susmentionnée fournit un guide d’utilisation qui permet aux parties de convenir et de documenter quelle partie est responsable de chaque élément de conformité : surveiller les exigences pertinentes, mettre en œuvre et maintenir des mesures pour assurer une conformité continue, et l’assurance de la conformité pour confirmer la conformité des mesures prises.

L’utilisation de ces définitions standard et de la “matrice de responsabilité” permettra de clarifier les accords et, en fin de compte, d’améliorer les relations entre les clients et les fournisseurs de services. Le document peut également servir de liste de contrôle que les entreprises peuvent utiliser pour les demandes de renseignements ou les demandes de propositions visant à comparer les offres des fournisseurs de services.

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La transformation numérique continue d’évoluer et de se développer, introduisant de nouvelles solutions et technologies cloud pour les entreprises du monde entier.

Ces technologies apportent flexibilité, agilité et réduisent les coûts opérationnels des entreprises.

Avantages des technologies basées sur l’informatique dématérialisée

Le passage aux technologies basées sur le cloud présente de nombreux avantages, notamment en termes de qualité, d’efficacité accrue et de rentabilité. Il est important de travailler avec un fournisseur de services en qui vous pouvez avoir confiance pour que la transition vers le cloud soit adaptée aux besoins de votre entreprise. Le passage aux technologies basées sur le cloud présente de nombreux avantages :

En plus d’assurer la continuité, l’efficacité et la flexibilité des entreprises, les technologies basées sur le cloud contribuent à la transformation numérique et à la pérennité des processus commerciaux.

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Téléchargez Navigating Turkey’s Evolving Tax Landscape pour en savoir plus sur les exigences en matière d’e-transformation pour les entreprises opérant en Turquie.

Le Sultanat d’Oman a imposé une taxe sur la valeur ajoutée à partir du 16 avril 2021. La mise en œuvre du système de TVA est prévue par phases, les entreprises devant s’inscrire à la TVA à différents moments au cours de l’année prochaine en fonction de leur chiffre d’affaires.

Chiffre d’affaires Date limite d’inscription obligatoire Date d’entrée en vigueur de l’enregistrement
Supérieur à 1 000 000 OMR 15 mars 2021 16 avril 2021
500 000 OMR à 1 000 000 OMR 31 mai 2021 1er juillet 2021
250.000 OMR à 499.999 OMR 31 août 2021 1er octobre 2021
38,500 OMR à 249,999 OMR 28 février 2022 1er avril 2022

La TVA sera imposée à un taux de 5 % sur les fournitures de biens et de services provenant d’Oman, ainsi que sur les importations. La plupart des services fournis par les entreprises aux consommateurs doivent être fournis dans le pays de résidence du fournisseur. Toutefois, il existe plusieurs exceptions, telles que les fournitures de services électroniques et de télécommunications (qui sont imputées à Oman si elles sont utilisées dans ce pays) ou les fournitures de services de restauration. Les entreprises enregistrées à la TVA doivent déposer des déclarations trimestrielles via un portail électronique.

Les fournitures suivantes sont soumises à un taux zéro de TVA :

Les fournitures suivantes sont exonérées de la TVA :

En 2016, les six États membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont convenu de mettre en œuvre une TVA de 5 % conformément à un cadre commun. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont mis en œuvre leur système de TVA en 2018, Bahreïn leur emboîtant le pas en 2019. En juillet 2020, l’Arabie saoudite a porté son taux de TVA à 15 %. Le Koweït et le Qatar ont tous deux annoncé leur intention de mettre en œuvre la TVA à l’avenir, bien que le calendrier exact n’ait pas été fixé.

L’accord-cadre prévoit des règles spéciales concernant la vente de marchandises entre les États membres du CCG. Semblables aux règles de l’UE pour les fournitures intracommunautaires, ces règles ont été suspendues jusqu’à ce que davantage d’États membres aient mis en œuvre le cadre et que les infrastructures informatiques nécessaires aient été mises en place.

Les organisations qui font des affaires en Oman doivent évaluer leurs obligations en matière de TVA pour l’avenir.

De plus amples informations sur les nouvelles mesures sont disponibles sur le site web de l’autorité fiscale d’Oman : https://tms.taxoman.gov.om/portal/web/taxportal/.

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La résolution fiscale diverse (MFR) du Mexique pour 2021 comprend un certain nombre de changements, dont le premier est présenté à l’adresse , notre précédent blog sur le sujet.

Dans ce blog, nous aborderons les modifications techniques spécifiques approuvées liées aux validations que les Authorised Certification Providers (PAC) doivent effectuer sur les factures électroniques qui leur sont envoyées pour certification.

Des modifications ont été introduites dans l’annexe 29 de la MFR qui tient compte spécifiquement des règles que les PAC doivent suivre en tant que prestataires de services de certification pour l’administration fiscale mexicaine (SAT).

Certaines des nouvelles validations les plus importantes que les PAC doivent effectuer sur les factures électroniques (CFDI) sont les suivantes :

A. Forme et mode de paiement : Lorsque des factures de revenu, de paiement ou de paie sont émises (également appelées Comprobantes de tipo Ingreso, Egreso o Nómina), les PAC doivent valider qu’elles contiennent les attributs relatifs à la forme et au mode de paiement (FormaPago et MetodoPago). Bien que ces attributs soient généralement facultatifs, ils deviennent obligatoires lorsque la facture est de type ‘I’ (Ingresos), ‘E’ (Egresos) ou ‘N’ (Nomina). Les CFDI de revenu, de paiement ou de paie qui ne possèdent pas ces attributs ou les catalogues correspondants ne doivent pas être validés par les PAC.

B. Taux de change : Les PAC doivent effectuer des validations supplémentaires concernant le taux de change indiqué dans l’attribut ‘TipoCambio’ lorsque le paiement déclaré est dans une devise étrangère. Si la valeur figurant sur la facture se situe en dehors du pourcentage acceptable, l’émetteur de la facture doit obtenir une clé du PAC validant l’ICFC pour confirmer que la valeur est correcte.

C. Total : Une nouvelle interprétation de l’attribut “total” de la facture a été introduite. Lorsque la valeur déclarée dépasse les limites établies par l’ASF via la résolution, l’émetteur de la facture doit inclure une clé de confirmation du PAC validant l’ICDI et confirmant que la valeur est correcte. Cette clé doit être incluse dans l’attribut “Confirmacion” de l’IDFC.

D. Transferts (Traslados) : Si une CFDI ne comprend que des éléments exonérés, elle n’a pas besoin de la note “traslados” qui contient normalement le détail des impôts transférés.

E. “NumeroPedimento”: Le numéro attribué aux “Pedimentos” (nom donné à la déclaration déposée lorsque des marchandises entrent au Mexique ou en sortent) qui ont plus de 10 ans doit être enregistré dans l’attribut “Descripcion ;” du document.

F. Autres changements : Retenues et paiements Les CFDI ne doivent pas inclure de nombres négatifs. Cette clarification a été introduite car les XSD et la norme technique de ces suppléments ne limitent pas ou ne rejettent pas l’utilisation de nombres négatifs malgré le fait qu’il n’existe pas de paiement négatif des impôts. Il est désormais obligatoire pour les PAC de rejeter tout document comportant des nombres négatifs. Des processus spécifiques d’annulation et de réémission ont été établis pour les factures contenant des erreurs et, en cas de pertes, il existe des champs spécifiques où ces valeurs doivent être signalées.

Les PAC doivent valider que le Supplément de réception de paiements (Complemento de Recepcion de Pagos) CFDIs contient des notes de paiement (Pago) et que le document associé (Documento Relacionado) contient au moins un enregistrement. La clarification de cette exigence a été nécessaire car ces notes sont conditionnelles plutôt qu’obligatoires pour les XSD et la documentation technique. La résolution fiscale diverse pour 2021 a également inclus de nouvelles validations concernant les suppléments CFDI émis pour l’affacturage financier et les transactions avec des tiers.

Suite à la publication de la résolution fiscale diverse pour 2021, l’ASF a émis de multiples modifications pour compléter la RFP initialement approuvée. Quatre modifications supplémentaires ont été proposées et/ou approuvées mais aucune n’a eu d’impact majeur sur le mandat de facturation électronique.

Nous nous attendons à d’autres changements avant la fin de l’année et nous vous tiendrons au courant via nos flux réglementaires et nos blogs.

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Préparez-vous au paquet TVA sur le commerce électronique 2021 de l’UE

Téléchargez notre document infographique pour en savoir plus sur les changements à venir.

Avis aux entreprises de l’UE ou hors UE qui livrent leurs services B2C aux pays membres : à partir du 1er juillet, des changements majeurs vont avoir lieu.

Le paquet TVA sur le commerce électronique de l’UE vise à simplifier le commerce transfrontalier et à s’assurer que la TVA est correctement appliquée dans le cadre des ventes B2C transfrontalières.

Avec la mise à jour du seuil de vente à distance, la TVA sera due immédiatement dans l’État membre où se situe le consommateur. Par conséquent, non seulement les entreprises devront potentiellement effectuer d’autres immatriculations à la TVA, mais les coûts et la complexité du processus pour les entreprises s’en trouveront décuplés. Pour palier cette charge de travail supplémentaire, la mise en place d’un guichet unique (OSS) a été prévue.

Malgré ses nombreux avantages, le nouveau guichet unique de l’UE s’avère tout sauf simple.

Il est donc essentiel que les entreprises se préparent et prennent dorénavant des décisions éclairées pour déterminer si l’OSS convient ou non à leur activité.

Notre document infographique relatif au guichet unique (OSS) vous aidera à comprendre les changements majeurs apportés par le nouveau paquet TVA sur le commerce électronique de l’UE, y compris :

  • Le régime OSS UE et non-UE, et régime importation
  • Les exigences OSS en matière de tenue des registres
  • L’éligibilité des biens soumis à accises
  • Les règles relatives au lieu d’établissement de l’acheteur
  • Les modifications des seuils de vente à distance
  • Les obligations pour les interfaces électroniques en ligne
  • L’exonération de TVA pour les importations de faible valeur  
  • La préparation à l’OSS
  •  Les conséquences d’une non-conformité à l’OSS

Tenant compte de ces changements, vous devez vous assurer de bien comprendre quel régime OSS est fait pour votre entreprise afin de garantir votre conformité à la TVA. Les exigences varient selon le lieu d’établissement de l’entreprise (dans l’UE ou hors UE), le type de transaction (ventes D2C ou via une marketplace en ligne), en fonction des étapes finales de la chaîne logistique.

Les trois régimes du guichet unique sont les suivants :

  • Régime OSS UE
  • Régime OSS non-UE
  • Régime importation (IOSS)

L’OSS n’étant pas encore obligatoire, vous devez vous assurer de bien comprendre les délais internes afin de mettre en œuvre l’OSS lorsque vous êtes prêts, plutôt que de précipiter les choses de sorte à respecter la date de mise en place fixée au 1er juillet 2021.

Les entreprises dont les ventes intracommunautaires totales sont inférieures à 10 000 € doivent choisir entre mettre en place l’OSS ou s’immatriculer dans chacun des États membres où leur activité a lieu.

Téléchargez notre document infographique pour en savoir plus sur les changements à venir et leurs conséquences pour votre entreprise.

Sovos peut vous aider à être prêts pour l’OSS

La mise en œuvre des changements nécessaires pour se conformer au paquet TVA sur le commerce électronique 2021 de l’UE et l’intégrer à votre système ERP peut prendre beaucoup de temps et de ressources. Sovos peut vous aider à alléger votre fardeau fiscal, à identifier la bonne solution pour votre entreprise et à vous y préparer.

Notre grande équipe de conseillers peut vous aider à évoluer dans l’univers complexe de la conformité à la TVA moderne.

La TVA représente 15 à 40 % de l’ensemble des recettes publiques dans le monde. Nous estimons que le déficit mondial de TVA – c’est-à-dire les pertes de recettes de TVA dues aux erreurs et à la fraude – pourrait atteindre un demi-billion d’euros. Le PIB de pays comme la Norvège, l’Autriche ou le Nigeria se situant à un niveau similaire, cet écart de TVA est suffisamment important pour avoir un impact significatif sur l’économie de nombreux pays. C’est pourquoi les autorités fiscales du monde entier prennent des mesures pour augmenter les recettes perdues grâce à la numérisation de la TVA.

Jusqu’à récemment, les exigences en matière de TVA ont traditionnellement suivi trois grandes catégories.

1. Facture et exigences de stockage

À un niveau élevé, les exigences s’appliquant lors du traitement des transactions commerciales se décomposent comme suit :

2. Exigences en matière de rapports périodiques

Ces déclarations portent sur les transactions commerciales et se présentent sous forme résumée, agrégée ou complète. Réalisées à partir de factures individuelles, elles étaient jusqu’ici habituellement exigées chaque mois, et plus rarement chaque trimestre ou année.

3. Exigences en matière d’audit

Ces cas se produisent lorsque, pendant la période de conservation obligatoire des factures et autres registres et livres, qui est généralement de sept à dix ans, une autorité fiscale demande l’accès à ces documents pour évaluer leur correspondance avec les rapports.

La tendance au contrôle continu des transactions (CCC)

Les types d’exigences énumérés ci-dessus, et leur importance relative tant pour les entreprises que pour les autorités fiscales, ont considérablement évolué ces dernières années. La tendance générale est clairement aux diverses formes de CTC.

Ce mode d’exécution radicalement différent, connu sous le nom de “modèle d’apurement”, a vu le jour en Amérique latine il y a plus de 15 ans. D’autres économies émergentes, comme la Turquie, ont suivi une décennie plus tard. De nombreux pays d’Amérique latine disposent désormais de systèmes CTC stables, dans lesquels une grande partie des données nécessaires à l’application de la TVA sont basées sur les factures et d’autres données clés sont récoltées (et souvent pré-approuvées) directement au moment de la transaction.

L’Europe et d’autres pays sont passés par une phase où les factures originales de TVA pouvaient être électroniques sans changer les fondements du modèle d’application de la loi sur la TVA. Cette phase de facturation électronique volontaire sans réorganisation des processus est souvent appelée facturation électronique “post-audit”. Dans un système de post-audit, l’administration fiscale n’a aucun rôle opérationnel dans le processus de facturation et s’appuie largement sur les rapports périodiques transmis par le contribuable. La capacité à démontrer l’intégrité et l’authenticité des factures électroniques depuis leur émission jusqu’à la fin de la période de stockage obligatoire est essentielle pour les partenaires commerciaux dans les régimes de post-audit.

En grande partie en raison de l’amélioration spectaculaire de la perception des recettes et de la transparence économique dans les pays dotés de régimes de CTC, des pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique ont également commencé à adopter des systèmes similaires. Cette adoption rapide des CTC dans de nombreux autres pays ne suit pas le même chemin simple de migration rapide des premiers adoptants. En fait, à mesure que la tendance se répand dans le monde, il devient de plus en plus évident qu’il y aura de nombreux modèles différents, ce qui ajoutera à la complexité et aux défis auxquels sont confrontées les entreprises multinationales aujourd’hui.

Agir sur la numérisation de la TVA

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Le projet de modernisation de la TVA de l’administration fiscale norvégienne, le projet MEMO, a annoncé une nouvelle déclaration de TVA numérique. Elle entrera en vigueur au début de 2022, après un programme pilote mené en août de cette année. Cette nouvelle déclaration de TVA vise à apporter une simplification dans la déclaration, une meilleure administration et une meilleure conformité dans le système de TVA.

Actuellement, les déclarations de TVA sont saisies manuellement via le portail Altinn, par la personne ou l’entité qui soumet le formulaire, et sont basées sur des chiffres agrégés remplis dans 19 cases. La nouvelle déclaration fournit une structure d’information commune basée sur la liste de codes de FEC, ce qui permet un reporting plus détaillé sur 30 cases ainsi que des corrections, des créances douteuses et des ajustements.

La Norvège estime que le transfert d’informations supplémentaires et complètes dans la nouvelle déclaration fournira des données plus complètes et offrira une meilleure analyse du traitement de la TVA de la personne ou de l’entité qui soumet la déclaration. En outre, on pense que ce nouveau format sera plus intuitif et augmentera le degré d’accès à l’information.

Comment fonctionnera la nouvelle déclaration de TVA de la Norvège ?

Chaque déclaration de TVA sera soumise via les données du système comptable/ERP du contribuable et envoyée au portail gouvernemental via une API. De là, l’administration fiscale renverra un identifiant/récépissé de la déclaration soumise au système comptable/ERP du contribuable. Grâce à une nouvelle interface visuelle pour l’utilisateur final, le contribuable pourra également visualiser la déclaration et la signer.

L’idée est que le système minimisera les erreurs dues à une saisie incorrecte des données et réduira le temps consacré à la saisie manuelle des données. L’administration fiscale a déjà testé le nouveau système avec des ensembles de numéros de lots de petite taille. À partir de mars 2021, les tests du service de validation du système comptable, de la vérification de la déclaration de TVA et du message de confirmation fournissant le contenu seront effectués dans des ensembles de numéros plus importants. L’objectif est de procéder à une évaluation complète du service en mai 2021 avant de lancer le projet pilote en août.

Outre les changements susmentionnés, le ministère norvégien des finances pourrait également introduire une nouvelle liste électronique des achats et des ventes parallèlement à la nouvelle déclaration de TVA. Cette nouvelle liste ferait état de tous les achats et ventes facturés au niveau transactionnel. Un tel changement, cependant, nécessiterait une modification de la loi sur la TVA à laquelle le ministère réfléchit déjà.

À moins d’un an de l’entrée en vigueur de la nouvelle déclaration, les entreprises peuvent encore avoir besoin de clarifications et de temps pour se préparer au nouveau format de déclaration. Plus précisément, elles peuvent avoir besoin de revoir leurs codes TVA internes, la correspondance de ces codes avec les codes FEC, ainsi que leurs procédures comptables.

De plus amples informations, ainsi qu’un calendrier actualisé, sont disponibles sur le site web de l’autorité fiscale norvégienne, , ici.

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Lors de la gestion d’un projet d’e-transformation, le délai est déterminé après une planification minutieuse. Elle doit être basée sur la portée du projet et tenir compte des ressources disponibles.

Toutefois, lorsque le projet vise à assurer la conformité réglementaire, le gouvernement détermine le délai du projet et celui-ci doit être respecté. De nombreux contribuables choisissent de travailler avec un intégrateur externe pour s’assurer que cela est fait correctement, de manière conforme et dans les délais.

Comment un intégrateur peut aider à la gestion de projet

Un intégrateur travaillera avec vos contribuables pour gérer le processus. À la suite de ce processus, les exigences des organismes gouvernementaux doivent être conçues par un intégrateur spécial de manière à être intégrées au processus opérationnel de l’organisme. Les intégrateurs spéciaux impliqués veillent à ce que le processus se déroule selon les priorités des parties et construisent l’ensemble de la structure de répartition du travail du projet.

Les intégrateurs créent des calendriers de projet détaillés grâce à un processus connu sous le nom de planification inverse. Les échéances des différentes tâches sont déterminées en travaillant à rebours à partir de l’échéance finale du projet pour s’assurer que le projet global est achevé dans les délais prévus. Il est essentiel de travailler avec un intégrateur spécialisé qui a une connaissance approfondie du sujet, possède une vaste expérience, est conscient des problèmes et des pièges potentiels et est capable de les résoudre. Il peut également garantir le respect des meilleures pratiques tout au long de la planification. Pour minimiser le risque de ne pas respecter les délais, les intégrateurs spécialisés préparent un modèle de planification. Ce modèle doit inclure les ressources appropriées, une liste détaillée des points ouverts, des responsabilités claires pour chaque tâche et le processus impliqué pour chaque tâche. L’intégrateur et le contribuable doivent travailler ensemble sur le modèle qui doit être planifié et suivi en détail pour respecter le délai.

À ce stade, il peut être nécessaire de dresser une liste de priorités et de planifier des processus spécifiques. Le fait d’inclure les parties prenantes décisionnaires dès cette étape et de les mettre à jour tout au long du projet permet d’éviter les retards indésirables et garantit une approbation plus rapide. C’est également à ce stade qu’il convient de placer des tampons dans le plan pour éliminer les risques éventuels à l’avance. Bien que certaines de ces recommandations soient nécessaires pour tous les projets, elles sont particulièrement importantes pour les projets dont la date de transition est fixée.

Recommandations pour s’assurer que les projets d’e-transformation sont achevés à temps :

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L’Autorité générale de la zakat et des impôts (GAZT) a publié sur un projet de règles pour les contrôles, les exigences, les spécifications techniques et les règles de procédure pour la mise en œuvre des dispositions du règlement sur la facturation électronique.

Outre le projet de règles, les spécifications techniques associées (dictionnaire de données de la facture électronique, norme de mise en œuvre XML de la facture électronique et normes de mise en œuvre de la sécurité de la facture électronique) sont disponibles sur la page Web du GAZT.

Le projet de règles vise à définir les exigences et les contrôles techniques et procéduraux pour le prochain mandat de facturation électronique (effectif à partir du 4 décembre 2021) et est actuellement ouvert à la consultation publique. La date limite pour fournir des commentaires sur le projet de règles est le 17 avril 2021.

Qu’est-ce qui est envisagé dans le projet de règles ?

Comme expliqué précédemment, le système de facturation électronique comportera deux phases principales.

La première phase commence le 4 décembre 2021 et exige que tous les contribuables résidents génèrent, traitent et stockent des factures électroniques et des notes électroniques (notes de crédit et de débit). Le projet de règles stipule que les factures électroniques et les notes associées doivent être générées dans le format XML défini ou dans le format PDF/A-3 (avec XML intégré). pour la deuxième phase. Aucun format spécifique n’est requis pour la première phase ; cependant, toutes les informations nécessaires doivent être contenues dans ces factures et notes.

Une solution conforme doit présenter les caractéristiques suivantes :

La deuxième phase de imposera aux contribuables l’obligation supplémentaire de transmettre des factures et des notes électroniques au GAZT. Les contribuables doivent intégrer leurs systèmes à ceux du GAZT en utilisant une interface de programmation d’applications (API).

Le projet de règles stipule que la deuxième phase doit débuter le 1er juin 2022 et que les groupes ciblés doivent s’intégrer aux systèmes du GAZT conformément au calendrier.

Suite aux exigences de la deuxième phase, le système de facturation électronique saoudien sera classé comme un système de facturation électronique CTC à partir du 1er juin 2022. Un régime d’autorisation selon lequel une facture électronique n’aura d’effet juridique que si elle est approuvée par le GAZT est prévu pour les factures électroniques relatives aux transactions B2B et B2G. Toutefois, une obligation de déclaration à la CTC peut être prescrite pour les factures B2C.

Quelles sont les prochaines étapes de la réglementation de l’Arabie saoudite en matière de facturation électronique ?

Les règles devraient être publiées dans les deux prochains mois, après avoir recueilli les commentaires de la consultation publique. Cela donnera aux contribuables saoudiens environ six mois pour se préparer au mandat à venir.

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Compte tenu de la complexité de la TVA internationale et du risque potentiel, des pièges et des coûts associés, les directeurs financiers sont confrontés à une situation difficile. Contrairement aux impôts directs, qui ont tendance à être déterminés rétrospectivement, la TVA est effectivement calculée en temps réel. Elle est liée à divers aspects de la chaîne d’approvisionnement. Si la transaction liée présente des calculs de TVA incorrects ou des codes erronés, ces erreurs peuvent avoir des conséquences financières inattendues. Il peut s’agir d’amendes, de la perte du droit de déduire la TVA en amont, etc.

Pour la plupart des départements financiers, leur première et seule implication avec la TVA est le traitement des factures de vente ou d’achat. En l’absence d’un bon de commande du client, il y a souvent peu ou pas d’appréciation des factures de vente qui arrivent jusqu’à ce qu’elles aient besoin d’être augmentées. Cependant, il est parfois trop tard. L’achèvement de la transaction cristallise l’obligation de TVA et le contribuable ne peut pas apporter de modifications rétrospectives.

Incoterms et TVA

L’une des composantes de la détermination de la TVA pour les marchandises consiste à comprendre si elles traversent une frontière et, dans l’affirmative, qui est responsable de leur transport – le fournisseur ou le client.

Dans le commerce international, les Incoterms publiés par la Chambre de commerce internationale sont utilisés pour déterminer quelle partie est responsable de quel aspect du mouvement.

Au sein de l’UE, l’incoterm utilisé ne détermine pas le traitement TVA correct d’un mouvement de marchandises. Il peut toutefois aider à comprendre l’intention des parties. La plupart des contrats de livraison de biens au sein de l’UE mentionnent néanmoins les incoterms. Dans de nombreux cas, les contrats mentionnent “droits de livraison acquittés” (DDP), même si cette mention est souvent inappropriée. Si une entreprise française vend des marchandises DDP à un client allemand, l’incoterm implique que le fournisseur français est responsable de toutes les taxes dues sur la livraison. Mais s’il s’agit d’une transaction B2B, répondant aux conditions d’exonération, alors c’est le client allemand qui comptabilise la taxe d’acquisition.

Lorsque le Royaume-Uni était membre de l’UE, les incoterms n’étaient pas vraiment pertinents pour la TVA. Ils avaient également peu d’impact sur la possibilité de déplacer des marchandises au sein de l’UE. Ils n’avaient pas non plus d’incidence sur la nécessité d’une immatriculation à la TVA dans l’UE, puisque dans de nombreux cas, le client prenait en charge la taxe d’acquisition.

Conséquences involontaires

Mais maintenant, après le Brexit, les entreprises britanniques peuvent avoir des contrats “DDP” avec des clients de l’UE où il y a potentiellement des conséquences inattendues :

Renégocier les incoterms

Maintenant, la seule ligne de conduite possible est de renégocier les incoterms. Cela prendra du temps et ne fonctionnera que si les marchandises n’ont pas encore été livrées.

Si les marchandises ont été livrées mais que l’enregistrement de la TVA requis n’est pas en place, il existe une possibilité de pénalités et d’intérêts pour enregistrement tardif et paiement tardif de la TVA.

L’automatisation peut être utile à cet égard. Un moteur fiscal peut traiter les informations relatives à la commande et déterminer le code fiscal correct. Cela se fait au moment de la commande et non au moment de l’établissement de la facture.

Si cela donne un résultat inattendu, il sera peut-être temps de renégocier les incoterms ou de procéder à l’enregistrement de la TVA.

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Le Mexique a apporté des modifications à la résolution fiscale diverse (MFR) cette année. La Miscellaneous Fiscal Resolution est un ensemble de règlements publiés par l’administration fiscale mexicaine (SAT). Ces règlements contiennent les interprétations officielles des règles édictées pour l’application des impôts, taxes et obligations connexes applicables aux contribuables au Mexique.

La MFR est construite sur les dispositions de résolutions similaires émises les années précédentes, mais en intégrant les interprétations de tous les changements juridiques promulgués pour la nouvelle année fiscale. Dans cette série de blogs, nous allons expliquer les changements introduits par la version 2021 du MFR. Il s’agit notamment de certaines modifications adoptées concernant le mandat de facturation électronique et les obligations de conformité connexes.

Diverses modifications de la résolution fiscale 2021

Nous examinerons plus en détail les autres changements introduits par la résolution fiscale diverse de 2021 au Mexique dans notre blog de suivi.

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Il est bon de voir la lumière au bout du tunnel. Néanmoins, c’est trop peu, trop tard pour de nombreuses petites entreprises, mais aussi pour beaucoup de grandes. Des milliers d’entre elles n’ont pas pu résister à la tempête parce qu’elles étaient particulièrement dépendantes du contact humain. D’autres ont été touchées de manière disproportionnée simplement parce que le COVID-19 les a frappées au moment où elles traversaient une période difficile de leur cycle de vie. Alors que nous constatons les premiers succès des vaccins anti-COVID-19, les entreprises et les marchés sont de plus en plus confiants et pensent que d’ici le dernier trimestre de 2021, les pays auront retrouvé leur vitesse de croisière. À quelques exceptions notables près, bon nombre des économies les plus fortes du monde mettront des années à se remettre des séquelles.

L’internet à la rescousse – mais des lacunes subsistent

Comme pour toutes les crises, l’année écoulée a accentué les faiblesses et accéléré les échecs. S’il faut reconnaître que la crise du COVID-19 aurait été bien pire sans Internet et l’état actuel de l’adoption de la technologie dans le monde, les poches restantes de processus hérités où les entreprises étaient à la traîne dans leur transformation numérique ont été mises en évidence alors que les employés s’efforçaient de trouver un équilibre entre les préoccupations de santé et l’impératif de faire fonctionner les choses dans des bureaux et des centres de données désertés.

Les logiciels sur site sont l’un des domaines où les inefficacités ont été mises en évidence. De nombreuses entreprises ont commencé à adopter des logiciels basés sur le cloud computing pour prendre en charge différentes catégories de flux de travail et de connexions avec les partenaires commerciaux. Cependant, beaucoup de grandes entreprises ont été réticentes à déplacer les systèmes d’entreprise centraux – tels que les ERP, les systèmes de logistique ou de réservation – vers le cloud computing. Cette réticence s’explique souvent par le fait que les systèmes existants ont été fortement personnalisés. Alors que de nombreux fournisseurs de logiciels d’entreprise proposent des versions pour le cloud public qui présentent en théorie de nombreux avantages par rapport au déploiement sur site, les défis pratiques liés à l’adaptation des organisations et des processus à des flux de travail “en boîte” conçus autour des meilleures pratiques standard l’ont souvent emporté.

Une autre série de défis est plus complexe. Les processus manuels dominent encore dans la gestion des commandes et des factures dans les entreprises de toutes tailles à l’échelle mondiale. Lorsque les logiciels de flux de travail permettent au personnel comptable d’accéder au système à distance, les approbations et les écritures peuvent être gérées depuis les bureaux à domicile, mais la prédominance du papier dans de nombreuses relations avec les fournisseurs et les clients oblige encore les personnes à gérer la numérisation, l’impression et l’envoi par courrier ou – oui – par fax des documents clés depuis des bureaux à accès limité.

Ces problèmes seront plus difficiles à surmonter, car il n’est pas facile d’installer dans les bureaux à domicile des machines coûteuses de type industriel pour le traitement des documents papier. La réponse à ce défi ne réside pas dans des moyens créatifs de convertir les cuisines des gens en centres de numérisation ou d’impression, mais dans le fait de faire enfin le grand saut vers une intégration des données de bout en bout.

Le bon, le mauvais et le laid de la fiscalité en tant que conducteur automatisé

Interestingly, if COVID-19 isn’t enough of a reason to take that automation leap, businesses can expect a helping hand from tax administrations. Many countries had already started large-scale programs to push continuous transaction controls (CTCs). Such as mandatory real-time clearance of digital invoices. The current global health crisis is pushing tax administrations to accelerate these programs. We have seen announcements of plans towards such compulsory e-invoicing or digital reporting of accounting data in countries like France, Jordan and Saudi Arabia. In addition to several countries including Poland and Slovakia who stated their intent to follow in the footsteps of countries in Latin America and also European frontrunners like Italy and Turkey. Even in Germany, which has long resisted the call of CTCs, a significant political party has proposed decisive action in this direction.

These initiatives are still often motivated by the need to close tax gaps. However the need for resilience in revenue collection is clearly another driver. Also, examples from countries like Brazil have shown that CTCs massively improve governments’ ability to track and monitor the economic effects of a crisis down to the smallest sectoral detail. This gives them granular data that can be used for surgical fiscal policy intervention to guide the most severely affected activities through a crisis.

Toutes les circonstances étant réunies pour donner aux entreprises une raison de franchir le dernier kilomètre vers l’automatisation complète – l’interface entre leurs opérations de vente et d’achat et celles de leurs partenaires commerciaux – on pourrait penser que les entreprises mettent actuellement en place des plans pour se préparer à un ensemble de processus et de structures organisationnelles entièrement numériques et beaucoup plus résistants.

Malheureusement, la façon dont les mandats de la CCT sont déployés et la façon dont les entreprises y répondent ont historiquement plutôt ralenti les investissements dans l’automatisation des processus métier et l’adoption de logiciels d’entreprise modernes basés sur le cloud.

Les mandats de la CCT sont incroyablement diversifiés, allant d’un deuxième jeu complet de livres comptables en ligne à tenir par le biais – entre autres – d’une classification supplémentaire des fournitures dans le système hébergé par le gouvernement en Grèce, à une configuration complètement différente incluant des prestataires de services et des rapports sur le paiement des transactions en cours de conception en France. Des représentants de la Chine parlent de contrôles de facturation basés sur la blockchain, tandis que des pays comme la Pologne et l’Arabie saoudite se préparent à des réseaux d’échange de factures centralisés et gérés par le gouvernement. Les délais des mandats ont tendance à être trop courts, et les administrations fiscales procèdent à d’innombrables ajustements structurels – chacun étant généralement assorti de délais courts et disponible uniquement dans la langue locale – pendant les périodes de mise en œuvre et pendant des années par la suite.

Les administrations fiscales pourraient toutefois affirmer avec une certaine légitimité que les délais sont toujours trop courts, presque indépendamment du temps de transition accordé aux contribuables, car de nombreuses entreprises se préparent structurellement trop tard. La tendance mondiale vers les CTC, les FEC et les mandats similaires est apparue aux entreprises depuis des années, mais beaucoup sont mal préparées ; en particulier, de nombreuses entreprises multinationales continuent de considérer que la conformité à la TVA est une question qui doit être résolue par les filiales locales, ce qui crée petit à petit un réseau massif de procédures localisées qui, au lieu de correspondre aux meilleures pratiques des entreprises, ont été conçues par les bureaux de l’administration fiscale.

Creating a virtuous circle towards tax automation during Covid-19

Which brings us back to why companies aren’t adopting flashy new releases of enterprise software packages in public cloud mode. Or further automating their trading partner exchanges, more quickly. All parties in this equation want the same thing. That is seamless and secure sharing of relevant data among businesses, and between businesses and tax administrations. However kneejerk reactions to regulatory mandates by businesses, and lack of tax administrations’ familiarity with modern enterprise systems, are creating the opposite effect. Companies panic-fix local mandates without a sufficient understanding of the impact of their decisions. Neither on their future ability to innovate and standardize. The enterprise resources come first to put systems in place post-haste. They then manage the problems stemming from adopting a patchwork of local tax-driven financial and physical supply chain data integration approaches. This comes from IT budgets that then don’t get spent on proper automation.

Plusieurs éléments peuvent briser ce cercle vicieux. Les entreprises devraient changer leur façon d’aborder ces changements de numérisation de la TVA en les considérant comme révolutionnaires plutôt qu’évolutifs. En étant bien informées et bien préparées, il est possible d’adopter une approche stratégique pour tirer parti des mandats de la CCT plutôt que de les subir. Les administrations fiscales doivent faire leur part en adoptant les bonnes pratiques existantes en matière de conception, de mise en œuvre et d’exploitation de plateformes numériques à des fins d’échange obligatoire de données commerciales. Les principes CTC d’ICC sont un excellent moyen de donner à l’économie mondiale ce coup de pouce immunitaire dont elle a tant besoin, en permettant aux entreprises et aux gouvernements d’améliorer leur résilience tout en libérant des ressources bloquées dans des processus manuels inefficaces de conformité commerciale et fiscale.

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