Étude de cas
Sun Chemical
Sovos a simplifié les processus de déclaration multinationale de Sun Chemical afin de lui permettre de poursuivre ses efforts de mise en conformité.
Les mandats de taxation globale de type facturation électronique ont commencé il ya quelques années en amérique latine et se multiplient à travers le monde alors que les gouvernments tentent de réduire la fraude fiscale. Cette tendance va s’accélérer post-Covid, ce qui accroît la complexité opérationelle pour les entreprises ainsi que le risque de non conformité.
Beaucoup de gouvernements en Europe, Asie et amérique latine ont annoncé des changements au niveau de la TVA en 2020. Pour les entreprises françaises – souvent avec des ERP diiférents et une structure d’identification fiscale complexe, cela devient de plus en plus difficile d’intégrer opérationellement et techniquement ces mises à jour constantes.
Chez Sovos, notre mission est de résoudre la taxation pour de bon! Notre expertise s’étend sur plus de 60 pays et notre équipe d’analyse réglementaire est au coeur de nos solutions depuis plus de 40 ans. La conformité fiscale peut être simplifiée, automatisée et coûter moins cher via l’utilisation d’un seul fournisseur de solutions globales comme Sovos.
Durant ce wébinaire vous apprendrez comment Sovos peut aider votre entreprise à:
Comme prévu , l’administration fiscale portugaise a publié de nouvelles informations sur la réglementation des factures. Les nouvelles de la semaine dernière concernant le report des exigences établies lors de la mini réforme de la facture électronique du pays, et le retrait de l’obligation pour une entreprise de communiquer un ensemble d’informations à l’administration fiscale, ont abouti à la réglementation tant attendue sur le numéro d’identification unique et les codes QR.
De retour en 2019, la loi-décret 28/2019 a introduit le numéro d’identification unique et le code QR comme contenu obligatoire des factures. Auparavant, l’entrée en vigueur était prévue pour le 1er janvier 2020, mais les détails sur ce qui constitue un tel numéro d’identification unique et le contenu des codes QR étaient manquants. Cependant, le gouvernement portugais a maintenant publié une ordonnance qui réglemente davantage ces deux exigences.
Un nouveau code de validation
Selon l’ordonnance 195/2020, à partir du 1er janvier 2021, les entreprises émettant des factures de droit portugais doivent communiquer aux autorités fiscales portugaises les séries utilisées dans les factures, avant qu’elles ne soient appliquées. Une fois la série communiquée, l’autorité fiscale émet un code de validation pour chaque série de numéros déclarée.
Ce code de validation est ensuite utilisé comme partie du numéro d’identification unique qui a été nommé ATCUD. L’ATCUD comprend le code de validation de la série et un numéro séquentiel au sein de la série au format “ATCUD:Code de validation-Numéro séquentiel”. L’ATCUD doit être inclus dans toutes les factures immédiatement avant le code QR et être lisible sur chaque page de la facture.
Pour obtenir un code de validation, les contribuables doivent communiquer les données suivantes à l’autorité fiscale portugaise :
Une fois approuvé, l’autorité fiscale crée un code de validation d’une taille minimale de huit caractères.
Selon l’Ordonnance, le numéro séquentiel qui fait également partie de l’ATCUD est une référence obtenue à partir d’un champ spécifique de la version portugaise du fichier FEC.
Bien que l’ordonnance ait voulu introduire des détails sur le code QR, elle indique que les spécifications techniques seront publiées sur le site web de l’autorité fiscale. L’ordonnance stipule néanmoins qu’un code QR doit être inclus dans toutes les factures et documents émis par un logiciel certifié. Elle précise également que le code QR doit être inclus dans le corps de la facture (sur la première ou la dernière page) et être lisible. Les spécifications techniques du code QR sont disponibles sur le site web de l’administration fiscale .
L’ordonnance de la semaine dernière ne modifie pas le champ des entreprises qui doivent utiliser un logiciel certifié pour émettre des factures, ni les exigences de certification. Cependant, les contribuables portugais doivent, une fois de plus, adapter leurs processus commerciaux et de conformité actuels et sont sous pression pour changer leurs systèmes avant l’échéance du 1er janvier 2021.
Pour vous tenir au courant de l’évolution du paysage de la conformité à la TVA, téléchargez Trends : Continuous Global VAT Compliance et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour rester à l’affût des nouvelles réglementaires et autres mises à jour.
Mise à jour : 3 mai 2024 par Dilara İnal
L’autorité fiscale israélienne (ITA) a reporté le déploiement du mandat de contrôle continu des transactions (CTC).
La déduction de la taxe payée en amont est autorisée avec ce second report, même en l’absence de numéro d’attribution, jusqu’au 4 mai 2024. La date limite précédente était le 31 mars.
À partir du 5 mai 2024, les entreprises engagées dans des transactions B2B supérieures à 25 000 NIS (environ 25 000 NIS (environ 200 NIS). 6.500 EUR) sont nécessaires pour obtenir un numéro d’allocation attribué par l’ITA.
Contactez notre équipe d’experts pour plus d’informations sur les changements apportés par le CTC en Israël.
Mise à jour : 2 novembre 2023 par Dilara İnal
Le 23 octobre 2023, l’administration fiscale israélienne (ITA) a annoncé qu’elle avait prolongé le calendrier de mise en œuvre des contrôles continus des transactions (CTC) afin d’offrir aux entreprises plus de temps pour achever leur développement technologique. Selon l’annonce, l’ITA permettra la déduction de la taxe en amont d’une facture fiscale, même en l’absence d’un numéro d’allocation, jusqu’au 31 mars 2024.
Le nouveau cadre de facturation israélien exigera que les entreprises engagées dans des transactions B2B qui dépassent un seuil spécifique obtiennent un numéro d’allocation. La première phase commence le 1er janvier 2024 pour les factures supérieures à 25 000 NIS. Les entreprises doivent s’assurer que leurs factures incluent le numéro d’affectation pour être éligibles à la déduction de la TVA payée en amont à partir de cette date. À la lumière de cette annonce récente, les acheteurs bénéficieront d’une période supplémentaire de trois mois pour s’y conformer.
Il est important de souligner que bien que l’ITA ait prolongé le délai de déduction de la taxe en amont, la plateforme de compensation sera pleinement opérationnelle comme prévu initialement à partir du 1er janvier 2024. À partir de cette date, les émetteurs de factures qui demanderont des numéros d’allocation les recevront.
Vous cherchez plus d’informations sur l’évolution de la facturation en Israël ? En savoir plus.
Mise à jour : 6 juillet 2023 par Enis Gencer
L’administration fiscale israélienne a publié un ensemble de directives englobant des détails techniques et d’autres informations pertinentes concernant la mise en œuvre du modèle de facture israélienne.
Les directives indiquent que le nouveau modèle sera une mise en œuvre progressive qui commencera par un programme pilote en 2024. L’un des principaux objectifs de ce nouveau modèle est de résoudre et d’atténuer le problème de longue date des factures fictives en Israël.
Dans le cadre du nouveau modèle de facture israélienne, les contribuables impliqués dans des transactions B2B qui dépassent un seuil spécifique devront obtenir un numéro de facture. Cela se fera en contactant le service de l’autorité fiscale désigné via des API et en envoyant les informations de facturation prescrites par l’autorité fiscale.
Les lignes directrices définissent l’ensemble des informations qui doivent être déclarées à l’administration fiscale, notamment :
Une fois acquis, le numéro de facture doit être inclus sur la facture fiscale. Sans ce numéro, les contribuables ne pourront pas déduire la TVA en amont. Il est important de noter que l’administration fiscale se réserve le droit de ne pas attribuer le numéro de facture s’il existe des soupçons raisonnables d’incohérences juridiques concernant la facture.
Les acheteurs peuvent utiliser le numéro de facture pour accéder aux détails de la facture via le service de l’administration fiscale. Cette fonctionnalité est conçue pour optimiser le processus d’intégration de la facture dans le système comptable du contribuable.
Le modèle de facturation israélien sera une mise en œuvre progressive, en commençant par un programme pilote en janvier 2024 pour les factures supérieures à 25 000 NIS (environ 6 500 euros). Au cours de cette phase, l’administration fiscale ne peut rejeter la demande de numéros de facture qu’en cas d’erreurs techniques.
Au fur et à mesure de la mise en œuvre, le seuil sera progressivement abaissé comme suit :
Israël prend rapidement des mesures en vue de l’introduction de son système de facturation en publiant les détails techniques et son calendrier de mise en œuvre peu après l’introduction officielle du système en février 2023. Les contribuables doivent maintenant préparer leurs systèmes conformément aux directives juridiques et techniques que l’administration fiscale a récemment publiées.
Vous cherchez plus d’informations sur les réglementations à venir d’Israël ? Contactez notre équipe d’experts.
Mise à jour : 26 mai par Enis Gencer
Plus de détails ont émergé concernant la mise en œuvre du modèle de contrôle continu des transactions (CTC) en Israël, dont l’introduction dans le pays a été annoncée en février 2023.
Comme nous l’avons signalé précédemment, le gouvernement israélien a approuvé le budget 2023-2024 le 24 février 2023, ouvrant la voie à l’adoption du modèle CTC. Depuis lors, la proposition a suivi le processus législatif standard et a récemment reçu l’approbation du Comité des finances, avec quelques modifications.
Selon la dernière annonce, le plan modifié introduit un modèle d’apurement des factures électroniques CTC pour les factures supérieures à 25 000 shekels (environ 6 500 euros) dans les transactions interentreprises (B2B). Dans ce modèle, les factures doivent être émises via le système de l’administration fiscale et obtenir une approbation en temps réel. Les contribuables ne seront pas autorisés à utiliser des factures non validées pour déduire la taxe payée en amont.
La mise en œuvre du modèle de facturation électronique CTC devrait commencer en janvier 2024 et, d’ici 2028, le seuil sera réduit à 5 000 shekels, couvrant ainsi les transactions de plus petit montant.
Malgré le court délai de mise en œuvre, il est important que les autorités publient les spécifications réglementaires et techniques à temps pour que les contribuables puissent préparer leurs systèmes de facturation afin de se conformer pleinement aux nouvelles exigences d’ici janvier 2024.
Pour plus d’informations sur le système actuel de facturation électronique d’Israël, cliquez ici.
Mise à jour : 13 mars 2023 par Enis Gencer
Le gouvernement israélien a approuvé le budget 2023-2024 le 24 février 2023 pour introduire un modèle de contrôle continu des transactions (CTC) dans son système fiscal.
Cette décision tant attendue aura des implications importantes pour les entreprises opérant dans le pays. Il est essentiel de connaître les changements qui peuvent avoir un impact sur votre entreprise.
Le nouveau plan, préparé par le ministère des Finances et approuvé par le gouvernement, envisage un modèle d’apurement pour les factures supérieures à 5 000 shekels (env. 1300 Euros) émis entre entreprises. Dans ce modèle, les factures doivent être émises par un système d’administration fiscale et recevoir une approbation en temps réel.
Le système de l’administration fiscale émettra un numéro unique comme preuve de décharge pour chaque facture, que les entreprises pourront ensuite utiliser pour déduire la TVA en amont. Le gouvernement a également proposé que l’administration fiscale soit en droit de refuser une demande d’attribution d’un numéro et de ne pas effacer la facture s’il existe un doute raisonnable que la facture n’est pas émise légalement.
Bien que ce plan soit un développement passionnant, ce n’est que le début d’un long voyage vers la mise en œuvre d’un modèle CTC. La proposition ci-dessus n’est actuellement décrite que dans un document budgétaire, qui sera soumis à des lectures et à des approbations supplémentaires avant que le gouvernement puisse la mettre en œuvre.
En outre, une modification de la loi sur la TVA et la publication de détails techniques seront nécessaires pour la rendre juridiquement et techniquement applicable.
Pour plus d’informations sur la numérisation de la fiscalité en Israël, parlez à un membre de notre équipe.
Mise à jour : 9 avril 2020 par Joanna Hysi
Avec le problème de longue date des factures fictives en Israël, une évolution vers une forme d’autorisation obligatoire des factures électroniques pourrait être la solution. Après avoir été retirée une fois en raison d’un soutien défaillant, l’idée d’un modèle de contrôle continu des transactions (CTC) est relancée par l’administration fiscale israélienne. Le modèle proposé, similaire à celui du Chili, comprendrait une connexion directe entre l’administration fiscale et les entreprises en temps réel pour chaque transaction. La proposition, qui est actuellement examinée avec les parties prenantes intéressées, sera présentée à la commission des finances de la Knesset, dans l’espoir de promouvoir une législation pour mettre en œuvre les mesures de réforme prévues dès qu’un nouveau gouvernement sera formé.
Sous réserve de l’adoption définitive dans la loi, les points essentiels de la réforme sont les suivants :
Il est intéressant de noter que pendant des années, Israël a semblé se diriger vers l’approche de l’UE d’un système de post-audit, mais récemment, il semble avoir pivoté et se diriger vers le style plus latino-américain de contrôle continu des transactions.
Quoi qu’il en soit, les autorités fiscales israéliennes prennent maintenant des mesures fermes pour lutter contre la fraude à la TVA, quant à savoir si elles optent pour un modèle similaire au Chili, ou quelque chose de proche de chez nous en Inde ou en Turquie, nous devrons attendre et voir.
Pour les entreprises opérant en Turquie, 2019 a été une année mouvementée en raison des changements apportés à la réglementation fiscale et, en particulier, de la réforme de la facturation électronique. Depuis son introduction en 2012, le mandat de facturation électronique s’est élargi et les entreprises doivent maintenant s’adapter pour se conformer aux exigences qui seront imposées en 2020 et même après.
Selon le dernier communiqué général relatif à la loi sur les procédures fiscales, davantage de contribuables doivent désormais se conformer au cadre de facturation électronique obligatoire. Ce communiqué général, publié le 19 octobre 2019, couvre également d’autres documents tels que l’e-arşiv, les bons de livraison électroniques, les preuves électroniques d’exercice d’une activité professionnelle indépendante, les reçus de production électroniques, les tickets électroniques, les notes de frais électroniques, les documents électroniques relatifs aux commissions des assurances, les polices d’assurance électroniques, les documents électroniques relatifs à l’échange de devises et les reçus bancaires électroniques.
À partir du 1er juillet 2020, les contribuables dont le chiffre d’affaires brut est égal ou supérieur à 5 millions de livres turques au cours des exercices 2018 ou 2019 doivent passer au système de facturation électronique. Les contribuables qui remplissent ces conditions en 2020 ou après, devront alors utiliser la facturation électronique à partir du septième mois de l’exercice comptable suivant.
L’administration fiscale turque a fixé certaines conditions pour les entreprises opérant en Turquie en fonction du secteur. Les entreprises agréées par l’Autorité de Réglementation du Marché de l’Énergie, les intermédiaires ou les commerçants de fruits ou légumes, les prestataires de services en ligne facilitant le commerce en ligne, les importateurs et les revendeurs font partie des contribuables également tenus de passer à la facturation électronique, quel que soit leur chiffre d’affaires.
La e-arşiv fatura sert principalement à documenter les transactions B2C, mais est également utilisée dans les cas où la contrepartie effectuant la transaction n’est pas enregistrée auprès de l’administration fiscale turque (TRA) pour la facturation électronique. À l’instar de la facture électronique, la facture e-arşiv est devenue obligatoire pour les prestataires intermédiaires, les annonceurs en ligne et les annonceurs intermédiaires en ligne qui sont passés au format électronique dès le 1er janvier 2020.
Les contribuables qui ne sont pas concernés par les factures électroniques et l’e-arşiv sont toujours tenus d’émettre des factures e-arşiv via le portail de l’administration fiscale turque si le montant total d’une facture émise à la même personne ou institution sur le même jour dépasse 5 000 TL pour les transactions B2B et 30 000 TL pour les transactions B2C, taxes comprises.
La Turquie continue de combler son manque à gagner en matière de TVA en contrôlant davantage les déclarations et en exigeant des informations fiscales plus détaillées. Les entreprises opérant en Turquie ont donc besoin de stratégies de facturation électronique efficaces pour répondre aux exigences toujours plus nombreuses de la transformation numérique de la fiscalité.
Sovos tient ses clients informés des mandats de facturation électronique dans le monde entier depuis dix ans.
Deux semaines à peine avant le début de la première phase d’application de l’obligation de facturation électronique en Inde, le GST Council choisit finalement de suspendre son projet. Ce n’est toutefois que partie remise, puisque la réforme indienne devrait entrer en vigueur le 1er octobre 2020 après six mois de suspension.
Après de nombreuses plaintes formulées tant par les acteurs du secteur privé à l’encontre du GST Council que par le GST Council lui-même envers Infosys, fournisseur de l’infrastructure informatique sur laquelle s’appuie le GST Network, le conseil est revenu sur la date initiale du 1er avril lors d’une réunion qui s’est tenue le samedi 14 mars.
Parmi les décisions clés prises par le GST Council lors de cette réunion, citons :
Les décisions prises à l’issue de la 39e réunion du GST Council devraient se traduire par une révision, voire une réécriture complète, du cadre législatif (notifications) rendu public au début du mois de décembre. Toutefois, et compte tenu de l’instabilité économique suscitée par la pandémie actuelle, d’autres retards ne sont pas à exclure. Il faudra ainsi attendre que les marchés mondiaux, mais aussi les plateformes techniques essentielles à la réforme de contrôle de la TPS, renouent avec la stabilité pour envisager avec certitude une entrée en vigueur en octobre prochain.
Toute personne ayant prédit que le système de facturation électronique de type Clearance adopté par l’Italie, nommé FatturaPA, ferait l’objet d’une nouvelle réforme a vu juste. L’Agenzia delle Entrate (AdE), l’administration fiscale italienne, a en effet publié de nouvelles spécifications techniques et de nouveaux schémas pour les factures électroniques B2B et B2G. Quelles sont les répercussions de ces changements ? Et quel impact ont-ils sur les processus des entreprises ?
Au cours des dernières semaines, trois mises à jour ont été introduites :
L’inclusion des retenues à la source (et en particulier des cotisations sociales) est l’une des nouvelles exigences liées au contenu des formats XML B2B et B2G. En outre, 12 nouveaux types de documents (notamment des factures émises par le client et des documents d’intégration) et 17 nouvelles options de transaction (telles que la justification des exonérations et de l’autoliquidation) ont également été ajoutés.
Suite à ces mises à jour de contenu, les entreprises italiennes devront revoir, et perfectionner, leur compréhension du système fiscal du pays. Les changements mis en œuvre modifient notamment le moment où les contribuables classent leurs biens ou leurs services. Dans le cadre du modèle actuel, les entreprises italiennes ne doivent se charger de cette tâche qu’à l’envoi de leur déclaration de TVA, tandis qu’avec le nouveau schéma, cette classification sera effectuée en temps réel. Ces mises à jour sont donc susceptibles d’avoir un impact sur les processus des entreprises. Elles constituent cependant une étape nécessaire pour ouvrir la voie à l’introduction de déclarations de TVA préremplies, une initiative envisagée pour alléger la charge administrative et faciliter la vie de la plupart des entreprises italiennes.
Parallèlement, d’autres modifications suscitées par les nouvelles versions des formats FatturaPA ont un impact cette fois technique sur les entreprises, car elles exigent une certaine préparation informatique. Parmi ces mises à jour techniques, citons l’ajout de champs supplémentaires, la longueur du contenu, les caractères autorisés, des champs facultatifs devenus obligatoires (et vice versa), ou encore la fréquence à laquelle un champ peut être répété.
Les nouvelles spécifications techniques ont également donné lieu à de nouvelles validations qui seront effectuées par le Sistema di Interscambio (SDI), la plateforme gouvernementale italienne chargée de l’approbation des factures électroniques. La majorité de ces nouveaux contrôles passent par une comparaison du contenu des factures électroniques aux types de documents ainsi qu’à la nature des transactions spécifiée. Les contribuables doivent ensuite être en mesure de comprendre et traiter les nouvelles erreurs afin de pouvoir réagir en conséquence.
La plateforme SDI commencera à traiter les factures B2B dans leur nouveau format FatturaPA à partir du 4 mai 2020. Cependant, l’AdE n’imposera ce nouveau schéma que le 1er octobre 2020. Les nouvelles validations et erreurs n’entreront donc en vigueur qu’après cette date, conformément au Provvedimento du 28 février 2020. Le calendrier devrait différer pour les factures B2G, à moins bien sûr que l’AdE ne publie de nouvelles règles de transition pour ces factures avant la date fixée à ce jour. Actuellement, il est prévu que le nouveau schéma pour les factures B2G entre en vigueur dès le 1er mai 2020.
Par conséquent, si les schémas applicables aux factures B2B et B2G sont bien les mêmes d’un point de vue technique, les contribuables devront tenir compte de ces deux dates dans le cadre de leur préparation et travailler avec deux schémas de factures distincts du 1er au 4 mai.
Pour en savoir plus sur notre vision de l’avenir, téléchargez l’e-book Tendances en matière de conformité continue à la TVA.
L’Administration fiscale de Turquie (TRA) vient de publier son tant attendu manuel d’application des bons de livraison électroniques. Ce guide précise les modalités du processus de livraison électronique et répond aux questions fréquemment posées. Il traite de l’application elle-même, mais aussi de sa portée et sa structure, et met en avant les scénarios les plus probables tout en offrant une certaine clarté aux entreprises encore balbutiantes dans le domaine des bons de livraison électroniques.
Il s’agit d’une version numérique du « bon de livraison », encore actuellement imprimé sur papier. Son adoption permet à la TRA de contrôler régulièrement les flux de marchandises livrées dans l’écosystème numérique.
La livraison électronique possède la même valeur juridique que son équivalent physique, mais elle est émise, transmise, conservée et envoyée sous un format numérique.
Selon la circulaire publiée par la TRA fin février, les contribuables concernés par ce nouveau mandat sont les suivants :
Si les intermédiaires et commerçants du secteur des fruits et légumes doivent avoir terminé leur transition depuis le 1er janvier 2020, les autres contribuables visés par le mandat ont jusqu’au 1er juillet 2020 pour s’y préparer.
Les entreprises dont la conformité fiscale est considérée comme faible ou à risque par la TRA devront appliquer ce nouveau mandat dans les 3 mois suivant la première notification.
En plus de détailler les principes de base du processus, le manuel développe les scénarios mentionnés plus haut pour fournir aux contribuables des réponses aux aspects du système qui peuvent porter à confusion.
Les scénarios principaux sont les suivants :
Le manuel couvre également d’autres sujets, tels que :
Retrouvez tous les détails de ce mandat en turc sur le site Web de la TRA.
Sovos tient ses clients informés des mandats de facturation électronique dans le monde entier depuis dix ans.
Deux mois après avoir mis un terme à la consultation publique relative au projet myDATA, les autorités fiscales grecques (IAPR) n’ont toujours pas publié leurs réponses aux commentaires émis par les acteurs du secteur et n’ont fait aucune annonce officielle à ce sujet. Cependant, les discussions locales semblent indiquer que l’IAPR serait en passe de réintroduire le programme initialement proposé en août 2018 qui rendrait obligatoire la facturation électronique de type Clearance.
Suite aux commentaires émis par les différentes parties prenantes, l’IAPR aurait pris conscience de la nécessité d’imposer un modèle de facturation électronique de type Clearance pour parvenir à réduire les contraintes administratives imposées aux entreprises et lutter contre la fraude fiscale. Une dérogation à la directive TVA de l’UE sera toujours nécessaire, et l’IAPR devra suivre la logistique et les formalités de la procédure de dérogation en justifiant notamment sa demande de mise en œuvre de mesures spécifiques qui portent atteinte à la liberté de choix prévue par la directive en ce qui concerne la méthode de facturation.
Formaliser le rôle des fournisseurs de services de facturation électronique serait une première étape logique vers l’introduction de la facturation électronique de type Clearance. Le rôle actuel des fournisseurs de services est d’aider les contribuables à préparer, consolider et transmettre leurs données au portail gouvernemental. Ce rôle pourrait rester le même, auquel cas aucune supervision de la part du gouvernement ne serait nécessaire, mais ils pourraient également acquérir de nouvelles fonctions et se retrouver en charge d’approuver les factures émises de plusieurs façons différentes.
Dans le premier cas, leurs fonctions s’apparenteraient à celles des fournisseurs de services d’application (ASP, fonction non réglementée) en Inde qui sont notamment autorisés à vérifier le numéro de référence des factures. Appliqué au système grec, les fournisseurs de services locaux pourraient donc être amenés à vérifier les numéros de référence des factures émises dans le cadre du programme myDATA, également connu sous le nom de MARK. Dans le second cas, les fournisseurs de services assureraient des fonctions réglementées soumises au contrôle du gouvernement et à des critères d’éligibilité qui ont tendance à être restrictifs. Les fournisseurs de services agiront ainsi en qualité d’agence gouvernementale, à l’image des Prestataires Autorisés de Certification (PAC) au Mexique, qui s’occupent d’approuver les factures pour le compte du gouvernement. Reste à savoir quelle voie le gouvernement grec choisira d’emprunter.
En ce qui concerne le calendrier de mise en œuvre, le projet myDATA devrait être reporté de trois mois, ce qui permettrait aux autorités de bénéficier de quelques semaines supplémentaires pour achever le programme d’accréditation des fournisseurs de services de facturation électronique. Le projet myDATA devrait entrer en vigueur le 1er avril 2020.
Pour en savoir plus sur la conformité fiscale en Grèce, ne manquez pas notre webinaire le 14 novembre. Nous aborderons le sujet du cadre myDATA plus en détail et reviendrons sur le projet de rendre la facturation électronique obligatoire en Grèce.
Le 7 juillet dernier, la Grèce votait pour élire un nouveau gouvernement. Au pouvoir depuis 2015, le parti de gauche sortant essuyait alors une lourde défaite. Il lui était reproché par une grande partie de la population non seulement de n’avoir pas su faire preuve d’une politique plus douce comme espéré, mais surtout d’avoir fait exactement l’inverse. Comme certains s’y attendaient, le parti d’opposition de centre-droite remportait le scrutin en obtenant la majorité absolue. Avec ce résultat, la Grèce votait une fois de plus pour le changement, dans l’objectif de redynamiser la croissance économique.
Le résultat des récentes élections pourrait avoir un impact sur le programme de l’Autorité indépendante des revenus publics (IPRA) concernant la manière dont la Grèce mettra en œuvre son projet de réforme de la facturation électronique.
L’IPRA, qui a autorité sur toutes les questions fiscales du pays, est également à l’origine d’une récente proposition pour la création d’un système national de facturation et de déclaration électroniques. En tant qu’autorité indépendante et échappant à toute forme de surveillance ou de contrôle gouvernemental, l’IPRA ne devrait pas être affectée par le résultat des élections législatives. Toutefois, elle pourrait modifier sa politique en fonction du degré de rigueur du nouveau gouvernement en matière de contrôles fiscaux et de répression dans le cadre de la lutte contre la fraude à la TVA et de la résorption du déficit du pays dans ce domaine.
Avant de s’adonner au jeu des prédictions, il convient de noter que l’IPRA a d’abord envisagé un mandat de facturation électronique similaire à celui qui a été déployé en Italie au cours de la période 2018-2019. Cependant, tout comme l’Italie, la Grèce devrait dans cette situation demander et obtenir l’approbation de l’UE avant de procéder à une telle réforme. Une dérogation de l’UE semblable à celle de l’Italie prendrait non seulement du temps, mais pourrait également être plus difficile à obtenir pour la Grèce, qui ne dispose pas de l’infrastructure informatique appropriée comme l’Italie. Par conséquent, elle a opté pour un autre modèle, qui repose sur la déclaration et la comptabilité électroniques au sein de la plateforme en ligne de l’administration fiscale. Fondamentalement, ce modèle se compose de deux éléments : la déclaration des données de facturation de base côté fournisseurs, et les exigences concernant la validation de ces données à l’aide de diverses informations comptables côté acheteurs. Le processus permettra également de mettre à jour les registres comptables en ligne tenus par l’IPRA. Bien qu’il ne s’agisse pas tout à fait d’un modèle de facturation électronique en temps réel de type Clearance, l’IPRA a fait savoir que cette approche inspirée de l’Amérique latine était son objectif final pour le pays.
L’IPRA a annoncé que ce modèle de déclaration et de comptabilité serait mis en œuvre en janvier 2020, mais le pays étant confronté à un changement politique dans les mois à venir, une telle échéance semble peu réaliste.
Bien qu’il soit difficile de prédire si la Grèce adoptera ou non ce système, il est beaucoup moins probable que les pouvoirs publics modifient le champ d’application ou les modalités concernant les données de facturation à envoyer à l’administration fiscale dans le cadre du futur système de déclaration. Alors que les directives de mise en œuvre peuvent changer, le passage d’un système traditionnel de conformité et d’audit à un contrôle des transactions plus régulier et en temps réel ou quasi réel est significatif. Cette tendance politique, qui prend de l’ampleur dans toute l’Europe, s’avère inéluctable, de plus en plus de gouvernements prenant des mesures pour lutter contre la fraude et optimiser l’efficacité des contrôles fiscaux.
Pour connaître nos prédictions, téléchargez Tendances : Conformité de la facturation électronique et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter afin de rester informé des dernières réglementations et autres mises à jour.
Au-delà des implications pour la facturation que nous avons décrites dans notre blog précédent, le décret-loi 28/2019 (que nous appellerons le Décret-loi) affecte d’autres domaines, notamment les procédures d’archivage et de déclaration des données fiscales.
La nouveauté du Décret-loi réside dans l’introduction explicite d’une obligation d’archiver les factures électroniques sur un support informatisé, contribuant ainsi à l’adoption des formats électroniques. Le Portugal a opté pour un système fermé dans lequel, selon la loi, les factures doivent être archivées au même format que celui dans lequel elles ont été émises. Ainsi, même les entreprises qui n’émettent pas de factures électroniques mais en reçoivent de la part de leurs fournisseurs devront investir dans l’achat et la maintenance d’un système d’archivage électronique, afin de se conformer à la loi. Il existe toujours l’option de refuser la facture électronique et demander au fournisseur d’émettre une copie papier. En ce qui concerne l’archivage, la loi interdit toute modification quant au format de facturation.
Elle établit, d’autre part, des exigences en matière d’archivage :
Il est obligatoire pour les contribuables de signaler aux autorités fiscales l’emplacement de leurs archives électroniques. Ils doivent également tous se conformer aux règles de transition du Décret-loi dans les 30 jours suivant son entrée en vigueur, c’est-à-dire avant le 17 mars 2019.
À l’instar du règlement sur l’archivage électronique, le processus de déclaration des données de facturation par fichier SAF-T (PT) a également subi des modifications : la date limite de soumission du fichier SAF-T (PT) aux autorités fiscales selon Décret-loi portugais 198/2012 a ainsi été avancée. Jusqu’à présent, pour s’acquitter de leurs obligations fiscales, les contribuables avaient jusqu’au 25 du mois suivant l’émission de la facture pour soumettre le fichier FEC.
Ce délai est dorénavant réduit et entre en vigueur selon le calendrier suivant :
L’option pour les contribuables de soumettre leurs déclarations fiscales en temps réel via l’intégration d’un service Web, plutôt que de télécharger le fichier SAF-T (PT), restera disponible. Le Décret-loi fournit d’ailleurs plus de précision quant aux conditions de cette option. Il n’est plus nécessaire pour les contribuables qui la choisissent d’imprimer les factures B2C, à moins que l’acheteur n’en fasse la demande explicite, que le code de facturation unique soit inclus à la facture, et que le processus se fasse par l’intermédiaire d’un logiciel de facturation agréé.
Pour connaître nos prévisions, téléchargez notre livre blanc « Tendances : Conformité de la facturation électronique » et rejoignez notre groupe LinkedIn afin de rester au fait des dernières réglementations et autres mises à jour.