La Corée du Sud dispose d’un système de facturation électronique qui combine la facturation électronique obligatoire avec une obligation de déclaration des contrôles continus des transactions (CTC). Ce système mature et bien établi, lancé il y a plus de dix ans, connaît ses premiers changements importants depuis des années.

Le décret présidentiel n° 31445 (décret) a récemment modifié certaines dispositions du décret d’application de la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée. Entre autres changements, le champ d’application de la facturation électronique a été élargi et un nouveau calendrier et des seuils limites ont été introduits. Cela signifie qu’un plus grand nombre de contribuables sud-coréens doivent se conformer aux règles de facturation électronique dans les délais prévus.

Quel est le nouveau calendrier et les nouveaux seuils pour la facturation électronique ?

En Corée du Sud, la facturation électronique est obligatoire pour toutes les entreprises depuis 2011. Depuis 2012, les entreprises individuelles (entrepreneurs) sont également tenues de se conformer aux obligations de facturation électronique si elles atteignent les seuils limites qui ont été mis à jour à plusieurs reprises au fil des ans. Actuellement, une entreprise individuelle dont la valeur totale de la fourniture (y compris les transactions exonérées de taxe) pour l’année fiscale précédente est de 300 000 000 KRW ou plus, est tenue de se conformer aux règles de facturation électronique du pays.

Après les récents amendements, le seuil actuel est maintenant abaissé à 200 000 000 KRW et le nouveau seuil limite sera applicable à partir du 1er juillet 2022. L’autorité fiscale a déjà communiqué d’autres ajustements, annonçant qu’à partir du 1er juillet 2023, le seuil sera encore réduit à la limite de 100 000 000 KRW. L’autorité fiscale coréenne vise à améliorer la transparence des sources d’imposition en demandant à davantage d’entreprises de se conformer aux règles de facturation électronique.

Quelles seront les prochaines exigences en matière de facturation électronique en Corée du Sud ?

L’élargissement du champ d’application des obligations de facturation électronique n’est pas une surprise. Comme dans de nombreuses autres juridictions de la CTC, les données transactionnelles recueillies auprès d’un plus grand nombre de contribuables permettent à l’autorité fiscale de mieux connaître la TVA, les tendances du marché et bien d’autres choses encore.

En raison de son succès et de sa maturité, la facturation électronique en Corée du Sud continue d’inspirer d’autres pays de la région Asie-Pacifique. L’administration fiscale des Philippines est en train de lancer un projet pilote de facturation électronique pour les 100 plus gros contribuables du pays à partir du 1er juillet 2022. Lors de la conception de son système de facturation électronique, l’autorité fiscale philippine a eu plusieurs réunions avec ses homologues sud-coréens afin de bénéficier de l’expertise et de l’expérience coréennes. Par conséquent, les Philippines introduisent un système de CTC relativement similaire à celui de la Corée.

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Dans son rapport annuel Trends, l’éditeur international de logiciels pour la conformité fiscale Sovos, révèle les tendances en matière d’exigences légales actuelles et à venir.

FRANCE, le 19 janvier 2022 – L’éditeur international de logiciels pour la conformité fiscale Sovos publie aujourd’hui son 13ème rapport annuel Trends, sur les tendances en matière de fiscalité, l’étude la plus complète des mandats sur la TVA et sur les contrôles de conformité.

Le rapport, unique en son genre, offre une vue d’ensemble du paysage réglementaire mondial soulignant comment les gouvernements promulguent de nouvelles politiques et des contrôles complexes pour venir à bout du problème de l’écart de TVA et récupérer leur dû. Ces politiques et ces protocoles concernent toutes les entreprises ayant des activités dans un marché concerné, indépendamment du lieu de leur siège social.

Cette année, le rapport de Sovos examine comment les investissements de grande envergure dans les technologies d’automatisation ont permis aux autorités fiscales dans la plupart des pays de se détourner des rapports classiques et d’audits ad hoc au profit d’analyse de données en temps réel et en continu.

En raison d’une succession rapide de nouvelles lois dans ce domaine, les administrations fiscales exigent de plus en plus des entreprises de leur transmettre l’intégralité de leurs données de vente et chaîne d’approvisionnement en temps réel, au même titre que le contenu intégral de leur système de comptabilité. Ce niveau d’accès aux registres financiers crée une opportunité inédite pour les administrations fiscales, y compris les autorités chargées de l’application de la loi et de la concurrence, de vérifier les données relatives aux transactions d’une entreprise avec leur traitement comptable.

Après des années d’innovation législative en matière de fiscalité en Amérique Latine, l’Europe commence à accélérer la digitalisation des reportings fiscaux. Ce rapport met en lumière les développements clés et les réglementations qui vont continuer à impacter les entreprises en 2022, y compris:

  • Les rapports de TVA deviennent digitaux et plus fréquents dans bon nombre de pays membres de l’UE, avec une majorité qui évolue rapidement vers les contrôles en temps réel avec ou sans mandat de facturation électronique.
  • L’introduction de la facturation électronique obligatoire en Italie.
  • L’obligation pour les entreprises en Espagne de reporter leurs factures entrantes et sortantes dans un délai de quatre jours, depuis 2017.
  • L’obligation pour les fournisseurs en Hongrie de reporter leurs factures concernant leurs ventes en temps réel depuis 2018.
  • Les standards des marchés publics joueront un rôle majeur dans la conception de divers modèles CTC (continuous transaction controls, soit contrôles de transactions en continu). Des cadres comme PEPPOL sont adoptés de manière croissante par les administrations publiques comme de gros acheteurs de biens et de services. Les standards et plateformes utilisées pour ces transactions seront de plus en plus ré-utilisées pour la facturation électronique en qualité de facilitateur clef de la digitalisation de la TVA.
  • Le modèle CTC “Own the Transaction” devient de plus en plus populaire. Un nombre croissant d’administrations fiscales ne visent plus seulement à recevoir des reportings de données relatives à des transactions d’affaires mais s’appuient sur la législation pour devenir elles-mêmes plateformes d’échange de factures.
  • Cette tendance a gagné en popularité après que la Turquie et l’Italie les aient introduites comme concepts de base de leur réglementation CTC, tandis que des pays comme la France introduisent des modèles similaires.
  • SAF-T est une tendance vouée à rester. Le Standard Audit File for Tax (SAF-T) de l’OCDE restera une source d’inspiration pour les administrations, non seulement pour appliquer les contrôles de TVA en temps réel ou presque, mais pour copier l’intégralité des livres de compte des contribuables sur leur propres systèmes pour des contrôles fiscaux plus larges et des audits de support.
  • Concernant le ’E-commerce VAT package and digital services de l’UE, des changements introduits en juillet 2021 au One Stop Shop (OSS) ainsi que le lancement d’un concept de Import One Stop Shop (IOSS) ont drastiquement changé les exigences pour tous les vendeurs de e-commerces et les marketplaces qui vendent des biens de faible valeur ou des services digitaux aux consommateurs européens.

“Les États disposent de plus en plus de preuves et de capacités nécessaires pour mener de front des programmes ambitieux vers le contrôle en temps réel”, déclare Christiaan van der Valk, principal auteur du rapport et Vice-Président de la Stratégie de Sovos. “Nous avons déjà observé ces programmes s’étendre à toute l’Amérique Latine et ils gagnent rapidement nombre de pays d’Europe, à l’instar de la France, de l’Allemagne, de la Belgique, ainsi que de l’Asie et dans certaines régions d’Afrique. Nous sommes aux premières loges pour témoigner du rythme auquel les états établissent et implémentent de nouveaux standards de veille et à quelle vitesse ils se meuvent pour promulguer ces réglementations.

“Avec le contrôle en continu, les données contenues dans des systèmes type EPR, les professionnels de la logistique, des ressources humaines et les gestionnaires de paie doivent se conformer aux exigences et aux mandats locaux car l’information traverse l’infrastructure IT. Or, la non-conformité peut mettre une activité à l’arrêt.

“Ce nouveau niveau de transparence imposé pousse les entreprises à s’adapter pour suivre et implémenter la facturation électronique et les changements concernant les mandats de données partout dans le monde. Pour rester conformes, les entreprises nécessitent d’une approche systématique d’exigences de contrôle. Finalement, les états mettent le nez dans vos données, et si vous ne vous conformez pas, ils peuvent vous faire fermer boutique” conclut Steve Sprague, chief strategy officer et general manager de la TVA globale à Sovos.

Pour télécharger votre copie du rapport, veuillez cliquer ici.

À propos de Sovos

Sovos a été conçue pour résoudre les complexités de la transformation numérique de la fiscalité, grâce à des offres complètes et connectées de détermination des taxes, de contrôles continus des transactions, de déclarations fiscales et bien plus encore. Parmi les clients de Sovos figurent la moitié des entreprises du classement Fortune 500, ainsi que des entreprises de toutes tailles opérant dans plus de 70 pays. Les produits SaaS et la plateforme Sovos S1 propriétaire de la société s’intègrent à une grande variété d’applications professionnelles et de processus de conformité gouvernementaux. Sovos compte des employés à travers le continent américain et en Europe et est détenue par Hg et TA Associates. www.sovos.com

Au cours de la dernière décennie, le gouvernement vietnamien a élaboré une solution réalisable pour réduire la fraude à la TVA dans le pays en adoptant une exigence de facturation électronique pour les entreprises exerçant des activités économiques au Vietnam. Enfin, le 1er juillet 2022, l’obligation de facturation électronique devrait entrer en vigueur dans tout le pays.

Report du mandat de facturation électronique pour 2020

Malgré le report de la date initiale d’entrée en vigueur de l’obligation de facturation électronique à l’échelle nationale, qui devait initialement entrer en vigueur en juillet 2020, le gouvernement vietnamien a rapidement fixé un nouveau délai.

Plus tard dans l’année, en octobre 2020, le nouveau calendrier a été communiqué par décret 123, reportant le mandat de facturation électronique au 1er juillet 2022. Ce nouveau délai est également conforme aux dates de mise en œuvre des règles concernant le système de facturation électronique envisagées dans la loi sur l’administration fiscale.

Plan de préparation régional en cours

Le département général des impôts du Vietnam (GTD) a annoncé son intention de travailler d’abord avec les administrations fiscales locales de six provinces et villes : Ho Chi Minh Ville Hanoi, Binh Dinh, Quang Ninh, Hai Phong et Phu Tho pour commencer à mettre en œuvre des solutions techniques pour les nouvelles exigences de la facture électronique et la construction d’un système informatique permettant la connexion, la transmission des données, la réception et le stockage des données. Selon le plan d’action du GTD, d’ici mars 2022, ces six villes et provinces devraient être prêtes pour l’activation du système de facturation électronique.

Le GTD a annoncé qu’à partir d’avril 2022, le nouveau système de facturation électronique continuera à être déployé dans les provinces et villes restantes.

Enfin, selon ce plan de mise en œuvre local, d’ici juillet 2022, toutes les villes et provinces du Vietnam doivent déployer le système de facturation électronique sur la base des règles établies dans le décret 123 et la circulaire qui fournit des orientations et des éclaircissements sur certains aspects du nouveau système de facturation électronique.

Prochaines étapes pour les entreprises

Les assujettis opérant au Vietnam seront tenus d’émettre des factures électroniques pour leurs transactions à partir du 1er juillet 2022 et doivent être prêts à se conformer au nouveau cadre juridique. Les entreprises, les organisations économiques, les autres organisations, les ménages commerciaux et les particuliers doivent s’inscrire auprès de l’administration fiscale locale pour commencer à utiliser les factures électroniques conformément aux règles établies dans le décret 123 mentionné.

Le Vietnam avance enfin vers l’adoption de la facturation électronique obligatoire. Cependant, il reste encore beaucoup de travail à faire pour obtenir la documentation technique nécessaire et mettre en œuvre le nouveau système de facturation électronique au niveau local. Nous continuerons à suivre les derniers développements afin de déterminer si le GTD peut répondre à toutes les exigences à temps pour le déploiement de la facturation électronique obligatoire.

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Le 30 janvier 2022, la Zakat, Tax and Customs Authority (ZATCA) a publié une annonce sur sa page web officielle concernant les pénalités pour violation des règles de TVA, et elle est actuellement disponible uniquement en arabe. Dans le cadre de cette annonce, les amendes précédentes ont été modifiées, inaugurant ainsi une approche plus coopérative et plus éducative qu’auparavant pour pénaliser les contribuables pour leur non-respect des règles de TVA.

Quelle est la nouvelle approche ?

Si les agents de la ZATCA détectent une infraction lors d’une visite sur le terrain, le contribuable recevra d’abord un avertissement à ce sujet, sans aucune sanction. La ZATCA vise à sensibiliser les contribuables plutôt qu’à les pénaliser dès leur première infraction. Les contribuables disposeront de trois mois pour se mettre en conformité et apporter les changements nécessaires à leurs procédures.

Si la non-conformité persiste après la première inspection, le contribuable se verra infliger une amende de 1 000 riyals, soit environ 267 USD. La pénalité augmentera progressivement si le contribuable ne se conforme pas aux règles et n’apporte pas les changements nécessaires dans les trois mois suivant l’avis.

L’amende pour chaque répétition supplémentaire sera la suivante : 5.000 Riyals pour la troisième fois, 10.000 Riyals pour la quatrième fois et 40.000 Riyals pour la cinquième fois. Si la même infraction est répétée 12 mois après sa découverte, elle est considérée comme une nouvelle infraction, et le processus commencera par un avertissement sans amende.

Quelles sont les violations de la facturation électronique ?

Selon l’annonce, les violations des règles de facturation électronique seront sanctionnées selon la nouvelle procédure décrite ci-dessus. Les cas qui nécessitent une notification/amende sont légèrement différents de ceux de , les violations initiales décrites précédemment et mises en évidence comme suit :

Quelle est la prochaine étape ?

La ZATCA indique que la nouvelle approche garantit la proportionnalité entre la violation et la pénalité imposée aux contribuables tout en donnant à ces derniers une chance de se mettre en conformité dans un délai spécifique. Étant donné que l’introduction de la TVA et de la facturation électronique obligatoire est assez récente dans le pays, certains aspects ne sont pas clairs pour les contribuables. Cette approche permettra d’éduquer les entreprises et devrait être bien accueillie par les parties prenantes.

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Vers la fin de l’année 2021, l’autorité fiscale turque a publié un projet de communiqué qui élargit le champ d’application des documents électroniques en Turquie. Après des révisions mineures, le projet de communiqué a été promulgué et publié au Journal officiel le 22 janvier 2022.

Regardons de plus près les modifications apportées au champ d’application des e-documents turcs.

Extension du champ d’application d’e-fatura

Les contribuables répondant à ces seuils et critères doivent commencer à utiliser l’application e-fatura à partir du début du septième mois de l’année suivant l’exercice comptable concerné.

En ce qui concerne les prestataires de services d’hébergement, s’ils fournissent des services à la date de publication de ce communiqué, ils doivent commencer à utiliser l’application e-fatura à partir du 1er juillet 2022.

Pour toutes les activités commerciales qui commencent après la date de publication du communiqué, e-fatura doit être utilisé à partir du début du quatrième mois suivant le mois au cours duquel leurs activités commerciales ont commencé.

Extension du champ d’application de la facture E-arsiv

Les contribuables qui ne sont pas concernés par les factures e-arşiv sont tenus d’émettre des factures e-arşiv si le montant total des factures à émettre est supérieur à 30 000 TRY TTC (pour les factures émises à l’intention des contribuables non enregistrés, le montant total TTC est supérieur à 5 000 TRY) à partir du 1er janvier 2020.

Avec le communiqué modifié, l’administration fiscale turque (TRA) a abaissé le montant total du seuil de facturation à 5.000 TRY, et donc davantage de contribuables seront tenus d’utiliser l’application e-arsiv. Le nouveau seuil de facturation e-arsiv s’applique à partir du 1er mars 2022.

Extension du champ d’application du bulletin de livraison électronique

Un autre changement introduit par le communiqué est l’élargissement du champ d’application des notes de livraison électronique. Le seuil de chiffre d’affaires brut pour les notes de livraison électronique obligatoires a été révisé à 10 millions de TRY, à compter de l’exercice comptable 2021. En outre, les contribuables qui fabriquent, importent ou exportent du fer et de l’acier (GTIP 72) et des marchandises en fer ou en acier (GTIP 73) sont tenus d’utiliser l’application e-fatura. L’enregistrement de l’application e-fatura n’est pas applicable à ces contribuables.

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Les bureaux des impôts de Shanghai, de la province du Guangdong et de la région autonome de Mongolie intérieure ont tous publié des annonces indiquant qu’ils avaient l’intention de mettre en œuvre un nouveau programme pilote pour certains contribuables basés dans certaines régions de ces provinces. Ce programme pilote prévoit l’adoption d’un nouveau type de facture électronique, appelée facture électronique entièrement numérisée.

Introduction d’un nouveau type de facture électronique

De nombreuses régions de Chine font actuellement partie d’un programme pilote qui permet aux contribuables nouvellement enregistrés opérant en Chine d’émettre volontairement des factures électroniques spéciales TVA pour réclamer la TVA en amont, principalement à des fins de commerce interentreprises.

La nouvelle facture électronique entièrement numérisée est une version simplifiée et améliorée des factures électroniques actuelles en Chine. L’émission et les caractéristiques de la facture entièrement numérisée sont différentes des autres factures électroniques précédemment utilisées dans le pays.

Caractéristiques de la facture électronique entièrement numérisée

Vérification des factures électroniques entièrement numérisées

En s’appuyant sur la plateforme nationale unifiée de services de factures électroniques, les autorités fiscales fourniront aux contribuables sélectionnés pour ce programme pilote des services tels que l’émission, la livraison et l’inspection de factures électroniques entièrement numérisées, 24 heures sur 24. Les contribuables pourront vérifier les informations de toutes les factures électroniques par le biais de la plateforme de services de factures électroniques ou de la plateforme nationale d’inspection des factures de TVA (https://inv-veri.chinatax.gov.cn ).

Quelles sont les prochaines étapes de la facturation électronique en Chine ?

Ce nouveau programme pilote est effectif à Shanghai, Guangzhou, Foshan, la zone de coopération intensive Guangdong-Macao et Hohhot depuis le 1er décembre 2021. Malgré l’absence de calendrier officiel de mise en œuvre, on s’attend à ce que le champ d’application de ce programme pilote soit étendu en 2022 pour couvrir de nouveaux contribuables et de nouvelles régions en Chine, ouvrant ainsi la voie à l’adoption à l’échelle nationale de la facture électronique entièrement numérisée.

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Avec l’écart de TVA le plus important de l’UE (34,9 % en 2019), la Roumanie a entrepris d’introduire un régime de contrôle continu des transactions (CCC) afin d’améliorer et de renforcer la perception de la TVA tout en luttant contre l’évasion fiscale.

Les principales caractéristiques de ce nouveau système de facturation électronique, e-Factura, ont été décrites dans un précédent billet de blog . Aujourd’hui, nous allons examiner de plus près le déploiement pour les transactions B2B et la définition des produits à haut risque fiscal, ainsi que le nouveau système de transport électronique qui a été introduit par l’Ordonnance d’Urgence du Gouvernement (OUG) no. 130/2021, publiée au Journal officiel le 18 décembre.

Quels sont les produits à haut risque fiscal ?

Selon le GEO no. 120/2021 (l’acte législatif introduisant le cadre juridique d’e-Factura), le fournisseur et le destinataire doivent tous deux être enregistrés dans le système e-Factura. Le GEO no. 130/2021 récemment publié établit une exception pour les produits à haut risque fiscal et garantit que les contribuables utiliseront le système e-Factura, que les destinataires soient enregistrés ou non.

En accord avec le GEO no. 130/2021, l’Agence Nationale d’Administration Fiscale a émis un ordre pour clarifier quels produits sont considérés comme des produits à haut risque fiscal.

Les cinq catégories de produits sont les suivantes :

Les produits à haut risque fiscal sont définis en fonction de la nature des produits, de la méthode de commercialisation, de la traçabilité de l’évasion fiscale potentielle et du degré d’imposition dans ces secteurs. Des explications détaillées, ainsi que les codes des produits, se trouvent dans l’annexe du GEO no. 130/2021.

Le calendrier d’application de cette exigence signifie que les entreprises qui fournissent ces types de produits doivent être prêtes à se conformer au nouveau système roumain e-Factura comme suit :

L’avenir : introduction d’un système de transport électronique

Une autre réforme qui montre l’intention des autorités roumaines de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales est l’introduction d’un système de transport électronique.

Les contribuables seront tenus de déclarer à l’avance le déplacement de marchandises d’un endroit à un autre. Une fois la déclaration effectuée, le système émettra un numéro unique inscrit sur les documents de transport. Les autorités vérifieront ensuite la déclaration sur les itinéraires de transport.

De plus, il est indiqué dans la lettre de justification que le système de transport électronique sera interconnecté avec les systèmes actuels du ministère des finances, la facture électronique roumaine et le contrôle du trafic, à l’instar d’initiatives similaires dans d’autres pays, tels que l’Inde, la Turquie et le Brésil.

L’introduction du système de transport électronique est toujours en suspens car le ministère des finances n’a pas encore publié l’ordre concernant la procédure d’application du système. Selon le GEO 130/2021, le Ministère des Finances avait 30 jours pour le faire après la publication du GEO 130/2021 dans le Journal Officiel. Cependant, le délai a expiré le 17 janvier, et aucune annonce n’a encore été faite. Par conséquent, les détails du système sont encore inconnus.

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Le gouvernement est dans vos données. Voici ce que les services informatiques doivent savoir.

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Dans un article du blog publié au début de l’année, nous avons expliqué comment plusieurs pays d’Europe de l’Est ont commencé à mettre en œuvre des contrôles continus des transactions (CTC) pour lutter contre la fraude fiscale et réduire l’écart de TVA. Cependant, l’année a été riche en événements et en nouveautés dans la région, aussi examinons de plus près certains des changements qui se profilent à l’horizon.

LETTONIE

La Lettonie a récemment révélé ses projets de nouveau régime CTC. Le gouvernement letton a approuvé un rapport préparé par le ministère des finances pour mettre en œuvre un système de facturation électronique dans le pays. Le concept décrit dans le rapport envisage l’introduction de la facturation électronique comme obligatoire pour les transactions B2B et B2G à partir de 2025 dans le cadre de PEPPOL. Les détails concernant le système, y compris la législation et la documentation technique, sont attendus en temps voulu.

Serbie

La Serbie est un autre pays qui évolue rapidement vers un cadre CTC, et apparemment, diverses parties prenantes trouvent ce mouvement plutôt rapide. Le ministère des finances a récemment annoncé que, suite à la demande d’une période de transition pour s’adapter au nouveau système de factures électroniques, il a décidé de reporter la date d’entrée en vigueur de l’apurement CTC pour les transactions B2G à la fin avril 2022. Il faut noter qu’il n’y a pas eu de retard concernant les transactions B2B.

Selon le calendrier révisé :

SLOVÉNIE

La Slovénie envisage également d’introduire les CTC. En juin 2021, le ministère des finances a soumis un projet de loi au parlement slovène, visant à introduire la facturation électronique B2B obligatoire dans le pays. Selon le projet de règlement, toutes les entités commerciales seraient obligées d’échanger des factures électroniques exclusivement dans leurs transactions mutuelles (B2B). Dans le cas des transactions B2C, les consommateurs pourraient choisir de recevoir leurs factures sous forme électronique ou sur papier. Toutefois, le ministère des finances a retiré le projet de loi en raison d’un désaccord avec diverses parties prenantes, mais a l’intention de le revoir en simplifiant le processus et en réduisant la charge administrative des entreprises.

Les discussions autour de l’introduction des CTC dans le pays se poursuivent entre diverses parties prenantes, par exemple la Chambre de commerce locale. Toutefois, étant donné que les élections nationales sont attendues en Slovénie en avril 2022, la réforme des CTC ne devrait pas gagner beaucoup de terrain avant l’été 2022 au plus tôt.

Slovaquie

Au début de l’année, nous avons signalé à que le ministère slovaque des finances avait préparé un projet de loi visant à introduire un système CTC. L’objectif était de ramener l’écart de TVA de la Slovaquie à la moyenne de l’UE et d’obtenir des informations en temps réel sur les transactions commerciales sous-jacentes. La consultation publique pour le projet de loi s’est achevée en mars 2021. Cependant, aucun calendrier de déploiement n’a été publié à l’époque.

Au cours des derniers mois, le gouvernement slovaque a lancé le système CTC et publié une nouvelle documentation . Le système CTC s’appelle Electronic Invoice Information Systems (IS EFA, Informačný systém elektronickej fakturácie) et constitue un processus unifié de circulation électronique des factures et d’envoi des données structurées des factures à l’administration financière. Le calendrier du déploiement progressif de l’entrée en vigueur se présente comme suit :

Pologne

Des développements sérieux ont eu lieu concernant le cadre et le système CTC de la Pologne, le Krajowy System e-Faktur (KSeF). La législation CTC a finalement été adoptée et publiée au Journal officiel le 18 novembre 2021. À partir de janvier 2022, le KSeF sera mis en service en tant que système volontaire, ce qui signifie qu’il n’y a aucune obligation d’utiliser ce système de facturation électronique dans les transactions B2B. Il est prévu que le système devienne obligatoire en 2023, mais aucune date n’a encore été fixée pour le mandat.

Roumanie

Avec l’écart de TVA le plus important de l’UE (34,9 % en 2019), la Roumanie s’est également orientée vers l’introduction d’un régime CTC pour rationaliser la collecte des taxes afin d’améliorer et de renforcer la collecte de la TVA tout en luttant contre l’évasion fiscale. En octobre 2021, l’ordonnance d’urgence du gouvernement (GEO) n°. 120/2021 a introduit le cadre juridique pour la mise en œuvre d’e-Factura, en réglementant la structure du processus de facturation électronique roumain et en créant le cadre des spécifications techniques de base du système de facturation électronique CTC. Alors que l’e-Factura roumain est entré en service en tant que système volontaire le 6 novembre 2021, aucun calendrier n’a encore été publié pour un mandat. Les fournisseurs dans les transactions B2B et B2G peuvent choisir d’utiliser ce nouveau système de facturation électronique et d’émettre leurs factures électroniques dans le format structuré roumain par le biais du nouveau système.

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Plusieurs États membres de l’UE ont introduit des contrôles continus des transactions (CCC), dans le but de combler leurs lacunes en matière de TVA, d’augmenter leurs recettes et de mieux contrôler les données de leur économie. Toutefois, les régimes de CTC adoptés par ces pays sont loin d’être uniformes. Jusqu’à présent, Italie est le seul pays à avoir obtenu une dérogation à la directive TVA pour introduire la facturation électronique obligatoire dans les flux intérieurs. D’autres pays, comme la Hongrie et l’Espagne, ont plutôt adopté une approche de déclaration électronique, qui évite la nécessité d’une dérogation du Conseil européen puisqu’elle ne rend pas la facturation électronique obligatoire.

Situation actuelle

Ces mouvements nationaux vers les CTC ne sont pas passés inaperçus auprès de la Commission européenne qui a commandé une étude pour évaluer le paysage actuel des CTC et analyser différents scénarios impliquant les nouvelles technologies et la numérisation des processus commerciaux. Ce projet s’intitule globalement “La TVA à l’ère numérique”. Il comprend l’analyse des régimes de CTC, le traitement TVA de l’économie de plateforme et la création d’un numéro d’identification européen unique.

Bien que l’étude finale doive encore être publiée, les résultats préliminaires ont été discutés dans certains forums. L’étude a révélé que les CTC existent en Europe, l’Europe du Sud et du Centre-Est étant à l’avant-garde des mises en œuvre locales. Cela signifie également que les États membres ont mis en œuvre des saveurs locales de CTC de manière non uniforme et non standardisée, créant souvent un fardeau pour les entreprises multinationales et le commerce transfrontalier.

L’avenir

L’un des objectifs de l’étude est d’évaluer le rapport coût-bénéfice pour les autorités fiscales et les entreprises opérant dans le cadre des règles CTC. L’étude examine quelques approches, notamment la déclaration en temps réel, la facturation électronique obligatoire et la déclaration périodique (y compris les systèmes FEC). L’étude devrait envisager des normes/plateformes européennes pour les modèles CTC et analyser la possibilité de laisser les choses en l’état (mais en supprimant la nécessité pour les États membres de demander une dérogation avant la mise en œuvre de systèmes de facturation électronique obligatoires).

Les CTC à l’ordre du jour de l’UE

L’initiative “La TVA à l’ère numérique” n’est pas le seul projet CTC à l’ordre du jour de l’UE. L’Italie a également demandé au Conseil européen de prolonger la dérogation dont bénéficie le pays pour son mandat de facturation électronique. La discussion en cours, qui inclut des données italiennes estimant une augmentation des recettes publiques de plus de 2 milliards d’euros, pourrait considérablement influencer les conclusions de l’initiative “TVA à l’ère numérique”.

Les prochaines étapes

Après la publication de l’étude, la Commission européenne devrait ouvrir une consultation publique pour débattre de l’avenir des CTC en Europe, d’un enregistrement unique de la TVA dans l’UE, d’une éventuelle extension du système de guichet unique (OSS) pour les transactions et les sujets actuellement hors du champ d’application et du traitement de la TVA de l’économie des plateformes. La consultation publique devrait s’ouvrir avant la fin de ce trimestre.

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La facturation électronique est en train de devenir rapidement un processus commercial standard. Les gouvernements poussent à l’adoption de la facturation B2G afin d’optimiser le processus de passation des marchés publics et de donner un coup de pouce à l’adoption de la facturation électronique entre les entreprises.

À l’exception des pays qui ont introduit des mandats généraux de facturation électronique pour améliorer les contrôles fiscaux – la plupart d’entre eux ont jusqu’à présent été réalisés en Amérique latine – les pays d’Europe et certains pays d’Asie se tournent vers le cadre PEPPOL pour générer à la fois des avantages commerciaux et fiscaux grâce à la normalisation.

PEPPOL a été créé pour simplifier l’interopérabilité, initialement pour les opérations de marchés publics, mais il est en train d’être développé pour englober également les concepts de reporting fiscal ou d’« autorisation » de facturation.

L’e-facturation B2G en Europe avec PEPPOL

Dans le cadre de l’harmonisation et de la numérisation des processus de passation des marchés publics au sein de l’UE, les gouvernements et autres organismes publics en vertu de la directive 2014/55/UE sont tenus de pouvoir envoyer et recevoir des factures électroniques conformément à la norme européenne EN-16931.

Toutes les administrations publiques des États membres de l’UE devaient être en mesure de recevoir des factures électroniques au moins pour les opérations de marchés publics d’ici novembre 2018 ou d’ici avril 2019, avec la possibilité pour les États membres de prolonger le délai d’un an supplémentaire pour les autorités sous-centrales.

Plusieurs pays ont saisi l’occasion de rendre obligatoire la facturation électronique B2G lors de la mise en œuvre de la directive 2014/55/UE, de sorte que les fournisseurs du secteur public et du secteur privé seront obligés d’envoyer les factures par voie électronique dans les transactions B2G.

La Suède, la Croatie, l’Estonie, la Lituanie et la Slovénie sont des exemples de pays qui ont introduit la facturation électronique obligatoire B2G, et il y a un mandat à venir au Portugal qui entrera en vigueur pour toutes les entreprises d’ici janvier 2022. La Finlande vise le même effet en donnant l’impression à l’acheteur d’envoyer des factures électroniques au fournisseur.

 Qu’est-ce que PEPPOL ?

Le projet PEPPOL a été lancé en 2008. L’un de ses principaux objectifs était d’uniformiser le processus de passation des marchés publics au sein des gouvernements européens. PEPPOL est un ensemble d’artefacts et de spécifications créés pour permettre l’approvisionnement électronique transfrontalier, soutenu par une structure d’accord multilatérale détenue et gérée par l’association OpenPEPPOL.

PEPPOL vise à éliminer la complexité liée à l’interopérabilité, car toutes les parties qui utilisent PEPPOL respecteront les mêmes réglementations et normes techniques pour l’échange de documents électroniques. Grâce au réseau PEPPOL, les entreprises peuvent échanger des documents d’approvisionnement électroniques, y compris des commandes électroniques, des notes d’expédition anticipées électroniques, des factures électroniques et des catalogues électroniques via des points d’accès basés sur ce que l’on appelle un modèle à quatre coins, ce qui signifie que les fournisseurs et les acheteurs sont représentés par des prestataires de services qui traitent les données en leur nom.

Bien que PEPPOL soit connu pour avoir son objectif initial en Europe, il s’étend au-delà de l’UE vers l’Asie et a récemment reçu plus d’attention dans les Amériques. Singapour a été le premier pays d’Asie et le premier en dehors de l’Europe à créer une autorité PEPPOL, facilitant ainsi le cadre au niveau national, mais a rapidement été suivie par d’autres pays.

Actuellement, il y a des membres OpenPeppol dans 31 pays. Outre les pays d’Europe, il s’agit de l’Australie, du Canada, de la Chine, du Japon, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, de Singapour et des États-Unis, le Japon étant le dernier ajout.

Développements récents dans le domaine de la facturation électronique B2G

Comme expliqué ci-dessus, plusieurs États membres de l’UE ont saisi l’occasion lors de la transposition de la directive 2014/55/UE pour rendre obligatoire la facturation électronique B2G.

D’autres pays suivent aujourd’hui cette voie :

Quelle est la prochaine étape ?

Les développements de la facturation électronique B2G ne peuvent plus être considérés comme distincts de la facturation électronique B2B. Après tout, de nombreuses entreprises fournissent des biens ou des services aux autorités publiques, et les investissements dans la conformité aux exigences des clients gouvernementaux dans le cadre de programmes tels que PEPPOL entraîneront l’utilisation de ces mêmes normes et règles dans le secteur interentreprises.

Cela signifie également que les initiatives visant à la facturation électronique interentreprises comme moyen pour les administrations fiscales de recevoir des données relatives à la TVA en temps réel ou en temps quasi réel sont de plus en plus influencées par les concepts du monde des marchés publics.

Ce débordement va bien au-delà de l’inspiration conceptuelle. En Italie, par exemple, le soutien à la facturation électronique obligatoire à des fins de contrôle de la TVA en 2019 s’est construit sur une plateforme massive de traitement des données initialement conçue pour faciliter les marchés publics. La France et la Pologne sont loin d’avoir adopté des architectures similaires pour leurs plans de contrôle continu des transactions.

À mesure que PEPPOL devient de plus en plus populaire en tant que norme permettant de rendre les méthodologies de passation de marchés publics spécifiques à chaque pays plus facilement accessibles aux fournisseurs à l’étranger, ses concepts pénétreront de plus en plus le monde plus large de la facturation électronique, du commerce électronique et de la conformité fiscale.

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Facturation électronique – Arabie saoudite

En matière de contrôle continu des transactions, l’Arabie saoudite montre la voie à suivre dans le Golfe

Dès décembre 2021, l'Arabie saoudite passera à la facturation électronique

À compter de décembre 2021, l’Arabie saoudite prévoit la mise en place étape par étape d’un régime de facturation électronique. Après avoir mis en place au 1er janvier 2018 un système de TVA, le pays ouvre la voie à la numérisation de la conformité fiscale dans la région du Golfe.

Les règles finalisées et publiées par l’administration fiscale saoudienne, la Zakat, Tax and Customs Authority (ZATCA), confirment le début de la seconde phase de la mise en œuvre du nouveau régime fiscal, prévu au 1er janvier 2023.

Outre un certain nombre d’autres exigences, la phase a également permis une intégration à la plateforme numérique de la ZATCA pour le contrôle continu des transactions (CTC), exigeant du contribuable qu’il approuve les factures avant de les transmettre aux acheteurs.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Synopsis sur le mandat

Phase 1 – dès le 4 décembre 2021 : génération de factures par voie électronique obligatoire et contrôles suite aux audits

  • Cette phase s’applique à tous les contribuables résidant en Arabie saoudite.
  • Les contribuables devront générer, modifier et stocker leurs factures et notes (de crédit et de débit) électroniques pour toutes les transactions B2B, B2C et B2G, dont les exportations.
  • Les entreprises doivent générer des factures électroniques et les notes associées dans un format électronique structuré.
  • Les factures et notes électroniques doivent contenir toutes les informations requises.
  • Tout format électronique structuré est autorisé.
  • Les factures B2C doivent inclure un code QR.
  • Toutes les factures doivent être horodatées.
  • L’intégrité des factures électroniques est explicitement requise.
  • Les exigences relatives au stockage sont identiques lors des phases 1 et 2 (les documents doivent être archivés dans un système ou sur un serveur physiquement situé sur le territoire de l’Arabie saoudite. Lorsqu’ils répondent à certaines exigences supplémentaires, les contribuables dont la filiale se trouve en Arabie saoudite peuvent disposer d’un système informatique central hors du territoire).
  • Les fournisseurs doivent stocker leurs factures électroniques dans un format structuré, indépendamment du format dans lequel elles sont transmises aux acheteurs.
  • Certaines fonctionnalités au sein de solutions de facturation électronique sont interdites.

Phase 2 – Régime CTC : dès le 1er janvier 2023, les contribuables devront transmettre leurs factures et notes électroniques à la ZATCA pour validation.

  • Les contribuables pourront s’attendre à une mise en place étape par étape.
  • Les factures B2B seront traitées selon un régime de validation ; les factures B2C devront être déclarées sur la plateforme de la ZATCA dans les 24 heures suivant leur émission.
  • Toutes les factures électroniques doivent être émises au format XML obligatoire.
  • Les factures assujetties à la TVA peuvent être transmises aux acheteurs au format XML ou PDF/A-3 (XML intégré). Les factures B2C doivent être soumises en version papier. Toutefois, sur la base d’un accord mutuel entre les parties, ces factures peuvent être transmises électroniquement ou par tout autre moyen permettant à l’acheteur de les lire.
  • Une solution de facturation électronique conforme doit présenter les caractéristiques suivantes :
    • Génération d’un identifiant unique universel (UUID) et du numéro séquentiel de la facture
    • Récapitulatif inviolable du nombre de factures
    • Fonction d’enregistrement et d’archivage des factures et notes électroniques
    • Génération d’un cachet cryptographique pour les factures B2C, d’un hachage et d’un code QR sur les factures et notes électroniques

Dates importantes

Phase 1 – 4 décembre 2021 : les contribuables résidant en Arabie saoudite devront générer, modifier et stocker leurs factures et notes (de crédit et de débit) électroniques.

Phase 2 – 1er janvier 2023 : les contribuables devront transmettre les factures et notes électroniques à la ZATCA. Cette phase progressive s’appliquera dans un premier temps aux plus grandes entreprises qui seront, petit à petit, plus nombreuses à être concernées par ce mandat. Ces entreprises recevront un préavis six mois avant la date limite à respecter.

Comment Sovos peut vous aider ?

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La Zakat, Tax and Customs Authority (ZATCA) a annoncé les règles finalisées pour le système de facturation électronique de l’Arabie saoudite plus tôt cette année, annonçant des plans pour deux phases principales pour le nouveau système de facturation électronique.

La première phase du système de facturation électronique de l’Arabie saoudite devrait être opérationnelle à partir du 4 décembre 2021.

À l’approche du mandat, nous avons mis en lumière les dernières nouvelles sur une réforme qui est encore en pleine évolution.

Les directives détaillées

La dernière documentation communiquée sur les exigences était les lignes directrices détaillées, publiées en août 2021. Les lignes directrices détaillées ont apporté des éclaircissements sur les sujets suivants :

Aperçu de l’état de préparation de la première phase

Les exigences de la première phase ne sont pas aussi complexes que celles de la deuxième phase qui seront appliquées à partir du 1er janvier 2023.

La ZATCA a réussi à fournir aux contribuables les informations nécessaires. La date de mise en service est fixée comme prévu et aucun retard n’est actuellement attendu.

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L'aventure de l'e-transformation de la Turquie

La Turquie possède l'un des systèmes de contrôle continu des transactions (CCC) les mieux établis en dehors de l'Amérique latine.

L’e-transformation de la Turquie a commencé par un mandat de facturation électronique en 2012 et a évolué avec l’introduction de e-arşiv invoice qui a permis à l’administration fiscale turque de contrôler en temps réel les factures échangées. L’administration fiscale a également introduit e-delivery note pour contrôler le transport des marchandises en 2017. Les contribuables dépassant un certain seuil ou/et dans certains secteurs sont désormais obligés d’utiliser des applications d’e-transformation.

Au fil du temps, le nombre de contribuables devant se conformer aux mandats a augmenté, car les seuils d’éligibilité ont diminué et de nouveaux groupes de contribuables ont été ajoutés dans le champ d’application du mandat.

Par conséquent, les entreprises doivent adopter un système capable de gérer les diverses applications électroniques et de réduire la complexité de ces applications.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Synopsis sur le mandat

  • La Turquie dispose de quatre grandes applications d’e-transformation mandatées, et les mandats incluent l’archivage du document électronique.

  • Le mandat de facturation électronique de la Turquie a deux applications principales : la facture électronique (B2B) et la facture e-arşiv (B2B & B2C).

  • En introduisant l’application de facturation électronique du modèle de dédouanement en 2013, la Turquie est l’un des pionniers de la facturation électronique du dédouanement en dehors des pays du Latam.

  • La facture e-arşiv introduite en 2016, est un modèle de déclaration de la CTC ; elle peut être échangée sous forme papier mais elle doit être émise électroniquement et toutes les factures e-arşiv doivent être déclarées quotidiennement à l’administration fiscale turque(TRA).

  • Le mandat relatif aux grands livres électroniques oblige les contribuables à créer, signer et archiver électroniquement leur livre de caisse et leurs grands livres généraux et à communiquer les résumés de ces grands livres (berats) à la TRA tous les mois ou tous les trimestres.
  • Les bons de livraison électronique doivent être émis et approuvés par l’EMR ou l’intégrateur spécial pour que le transport des marchandises puisse commencer.

  • Utilise un format localisé de UBL 2.1 pour la facture électronique, la facture e-arşiv, le bon de livraison électronique, et XBRL-GL pour le grand livre électronique.

Prochaines mises en œuvre du mandat

  • 1er janvier 2021 : Les entreprises dont le chiffre d’affaires 2018 ou 2019 dépasse 5 millions de TRY doivent commencer à utiliser l’application e-ledger en raison du mandat de facturation électronique.

  • Les contribuables dont les recettes dépassent 5 millions de TRY doivent commencer à utiliser les applications de facturation électronique avant le septième mois de l’année suivante.

  • Les contribuables qui commencent à utiliser les applications de facturation électronique après le septième mois doivent commencer à utiliser l’application de grand livre électronique pour au début de l’année suivante.

  • Certains groupes de contribuables, notamment les commerçants en ligne et les intermédiaires ou marchands de fruits ou légumes, doivent commencer à utiliser les applications de facturation électronique dans un délai de trois mois et l’application de bon de livraison électronique dans un délai de quatre mois après la création de leur entreprise.

Pénalités

  • Le non-respect des mandats de facturation électronique entraînera une amende égale à 10 % du montant réel ou du montant manquant d’une facture électronique (e-facture, e-facture arşiv et factures d’exportation). L’amende ne peut être inférieure à 350 TRY (environ 50 EUR) par facture et les amendes maximales peuvent atteindre 180 000 TRY (environ 25 700 EUR) par an et par type de document.

  • Le non-respect du mandat relatif aux bons de livraison électroniques entraînera une amende de 350 TRY (environ 50 EUR) par document. Le montant maximal de l’amende peut atteindre 180 000 TRY (environ 25 700 EUR) par an.

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De retour en 2019, Portugal a adopté une mini réforme de la facturation électronique consolidant le cadre du pays autour de la déclaration SAF-T et des logiciels de facturation certifiés.

Depuis lors, beaucoup de choses se sont produites : les entreprises non résidentes ont été intégrées dans le champ d’application des exigences en matière de facturation électronique, les échéances ont été reportées en raison du Covid et de nouvelles réglementations ont été publiées. Ce blog résume les derniers changements et ceux à venir.

Code QR

Introduite en 2019, la mise en œuvre de facto de l’exigence du code QR a été retardée, et devrait maintenant être pleinement mise en œuvre par les contribuables en janvier 2022. Un code QR doit être inclus dans toutes les factures. Les spécifications techniques concernant le contenu et l’emplacement du code dans la facture sont disponibles sur le site web de l’autorité fiscale .

ATCUD – ID unique et codes de validation

L’ATCUD est un numéro d’identification unique à inclure dans les factures et fait partie du contenu du code QR. L’ATCUD est un numéro ayant le format suivant : “ATCUD:Validation Code-Sequential number”.

Pour obtenir la première partie de l’ATCUD – le “code de validation” -, les contribuables doivent communiquer à l’administration fiscale la série de documents ainsi que des informations telles que le type de document, le premier numéro de document de la série, etc.

En retour, l’autorité fiscale délivrera un code de validation. Ce code de validation sera valable pour l’ensemble de la série de documents pendant au moins une année fiscale. La deuxième partie de l’ATCUD – le “numéro séquentiel” – est un numéro séquentiel dans la série de documents.

Ce mois-ci, l’administration fiscale portugaise a publié les spécifications techniques pour l’obtention du code de validation, créant ainsi un nouveau service web. Pour accéder à ce service web, un certificat spécifique obtenu auprès de l’autorité fiscale est requis et peut être attribué aux contribuables ou aux fournisseurs de services logiciels.

En outre, l’administration fiscale a créé une liste standard de classes et de types de documents, ce qui permet de communiquer les types de documents dans un format structuré.

Une ATCUD sera requise dans toutes les factures à partir de janvier 2022. Pour être prêts à l’échéance, les contribuables doivent obtenir les codes de validation des séries au cours du dernier semestre de 2021 pour les appliquer dans les factures émises au début de 2022.

Obligations des sociétés non résidentes

En avril de cette année, Portugal a précisé que les entreprises non résidentes ayant une immatriculation à la TVA portugaise doivent se conformer aux règles nationales en matière de TVA. Cela inclut, entre autres, l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié pour la création de factures. Ces entreprises doivent également garantir l’intégrité et l’authenticité des factures électroniques. Au Portugal, l’intégrité et l’authenticité des factures sont présumées avec l’utilisation d’une signature ou d’un sceau électronique qualifié, ou l’utilisation de l’EDI avec des mesures de sécurité contractuelles.

Par conséquent, depuis le 1er juillet 2021, les entreprises non établies mais enregistrées à la TVA doivent adopter un logiciel de facturation certifié pour se conformer à la loi portugaise, comme l’exigent le décret-loi 28/2019, la décision 404/2020-XXII, et la circulaire 30234/2021.

Factures électroniques dans les scénarios B2G

Le mandat portugais de facturation électronique pour les transactions entre entreprises et administrations publiques comprend une exigence de format liée à des méthodes de transmission spécifiques. En d’autres termes, les factures destinées à l’administration publique doivent être émises électroniquement au format CIUS-PT et transmises par l’un des services web mis à disposition par l’administration publique.

Initialement, un déploiement progressif a débuté en janvier 2021, obligeant les grandes entreprises à émettre des factures électroniques aux acheteurs publics. En juillet, le champ d’application subjectif a été élargi pour inclure les petites et moyennes entreprises. La dernière étape consiste à inclure les microentreprises d’ici janvier 2022.

En raison de la pandémie de Covid, le Portugal a établi une période de grâce, qui a été renouvelée plusieurs fois, pendant laquelle les factures PDF seraient acceptées par l’administration publique. Actuellement, , le délai de grâce court jusqu’au 31 décembre 2021, ce qui signifie que, dans la pratique, tous les fournisseurs de l’administration publique, quelle que soit leur taille, doivent se conformer aux règles de facturation électronique dans les marchés publics d’ici le 1er janvier 2022.

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Des progrès ont été réalisés dans le déploiement du système polonais CTC (contrôle continu des transactions), Krajowy System of e-Faktur. Au début de cette année, le ministère des finances a publié un projet de loi, qui attend toujours d’être adopté par le parlement pour devenir une loi. Un projet de spécifications pour la facture électronique a été publié et une consultation publique a été organisée sur le système CTC.

En juin, le ministère des finances a annoncé qu’il avait examiné tous les commentaires soumis par le public et les ministres polonais sur le système CTC et a décidé de prendre les mesures suivantes :

Dans cette annonce, le ministre a souligné les avantages de l’adoption du système CTC pour les contribuables. Ces avantages sont les suivants : remboursement plus rapide de la TVA ; sécurité de la facture stockée dans la base de données de l’administration fiscale jusqu’à la fin de la période de stockage obligatoire ; certitude quant à la livraison de la facture au destinataire grâce à la plateforme CTC et donc paiement plus rapide des factures ; automatisation du traitement et de l’échange des factures grâce à l’adoption d’un format de facture électronique standardisé.

En outre, en raison des nouvelles règles de facturation électronique, les changements à venir sur dans le paquet SLIM TVA 2 déclencheront d’autres mesures d’allègement, par exemple en ce qui concerne le traitement des doublons et des factures correctives.

Les autorités polonaises progressent bien dans la mise en œuvre du système Krajowy e-Faktur. Il est positif de constater que la consultation publique s’est avérée utile pour définir les prochaines étapes et que l’intention des autorités en matière de transparence et de documentation en temps utile se poursuivra, espérons-le, tout au long du déploiement du CTC.

Pour en savoir plus

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Transporter des marchandises d’un endroit à un autre est un élément essentiel du monde des affaires. Les fabricants, les grossistes, les transporteurs, les détaillants et les consommateurs doivent tous orchestrer avec soin l’expédition et la manutention des matières premières, des pièces, des équipements, des produits finis et d’autres produits afin de maintenir le flux des affaires. Cette harmonie de la chaîne d’approvisionnement est ce qui rend la production et le commerce possibles dans la société.

Au Canada, aux États-Unis et dans la plupart des pays européens, les administrations fiscales n’interviennent pas beaucoup dans ces processus commerciaux. Jusqu’à récemment, on pouvait en dire autant de la plupart des pays d’Amérique latine. Mais, avec la montée et l’expansion des mandats de facturation électronique dans la région, cette situation est en train de changer rapidement.

La plupart des gouvernements ayant des mandats de facturation électronique matures reconnaissent maintenant que ces mécanismes et les plateformes gouvernementales peuvent être utilisés comme des véhicules pour comprendre où, quoi, comment et quand les marchandises sont déplacées. La facture électronique traditionnelle ne suffit plus – et les autorités fiscales exigent que les entreprises déclarent les mouvements de marchandises en temps réel sur .

Les implications sont également sérieuses. Les marchandises circulant sur la voie publique sans ces documents risquent fort d’être saisies par les autorités, et les propriétaires et transporteurs seront soumis à des amendes et autres sanctions.

Le Brésil et le Mexique en tête

Le pays ayant mis en place le système le plus sophistiqué est sans doute le Brésil. Le MDF-e (ou Manifesto Eletrônico de Documentos Fiscais) est un document obligatoire exigé par l’administration fiscale afin de contrôler la circulation des marchandises au Brésil.

Ce document purement numérique combine les informations d’une facture électronique (NF-e) et les documents électroniques que les entreprises de transport délivrent à leurs clients (CT-e). Ce système est devenu obligatoire en 2014 et a depuis été étendu et modernisé grâce à un vaste réseau de capteurs électroniques et de transpondeurs placés sur les voies publiques du Brésil, destinés à garantir que chaque camion transportant des marchandises dispose déjà des MDF-e, NF-e et CT-e correspondants. Dans la plupart des cas, les autorités n’ont pas besoin d’arrêter les camions pour vérifier l’existence du document.

Le Mexique a récemment publié une nouvelle résolution obligeant les contribuables qui livrent des marchandises, ou simplement les redistribuent, à avoir l’autorisation correspondante de l’administration fiscale (SAT). Les produits livrés par voie routière, ferroviaire, aérienne ou fluviale doivent avoir ce qu’on appelle le CFDI avec le supplément de Carta Porte.

CFDI est l’acronyme de facture électronique au Mexique. Ce supplément de Carta Porte est une nouvelle annexe à la facture électronique de transfert (Traslado) émise par les propriétaires livrant des produits ou à la CFDI de revenus (Ingresos) émise par les entreprises de transport. La Carta Porte fournira tous les détails concernant les marchandises transportées, le camion ou autre moyen utilisé, l’heure de livraison, l’itinéraire, la destination, l’acheteur, le transporteur et d’autres informations. Ce nouveau mandat entrera en vigueur le 30 septembre 2021. Comme au Brésil, le non-respect de ce mandat entraînera de lourdes sanctions.

L’e-transport ailleurs en Amérique latine

Le Chili dispose également d’un mandat exigeant que la livraison de marchandises soit préalablement autorisée par l’administration fiscale. Ces documents autorisés par l’administration fiscale sont connus localement sous le nom de Guias de Despacho (ou guides d’expédition) et depuis janvier 2020, ils ne peuvent être délivrés que sous format électronique.

Il existe quelques exceptions où le guide d’expédition peut être émis temporairement sur un format papier par certains contribuables. De même, en cas d’imprévu, les contribuables peuvent être autorisés à émettre des versions papier du guide ; toutefois, cela ne dispensera pas l’émetteur de régulariser le processus une fois l’imprévu terminé.

Le contenu du guide d’expédition varie en fonction de la personne qui l’émet et de l’objet de la livraison (ventes, consignation, retours, exportations, transferts internes, etc.) mais, en général, la livraison de marchandises au Chili sans le guide d’expédition autorisé est passible de sanctions de la part de l’administration fiscale (SII).

L’Argentine a une TVA au niveau fédéral et un impôt sur le revenu brut au niveau provincial. Afin de lutter contre l’évasion fiscale, les deux niveaux de gouvernement exercent un certain niveau de contrôle sur le processus d’expédition des marchandises au sein de leurs juridictions.

Le système de contrôle de l’administration fiscale sur la circulation des marchandises sur la voie publique n’est pas aussi complet qu’au Brésil, au Chili et au Mexique, mais il s’en rapproche. Seules les provinces de Buenos Aires, Santa Fe et Mendoza, ainsi que la ville de Buenos Aires, ont besoin de l’autorisation de l’autorité fiscale pour déplacer des marchandises provenant ou à destination de leurs juridictions. Pour cela, elles ont besoin du COT (ou code des opérations de transport) où figurent toutes les données relatives aux produits, aux moyens de transport et à d’autres informations une fois l’autorisation fournie. Les provinces de Salta, Rio Negro et Entre Rios travaillent sur des réglementations similaires.

Au niveau fédéral, l’AFIP (Administration fédérale des impôts) n’exige une autorisation préalable que pour la livraison de certains produits comme la viande et les céréales. Mais à ce niveau aussi, l’environnement réglementaire évolue.

L’AFIP, ainsi que le ministère de l’agriculture et le ministère des transports ont publié une résolution conjointe 5017/2021 qui rend obligatoire l’utilisation d’un connaissement numérique (Carta Porte Electronica) chaque fois qu’il y a un transfert de produits agricoles sur les routes publiques en Argentine. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2021. En 2022, cette exigence fédérale pourrait s’étendre à d’autres produits.

L’Amérique latine ouvre la voie aux tendances de la facturation électronique

L’obligation d’obtenir une autorisation pour déplacer des biens en Amérique latine ne se limite pas aux plus grandes économies de la région. Les pays plus petits dotés de systèmes de facturation électronique ont étendu, ou sont en train d’étendre, leurs mandats pour exiger des contribuables qu’ils informent l’autorité fiscale, avant que les biens ne soient déplacés à la suite d’une vente ou de toute autre distribution interne.

Par exemple, le Pérou exige des contribuables les Guias de Remision avant qu’ils ne commencent la livraison de leurs produits. Ce document électronique doit être communiqué et autorisé par l’administration fiscale (SUNAT) en utilisant le format numérique établi à cet effet et comprendra toutes les informations sur le produit livré, l’émetteur, le destinataire, le moyen de transport, les dates, etc.

L’Uruguay dispose du “e-Remitos”, un document électronique autorisé par l’administration fiscale (DGI). Il est exigé pour tout mouvement physique de marchandises en Uruguay. Comme dans d’autres pays, ce document fournira toutes les informations sur les marchandises transportées, les moyens utilisés, l’émetteur, le destinataire et des données supplémentaires. Il est délivré par voie électronique et autorisé par l’administration fiscale à l’aide des schémas XML établis à cet effet.

Enfin, en Équateur, l’administration fiscale (SRI) exige les “Guias de Remision” (guide de livraison) pour tout transport légal de marchandises à l’intérieur du pays. L’infrastructure nécessaire à l’émission de la facture électronique n’étant pas encore totalement développée en Équateur, l’administration fiscale permet parfois au contribuable de se conformer à cette partie du mandat en faisant émettre la facture électronique par le détaillant qui livre les marchandises à ses clients. Même si la Colombie et le Costa Rica n’exigent pas de document électronique distinct pour autoriser le transport de marchandises, on s’attend à ce que cette exigence entre en vigueur à l’avenir, à l’instar de ce qui s’est passé dans de nombreux autres pays de la région.

Le point commun de tous ces mandats en Amérique latine est qu’ils sont tous étroitement liés au système de facturation électronique imposé dans chaque pays. Ils sont essentiellement considérés comme un autre module du système de facturation électronique dans lequel les informations relatives aux marchandises transportées par les routes publiques, les voies navigables, les chemins de fer ou les avions doivent être soumises à l’administration fiscale, via les schémas XML établis à cet effet.

Les administrations fiscales de la région améliorent activement leurs systèmes afin de garantir que les mouvements de marchandises sont correctement contrôlés en temps réel. Dans certains cas, les administrations fiscales ont fourni des solutions en ligne destinées aux contribuables effectuant un petit nombre de livraisons. Mais pour tous les autres contribuables, une solution auto-déployée est nécessaire.

L’application de ce mandat est assurée non seulement par l’administration fiscale, mais aussi par la police et les autorités chargées de la voirie, qui saisissent régulièrement des marchandises pour non-conformité. Étant donné que ces mandats se sont avérés efficaces pour lutter contre l’évasion fiscale et la contrebande, on peut affirmer sans risque de se tromper que les Remitos, Dispatch Guides, Carta Porte ou COT sont là pour de bon et que les contribuables faisant des affaires en Amérique latine n’ont d’autre choix que de se conformer à cette nouvelle exigence réglementaire.

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Plus de 170 pays dans le monde ont mis en œuvre un système de TVA, et les pays du Golfe comptent parmi les plus récents à l’avoir adopté. Dans un souci de diversification des ressources économiques, les pays du Golfe ont passé la dernière décennie à rechercher d’autres moyens de financer leurs services publics.

Par conséquent, en 2016, le CCG (Conseil de coopération du Golfe), composé de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Bahreïn, du Koweït, du Qatar et d’Oman, a signé l’accord commun sur la TVA afin d’introduire un système de TVA à un taux de 5 %.

La première étape : Adoption de la TVA dans le CCG

À la suite de l’accord sur la TVA, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont mis en œuvre la TVA en 2018. Bahreïn a suivi avec un régime de TVA en 2019. Plus récemment, , Oman a appliqué une TVA de 5 % à partir d’avril 2021, et pour l’avenir, , le Qatar et le Koweït devraient adopter des lois sur la TVA au cours de l’année prochaine.

La deuxième étape : La numérisation de la TVA

Après la mise en œuvre de la TVA et l’augmentation du taux de TVA de 5 % à 15 %, l’Arabie saoudite a franchi une nouvelle étape en numérisant les mécanismes de contrôle de la conformité à la TVA.

Le règlement sur la facturation électronique promulgué en décembre 2020 prévoit l’obligation pour tous les assujettis résidents de générer et de stocker les factures par voie électronique. Cette obligation sera mise en application à partir du 4 décembre 2021.

L’Arabie saoudite a fait des progrès considérables depuis sa première introduction de la TVA en 2018. Le règlement saoudien sur la facturation électronique devrait non seulement encourager la numérisation et l’automatisation pour les entreprises, mais aussi permettre d’obtenir une efficacité dans les contrôles de la TVA et de meilleures données macroéconomiques pour son administration fiscale, une évolution qui sera probablement reproduite par d’autres pays du CCG prochainement.

Compte tenu des efforts déployés pour la numérisation des processus gouvernementaux et du calendrier de mise en œuvre de la TVA, le prochain candidat pour une adoption similaire de la facturation électronique serait probablement les Émirats arabes unis. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun plan pour un cadre obligatoire, les EAU ont annoncé des plans audacieux pour une numérisation générale. Selon , le site Web du gouvernement des EAU,, “En 2021, le gouvernement intelligent de Dubaï sera totalement dépourvu de papier, éliminant ainsi plus d’un milliard de morceaux de papier utilisés pour les transactions gouvernementales chaque année, ce qui permettra d’économiser du temps, des ressources et l’environnement.”

La généralisation de la numérisation de la TVA est généralement la deuxième réforme qui suit l’adoption de la TVA. Comme Bahreïn et Oman ont également mis en place des systèmes de TVA, l’introduction de la facturation électronique obligatoire dans les prochaines années dans ces pays ne serait pas une surprise. L’adoption de la facturation électronique au Qatar et au Koweït dépendra de la réussite de la mise en œuvre de la TVA. Il n’est donc pas facile d’estimer quand débutera la numérisation de la TVA dans ces pays, mais il ne fait aucun doute que cela arrivera un jour ou l’autre.

La prochaine étape pour l’adoption de la TVA dans le CCG

Après l’adoption de la facturation électronique, les pays du Golfe pourraient continuer à numériser d’autres processus de TVA, notamment les déclarations de TVA. Le pré-remplissage des déclarations de TVA à l’aide des données collectées par les systèmes de facturation électronique est une autre tendance vers laquelle les pays se dirigent.

Indépendamment de la forme de la numérisation, il y aura de nombreuses pièces mobiles en termes de TVA et de son exécution. Les entreprises opérant dans la région doivent être prêtes à investir dans leurs processus de conformité à la TVA afin d’éviter des amendes inutiles et un risque de réputation en cas de non-conformité.

Passez à l’action

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