Il existe une pléthore d’informations et d’idées fausses concernant Brexit et la fiscalité. L’objectif de ce blog est de dissiper ces mythes et de dissiper toute confusion. Nous approfondirons les sujets d’actualité pour expliquer les faits et vous tenir informé.

Mythe du Brexit 1 – Le régime fiscal unique du Brexit pour les importations de l’UE

L’histoire :

Immédiatement après la fin de la période de transition et le début du Brexit, le Royaume-Uni a lancé un “régime de taxation unique”. Celui-ci concerne l’importation de biens destinés à être vendus à des particuliers.

Une entreprise néerlandaise de vélos a publié sur son site web un article invitant les lecteurs à contacter leur représentant élu au Royaume-Uni. Ils leur demandaient de se plaindre des nouvelles modifications fiscales qui les empêchaient de vendre aux clients britanniques.

Cette information a été reprise par plusieurs médias, dont la BBC : “Les entreprises de l’UE refusent les livraisons au Royaume-Uni en raison des changements fiscaux liés au Brexit“.

Les faits :

Les vendeurs établis hors du Royaume-Uni facturent la TVA britannique aux particuliers lorsque la valeur de l’envoi est inférieure à 135 £. Comme indiqué dans une modification de la législation britannique sur la TVA introduite le 1er janvier 2021.

L’objectif est de protéger les entreprises britanniques contre les importations étrangères bon marché et d’augmenter les recettes fiscales. La suppression de l’exonération des envois de faible valeur (LVCR) a permis d’atteindre cet objectif. Garantir le paiement de la TVA sur la valeur réelle des marchandises.

Par exemple, l’année dernière, j’aurais pu aller sur Amazon pour acheter des pièces de vélo. J’ai pu constater qu’une entreprise européenne de cycles me facturait 18 £ pour une pièce de rechange. En revanche, les mêmes pièces chez un fournisseur d’Asie du Sud-Est pourraient me coûter 15 £.

En effet, les entreprises de pièces détachées pour cycles de l’UE doivent facturer la TVA de l’UE (soit aux Pays-Bas, soit au Royaume-Uni). En revanche, le fournisseur situé en dehors de l’UE peut utiliser l’exonération des envois de faible valeur (LVCR) pour contourner légalement le paiement de la TVA. Certains fournisseurs ont exploité cet allégement en déclarant que des marchandises valant 30 £ ne valaient que 15 £. Un exemple d’application frauduleuse de la LVCR.

Mais la décision d’abolir la LVCR n’est pas un “régime fiscal unique” lancé par le Royaume-Uni. Il existe déjà dans plusieurs autres pays, dont l’Australie, la Norvège et la Suisse, et sera bientôt introduit par l’UE.

Les fournisseurs de l’UE se sont plaints pendant des années d’une concurrence déloyale et l’UE était également préoccupée par la perte de recettes de TVA.

Compte tenu de ces éléments, l’UE a lancé une période de consultation. Le résultat a été le paquet TVA sur le commerce électronique. Il impose le paiement de la TVA par le vendeur lors de l’importation de biens dans l’UE et de leur vente à des particuliers, lorsque la valeur des biens est inférieure à 150 euros. L’abolition de la LVCR fait également partie de ce paquet.

L’UE a reporté au 1er juillet 2021 la mise en œuvre de ce paquet, initialement prévue pour le 1er janvier 2021. Comme on peut le voir dans ce qui précède, cela créera des problèmes similaires à ceux mentionnés actuellement par certains fournisseurs de l’UE. Ils seront, ironiquement, les bénéficiaires de ce “régime fiscal unique”. Ces fournisseurs ne seront plus confrontés à la concurrence déloyale des prix pratiqués par les fournisseurs hors de l’UE.

Le Royaume-Uni a identifié les mêmes problèmes de concurrence déloyale et de fuite fiscale. Le 1er janvier 2021, il a introduit une législation obligeant les vendeurs à comptabiliser la TVA lorsqu’ils importent des biens d’une valeur inférieure à 135 £ et vendus à des particuliers.

L’importation de marchandises au Royaume-Uni et dans l’UE entraîne des coûts supplémentaires liés aux formalités douanières.

Mythe du Brexit 2 – Les marchandises britanniques expédiées vers l’UE sont désormais soumises à une TVA supplémentaire

L’histoire :

En vertu de nouvelles règles, les marchandises expédiées vers les pays de l’UE sont désormais soumises à la TVA lorsqu’elles entrent sur le marché unique. Une histoire est parue dans Yahoo Finance avec le titre “£34bn Brexit bill pushes companies to the brink“, où une société de récupération fiscale avait estimé que les prélèvements pourraient ajouter £34bn ($47m) au coût du commerce britannique avec l’UE.

La prédiction est que les nouvelles règles de TVA post-Brexit ajoutent des milliards de livres aux coûts d’exploitation avec la TVA à l’importation. Peut-être jusqu’à 27 %, imposée comme un coût.

Le député Darren Jones, président de la commission des affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle des Communes, a décrit l’augmentation des coûts comme un “coup de pied dans les dents” pour les entreprises et a demandé au gouvernement d’intervenir.

Mais le “coût” de 34 milliards de livres n’est qu’un mythe.

Les faits :

Toute entreprise qui importe des marchandises dans l’UE doit payer la TVA à l’importation sur la valeur correspondante. Après avoir été importées dans l’UE, les marchandises seront normalement vendues et soumises à la TVA locale, comme c’est le cas pour les marchandises importées au Royaume-Uni et vendues localement.

La TVA est un impôt neutre pour les entreprises. Il n’y a donc aucune possibilité réelle que les entreprises britanniques perdent 34 milliards de livres (ou toute TVA) si elles agissent de manière appropriée.

Par exemple, une entreprise britannique importe des marchandises en Allemagne depuis la Grande-Bretagne et les vend ensuite. Normalement, l’entreprise britannique est tenue d’obtenir un numéro de TVA allemand et de facturer la TVA allemande à son client. Elle compense ensuite la TVA à l’importation qu’elle a payée par la TVA en aval qu’elle facture et remet le solde à l’administration fiscale allemande.

Lorsque les marchandises sont importées en vue d’être vendues, la valeur d’importation est la même que la valeur de vente. Ainsi, si une entreprise britannique importe des marchandises d’une valeur de 10 000 € en Allemagne, où aucun droit n’est applicable, elle paiera une TVA à l’importation de 1 900 €. Elle vendra ensuite ces biens pour 10 000 € et facturera 1 900 € de TVA en aval. La TVA à l’importation est compensée par la TVA en aval, ce qui signifie que toute la TVA à l’importation est entièrement récupérée. Il y aura, bien sûr, des frais professionnels encourus pour traiter avec l’administration fiscale allemande.

L’UE compte désormais 27 États membres et les règles en matière de TVA ne sont pas unifiées. Il est donc possible qu’une entreprise britannique doive payer la TVA à l’importation sans être obligée de facturer la TVA à la sortie, de sorte que la compensation n’est pas possible.

Dans ce cas, il existe un mécanisme de remboursement qui permet à l’entreprise britannique de récupérer la TVA à l’importation. Là encore, il y a un coût associé à ce mécanisme. Toutefois, les États membres peuvent refuser d’accepter une demande de remboursement, de sorte que la TVA à l’importation constitue un coût réel.

En bref, la TVA à l’importation ne représente pas un coût de 34 milliards de livres sterling si les entreprises gèrent leurs affaires de manière efficace et conforme. Changer les incoterms pour que le client soit l’importateur résoudrait tous ces problèmes. Une analyse complète et approfondie de la situation permettrait aux entreprises britanniques de récupérer la TVA à l’importation et de rester conformes, réduisant ainsi la possibilité de sanctions.

Des principes similaires s’appliquent aux ventes aux particuliers. Les sociétés britanniques réalisant de telles ventes devraient également pouvoir bénéficier du principe de neutralité fiscale si elles agissent de manière appropriée.

Passez à l’action

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En tant que responsable de l’analyse et de la conception réglementaires, Filippa Jörnstedt supervise le centre d’excellence de la Sovos pour la région EMEA. Croyant fermement au pouvoir de la collaboration, Filippa encourage ses équipes à travailler à travers les fonctions et les disciplines de l’entreprise lorsqu’il s’agit de résoudre des problèmes complexes.

Pendant son séjour à la Sovos, Filippa a joué un rôle clé dans la conception des solutions de contrôle continu des transactions (CTC) de la Sovos, tout en guidant des clients dans de nombreux pays à travers les défis du déploiement du CTC. En tant que porte-parole respectée du secteur, elle intervient fréquemment lors de conférences du secteur.

Filippa considère la curiosité comme un allié puissant dans le voyage pour résoudre les problèmes fiscaux complexes dans le monde. Il est essentiel de connaître la loi, mais aussi de comprendre ce qui motive les gouvernements dans leurs efforts pour concevoir l’avenir du recouvrement et de l’application des impôts. Comprendre les macro-tendances tout en essayant d’anticiper la suite des événements vous permettra de mieux vous préparer à faire face aux changements à court terme.

Lorsqu’elle n’est pas au bureau, Filippa remplit son temps libre en voyageant. Elle se dit passionnée d’histoire, a vécu dans plusieurs pays et parle cinq langues.

Pour en savoir plus, voir Le profil LinkedIn de Filippa.

La France montre une bonne compréhension de ce sujet complexe, mais certaines questions demeurent.

Introduction

Sous l’impulsion des réformes internationales en matière de contrôle continu des opérations de TVA ("Continuous Transaction Controls" ou "CTC"), le gouvernement français vise à accroître l’efficacité, à réduire les coûts et à lutter contre la fraude grâce au déploiement de , l’apurement électronique obligatoire des factures B2B, qui, associé à une obligation de déclaration électronique , permettra à l’administration fiscale d’accéder à toutes les données pertinentes pour les opérations B2B et B2C, à commencer par les grandes entreprises.

Un système de CTC mixte

Dans le rapport "La TVA à l’ère du numérique en France" , la Direction générale des finances publiques – ou DG-FIP – décrit son objectif de mettre en œuvre cette solution mixte, selon laquelle l’apurement obligatoire des factures électroniques (idéalement pour toutes les factures, sans exceptions telles que les montants seuils, etc. Toutefois, pour pouvoir lutter efficacement contre la fraude, y compris de type carrousel, cela ne suffit pas à l’autorité fiscale ; elle doit avoir accès à toutes les données relatives aux transactions. Par conséquent, les données que l’administration fiscale ne recevra pas dans le cadre du processus d’apurement des factures électroniques – notamment les factures B2C et les factures émises par des fournisseurs étrangers qui ne seront pas soumises à un mandat national français, ainsi que certaines données de paiement – seront soumises à une obligation de déclaration électronique complémentaire. (On peut noter que l’obligation de déclarer ces dernières données par voie électronique ne signifie pas que les factures sous-jacentes doivent être des factures électroniques ; elles peuvent toujours être transmises sur papier entre les parties).

L’architecture de l’autorisation

Le rapport décrit comment la DG-FIP a envisagé deux modèles potentiels pour le processus d’apurement des factures électroniques via le portail central Chorus Pro (actuellement le point d’apurement de toutes les factures B2G) : le modèle V et le modèle Y.

Dans le modèle V, il existe une plate-forme publique qui sert de point de dédouanement ; la plate-forme centrale Chorus Pro est la seule plate-forme autorisée par laquelle la facture peut être transmise à l’acheteur ou, le cas échéant, au prestataire de services de l’acheteur.

Le modèle Y comprend, en plus de la plate-forme centrale, des prestataires de services tiers certifiés, qui sont autorisés à compenser et à transmettre les factures entre les parties contractantes. Cette solution est l’option préférée par la communauté des prestataires de services. Pour cette raison – et comme ce modèle est plus résilient parce qu’il n’est pas exposé à un seul point de défaillance – le rapport semble favoriser le modèle Y.

Chronologie

En ce qui concerne le calendrier, à partir de janvier 2023, toutes les entreprises doivent pouvoir recevoir des factures électroniques via le système centralisé. En ce qui concerne l’émission, un déploiement similaire à celui du mandat de facturation électronique B2G est envisagé, en commençant par les grandes entreprises.

Les défis et la voie à suivre

Bien que le rapport pose une bonne base pour le déploiement de ce système mixte de CTC, de nombreuses questions devront être clarifiées pour permettre une mise en œuvre sans heurts, dont certaines sont tout à fait fondamentales.

      • Le modèle proposé signifie que l’administration fiscale française doit réfléchir aux détails de la certification des prestataires de services.
      • Il convient de clarifier la relation entre le régime de CTC de haut niveau proposé et les règles préexistantes concernant l’intégrité et l’authenticité de la facturation électronique, la version française du SAF-T (FEC) et les options de déclaration de TVA numérique. Sur ce dernier point, la loi de finances française pour 2020 qui a initié cette évolution vers les CTC a suggéré que les déclarations de TVA pré-remplies figurent parmi les objectifs clés, même si cela ne figure pas en bonne place dans le rapport de la DG-FIP.
      • Certaines questions subsistent quant à l’installation d’archivage central associée au système CTC.
      • Le répertoire central des adresses de facturation électronique proposé nécessite une conception (y compris la maintenance) et une mise en œuvre minutieuses.

Le rapport propose un déploiement progressif et pédagogique pour garantir que les entreprises géreront ce passage – pour certains radicaux – à la facturation et à la déclaration électroniques. Les principes de pratique d’ICC sur la CTC sont mentionnés, en notant en particulier l’importance du préavis et les conseils d’ICC pour donner aux entreprises au moins 12 à 18 mois pour se préparer. Le premier délai arrivant à échéance dans un peu plus de deux ans, il ne reste que 6 à 12 mois à l’administration fiscale française pour régler tous les détails et faire adopter les lois, décrets et directives pertinents, si les entreprises disposent de ce qu’ICC estime être un délai d’adaptation raisonnable.

The EU-UK Trade and Co-operation Agreement (TCA) was finally agreed on 24 December 2020. A week before the end of the transition period. Fully implemented into UK law, but the TCA remains provisional. It needs to be ratified in the European Parliament. Therefore it applies on a provisional basis until 28 February 2021.

L’ACC couvre plusieurs domaines en plus du commerce entre l’UE et le Royaume-Uni, notamment l’investissement, la concurrence, les aides d’État, le maintien de conditions de concurrence équitables, la pêche et la protection des données. Ce sont certains de ces domaines qui se sont avérés les plus difficiles à résoudre au cours des négociations.

En quoi l’ACC est-elle différente de l’union douanière ?

The TCA provides for trade in goods between the UK and the EU to be on a zero tariff, zero quota basis. However, only if the goods meet the appropriate rules of origin. This reflects the reality that the TCA is not a replacement for the Customs Union. The Customs Union meant that once goods were in free circulation in the EU, they could move from one Member State to another without further payment of customs duty.

The TCA is different, and the origin of the goods is key. There are specific rules on determining origin and a system of self-certification is in place. For example, if goods are of Chinese origin, they won’t be covered by the TCA. So would be subject to whatever rate of customs duty applies in the EU when exported from Great Britain to the EU. This is in addition to customs duty that would apply in the UK based on the UK Global Tariff unless there was the application of an appropriate suspensive relief on arrival into the UK.

Mutual Assistance Provisions

L’ACC couvre également l’assistance mutuelle en matière de TVA. Ces dispositions d’assistance mutuelle peuvent avoir un impact sur l’obligation faite aux entreprises britanniques de désigner un représentant fiscal dans les pays où cela est requis. Cependant, jusqu’à ce que les États membres modifient officiellement leurs exigences, il est important que les entreprises respectent leurs obligations légales telles qu’elles sont actuellement.

Failure to appoint a fiscal representative when required may result in penalties imposed for not trading compliantly. In some cases could interrupt commercial transactions to the detriment of both the company and its customers.

The mutual assistance provisions may also have an impact on the requirement for UK companies to appoint an intermediary for the purposes of the Import One Stop Shop (IOSS). IOSS is proposed for implementation on 1 July 2021. The EU has a mutual assistance agreement with Norway. This means that Norwegian companies don’t need to appoint an intermediary for the purposes of IOSS. It’s hoped that the EU will extend this to companies in Great Britain.

VAT Position of Trade Between UK and EU

The VAT position of trade between the UK and the EU was largely known before the TCA was signed and is therefore not significantly impacted by the TCA. It was the UK ceasing to be a Member State and leaving the EU VAT area which determined the changes.

As a result, many businesses were able to take proactive action rather than awaiting the finalisation of the TCA. If a business did not take action to ensure ongoing VAT compliance, it’s essential to take the appropriate steps now. Furthermore, if businesses had a Brexit action plan, it is imperative that it’s implemented fully to remove risk.

The presence of a Customs border between the UK and EU means that goods cannot flow freely as they did in the past. Taking the appropriate steps to allow the goods to move is not the end of the story. Ensuring VAT compliance once the goods have arrived in the EU is essential. As is recognising that not all Member States have the same requirements.

Take Action

All businesses should review their current trading arrangements. Business need to ensure they are compliant and also that they’re trading in the most efficient way.

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Le 31 décembre 2020, dans un changement de dernière minute, le gouvernement grec a une fois de plus reporté la date de mise en service de myDATA à avril 2021. Cette annonce avait été anticipée et a été un grand soulagement pour les contribuables grecs qui se sont inquiétés d’être prêts pour la précédente date de mise en service de janvier 2021.

Le premier trimestre 2021 sera l’occasion d’une formation supplémentaire et de l’adoption du nouveau cadre de la CCT.

En particulier, en vertu de Décision ministérielle A.1300/2020 (modifiant la décision 1138/2020 publiée en juin), la transmission obligatoire des données requises à la plateforme myDATA sera reportée au 1er avril 2021. Les données du premier trimestre de 2021 doivent également être transmises au plus tard le 31 octobre 2021 afin qu’un aperçu complet d’une année complète soit fourni sur les livres électroniques myDATA.

En outre, la décision ministérielle a introduit quelques autres changements, notamment

Il reste à voir si ce nouveau report de la date de mise en service de myDATA permettra aux contribuables grecs et aux parties prenantes concernées, ainsi qu’à l’IAPR – l’autorité fiscale grecque – elle-même, de se préparer de manière appropriée et en temps voulu aux nouvelles exigences de la CCT.

Passez à l’action

Veuillez contacter si vous avez besoin d’aide pour vous préparer au programme myDATA de la Grèce.

En tant que vice-président des services de conseil et de conformité pour l’Europe, Andrew Hocking assure la prestation de services professionnels et précis entre la Sovos et nos clients. Il est convaincu que l’expérience de nos clients doit être au cœur de tout ce que nous faisons et s’attache avec passion à répondre aux besoins actuels de nos clients tout en les aidant à préparer l’avenir.

Andrew a dirigé la transformation des services de conseil et de conformité de Sovos en une fonction technologique intégrée à travers de multiples lignes d’imposition et a lancé la fonction de réussite des clients européens de Sovos, en veillant à ce que tous les clients aient de multiples contacts dédiés à leur expérience et à leur satisfaction.

La collaboration et l’établissement de relations significatives sont importants pour Andrew. Il est convaincu que les problèmes sont mieux résolus ensemble et que la collaboration la plus efficace est fondée sur la confiance.

Lorsqu’il n’est pas au bureau, Andrew aime explorer différentes parties de l’Europe avec sa famille, essayer de nouvelles recettes et du vin. Trouver du temps pour jouer au cricket, au rugby ou au golf est également une de ses priorités.

Pour en savoir plus, voir Andrew’s LinkedIn page.

We recently launched the 12th Edition of our Annual Trends Report. We put a spotlight on current and near-term legal requirements across regions and VAT compliance domains.  The report, “VAT Trends: Toward Continuous Transaction Controls” is authored by a team of international tax compliance experts and provides a comprehensive look at the regulatory landscape as governments across the globe are enacting complex new policies to enforce VAT mandates, obtain unprecedented insight into economic data and close revenue gaps.

Central to this year’s edition is our focus on four emerging tax mega-trends with potential to drive change in the way multinational businesses approach regulatory reporting and manage tax compliance.

The Four Tax Mega-Trends

Les méga-tendances comprennent :

  1. Contrôle continu des transactions (CTCs) – Les pays disposant de régimes de CTC existants constatent des améliorations dans la collecte des recettes et la transparence économique. Aujourd’hui, d’autres pays d’Europe, d’Asie et d’Afrique abandonnent la réglementation post-audit pour adopter ces approches inspirées des CTC.
  2. Un passage à la taxabilité à destination pour certaines transactions transfrontalières – Les services transfrontaliers ont historiquement souvent échappé à la perception de la TVA dans le pays du consommateur. En raison d’une forte augmentation du commerce transfrontalier de biens de faible valeur et de services numériques au cours de la dernière décennie, les administrations prennent des mesures importantes pour taxer ces prestations dans le pays de consommation ou de destination.
  3. Responsabilité des agrégateurs – Avec l’augmentation des obligations de déclaration fiscale ou de facturation électronique pour les différentes catégories de contribuables, les administrations fiscales cherchent de plus en plus à concentrer l’obligation de déclaration fiscale sur des plateformes qui regroupent déjà naturellement un grand nombre de transactions. Les places de marché du commerce électronique et les fournisseurs de cloud computing pour la gestion des transactions commerciales seront de plus en plus souvent amenés à envoyer des données des entreprises sur leurs réseaux au gouvernement, et pourraient même hériter de la responsabilité du paiement de leurs impôts.
  4. Comptabilité et évaluation en ligne – La combinaison des CTC avec l’obligation de synchroniser des livres comptables entiers rend l’audit sur place nécessaire uniquement dans les cas présentant des anomalies majeures parmi ces riches sources de données. À terme, l’objectif est que les déclarations de TVA et autres rapports fiscaux soient pré-remplis par l’administration fiscale sur la base des données du système source du contribuable, fortement authentifiées.

According to Christiaan van der Valk, lead author of the report and vice president of strategy at Sovos, continuous transaction controls have emerged as the primary concern for multinational companies looking to ensure tax compliance despite growing diversity in VAT enforcement approaches. Tax authorities are steadfast in their commitment to closing the VAT gap. As a result they will use all tools at their disposal to collect revenue owed. This holds especially true for the aftermath of COVID-19, when governments are expected to face unprecedented budget shortfalls.

VAT Trends: Toward Continuous Transaction Controls

Au-delà des mégatendances, notre rapport comprend un examen approfondi des profils d’exigences nationaux et régionaux. Ces profils donnent un aperçu des exigences légales actuelles et prévues à court terme dans les différents domaines de conformité à la TVA. Le rapport examine également comment les gouvernements ont adopté la transformation numérique pour accélérer la collecte des recettes, réduire la fraude et combler les écarts de TVA.

“Tendances en matière de TVA : Toward Continuous Transaction Controls” est le rapport le plus complet du genre. Il offre une vue objective du paysage de la TVA grâce à l’analyse impartiale d’experts fiscaux et réglementaires ayant des années d’expérience dans les environnements fiscaux les plus complexes du monde. Si vous êtes un professionnel de la fiscalité, de l’informatique ou du droit travaillant avec des sociétés multinationales, nous vous encourageons vivement à télécharger le rapport et à vous familiariser avec le sujet qu’il contient. Le rythme de changement des environnements fiscaux et réglementaires s’accélère et ce rapport vous aidera à vous préparer.

Le paquet de mesures de l’Union européenne en matière de TVA pour le commerce électronique a été reporté au 1er juillet 2021. Par conséquent, au cours de la nouvelle année, les entreprises devront faire face à la fois aux changements de TVA liés au Brexit et à l’impact du guichet unique – ce qui équivaut à deux nouveaux ensembles de règles pour la déclaration de la TVA en 2021.

Traitement des biens et services B2C après le 1er juillet 2021

À partir du 1er juillet 2021, l’UE introduit de nouvelles règles étendant le Mini One Stop Shop (MOSS) aux livraisons B2C. Ces règles s’appliquent lorsque la TVA est due dans un État membre autre que celui dans lequel le prestataire est établi et aux livraisons de biens B2C intra-UE. Ces règles sont actuellement disponibles pour la comptabilisation de la TVA sur les ventes B2C de services de télécommunications, de radiodiffusion et de télévision (TBES). Le nouveau système, connu sous le nom de One Stop Shop (OSS), avait une date de lancement initiale fixée au 1er janvier 2021.

Comment l’OSS fonctionnera-t-il ?

L’OSS abolira les seuils actuels de vente à distance. En outre, toutes les prestations intra-européennes de services B2C TBES et les ventes à distance intra-européennes de biens seront soumises à la même limite de 10 000 euros. Lorsque cette limite sera dépassée, la TVA sera due dans l’État membre de livraison. Et ce, quel que soit le niveau des ventes dans ce pays. Il est important de noter que ce seuil s’applique aux entreprises établies dans l’UE et ne s’appliquera pas aux entreprises britanniques.

Une déclaration unique de TVA Toute la TVA due peut être comptabilisée au moyen d’une déclaration unique de TVA, soumise dans l’État membre d’identification – le pays dans lequel l’entreprise est enregistrée pour l’OSS. Toute entreprise établie dans l’UE utilisera le pays dans lequel elle opère comme État membre d’identification. Si l’entreprise n’est pas établie dans l’UE, un État membre peut être choisi. Des dispositions s’appliquent également aux entreprises non européennes qui fournissent des services sous la forme du régime OSS non syndiqué. L’OSS n’est pas obligatoire – les entreprises peuvent choisir d’être enregistrées dans tous les États membres où la TVA est due.

Régime de l’Union – marchandises expédiées depuis l’intérieur de l’UE

L’expédition de marchandises à partir de lieux physiques, tels que des entrepôts dans l’UE, continuera à être traitée comme de la vente à distance. En cas de dépassement des seuils, la TVA sera due dans l’État membre de livraison.

Par conséquent, l’OSS sera disponible pour toutes les ventes de biens, quelle que soit leur valeur. L’OSS comptabilise la TVA dans l’État membre d’identification au taux en vigueur dans le pays où la TVA est due. Il s’agit de l’État membre de consommation. Toute TVA due sera versée à l’État membre d’identification, et les déclarations OSS doivent être soumises.

Importation OSS (IOSS) – marchandises expédiées depuis l’extérieur de l’UE

Si le Royaume-Uni n’est pas traité comme un État membre au moment où les biens sont expédiés de son territoire, la vente ne relèvera pas du régime de vente à distance. Les biens seront traités en fonction de leur valeur intrinsèque, avec des différences supérieures et inférieures à 150 euros.

Les biens importés de pays ou territoires tiers à destination de clients de l’UE jusqu’à une valeur intrinsèque de 150 € seront couverts par un régime d’importation. À l’instar du système mis en place au Royaume-Uni à partir du 1er janvier 2021. Ce régime d’importation s’accompagne de la suppression de l’actuelle exonération de TVA pour les marchandises faisant l’objet de petits envois d’une valeur inférieure ou égale à 22 €. Toutefois, si les marchandises ont une valeur supérieure à 150 €, la TVA ne pourra pas être comptabilisée dans le cadre du système IOSS et une déclaration douanière complète sera nécessaire.

Places de marché

Les marchandises importées de territoires tiers ou de pays tiers dans des envois dont la valeur intrinsèque est inférieure à 150 € et qui utilisent une interface électronique telle qu’une place de marché, une plateforme, un portail ou un moyen similaire, seront également traitées différemment. Cela s’applique aux ventes via des plateformes telles qu’Amazon. En vertu de ces changements, la plateforme sera réputée avoir reçu et fourni des biens en tant que tels. Il est intéressant de noter qu’il importe peu que les marchandises soient fournies par des fournisseurs de l’UE ou de pays tiers. Les règles relatives aux places de marché s’appliquent également aux vendeurs non européens qui fournissent des biens via une place de marché où les biens se trouvent déjà dans l’UE au moment de la vente.

Quelle est la prochaine étape ?

Jusqu’à l’application des nouvelles règles, les États membres doivent transposer les nouvelles règles de la directive TVA. La directive est déjà en place dans leur législation nationale. Certains États membres sont déjà en train de le faire. Bien que cela ne soit pas encore confirmé, beaucoup pensent que l’OSS pourrait être encore retardé. Les Pays-Bas et l’Allemagne s’inquiètent de l’état de préparation pour la date de démarrage prévue en juillet 2021.

Pour les entreprises britanniques, le Brexit rend les choses particulièrement complexes. Après la mise en œuvre de l’OSS, les entreprises britanniques peuvent utiliser les modifications du paquet e-commerce. Cependant, pendant le délai de 6 mois en 2021, des enregistrements et des représentants fiscaux pourraient être nécessaires pendant une courte période. Il est essentiel que les entreprises planifient leur chaîne d’approvisionnement en tenant compte de tous les changements à venir.

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Prenez contact avec pour savoir comment nous pouvons aider votre entreprise à respecter les nouvelles règles.

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Chaotic Global Migration of CTCs

La migration globale chaotique vers les CTC

L’adoption de régimes de fiscalité indirecte basés sur les CTC devrait s’accélérer fortement au cours des cinq à dix prochaines années. Nous prévoyons que la plupart des pays qui appliquent actuellement la TVA, la TPS ou des impôts indirects similaires auront adopté ces contrôles en tout ou en partie d’ici 2030.

Cette migration sera loin d’être linéaire ; les pays étudient de plus en plus les expériences des adoptants précédents, mais l’introduction de nouveaux régimes diffère fortement en termes de rythme, d’ordre et de types d’exigences en matière de CTC.

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Dans de nombreuses régions du monde, les entreprises ont commencé à la fin des années 1990 à mettre en œuvre des projets de grande envergure visant à aligner les systèmes de planification des ressources de l’entreprise (ERP) et autres systèmes d’entreprise de base sur les capacités technologiques offertes par la révolution de l’internet. Souvent, ces projets de modernisation et de consolidation des ERP ont pris de nombreuses années à réaliser, avec des budgets se chiffrant en dizaines de millions de dollars. Pendant ce temps, les investissements dans d’autres domaines des technologies de l’information et des processus commerciaux facilités par voie électronique ont été gelés ou n’ont eu qu’un caractère expérimental.
Vers 2010, un nombre important d’entreprises multinationales ont émergé de cette phase de modernisation et de consolidation de l’ERP en cherchant à augmenter le retour sur investissement (ROI) de ces systèmes internes de base coûteux et modernisés. Pour ce faire, elles se sont concentrées sur les logiciels, les systèmes et les services afin de réaliser des gains d’efficacité en automatisant les transactions de vente et d’achat avec leurs partenaires commerciaux. Avec le niveau élevé de personnalisation des PGI dans les grandes entreprises du monde entier, aucun système ne pouvait communiquer entre eux dès le départ. Les logiciels d’automatisation interentreprises et les services en nuage, tels que les logiciels de type “achat-paiement”, “commande-caisse” et bien d’autres types de logiciels spécialisés, sont apparus comme le prochain domaine d’investissement clé des entreprises en matière de logiciels.


La phase actuelle voit de nombreuses grandes entreprises adopter progressivement des systèmes d’automatisation des transactions B2B, qui sont presque exclusivement basés sur le cloud et fonctionnent comme des “réseaux” multi-tenant, par opposition aux connexions EDI 1:1 qui les précédaient. Les entreprises peuvent obtenir d’importants avantages et économies de processus en automatisant l’échange de données de vente et d’achat avec leurs partenaires commerciaux. Comme les éditeurs de logiciels ERP ne se sont pas concentrés sur les outils permettant une intégration transparente des processus de bout en bout avec les fournisseurs et les acheteurs de leurs clients, des centaines d’entreprises sont apparues pour combler le vide dans cet espace d’intégration interentreprises au cours des 15 dernières années.


Pour vous aider à mieux comprendre les différences régionales qui sont à l’origine de cette transition chaotique, nous avons créé ce guide utile. 


Téléchargez votre guide gratuit pour en savoir plus :


• Développements dans le domaine des logiciels d’entreprise
• L’évolution de la gestion des transactions commerciales
• Les marchés publics (B2G) et l’émergence de réseaux ouverts
• Modèles CTC régionaux émergents

Une Introduction Aux Systems De Controle Post Audit

Une introduction aux systèmes de contrôle a posteriori

Un auditeur souhaitant vérifier le respect de la TVA par un assujetti sur une période passée doit toujours porter un jugement sur la fiabilité des comptes d’une entreprise, qui constituent la base des déclarations de TVA d’une société. Si un auditeur ne juge pas la facture fiable, les autorités fiscales procéderont presque toujours à un audit plus intrusif des autres livres et registres pour compenser ce déficit de preuves.

L’objectif d’un audit est d’établir que les comptes d’une entreprise reflètent avec exactitude toutes les opérations de vente/achat réelles sur la base desquelles la TVA, le cas échéant, est calculée et déclarée. Ces preuves sont fondées sur des informations historiques qui, dans les limites de la législation applicable et des paramètres pratiques, peuvent être obtenues auprès de l’assujetti contrôlé.

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Un objectif commun des contrôles fiscaux dans les pays de post-contrôle est de vérifier que les transactions enregistrées dans les livres d’une société sont réelles. La mesure dans laquelle la facture est considérée comme la seule ou la principale plate-forme d’information dans ce contexte varie d’un pays à l’autre, mais il est généralement vrai qu’un processus de facturation et des archives bien gérés, comprenant des preuves crédibles de l’intégrité et de l’authenticité des factures pendant la période de stockage, peuvent être un facteur déterminant dans une stratégie visant à réduire au minimum le temps d’audit et les risques de non-conformité. Permettre aux autorités fiscales de vérifier facilement la fiabilité des factures stockées peut donc être une stratégie clé pour déployer la facturation électronique à faible risque dans un environnement d’entreprise ou de service étendu.


Les informations historiques sont dignes de confiance lorsqu’il peut être établi que leur origine est réelle (authenticité) et qu’elles n’ont pas été modifiées (intégrité). Ces attributs de confiance sont interdépendants : si l’intégrité des documents ne peut être établie, ils ne sont logiquement pas authentiques ; et si l’authenticité des données ne peut être établie, leur intégrité n’a aucun intérêt.
Il n’est pas particulièrement difficile pour la plupart des entreprises de prouver la véracité d’une facture datant de plusieurs jours, semaines ou même mois. Cependant, de telles preuves circonstancielles s’effritent souvent avec le temps ; ce qui est “évident” un jour dans le contexte commercial est rapidement oublié dans l’environnement commercial actuel, qui évolue rapidement.


Dans notre livre blanc, nous approfondissons les possibilités de contrôle de la TVA dans un environnement de post-contrôle pour vous aider à mieux comprendre. Téléchargez votre exemplaire gratuit pour en savoir plus : 

• Les différents types d’obligations
• Un bref historique des options d’auditabilité ex-post
• Pourquoi une autorité fiscale ferait-elle confiance à vos comptes
• Les défis du papier pour les parties prenantes
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Pour aider les entreprises à comprendre l’impact de Brexit, nous avons couvert les considérations essentielles pour la planification de la chaîne d’approvisionnement dans ce blog.

Biens et services en 2021

Le traitement des marchandises circulant entre la Grande-Bretagne et l’UE va changer de manière significative à partir du 1er janvier 2021. Les exportations et les importations s’appliqueront aux échanges entre la Grande-Bretagne et l’UE, remplaçant le concept d’expéditions et d’acquisitions qui s’applique actuellement. Bien qu’il existe un taux zéro pour les exportations si les conditions pertinentes sont remplies, il est essentiel que la TVA à l’importation et potentiellement les droits de douane s’appliquent aux importations. Certains États membres permettent de comptabiliser la TVA à l’importation sur les déclarations de TVA pour atténuer ce problème. Pour la comptabilisation différée appliquée aux transactions interentreprises, il est essentiel de déterminer qui sera l’importateur officiel.

Pour les ventes B2C, le régime de vente à distance ne s’appliquera plus aux entreprises britanniques qui expédient des marchandises depuis la Grande-Bretagne. L’enregistrement à la TVA reste obligatoire si l’entreprise reste l’importateur officiel. Il deviendra nécessaire dans tout État membre sans seuil. Si le client agit en tant qu’importateur officiel dans son propre pays, l’enregistrement de la TVA ne sera pas nécessaire, mais il pourrait y avoir des implications commerciales supplémentaires à considérer dans ce scénario, ainsi qu’un impact sur les ventes.

En ce qui concerne le traitement des services, les changements sont peu probables. Il semble que le Royaume-Uni continuera à appliquer les règles relatives au lieu de prestation de la TVA conformément à la directive TVA, en partie pour éviter les cas de double imposition ou d’absence d’imposition. Cependant, les entreprises doivent tenir compte de l’obligation d’enregistrement dans l’UE et au Royaume-Uni sur une base continue, et le Mini One Stop Shop (MOSS) britannique pour les fournitures de services de télécommunications, de radiodiffusion et d’électronique (TBES) ne sera plus disponible. Par conséquent, les entreprises ont besoin d’un enregistrement MOSS pour un autre État membre.

Si de nouveaux enregistrements européens sont requis, une représentation fiscale sera nécessaire dans de nombreux pays. Les représentants fiscaux sont souvent conjointement responsables de la TVA. En outre, cette configuration exige des mesures de conformité supplémentaires, notamment des garanties.

Quelle est la prochaine étape ?

Les entreprises engagées dans le commerce de marchandises entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne doivent revoir leur chaîne d’approvisionnement et être pleinement conscientes des implications des changements liés au Brexit en cette nouvelle année. De nombreuses entreprises peuvent constater qu’il est possible d’apporter des modifications à leur chaîne d’approvisionnement afin d’atténuer tout impact négatif en changeant les relations contractuelles et en reconsidérant le flux de marchandises. Il est essentiel de procéder à ces examens, mais il faut le faire maintenant pour une efficacité totale.

Passez à l’action

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Le Casse-Tete Des Multi-Nationales

Le congrès ctc des sociétés internationales

Pourquoi une stratégie explicite est essentielle

La transition chaotique vers les CTC crée un ensemble de défis particuliers pour les entreprises qui opèrent dans plusieurs pays. Ce nouveau choc des transformations numériques – des entreprises et des autorités fiscales – introduit un élément dynamique et souvent difficile à prévoir dans les plans de modernisation des entreprises. La conformité n’étant pas négociable pour les entreprises de tous les pays, les mandats de réglementation en vue de l’introduction des CTC auront toujours la priorité sur les projets que l’entreprise peut décider plus librement.

Lorsque les professionnels de la fiscalité indirecte parlent de leur fonction de “conformité” à la TVA, ils entendent généralement par là leur déclaration périodique de TVA. Généralement, les entreprises multinationales exécutent ces processus sur la base d’une extraction manuelle des données de leur ERP combinée à des feuilles de calcul pour le rapprochement et la correction des données en faisant appel à une combinaison d’experts en TVA des entreprises, de conseillers fiscaux externes, de prestataires de services gérés, de centres de services partagés et de ressources comptables.

L’autre grand processus fiscal que les grandes entreprises maintiennent est la détermination de l’impôt afin de maximiser le contrôle des taux d’imposition et du contenu des factures associées. Elles y parviennent souvent par une combinaison de configurations et de personnalisations, de modules complémentaires et de moteurs fiscaux tiers intégrés au système ERP.

Comme ces processus et technologies de conformité aux impôts indirects ont généralement été conçus pour un monde de transactions commerciales et de déclarations fiscales sur papier, ils font partie de l’univers des contrôles et processus internes entourant la comptabilité d’une entreprise, et sont donc découplés du monde des opérations de la chaîne d’approvisionnement, des achats et des ventes. Dans le nouveau monde de la technologie des transactions et des contrôles continus des transactions, cependant, au moins une partie de l’accent mis sur la “conformité” se déplace vers le système transactionnel source. En outre, les anciens processus de reporting, les structures organisationnelles et les technologies qui continuent à interagir directement avec les systèmes ERP des entreprises doivent évoluer pour tenir compte de l’introduction de nouveaux concepts de reporting basés sur la transmission automatisée continue des données, qui ne laisse de plus en plus de temps ni de place pour la préparation et l’examen manuels des données.

Dans ce nouveau monde transactionnel courageux, la conformité fiscale passe d’une procédure comptable largement centrée sur l’ERP à une préoccupation opérationnelle. Si des données de transaction vierges et exactes à 100 % ne peuvent pas être envoyées aux autorités fiscales au moment voulu, les chaînes d’approvisionnement et les opérations de traitement des clients d’une entreprise peuvent subir des retards. Cela crée une dépendance beaucoup plus directe entre les activités de l’entreprise et ses clients et obtenir des données fiscales correctes dès la première fois dans le cadre de la transaction. Les processus de détermination de l’impôt doivent donc passer d’un statut d’outils de validation essentiellement a posteriori à celui d’instruments essentiels pour détecter et corriger les erreurs au fur et à mesure de leur traitement dans les logiciels transactionnels.

Notre guide utile explique comment transformer la tendance mondiale en matière de CTC en votre avantage stratégique.

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Le champ d’application de la notification en temps réel de la Hongrie a été étendu. À partir du 1er janvier 2021, les obligations de déclaration porteront également sur les factures émises pour les transactions nationales B2C, en plus des factures relatives aux livraisons intracommunautaires et aux exportations. Toutefois, le ministère des finances a accordé un délai de grâce de trois mois sans sanction, du 1er janvier au 31 mars 2021, pour permettre aux entreprises de disposer de plus de temps pour se conformer à ces nouvelles obligations de déclaration. Cette mesure facilitera également la transition entre la version actuelle v2.0 XSD de déclaration en temps réel et la dernière version v3.0 XSD, qui sera obligatoire à partir du 1er avril 2021. Pour l’instant, il n’est pas certain qu’il y aura une obligation de déclarer rétroactivement les transactions non déclarées pendant la période de grâce.

Protection des données personnelles

La nouvelle version du format a été considérablement améliorée pour permettre aux entreprises de se conformer aux obligations de déclaration étendues. Ce système est également essentiel du point de vue de la protection des données, car cette spécification garantit l’anonymat des données publiques. Les données personnelles de l’acheteur individuel ne sont pas requises et ne sont pas vues par l’administration fiscale.

Nouvelle fonctionnalité de facturation électronique

La version 3.0 aura également un impact significatif sur la facturation électronique. Le nouveau système permettra aux contribuables de mettre en œuvre, à titre facultatif, le rapport de données en soumettant une facture électronique contenant l’intégralité des données de la facture. Les fournisseurs peuvent donc choisir de soumettre la facture électronique elle-même en tant que rapport de données. Cette option ne sera disponible que pour les transactions entre entreprises ; les transactions entre entreprises et consommateurs ne seront pas couvertes par ce service.

Il est essentiel de souligner qu’en vertu de la loi hongroise sur la TVA, les clients doivent consentir à la facturation électronique, ce qui doit faire l’objet d’un accord préalable entre les deux parties. Le consentement de l’acheteur peut être donné par écrit, oralement ou par un comportement implicite. Dans le cadre de ce régime, le fournisseur est toujours responsable du respect de l’obligation d’émission des factures et doit respecter les règles de conformité en matière d’archivage des factures électroniques.

Impact sur les entreprises

Les entreprises opérant en Hongrie doivent être prêtes à fournir les données pour toutes les factures émises pour des livraisons de la Hongrie vers tout autre État membre de l’UE. Elles doivent également adapter leurs processus commerciaux pour déclarer toutes les transactions B2C, y compris les ventes à distance et les fournitures internes dans le cadre du mandat hongrois. Les factures émises pour des transactions B2C effectuées à partir d’un autre État membre de l’UE sur lesquelles le fournisseur comptabilise la TVA dans le cadre du régime MOSS ne seront pas soumises à l’obligation de déclaration en temps réel des données de la facture, puisque ce régime permet aux entreprises non enregistrées en Hongrie de respecter les obligations en matière de TVA.

Quelle est la prochaine étape ?

À partir du 1er avril 2021, l’administration fiscale hongroise aura une visibilité de toutes les factures émises pour les transactions B2B et B2C, ce qui aura un impact significatif sur l’utilisation des factures électroniques et stimulera la numérisation des processus de vente dans le pays et le reste de la région. La prochaine étape logique pour le gouvernement hongrois est d’adopter un mandat de facturation électronique similaire au modèle de dédouanement italien. Toutefois, pour y parvenir, comme l’Italie, le gouvernement hongrois devra d’abord obtenir l’autorisation du Conseil de l’UE pour introduire une mesure spéciale dérogeant aux règles de la directive européenne sur la TVA. Il reste à voir si le gouvernement hongrois se contentera de ne pas introduire un modèle d’apurement et de maintenir le modèle actuel de déclaration en temps réel dans un avenir prévisible.

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Sovos tient ses clients informés sur les mandats de facturation électronique dans le monde entier depuis plus de dix ans.

La dernière fois que nous avons examiné la situation mondiale de la FEC, il y a plus d’un an, de nombreux changements et propositions ont été faits, notamment dans l’UE. Voyons ce qui a changé depuis lors, ainsi que ce à quoi il faut s’attendre au cours de l’année ou des deux prochaines années.

Une mise à jour

Qu’est-ce que la FEC ?

Le concept de fichier d’audit standard pour la fiscalité (FEC) a été introduit en 2005 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE ) dans le but de permettre aux auditeurs d’accéder à des données comptables fiables dans un format facilement lisible. Cet objectif est atteint, en partie, en permettant aux entreprises d’exporter des informations de leurs systèmes comptables (factures, paiements, journaux de grand livre et fichiers maîtres). En retour, les audits devraient être plus efficaces et efficients sur la base du format standardisé défini par l’OCDE. Bien que mineur, le fait que les pays puissent exiger un format différent pour la saisie des données constitue un problème, ce qui peut signifier qu’il n’existe pas deux pays qui appliquent les FAS-T exactement de la même manière.

Quoi de neuf en 2020 ?

Pologne

Le plus grand acteur dans le domaine du FEC est maintenant la Pologne. Introduit pour la première fois en 2016 pour les gros contribuables, le FEC a certainement évolué au fil des ans. À partir du 1er octobre 2020, tous les contribuables doivent soumettre la déclaration JPK_V7M/K qui remplace la déclaration JPK_VAT et les déclarations de TVA périodiques précédemment déposées. Cette nouvelle exigence comprend une partie déclaration, qui correspond à la déclaration de TVA qui n’est plus soumise, et une partie enregistrements, qui représente la partie JPK_VAT qui n’est plus soumise.

Le changement le plus important pour les contribuables qui avaient précédemment soumis la TVA JPK_VAT est l’introduction des codes de groupes de marchandises (également appelés GTU). Les contribuables doivent désormais désigner des transactions spécifiques vulnérables à la fraude avec les codes GTU pertinents sur les factures. En outre, la Pologne exige que certaines autres transactions soient signalées par des marqueurs de factures, notamment les transactions entre parties liées et les opérations de paiement fractionné.

La Pologne est le premier pays à remplacer entièrement la déclaration de TVA par l’obligation d’un fichier FEC. D’autres pays vont certainement prendre note de la question de savoir si cette exigence freine la fraude à la TVA et réduit l’écart de TVA.

Roumanie

Après avoir annoncé son intention de mettre en œuvre le programme FEC, la Roumanie n’a pas encore publié de directives officielles sur la manière dont ce programme prendra effet ou sur la date à laquelle il le fera. Des rapports récents indiquent que l’Agence nationale roumaine pour l’administration fiscale (ANAF) prévoit de commencer la phase pilote de dépôt des demandes FEC en 2021, bien que l’ANAF n’ait pas confirmé de nouveaux délais. Les contribuables devraient certainement suivre de près les informations supplémentaires sur la mise en œuvre en Roumanie.

Hongrie

La Hongrie est un autre pays qui a fixé à 2021 la date d’entrée en vigueur de l’exigence de FEC. Annoncée à la fin de l’année dernière, l’Autorité nationale des impôts et des douanes (NAV) a lancé un projet pilote pour introduire le FEC en plus de l’obligation actuelle de déclaration en temps réel de la Hongrie. La date d’entrée en vigueur prévue était le 1er janvier 2021, mais le document de consultation publique disponible sur le site web de l’autorité fiscale et douanière nationale permet toujours de faire des commentaires jusqu’au 1er janvier. Bien qu’aucune annonce officielle de la NAV n’ait encore été faite, cette date devrait être repoussée à la fin de 2021 ou au début de 2022.

Alors que les gouvernements du monde entier continuent à introduire des mesures visant à accroître l’efficacité fiscale et à réduire les écarts de TVA, les entreprises doivent s’assurer que leurs processus et leurs systèmes peuvent être conformes. Comme le montrent les mesures ci-dessus, le FEC permet aux autorités fiscales d’accéder à des données comptables fiables dans un format facilement lisible et reste efficace et populaire dans la lutte contre la fraude et l’évasion de la TVA.

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Découvrez pourquoi il est judicieux d’investir dans la technologie et l’automatisation pour rationaliser les processus fiscaux et alléger la charge des équipes financières.

Le passage à la numérisation nécessite une adaptation et un changement radicaux des technologies existantes dans tous les secteurs. Dans ce contexte, l’automatisation et les pertes d’emplois suscitent des tensions et des inquiétudes. Avec Oxford Economics qui prévoit que 12,5 millions d’emplois manufacturiers seront automatisés en Chine d’ici à 2030, une main-d’œuvre partiellement automatisée est en effet à l’horizon.

Expertise humaine et technologie

Mais l’expertise humaine et la technologie peuvent aller de pair, la technologie soutenant les équipes et décuplant la productivité. Par conséquent, pour les entreprises, le seul moyen de prospérer dans un monde de plus en plus numérique est d’investir dans la bonne technologie.

Pour les organisations opérant à l’échelle mondiale, cela revêt une importance particulière car une connaissance approfondie de la législation financière gouvernementale de nombreux pays est nécessaire. Les cadres financiers sont complexes à naviguer et sont en constante évolution. La déclaration de la TVA en temps réel est de plus en plus répandue dans le monde entier, et les contrôles continus des transactions (CTC) sont très contraignants dans de nombreuses juridictions différentes. Sans automatisation, les heures nécessaires pour suivre manuellement le rythme des nouvelles règles dépasseraient de loin les capacités humaines réalistes.

Pour les entreprises internationales, soumettre manuellement les documents nécessaires aux audits et aux rapports n’est ni viable ni raisonnable. Mais un problème supplémentaire pour celles qui opèrent dans plusieurs juridictions est de savoir comment suivre le rythme de l’évolution constante des règles et des réglementations gouvernementales requises pour les transactions commerciales.

Gouvernements numériques

Les gouvernements du monde entier revoient la façon dont ils mesurent et collectent les déclarations fiscales. L’objectif est d’améliorer les normes économiques de leurs pays. La numérisation des processus de déclaration permet d’obtenir une vision beaucoup plus précise de la santé économique d’un pays. Il n’est donc pas surprenant que l’automatisation de la facturation et des rapports soit devenue une priorité ces dernières années.

La manière d’aborder la mise à niveau des nombreuses transactions et interactions dépend des points de vue spécifiques des pays – certaines juridictions appliquent des niveaux variables de CTC, de facturation en temps réel, d’archivage et de déclaration des documents commerciaux. Par conséquent, ceux qui opèrent à l’échelle internationale ressentiront une pression supplémentaire pour suivre avec précision et respecter des lois multiples et complexes, avec la menace de lourdes amendes en cas de non-conformité. Traiter et opérer dans le respect de la loi nécessite désormais une technologie et une infrastructure intelligentes.

Les approches à travers le monde diffèrent ; l’Amérique latine a été pionnière en matière d’autorisation B2B obligatoire des factures électroniques, et le Brésil exige une autorisation complète via une plateforme gouvernementale. En Europe, la directive TVA de l’UE interdit aux pays d’introduire la facturation électronique complète – bien que l’Italie ait renversé cette tendance en 2019, à la suite d’un long processus de dérogation. À mesure que les économies se tournent vers un modèle commercial axé sur les données, l’évolution vers un régime fiscal numérique est inévitable.

Apprentissage automatique

Le fossé de la TVA continue de déconcerter les gouvernements du monde entier. Pour le combattre, de nombreuses nations ont donc créé leurs propres systèmes. Il en résulte un patchwork de mécanismes incapables de communiquer entre eux. En outre, la lenteur de l’adoption des factures électroniques dans de nombreux pays est à l’origine d’une image complètement fracturée – les informations relatives à la TVA sont encore déclarées périodiquement dans de nombreux pays, chaque juridiction établissant sa propre norme. Nous sommes loin de la cohérence de la numérisation mondiale.

Alors que de plus en plus de pays développent leur propre approche de la numérisation de la facturation, les choses semblent de plus en plus complexes. De nouvelles législations réglementaires continuent de faire surface et en garder la trace peut causer des maux de tête et une non-conformité accidentelle. Les entreprises internationales doivent suivre de près les évolutions dans tous les pays où elles opèrent et il est essentiel qu’elles utilisent des systèmes capables de suivre et de mettre à jour la nouvelle législation au fur et à mesure.

API flexibles

Mais la technologie doit aussi donner un reflet exact des finances de toute une entreprise. Elle doit relier entre eux tous les différents systèmes afin de déclarer les impôts avec précision. C’est pourquoi les API flexibles sont la première priorité. Les programmes dotés d’API sophistiquées permettent aux systèmes fiscaux de se “brancher” sur une entreprise et de recueillir des informations essentielles. Les entreprises peuvent ainsi présenter les données nécessaires, afficher des résultats précis et éviter les pénalités gouvernementales. Il est essentiel que la technologie puisse s’intégrer à un certain nombre de systèmes de facturation, d’ERP et de plates-formes d’achat à paiement lorsqu’il s’agit d’interactions gouvernementales sensibles. Les volumes de données créés et traités sont énormes et dépassent de plus en plus les possibilités humaines.

De même, la technologie peut aider à formater les informations en fonction des demandes de chaque pays, ce qui est essentiel pour les rapports numériques. La technologie existe pour surveiller et ajuster les formats des factures. Par exemple, pour s’adapter au pays dans lequel une entreprise opère et éviter les pénalités de non-conformité. Le temps étant généralement un facteur essentiel et une denrée rare, les outils qui automatisent l’administration et libèrent du temps pour les éléments stratégiques de la finance d’entreprise se rentabilisent en dividendes. En effet, comme les machines sont de plus en plus intégrées aux opérations, les analyses manuelles deviennent plus difficiles. Les gouvernements et les entreprises s’appuient sur l’automatisation et les technologies avancées pour alléger les charges administratives qui en résultent.

Automatiser pour se conformer

Un avenir véritablement numérique est à la portée de nombreuses économies, mais cela a un prix. Pour tirer parti de la vague rapide de transformation numérique, les entreprises doivent s’armer de technologie. Il est temps de gérer le royaume croissant des réglementations complexes et axées sur les données. Il est logique d’investir dans la tech et l’automatisation pour gérer les analyses et les recherches à forte intensité de main-d’œuvre, rationaliser les processus et alléger les charges auxquelles sont confrontées les équipes financières. Et ce, sans avoir recours à un personnel expert coûteux ou à une assistance externalisée. À l’aube d’un mode de travail entièrement numérique, il n’est plus pratique de soumettre manuellement les documents nécessaires aux audits et aux rapports.

Il est important de sélectionner avec soin la technologie permettant de synchroniser et de communiquer des informations vitales à travers l’infrastructure informatique d’une entreprise. Dans le contexte actuel de récession, la pression sur les équipes financières est intense. Il s’agit de donner le meilleur d’elles-mêmes, de se prémunir contre toute fuite financière et de surveiller strictement les dépenses et les sorties. Face à l’adversité, la technologie peut nous guider et nous soutenir – et pourrait devenir essentielle pour l’entreprise.

Investir dans l’automatisation et la technologie ne doit pas nécessairement coûter des emplois dans le secteur financier. Il peut au contraire aller de pair avec l’expertise humaine. Elle peut gérer des tâches ardues et complexes. Tout en libérant du temps et de l’énergie pour que les entreprises puissent se concentrer sur ce qu’elles font le mieux.

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Brexit et la TVA

Le respect de la TVA est au cœur de tout plan Brexit réussi. Comme la fin de la période de transition Brexit approche rapidement, les entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs doivent se préparer rapidement aux changements à venir et doivent envisager la conformité à tout moment.

Les entreprises de toutes formes et de toutes tailles doivent relever le défi de se préparer pour Brexit. Bien que la fin de la période de transition soit proche, il est encore temps d’examiner, de planifier et de préparer la nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l’UE.

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Qu’est-ce qui va changer dans la nouvelle année ?

À partir du 1er janvier 2021, la manière dont le commerce transfrontalier entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est mené subira des changements sismiques. À la fin de la période de transition de Brexit, en décembre 2020, le Royaume-Uni devient un pays tiers par rapport à l’Union européenne. En conséquence, le concept d’acquisitions et d’expéditions est supprimé pour le commerce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, pour être remplacé par des exportations et des importations. Cela a des conséquences importantes sur la comptabilité de la TVA, les importations et les chaînes d’approvisionnement. Dans les semaines à venir, il sera crucial d’envisager le report de la comptabilité des importations pour la TVA, en plus des enregistrements de la TVA et de la nécessité d’une représentation fiscale.

Quelles sont les mesures cruciales que les entreprises doivent prendre ?

Il existe toute une série de mesures de préparation et d’atténuation que les entreprises peuvent mettre en œuvre. Parmi les mesures les plus importantes à prendre, on peut citer

  • Identifier toutes les chaînes d’approvisionnement qui pourraient être touchées par Brexit
  • Déterminer dans quels États membres de l’UE les enregistrements TVA doivent être conservés
  • Déterminer si de nouveaux enregistrements de TVA seront nécessaires
  • Envisager des modifications des exigences douanières, telles que les numéros EORI au Royaume-Uni et dans l’UE
  • Plan de modification des obligations de déclaration de TVA
  • Comprendre où la représentation fiscale peut être requise et prendre des mesures pour l’obtenir si nécessaire

Que votre planification soit terminée en attendant une révision, à mi-parcours ou non encore initiée, vous pouvez compter sur une assistance. Notre livre blanc sur Brexit et la TVA fournit des informations essentielles sur la meilleure façon de comprendre l’impact de Brexit sur la TVA et vous donnera des conseils pratiques sur la meilleure façon de protéger votre activité commerciale à l’horizon 2021 et au-delà.

Sovos est un expert européen de confiance en matière de TVA, qui vous offre un partenaire fiscal unique pour la conformité partout où vous faites des affaires. Nous résolvons la fiscalité pour de bon et pouvons vous aider à centraliser, standardiser et automatiser tous vos besoins en matière de TVA et de déclaration fiscale.

La France montre une bonne compréhension de ce sujet complexe, mais certaines questions demeurent.

Introduction

Sous l’impulsion des réformes internationales en matière de contrôle continu des opérations de TVA (“Continuous Transaction Controls” ou “CTC”), le gouvernement français vise à accroître l’efficacité, à réduire les coûts et à lutter contre la fraude grâce au déploiement de , l’apurement électronique obligatoire des factures B2B, qui, associé à une obligation de déclaration électronique , permettra à l’administration fiscale d’accéder à toutes les données pertinentes pour les opérations B2B et B2C, à commencer par les grandes entreprises.

Un système de CTC mixte

Dans le rapport “La TVA à l’ère du numérique en France” , la Direction générale des finances publiques – ou DG-FIP – décrit son objectif de mettre en œuvre cette solution mixte, selon laquelle l’apurement obligatoire des factures électroniques (idéalement pour toutes les factures, sans exceptions telles que les montants seuils, etc. Toutefois, pour pouvoir lutter efficacement contre la fraude, y compris de type carrousel, cela ne suffit pas à l’autorité fiscale ; elle doit avoir accès à toutes les données relatives aux transactions. Par conséquent, les données que l’administration fiscale ne recevra pas dans le cadre du processus d’apurement des factures électroniques – notamment les factures B2C et les factures émises par des fournisseurs étrangers qui ne seront pas soumises à un mandat national français, ainsi que certaines données de paiement – seront soumises à une obligation de déclaration électronique complémentaire. (On peut noter que l’obligation de déclarer ces dernières données par voie électronique ne signifie pas que les factures sous-jacentes doivent être des factures électroniques ; elles peuvent toujours être transmises sur papier entre les parties).

L’architecture de l’autorisation

Le rapport décrit comment la DG-FIP a envisagé deux modèles potentiels pour le processus d’apurement des factures électroniques via le portail central Chorus Pro (actuellement le point d’apurement de toutes les factures B2G) : le modèle V et le modèle Y.

Dans le modèle V, il existe une plate-forme publique qui sert de point de dédouanement ; la plate-forme centrale Chorus Pro est la seule plate-forme autorisée par laquelle la facture peut être transmise à l’acheteur ou, le cas échéant, au prestataire de services de l’acheteur.

Le modèle Y comprend, en plus de la plate-forme centrale, des prestataires de services tiers certifiés, qui sont autorisés à compenser et à transmettre les factures entre les parties contractantes. Cette solution est l’option préférée par la communauté des prestataires de services. Pour cette raison – et comme ce modèle est plus résilient parce qu’il n’est pas exposé à un seul point de défaillance – le rapport semble favoriser le modèle Y.

Chronologie

En ce qui concerne le calendrier, à partir de janvier 2023, toutes les entreprises doivent pouvoir recevoir des factures électroniques via le système centralisé. En ce qui concerne l’émission, un déploiement similaire à celui du mandat de facturation électronique B2G est envisagé, en commençant par les grandes entreprises.

Les défis et la voie à suivre

Bien que le rapport pose une bonne base pour le déploiement de ce système mixte de CTC, de nombreuses questions devront être clarifiées pour permettre une mise en œuvre sans heurts, dont certaines sont tout à fait fondamentales.

Le rapport propose un déploiement progressif et pédagogique pour garantir que les entreprises géreront ce passage – pour certains radicaux – à la facturation et à la déclaration électroniques. Les principes de pratique d’ICC sur la CTC sont mentionnés, en notant en particulier l’importance du préavis et les conseils d’ICC pour donner aux entreprises au moins 12 à 18 mois pour se préparer. Le premier délai arrivant à échéance dans un peu plus de deux ans, il ne reste que 6 à 12 mois à l’administration fiscale française pour régler tous les détails et faire adopter les lois, décrets et directives pertinents, si les entreprises disposent de ce qu’ICC estime être un délai d’adaptation raisonnable.

Notre série sur le Brexit et la TVA vise à fournir les informations essentielles et les conseils de planification dont ont besoin les entreprises qui exercent des activités transfrontalières. Cette semaine, nous abordons la question de la représentation fiscale dans l’UE. Le Royaume-Uni étant désormais un pays tiers du point de vue de la TVA, les entreprises doivent prendre plusieurs mesures urgentes.

Représentation fiscale post-Brexit dans l’UE

Les représentants fiscaux constituent effectivement une police d’assurance pour les autorités fiscales, dont ils protègent la capacité à collecter la TVA. Les États membres de l’UE ont des positions différentes sur la représentation fiscale. Certains exigent des entreprises non européennes qu’elles prennent un rendez-vous local si l’entreprise doit être enregistrée à la TVA.

Les représentants fiscaux sont des entreprises locales agissant pour le compte d’entreprises non communautaires. Ils assument souvent une responsabilité conjointe et solidaire en matière de TVA. Les entreprises qui assument ce rôle doivent satisfaire à une série de mesures définies par l’État membre en question. Elles doivent souvent être autorisées à agir par l’autorité fiscale compétente.

Quand ai-je besoin d’un représentant fiscal ?

Il existe deux situations courantes dans lesquelles des représentants fiscaux sont nécessaires. La première est celle où une entreprise non européenne s’enregistre dans un État membre où la représentation fiscale est requise. La représentation fiscale est imposée de différentes manières et à la discrétion de l’État membre. Ainsi, dans certains pays, elle est obligatoire pour toutes les entreprises non résidentes qui doivent s’enregistrer, tandis que dans d’autres, elle dépend de l’activité du contribuable. De même, certaines autorités fiscales ne l’exigent pas, tandis que d’autres la rendent facultative.

Le deuxième scénario courant pour la représentation fiscale est celui où la nomination d’un représentant fiscal offre à une entreprise l’accès à un régime de TVA avantageux, comme c’est le cas aux Pays-Bas pour le report de la TVA à l’importation.

Après le Brexit, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers aux fins de la TVA. La plupart des nations de l’UE exigent une représentation fiscale pour les entreprises non européennes – avec quelques exceptions notables comme l’Allemagne – donc toutes les entreprises qui choisissent ou doivent rester enregistrées dans les nations de l’UE après le 31 décembre doivent déterminer la position des pays dans lesquels elles opèrent.

Quelles sont les questions à prendre en compte ?

Alors que de nombreuses entreprises restructurent leurs chaînes d’approvisionnement pour atténuer les conséquences du Brexit, des situations se présentent où elles doivent s’inscrire à la TVA pour la première fois. Si le pays qui exige les enregistrements demande une représentation fiscale, les entreprises doivent alors chercher à nommer un représentant fiscal local.

Les entreprises britanniques se trouvent dans une situation particulière et complexe. Les autorités fiscales se débattent sous le poids des demandes massives de représentants fiscaux, car un besoin important a été généré en un temps relativement court. En conséquence, certains États membres donnent des conseils spécifiques aux entreprises britanniques, et d’autres pourraient suivre. La France, par exemple, a récemment précisé que les entreprises britanniques n’avaient pas besoin de désigner un représentant fiscal. Bien que tous les détails et toutes les orientations ne soient pas encore disponibles, cela devrait être une raison de pousser un soupir de soulagement collectif pour toutes les entreprises britanniques enregistrées à la TVA en France. Mais attention aux positions divergentes – la Belgique avait précédemment indiqué à toutes les entreprises britanniques titulaires d’un enregistrement de TVA non résident qu’elles devaient désigner un représentant fiscal avant la fin de 2020. Elle a assoupli cette position, les autorités offrant une prolongation jusqu’en juin 2021. Dans les semaines à venir, d’autres États membres pourraient adopter des approches similaires.

Quelle que soit la position de chaque État membre, il y a des considérations temporelles à prendre en compte. Le risque que les représentants fiscaux prennent pour une entreprise est important. Le processus d’obtention d’une représentation fiscale est donc souvent long et peut impliquer des garanties financières.

Prochaines étapes

La représentation fiscale est là pour rester – il est donc fondamental de planifier dès maintenant. Indépendamment du Brexit, le processus d’établissement de la représentation fiscale de l’UE pour la TVA prend du temps. Par conséquent, les entreprises doivent agir rapidement pour établir le soutien nécessaire dans les pays où il y a une obligation d’enregistrement.

Les étapes essentielles sont un examen urgent et continu des différentes positions des autorités fiscales, et une planification minutieuse des coûts administratifs et financiers associés.

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