Dans notre blog précédent , nous avons examiné les défis auxquels les entreprises sont confrontées lorsqu’elles soumettent des déclarations de TVA et autres sur une base continue. Cependant, le cycle de conformité ne s’arrête pas là, car les autorités fiscales effectuent des audits pour diverses raisons afin de valider les déclarations.

Pourquoi les autorités fiscales effectuent-elles des audits ?

Lorsque les déclarations de TVA ne comportaient que des chiffres, des audits étaient réalisés pour obtenir plus d’informations sur les activités commerciales qui se cachaient derrière ces chiffres. L’augmentation du nombre de données sur les transactions fournies aux autorités fiscales via FEC, les listes locales et les contrôles continus des transactions (CTC) signifie que cette situation est en train de changer. Les audits sont toujours effectués, même avec les informations supplémentaires sur la TVA, principalement pour déterminer si les déclarations de TVA reflètent fidèlement les activités de l’entreprise.

Si la fréquence des contrôles varie considérablement d’un État membre à l’autre, il est courant dans toute l’UE qu’un contrôle soit effectué si l’entreprise demande un remboursement de la TVA. Dans certains pays, cela se produit chaque fois qu’un remboursement est demandé, tandis que d’autres adoptent une approche plus axée sur le risque et ne procèdent à un audit que si le remboursement est plus élevé que prévu pour une entreprise qui reçoit régulièrement des remboursements.

La rapidité est essentielle pour les audits, car les flux de trésorerie sont affectés jusqu’à ce que le remboursement soit effectué. Cet aspect doit être au premier plan pour la personne qui gère l’audit, mais un examen attentif des questions posées par l’administration fiscale et des réponses apportées par l’entreprise reste essentiel.

Préparation d’un audit

Les audits peuvent être effectués en personne ou par correspondance, bien que les audits en personne soient actuellement moins courants en raison de Covid-19. L’audit est normalement effectué par correspondance si le contribuable n’est pas établi dans le pays d’enregistrement, ce qui nécessite dans certains pays un conseiller local.

Cela conduit à une question clé : faut-il gérer l’audit en interne ou faire appel à une expertise externe ? Si la gestion d’un audit en interne permet d’économiser des frais, il est essentiel d’envisager les conséquences de l’audit. Il est possible de faire appel à un conseiller externe à un stade ultérieur, mais celui-ci peut être gêné par les réponses fournies à l’administration fiscale au début de l’audit. Il convient d’envisager sérieusement de faire appel à des conseillers externes spécialisés, en particulier si le montant de la TVA est important ou si des questions complexes sont en jeu.

La priorité pour tout audit est de le résoudre avec succès et le plus rapidement possible, sans impact négatif pour l’entreprise. Cela permettra de minimiser le temps de gestion, les frais et l’exposition aux pénalités ou aux intérêts.

Gérer le processus d’audit

De nombreux contrôles commencent par des questions spécifiques posées par l’administration fiscale, qu’il s’agisse de l’entreprise en général ou de transactions spécifiques. Les questions sont posées pour une raison précise. Les entreprises doivent donc réfléchir aux raisons pour lesquelles elles sont posées afin de déterminer comment y répondre et minimiser le risque de problèmes plus tard au cours de l’audit.

Il est important de gérer les délais, car leur non-respect peut avoir des effets néfastes. Certaines autorités fiscales imposent des délais très courts, ce qui exige une attention rapide. Il est parfois possible de convenir d’un délai supplémentaire, mais ce n’est pas toujours le cas. Pour obtenir le résultat souhaité, il est essentiel de fournir des réponses claires et sans ambiguïté ainsi que des documents justificatifs.

Une fois l’audit terminé, il faut prendre les mesures correctives nécessaires. Dans la situation idéale, rien ne doit être fait et l’entreprise peut continuer à exercer ses activités avec succès. Si une décision défavorable ou une demande de paiement a été émise par l’administration fiscale, il convient de réfléchir à l’opportunité de faire appel de la décision ; là encore, des délais stricts doivent être respectés.

Même sans une telle décision, l’audit peut avoir mis en évidence des domaines où un travail est nécessaire pour éviter que des problèmes ne se posent à l’avenir. Un plan d’action doit être créé, avec des responsabilités et des délais clairs.

Une fois que tout le travail a été effectué, l’entreprise peut revenir au cycle normal de conformité, à savoir la soumission des déclarations de TVA et autres déclarations. Un défi permanent consiste à s’assurer que l’entreprise gère avec succès les changements de sa situation en matière de TVA. Nous y reviendrons dans le dernier blog de cette série.

Passez à l’action

Contactez pour connaître les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut vous offrir pour alléger votre charge de conformité à la TVA.

Alors que nous nous rapprochons de la date de mise en œuvre du 1er janvier 2022 pour la nouvelle déclaration de TVA numérisée de la Norvège, jetons un deuxième coup d’œil aux détails.

La Norvège a annoncé son intention d’introduire une nouvelle déclaration de TVA numérique à la fin de 2020, avec une date de lancement prévue pour le 1er janvier 2022. Cette mise à jour s’accompagne de la suppression des numéros de case, qui seront remplacés par une liste dynamique de spécifications. Le rapport réutilisera également les codes fiscaux standard norvégiens du fichier financier FEC afin de fournir des rapports plus détaillés et une plus grande flexibilité. Il est important de noter que l’obligation de soumettre un fichier FEC ne changera pas avec l’introduction de cette nouvelle déclaration de TVA.

Ce changement concerne uniquement la déclaration de TVA – les codes FEC étant réutilisés et réaffectés pour fournir des informations supplémentaires. Les entreprises doivent toujours se conformer au mandat FEC norvégien, le cas échéant, et doivent également soumettre cette nouvelle déclaration de TVA numérique. Avec la nouvelle déclaration de TVA, l’administration fiscale norvégienne (Skatteetaten) cherche à simplifier les déclarations, à améliorer l’administration et à renforcer la conformité.

Détails sur les spécifications techniques

Skatteetaten a créé de nombreuses pages web différentes contenant des informations détaillées que les entreprises pourront consulter au cours des prochains mois, notamment les suivantes :

Méthode de soumission

La Norvège encourage la soumission directe de la déclaration de TVA par ERP lorsque cela est possible. Toutefois, les autorités fiscales ont annoncé que la population manuelle via le portail sera toujours disponible.

La connexion et l’authentification de l’utilisateur final ou du système sont effectuées via le système ID porten. À l’origine, la Norvège n’autorisait pas le téléchargement de fichiers XML ; toutefois, les autorités fiscales ont récemment mis à jour leurs directives afin de garantir que le téléchargement de fichiers XML sera accepté. Il ne sera pas possible de modifier les numéros ou les notes dans le fichier XML téléchargé, mais il sera possible de télécharger des pièces jointes.

En outre, la Norvège a fourni une méthode de validation pour le fichier de déclaration de TVA, qui doit être testé avant d’être soumis afin d’augmenter la probabilité que le fichier soit accepté par les autorités fiscales. Le validateur validera le contenu d’une déclaration de TVA et renverra une réponse indiquant les éventuelles erreurs, déviations ou avertissements. Pour ce faire, il vérifie le format du message et la composition des éléments de la déclaration de TVA.

Veuillez noter que la Norvège ne prévoit aucun délai de grâce pour la soumission de cette nouvelle déclaration.

Et ensuite ?

Outre la nouvelle déclaration de TVA, la Norvège a également annoncé son intention de mettre en place une déclaration de vente et d’achat d’ici 2024. La proposition est actuellement dans la phase de consultation publique obligatoire, qui se termine le 26 novembre 2021.

Passez à l’action

Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez Trends : Toward Continuous Transaction Controls et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant des dernières nouvelles et mises à jour réglementaires.

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Le régime de TVA en Roumanie

Mise en œuvre de la déclaration FEC : un pas de plus vers une facturation électronique obligatoire en Roumanie

Le régime de TVA en Roumanie

Au 1er janvier 2022, les entreprises établies en Roumanie et les entités non résidentes tenues de présenter des livres comptables en double exemplaire seront concernées par le système FEC de la Roumanie.

Le mandat suit une mise en œuvre progressive en fonction de la taille du contribuable. Les soumissions FEC se font au format XML et contiennent plus de 800 champs.

L’objectif est de supprimer certaines déclarations et de générer des déclarations préremplies en fonction des informations fournies par le formulaire FEC, une fois le projet déployé.

Cette initiative n’est pas atypique et suit une tendance constatée dans l’ensemble de l’UE, les administrations fiscales souhaitant obtenir des données plus précises en temps réels en Italie, en Espagne et en Hongrie ; une tendance qui vient ouvrir la voie au recours à des déclarations fiscales préremplies.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Synopsis sur le mandat

Le formulaire de déclaration D406 doit être soumis par voie électronique au format PDF, accompagné d’une pièce jointe en XML et d’une signature électronique. Pour pouvoir être acceptée sur la plateforme, la taille du dossier doit être inférieure à 500 Mo.

La déclaration s’appelle D406. Elle comporte cinq sections :

  • Grand livre
  • Comptes clients
  • Comptes fournisseurs
  • Immobilisations
  • Inventaire

Les périodes de soumission varient :

  • Périodique : période applicable aux comptes clients, aux comptes fournisseurs et au grand livre. Les dépôts peuvent être réalisés jusqu’au dernier jour du mois calendaire suivant la période de déclaration. Une période de grâce de six mois est accordée, au cours de laquelle les déclarations incorrectes ou n’ayant pas été soumises n’entraîneront pas de pénalités, à condition qu’elles soient correctes à la fin de cette période.
  • Chaque année : période applicable aux immobilisations. Les déclarations doivent être soumises avant la date limite imposée pour les états financiers.
  • À la demande : période applicable aux inventaires. Les déclarations doivent être soumises au plus tard à la date limite requise, cette dernière devant respecter l’émission d’un préavis d’au moins 30 jours à compter de la date de la demande.

Dates importantes

Septembre 2021 : début de la période de test volontaire avec la mise en place du formulaire D406T permettant aux contribuables de se familiariser avec les exigences en matière d’extraction et de mappage des données.

Janvier 2022 : dès le 1er janvier, ce système sera étendu aux « grands » contribuables, selon la dénomination de l’administration fiscale roumaine.

Courant 2022 : le système s’appliquera aux contribuables intermédiaires (date non énoncée à ce jour).

2023 : le système sera appliqué aux petits contribuables.

Futures initiatives

L’ANAF, l’administration fiscale en Roumanie, a fait part de son intention de mettre en place un système de facturation électronique B2B, ainsi qu’une collaboration avec certains acteurs du secteur, à mesure que la plateforme de facturation électronique est mise au point.

Comme c’est souvent le cas lorsqu’une administration fiscale souhaite accéder à bien plus de données pour pouvoir prendre des mesures visant à combler les écarts de TVA au niveau national, l’objectif final est ici de mettre en place un système qui permette de « déclarer et autoriser » chacune des factures d’un fournisseur, avant qu’elles ne soient envoyées à un acheteur.

Comment Sovos peut vous aider ?

Alors que la Roumanie continue son cheminement vers une facturation électronique et un contrôle continu des transactions, Sovos aide les entreprises à demeurer conformes aux nouvelles exigences en matière de TVA.

Nos experts sont là pour contrôler, interpréter et codifier ces changements et exigences juridiques dans notre logiciel, afin de vous aider à assurer votre conformité tout en réduisant la charge administrative de vos équipes informatiques et fiscales.

France - Facturation électronique B2B obligatoire à partir de 2024

Confrontée à un déficit de TVA de près de 13 milliards d’euros, la France rend obligatoire la facturation électronique des transactions interentreprises (B2B) à partir de 2024, ainsi que le e-reporting d’informations supplémentaires. Ce nouveau décret est complexe et s’applique à toutes les entreprises établies ou, pour le e-reporting, assujetties à la TVA en France. Il nécessitera également une planification importante.

Selon la CCI, les entreprises auront besoin d’au moins 12 à 18 mois pour se préparer à ces obligations de surveillance des transactions en temps réel (CTC -continuous transaction control) ; il est donc clairement important de se préparer dès maintenant au changement.

Cette infographie fournit des réponses à vos questions les plus urgentes concernant le décret, notamment :

  • Ce que votre entreprise doit faire pour respecter le nouveau décret
  • La date à laquelle votre entreprise doit respecter les obligations
  • Autres informations clés concernant les exigences du décret
  • Comment Sovos peut vous aider

TÉLÉCHARGER L’INFOGRAPHIQUE

Objectif du décret

L’objectif de ce nouveau décret est d’accroître l’efficacité, de réduire les coûts et de lutter contre la fraude grâce à l’accès à davantage d’informations sur les transactions. Toutes les factures B2B devront être transmises via une plateforme centrale. Cela se fera soit directement, soit par l’intermédiaire de prestataires de services enregistrés et connectés à la plateforme.

Le nouveau décret permettra à l’administration fiscale française d’accéder à toutes les données relatives à la TVA liées aux transactions des entreprises aux particuliers (B2C) et interentreprises (B2B). Il est donc crucial d’adapter vos systèmes et processus commerciaux pour éviter des pénalités et des amendes.

La France est le dernier pays à avoir adopté la Surveillance des transactions en temps réel, tandis que les autorités fiscales du monde entier cherchent à mieux comprendre et à combler le déficit de TVA. Les exigences proposées entreront en vigueur au cours des années 2024 à 2026.

Dates de déploiement de la facturation électronique et du e-reporting en France

Juillet 2024 :Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent accepter de recevoir des factures électroniques en vertu des nouvelles règles. Les 300 plus grandes entreprises seront soumises à l’obligation d’émission de factures électroniques B2B et à l’obligation plus large de e-reporting. Le mandat de facturation électronique ne s’applique pas aux factures B2C ni transfrontalières. Cependant, il existe une obligation de déclarer ces transactions afin que l’administration fiscale ait une visibilité totale.

Janvier 2025 : Les obligations s’appliqueront à 8 000 autres entreprises de taille moyenne.

Janvier 2026 :Toutes les autres petites et moyennes entreprises seront concernées par le décret.

Comment Sovos peut vous aider

Alors que la France s’apprête à devenir le prochain pays d’Europe à introduire le système de surveillance des transactions en temps réel avec son décret de facturation électronique et de e-reporting B2B en 2024, il est essentiel que les entreprises se préparent et comprennent leurs nouvelles obligations en matière de TVA.

Sovos est un véritable guichet unique pour gérer toutes les obligations de conformité en matière de facturation électronique en France et dans le monde. Sovos combine de manière unique l’excellence au niveau local avec une expérience client globale et transparente.

Notre solution évolutive de bout en bout garantit le respect des obligations de la facturation électronique et du e-reporting non seulement en France, mais aussi dans plus de 60 autres pays.

Sovos est adapté à la fiscalité moderne : un environnement complexe et en constante évolution dans lequel les autorités fiscales mondiales exigent une visibilité et une vérification accrues des processus d’entreprise, souvent au niveau des transactions.

Les autorités fiscales du monde entier ont adopté le format électronique pour accélérer la collecte des impôts et réduire la fraude tout en comblant le déficit fiscal. C’est un moteur de changement pour les entreprises qui souhaitent intégrer un logiciel de conformité aux obligations fiscales complet, connecté et continu dans leurs opérations financières électroniques.

TÉLÉCHARGER L’INFOGRAPHIQUE

En tant que directrice générale du pays, Elçim est responsable de toutes les opérations de Sovos en Turquie et joue un rôle clé dans la conduite de la stratégie pour la région. Elle aime le succès et la croissance rapide, ayant travaillé pour des entreprises comme Oracle et Tech Mahindra.

Très motivée, elle s’efforce d’apporter des améliorations continues non seulement pour les clients, mais aussi au sein de Sovos, et pour son équipe par la collaboration et les meilleures pratiques. Elçim croit fermement qu’en éliminant la douleur de la conformité fiscale, les entreprises peuvent se concentrer sur leurs objectifs, ce qui aide les actionnaires, les communautés locales et l’économie.

Leader naturel, Elçim favorise les relations stratégiques clés et a une forte éthique du travail d’équipe. Elle considère les défis comme des algorithmes et est toujours en train d’analyser et d’évaluer des scénarios pour obtenir de meilleurs résultats.

Au cours de sa première année chez Gartner, Elçim a reçu les prestigieux et rares Winner’s Circle et Eagle Award pour ses réalisations exceptionnelles en matière de ventes.

Pour se détendre, Elçim aime passer du temps avec son mari, cuisiner avec ses filles et collectionner les livres anciens. Curieuse de nature et passionnée par le plein air, elle aime voyager et explorer différents lieux et cultures. Elle parle couramment l’anglais et le français.

Pour en savoir plus, consultez le profil LinkedIn de Elçim.

Le guichet unique à l'importation (IOSS), TVA incluse

Simplifier la TVA européenne avec l'IOSS en une seule déclaration

Le guichet unique à l’importation (IOSS) est arrivé. Simplifiez votre conformité à la TVA européenne en effectuant une seule déclaration. Augmentez vos ventes dans l’UE, évitez les amendes et les pénalités et améliorez l’expérience client en supprimant les frais imprévus pour les acheteurs.

Depuis son lancement, nous avons aidé des entreprises de commerce électronique de toutes tailles à passer au nouveau système. Notre service IOSS vous donne un accès complet à nos solutions logicielles de conformité à la TVA et à une équipe de spécialistes de la fiscalité indirecte. Laissez-nous nous occuper de l’enregistrement initial, de la déclaration mensuelle et des exigences en matière d’intermédiaire afin que vous puissiez continuer à vous concentrer sur ce que vous faites le mieux.

Parlez à un expert en TVA

Qu'est-ce que l'IOSS ?

Depuis juillet 2021, tous les biens importés dans l’UE, quelle que soit leur valeur, sont soumis à la TVA. De plus, les entreprises qui vendent des biens importés d’une valeur inférieure à 150 euros peuvent désormais utiliser l’IOSS pour collecter, déclarer et payer la TVA aux autorités fiscales locales dans une seule déclaration de TVA. L’IOSS simplifie votre mise en conformité avec la TVA européenne. Exploitez tout le potentiel du marché européen du commerce électronique, optimisez votre trésorerie et offrez un excellent service à votre clientèle.  

Afin d’obtenir une immatriculation, les entreprises non européennes doivent désigner un intermédiaire. Elles peuvent ensuite obtenir un numéro d’immatriculation à la TVA IOSS dans l’État membre où l’intermédiaire est établi.  

Service IOSS complet

Laissez-nous nous occuper du processus d’enregistrement, de l’obtention d’un numéro de TVA pour votre entreprise et du dépôt des déclarations mensuelles IOSS. Tout est inclus, sans frais cachés.

Contactez-nous

Nous agissons comme intermédiaire IOSS

Les entreprises non européennes ne peuvent s’enregistrer sur le portail que par le biais d’un intermédiaire. Nous pouvons être le vôtre. 

Contactez-nous

Quels sont les avantages ?

  • Les marchandises passent la douane plus rapidement, car l’IOSS calcule et comptabilise la TVA à l’avance au lieu de l’appliquer à l’importation 
  • Avec un numéro de TVA IOSS, la TVA est comptabilisée sur le lieu de vente 
  • Une réduction des frais de dédouanement. Sans enregistrement IOSS, la TVA à l’importation sera due lorsque les marchandises seront dédouanées dans l’UE et les frais de dédouanement seront probablement plus élevés 

En résumé

  • Le système IOSS simplifié peut être utilisé dès maintenant pour toutes les transactions admissibles 
  • Le système exige la tenue de registres supplémentaires : les entreprises doivent conserver des registres des transactions plus détaillés qu’auparavant
  • Les déclarations de TVA IOSS sont mensuelles  
  • Les entreprises peuvent corriger les déclarations de TVA IOSS précédentes dans la suivante
  • Les entreprises hors UE peuvent avoir besoin de désigner un intermédiaire et d’obtenir une immatriculation TVA IOSS dans le pays de l’intermédiaire au sein de l’UE
  • En fonction de la nature des activités ou des chaînes d’approvisionnement de l’entreprise, les détaillants hors UE peuvent être amenés à effectuer des déclarations dans le cadre du guichet unique de l’UE (OSS) et des régimes réservés aux entreprises basées en dehors de l’UE. 
  • Les entreprises doivent disposer d’au moins une immatriculation à la TVA « standard », voire plus, par exemple en raison de leurs entrepôts ou d’autres éléments similaires, si elles veulent utiliser l’OSS de l’UE.  Aucun autre enregistrement de TVA n’est nécessaire pour l’IOSS ou le régime non UE.

Pénalités et amendes

Les autorités fiscales locales peuvent infliger des pénalités et des amendes aux entreprises si les déclarations et les paiements ne sont pas soumis à temps. En outre, les manquements répétés peuvent entraîner une exclusion de deux ans du régime. Les entreprises doivent alors s’inscrire au registre de la TVA dans tous les États membres où elles importent des biens ou prendre d’autres dispositions pour régler la TVA à l’importation. 
 
Les entreprises qui veulent utiliser l’IOSS peuvent avoir besoin d’un intermédiaire. Si un intermédiaire est nécessaire, vous devez y avoir recours. Notre service complet répond à toutes vos exigences en matière d’enregistrement, de dépôt et d’intermédiation.  

Il est temps de se conformer à la TVA européenne avec l'IOSS et Sovos

Notre service IOSS vous donne un accès complet à notre équipe de spécialistes de la fiscalité indirecte et à notre logiciel de conformité à la TVA. Laissez-nous nous occuper de l’enregistrement initial, de la déclaration mensuelle et des exigences en matière d’intermédiaire afin que vous puissiez vous concentrer sur ce que vous faites le mieux.

Contactez-nous pour parler à un expert en TVA et savoir comment procéder. 

Le régime de TVA au Portugal

Le Portugal fait un pas de plus vers la numérisation de la TVA

En 2019, le Portugal a adopté une réforme sur la facturation électronique afin de renforcer le cadre du pays autour de la déclaration FEC et du logiciel de facturation certifié.

Depuis, beaucoup de choses se sont produites : les entreprises non-résidentes ont été intégrées au champ d’application des exigences en matière de facturation électronique, les échéances ont été reportées en raison de la Covid et de nouvelles réglementations ont été publiées.

Toutes les informations dont vous avez besoin

En résumé

  • L’utilisation d’un logiciel de facturation certifié est obligatoire pour la création de factures ; il s’agit du système ERP du contribuable.
  • Un code QR doit figurer sur toutes les factures. Les spécifications techniques concernant le contenu et l’emplacement du code sur la facture sont disponibles sur le site Web de l’administration fiscale.
  • Un numéro d’identification unique (ATCUD) doit figurer sur toutes les factures et fait partie du contenu du code QR. Le numéro ATCUD est un numéro dans le format suivant : « ATCUD : code de validation – numérotation séquentielle ».
  • En avril 2021, le Portugal a précisé que les entreprises non-résidentes immatriculées à la TVA portugaise doivent se conformer aux règles de TVA nationales. Ces règles incluent l’utilisation d’un logiciel de facturation certifié pour, entre autres, la création de factures. Ces entreprises doivent également garantir l’intégrité et l’authenticité des factures électroniques, ce qui signifie, au Portugal, l’utilisation d’une signature ou d’un sceau électronique qualifié, ou l’utilisation de l’EDI avec des mesures de sécurité contractuelles.
  • Les factures B2G doivent être émises par voie électronique au format CIUS-PT et transmises à l’administration publique via l’un des services web disponibles.

Dates importantes

  • Depuis le 1er juillet 2021, les entreprises immatriculées à la TVA mais qui ne sont pas établies sur le territoire doivent utiliser un logiciel de facturation certifié.
  • Émission de factures électroniques B2G :
  • Mandatory B2G e-invoicing: all supplies to public sector companies require the related invoice to be issued in CIUS-PT format and transmitted via an approved web service.
    • 1er janvier 2021 : Début du déploiement progressif sur une base volontaire pour les grandes entreprises.
    • 1er juillet 2021 : Déploiement étendu aux petites et moyennes entreprises avec une période de grâce pendant laquelle le format PDF est accepté par les acheteurs du secteur public.
    • 30 June 2022: The new format and transmission approach must be used by all businesses including microenterprises.
  • 1 January 2022:  A QR Code and ATCUD will be required in all invoices. This is voluntary for 2022 and
    expected to become mandatory on 1 January 2023.

     

Vous souhaitez vous assurer que votre entreprise est conforme à la réglementation sur la TVA au Portugal ?

Sovos vous fournit une solution complète de conformité en matière de TVA, FEC et B2G pour le Portugal afin de vous aider à répondre aux exigences relatives à la transformation numérique de la fiscalité et des marchés publics par le biais d’un fournisseur unique. Forts d’une expertise locale et d’une portée mondiale, nous vous offrons une expérience client fluide où que vous soyez.

La Zakat, Tax and Customs Authority (ZATCA) a annoncé les règles finalisées pour le système de facturation électronique de l’Arabie saoudite plus tôt cette année, annonçant des plans pour deux phases principales pour le nouveau système de facturation électronique.

La première phase du système de facturation électronique de l’Arabie saoudite devrait être opérationnelle à partir du 4 décembre 2021.

À l’approche du mandat, nous avons mis en lumière les dernières nouvelles sur une réforme qui est encore en pleine évolution.

Les directives détaillées

La dernière documentation communiquée sur les exigences était les lignes directrices détaillées, publiées en août 2021. Les lignes directrices détaillées ont apporté des éclaircissements sur les sujets suivants :

Aperçu de l’état de préparation de la première phase

Les exigences de la première phase ne sont pas aussi complexes que celles de la deuxième phase qui seront appliquées à partir du 1er janvier 2023.

La ZATCA a réussi à fournir aux contribuables les informations nécessaires. La date de mise en service est fixée comme prévu et aucun retard n’est actuellement attendu.

Passez à l’action

Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez VAT Trends : Vers des contrôles continus des transactions. Suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant de l’actualité réglementaire et des mises à jour.

L'aventure de l'e-transformation de la Turquie

La Turquie possède l'un des systèmes de contrôle continu des transactions (CCC) les mieux établis en dehors de l'Amérique latine.

L’e-transformation de la Turquie a commencé par un mandat de facturation électronique en 2012 et a évolué avec l’introduction de e-arşiv invoice qui a permis à l’administration fiscale turque de contrôler en temps réel les factures échangées. L’administration fiscale a également introduit e-delivery note pour contrôler le transport des marchandises en 2017. Les contribuables dépassant un certain seuil ou/et dans certains secteurs sont désormais obligés d’utiliser des applications d’e-transformation.

Au fil du temps, le nombre de contribuables devant se conformer aux mandats a augmenté, car les seuils d’éligibilité ont diminué et de nouveaux groupes de contribuables ont été ajoutés dans le champ d’application du mandat.

Par conséquent, les entreprises doivent adopter un système capable de gérer les diverses applications électroniques et de réduire la complexité de ces applications.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Synopsis sur le mandat

  • La Turquie dispose de quatre grandes applications d’e-transformation mandatées, et les mandats incluent l’archivage du document électronique.

  • Le mandat de facturation électronique de la Turquie a deux applications principales : la facture électronique (B2B) et la facture e-arşiv (B2B & B2C).

  • En introduisant l’application de facturation électronique du modèle de dédouanement en 2013, la Turquie est l’un des pionniers de la facturation électronique du dédouanement en dehors des pays du Latam.

  • La facture e-arşiv introduite en 2016, est un modèle de déclaration de la CTC ; elle peut être échangée sous forme papier mais elle doit être émise électroniquement et toutes les factures e-arşiv doivent être déclarées quotidiennement à l’administration fiscale turque(TRA).

  • Le mandat relatif aux grands livres électroniques oblige les contribuables à créer, signer et archiver électroniquement leur livre de caisse et leurs grands livres généraux et à communiquer les résumés de ces grands livres (berats) à la TRA tous les mois ou tous les trimestres.
  • Les bons de livraison électronique doivent être émis et approuvés par l’EMR ou l’intégrateur spécial pour que le transport des marchandises puisse commencer.

  • Utilise un format localisé de UBL 2.1 pour la facture électronique, la facture e-arşiv, le bon de livraison électronique, et XBRL-GL pour le grand livre électronique.

Prochaines mises en œuvre du mandat

  • 1er janvier 2021 : Les entreprises dont le chiffre d’affaires 2018 ou 2019 dépasse 5 millions de TRY doivent commencer à utiliser l’application e-ledger en raison du mandat de facturation électronique.

  • Les contribuables dont les recettes dépassent 5 millions de TRY doivent commencer à utiliser les applications de facturation électronique avant le septième mois de l’année suivante.

  • Les contribuables qui commencent à utiliser les applications de facturation électronique après le septième mois doivent commencer à utiliser l’application de grand livre électronique pour au début de l’année suivante.

  • Certains groupes de contribuables, notamment les commerçants en ligne et les intermédiaires ou marchands de fruits ou légumes, doivent commencer à utiliser les applications de facturation électronique dans un délai de trois mois et l’application de bon de livraison électronique dans un délai de quatre mois après la création de leur entreprise.

Pénalités

  • Le non-respect des mandats de facturation électronique entraînera une amende égale à 10 % du montant réel ou du montant manquant d’une facture électronique (e-facture, e-facture arşiv et factures d’exportation). L’amende ne peut être inférieure à 350 TRY (environ 50 EUR) par facture et les amendes maximales peuvent atteindre 180 000 TRY (environ 25 700 EUR) par an et par type de document.

  • Le non-respect du mandat relatif aux bons de livraison électroniques entraînera une amende de 350 TRY (environ 50 EUR) par document. Le montant maximal de l’amende peut atteindre 180 000 TRY (environ 25 700 EUR) par an.

Vous avez besoin d'aide pour garantir la conformité de votre entreprise ?

Nous sommes un véritable guichet unique pour la gestion de toutes les obligations de conformité à la TVA en Turquie et dans le monde. Avec plus de deux décennies d’expérience rien qu’en Turquie, nos solutions permettent aux entreprises de transformer et de gérer tous les scénarios financiers de bout en bout au sein de leur ERP, conformément aux exigences de la TRA.

Combiner des solutions locales disparates dans des pays du monde entier est à la fois coûteux et risqué. Sovos offre une solution globale, garantissant la sécurité des données et une conformité continue grâce à une équipe locale de support et d’experts en réglementation.

Dans notre dernier regard sur FEC Roumanie, nous avons détaillé les spécifications techniques publiées par l’autorité fiscale roumaine. Depuis lors, des conseils supplémentaires ont été publiés, y compris un nom officiel pour la soumission FEC : D406.

Calendrier de mise en œuvre de la soumission obligatoire du FEC de la Roumanie

Afin d’apaiser les inquiétudes des contribuables dues à la complexité du rapport et aux difficultés d’extraction, les autorités fiscales introduisent une période de test volontaire qui devrait débuter dans les prochaines semaines. Au cours de cette période, les contribuables pourront soumettre ce que l’on appelle le D406T qui contiendra des données de test que les autorités n’utiliseront pas à l’avenir à des fins de contrôle.

Dates limites de soumission pour la Roumanie FEC

Le FEC roumain, D406, est basé sur le schéma de l’OCDE version 2.0 qui contient cinq sections :

Les délais de soumission sont les suivants :

Les contribuables doivent soumettre les sections de la D406 mensuellement ou trimestriellement, après la période d’imposition applicable pour la soumission de la déclaration de TVA.

Pour le premier rapport, les autorités fiscales ont annoncé une période de grâce pour les trois premiers mois de soumission. Ce délai court à partir de la date à laquelle l’obligation de dépôt devient effective pour ce contribuable. L’absence de dépôt ou un dépôt incorrect n’entraînera pas de pénalisation si les dépôts corrects sont soumis à la fin du délai de grâce.

Informations sur la soumission pour la Roumanie FEC

Le D406 doit être soumis par voie électronique au format PDF, avec une pièce jointe XML et une signature électronique. La taille des deux fichiers ne doit pas dépasser 500 Mo. Si le fichier est supérieur à la limite maximale, le portail ne l’acceptera pas et le fichier devra être divisé en segments selon les modalités définies dans les orientations roumaines.

Les autorités fiscales ont indiqué que, si un contribuable constate des erreurs dans le dossier initial, il peut soumettre une déclaration rectificative pour corriger ces erreurs. Le contribuable doit soumettre un deuxième fichier corrigé complet pour remplacer le fichier original qui contient des erreurs. Si un contribuable soumet un deuxième D406 pour la même période, celui-ci est automatiquement considéré comme une déclaration rectificative.

Passez à l’action

Vous devez assurer la conformité avec les dernières exigences FEC de la Roumanie ? Contactez notre équipe. Suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant des dernières nouvelles et mises à jour réglementaires.

&Bienvenue dans notre série de blogs en deux parties sur le mandat français de facturation et de déclaration électroniques, qui entrera en vigueur en 2023-2025. Cela semble loin, mais les entreprises doivent commencer à se préparer dès maintenant si elles veulent s’y conformer.

L’équipe de conformité de Sovos est de retour pour répondre à certaines de vos questions les plus pressantes posées lors de notre webinaire .

Nous avons présenté le nouveau mandat, la facturation électronique en particulier, et les questions autour de ce sujet dans notre premier article de blog.

Ce blog se penche sur l’autre facette du mandat – les obligations de déclaration électronique. Celles-ci s’appliqueront aux transactions B2C et aux transactions transfrontalières B2B en France, qui devront être déclarées périodiquement.

Paiements E-reporting

Examinons d’abord les questions les plus courantes concernant la déclaration électronique des paiements.

Quels sont les statuts de la facture et du paiement à déclarer ?

Voici une diapositive tirée de notre webinaire montrant les statuts des factures, leur caractère obligatoire, recommandé ou libre, les origines, les mesures à prendre en cas de rejet, les données relatives au statut et le moment où il doit être signalé :

Qui est responsable de la déclaration électronique des paiements ? L’acheteur, le vendeur, ou les deux ?

Le bruit courait initialement qu’elle concernait à la fois l’acheteur et le vendeur, mais les dernières informations de la DGFIP indiquent clairement qu’il incombera au vendeur de signaler l’état de la facture et, le cas échéant, son état de paiement.

Des précisions sont toutefois nécessaires, car le vendeur dépend de la réponse de l’acheteur pour certains statuts (par exemple, “facture rejetée”).

Exigences de certification des plates-formes “partenaires

Votre projet de facturation et de déclaration électroniques ne peut être réalisé de manière isolée. Il s’agit d’un projet important avec de nombreuses dépendances qui impliquent des tiers externes.

Il y aura un ou, selon toute vraisemblance, plusieurs tiers au milieu de la chaîne de transaction. Parmi eux, Chorus Pro, choisi par le gouvernement français comme plateforme officielle et obligatoire pour l’émission par les entreprises de factures électroniques à destination des administrations publiques.

Cette section répond aux questions courantes sur les exigences de certification des plates-formes de partenariat.

Existe-t-il une liste des plateformes partenaires officielles validées ?

L’atelier de la DGFIP du 13 juillet 2021 consacré à cette question a souligné qu’il y aurait un processus d’enregistrement pour les plateformes tierces, ainsi que pour les contribuables qui voudraient gérer leur propre plateforme.

La procédure d’enregistrement se déroulera en deux phases :

Phase 1. Une sélection préalable par l’administration fiscale sur la base du profil général du candidat (par exemple, est-il à jour dans ses propres obligations fiscales ?) et des services qu’il propose ;

Phase 2. Dans les 12 mois suivant l’enregistrement, un audit indépendant devra être réalisé pour démontrer que la plateforme répond aux exigences de la DGFIP, telles que :

<liExécution des activités de contrôle et de mise en correspondance (extraction des données de facturation pour la facturation et la déclaration électroniques, certains contrôles de validation des factures – champs obligatoires, sommes de contrôle, vérification de l’identité du client – mise en correspondance avec un ensemble minimal de formats obligatoires, conformité avec le GDPR, etc.)

Quelques autres points clés à noter :

Calendrier de mise en œuvre

Quelles sont les prévisions actuelles quant à la date à laquelle les champs requis exacts seront fournis par le gouvernement (spécifications de la facture avec tous les champs et valeurs requis) ?

Les fichiers Excel sont disponibles en tant que document préliminaire à un niveau très détaillé que Sovos peut fournir sur demande. Les spécifications finales devraient être connues à la fin du mois de septembre 2021.

Passez à l’action

Vous avez encore des questions sur la déclaration en ligne ? Accédez à notre webinaire à la demande pour plus d’informations et de conseils sur la manière de se conformer.

Un contrôle de l’administration fiscale peut prendre différentes formes, que ce soit directement auprès de l’assureur lui-même ou indirectement par l’intermédiaire d’un assuré ou d’un courtier.

Elle peut être ciblée, par exemple lorsqu’un assureur a été spécifiquement identifié pour faire l’objet d’une enquête en raison d’une anomalie dans une déclaration d’impôt, ou elle peut être indifférenciée par nature, dans le cadre d’un exercice plus large mené par une autorité.

Quelle que soit la forme de l’audit, la clé de la réponse réside dans la préparation en amont.

Quelles sont les informations à conserver en cas de contrôle de l’administration fiscale ?

Avant tout, les assureurs doivent s’assurer qu’ils conservent des copies des preuves qui peuvent être utilisées pour justifier les montants de taxe déclarés et réglés. Il peut s’agir des contrats d’assurance eux-mêmes, des factures émises à l’intention des assurés et d’un enregistrement de leurs données comprenant les déclarations qui ont été faites.

Il convient de noter qu’en Italie , il existe une obligation formelle de tenir des livres de TPI qui détaillent chacune des primes reçues au cours de chaque période annuelle. Bien qu’il ne s’agisse pas nécessairement d’une exigence spécifique dans d’autres pays, le fait d’appliquer cette approche à toutes les primes reçues mettra l’assureur en position de force si un audit est effectué.

D’autres documents démontrant la conformité sont également utiles. Si des conseils externes ont été demandés, par exemple pour déterminer la classe d’activité appropriée pour une police et l’application fiscale qui en découle, il est conseillé de conserver une trace de ces conseils au cas où ils seraient requis ultérieurement.

Dans certains cas, l’avis d’une autorité fiscale a été spécifiquement demandé et cette correspondance aura inévitablement un poids considérable si le traitement fiscal est remis en question lors d’un audit ultérieur. La documentation de tout processus mis en place pour assurer la conformité est également précieuse.

Comme les délais de prescription varient d’une juridiction à l’autre, les preuves doivent être conservées aussi longtemps que possible (sous réserve des lois pertinentes sur la protection des données, le cas échéant) afin de pouvoir être produites en cas d’audit.

Les conséquences de la non-conformité

À l’ère du numérique, cette pratique ne devrait pas sembler excessivement contraignante. Il est utile de se référer aux régimes de sanctions en vigueur dans certains pays pour mettre en perspective les répercussions potentielles d’un audit insatisfaisant.

Le Royaume-Uni est un exemple de pays où l’on utilise une approche fondée sur le comportement pour déterminer les sanctions, le niveau le plus élevé de sanctions étant réservé aux cas de non-déclaration délibérée et dissimulée de l’impôt lorsque l’autorité elle-même a incité à la déclaration.

Des pénalités moins élevées (voire aucune pénalité) seront imposées lorsque des précautions raisonnables sont prises, et ces précautions seront bien plus susceptibles d’être considérées comme ayant été prises lorsque les enregistrements sont conservés de la manière décrite.

Les audits peuvent survenir à tout moment. Il est donc important que les assureurs aient pris les mesures nécessaires pour s’assurer que les informations et les données permettant de démontrer la conformité sont disponibles pour l’autorité fiscale lorsqu’elle le demande.

En veillant à ce que les déclarations fiscales soient soumises de manière précise et en temps voulu, il est probable que l’éventualité d’un audit ciblé soit réduite. L’équipe de services gérés IPT de Sovos a une grande expérience des déclarations fiscales au Royaume-Uni et en Europe et a aidé de nombreux assureurs à faire face à des audits inattendus.

Passez à l’action

Contactez Sovos dès aujourd’hui pour connaître les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger la charge de la conformité IPT.

Dans la ” Déclaration desur une solution à deux piliers pour relever les défis fiscaux découlant de la numérisation de l’économie” publiée le 1er juillet 2021, les membres du Cadre inclusif du G20 sur l’érosion de la base et le transfert de bénéfices (” BEPS “) ont convenu d’un cadre pour faire avancer un accord sur une réforme fiscale mondiale.

Cela permettra de relever les défis fiscaux d’une économie mondiale de plus en plus numérique. Au 9 juillet 2021, 132 des 139 juridictions membres de l’OCDE/G20 ont accepté le Cadre inclusif sur les BEPS.

Détails du pilier

Pilier 1

Le pilier 1 confère un nouveau droit d’imposition, le montant A, aux pays de marché afin de garantir que les entreprises paient l’impôt sur une partie des bénéfices résiduels tirés des activités menées dans ces juridictions, indépendamment de leur présence physique. Le pilier 1 s’appliquera aux entreprises multinationales (“EMN”) dont le chiffre d’affaires mondial est supérieur à 20 milliards d’euros et dont la rentabilité est supérieure à 10 %.

Il y aura une nouvelle règle de lien permettant l’attribution du montant A à une juridiction de marché lorsque l’entreprise multinationale du champ d’application tire au moins 1 million d’euros de revenus de cette juridiction. Pour les juridictions dont le PIB est inférieur à 40 milliards d’euros, le nexus sera plutôt fixé à 250 000 euros.

La “règle du lien à des fins particulières” détermine si une juridiction peut bénéficier de l’allocation du montant A. En outre, les pays se sont mis d’accord sur une allocation de 20 à 30 % des bénéfices résiduels des multinationales du champ d’application aux juridictions de marché, avec un lien utilisant une clé d’allocation basée sur les revenus.

Les recettes seront attribuées aux juridictions du marché final où les biens ou les services sont consommés, les règles d’origine détaillées restant à venir.

D’autres détails sur la segmentation sont encore en cours d’élaboration, tout comme la conception finale d’une zone de sécurité pour les bénéfices de marketing et de distribution qui plafonnera les bénéfices résiduels autorisés pour la juridiction du marché par le biais du montant A.

Enfin, les pays ont convenu de rationaliser et de simplifier le montant B en mettant l’accent sur les besoins des pays à faible capacité. Les détails finalisés devraient être achevés d’ici la fin de 2022.

Pilier 2

Le deuxième pilier consiste en des règles mondiales de lutte contre l’érosion de la base (“GloBE”) qui garantiront que les entreprises multinationales qui atteignent le seuil de 750 millions d’euros paient un taux d’imposition minimum d’au moins 15 %. Les règles GloBE consistent en une règle d’inclusion des revenus et une règle sur les paiements sous-imposés, cette dernière devant encore être finalisée.

Le deuxième pilier comprend également une règle d’assujettissement à l’impôt, qui est une règle fondée sur une convention, permettant aux juridictions sources d’imposer une imposition à la source limitée sur certains paiements entre parties liées soumis à un impôt inférieur à un taux minimum. Ce taux sera compris entre 7,5 et 9 pour cent.

Quand le plan sera-t-il mis en œuvre ?

Il existe actuellement un engagement à poursuivre les discussions, afin de finaliser les éléments de conception du plan dans le cadre convenu d’ici octobre 2021. Les membres de l’Inclusive Framework conviendront et publieront un plan de mise en œuvre.

Selon le calendrier actuel, l’instrument multilatéral par lequel le montant A est mis en œuvre sera élaboré et ouvert à la signature en 2022, le montant A entrant en vigueur en 2021. De même, le deuxième pilier devrait être promulgué en 2022, pour une entrée en vigueur en 2023.

Plus de détails à venir

Bien que les éléments clés de la solution à deux piliers aient été convenus, un plan de mise en œuvre détaillé incluant la résolution des problèmes restants reste à venir.

Étant donné que de nombreux pays pourraient mettre en œuvre ces changements dans un avenir proche, il est important que les entreprises actives dans l’économie numérique suivent attentivement et comprennent les développements entourant le projet OCDE/G20 sur l’érosion de la base et le transfert de bénéfices.

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Vous devez assurer la conformité avec les dernières réglementations en matière de documents électroniques ? Prenez contact avec nos experts fiscaux.

Télécharger Tendances en matière de TVA : Toward Continuous Transaction Controls pour en savoir plus sur l’évolution des systèmes fiscaux dans le monde.

Pour toute personne relativement nouvelle ou peu familière avec la taxe sur les primes d’assurance (TPA), il est essentiel de comprendre chacun des éléments fondamentaux pour garantir la conformité. Ils s’inscrivent également dans une séquence logique de cinq domaines distincts.

1.Localisation des règles de risque

Il s’agit essentiellement de bien comprendre où se situe le risque pour déterminer dans quelle juridiction les taxes sur les primes doivent être déclarées. Les règles peuvent être complexes et varier d’un territoire à l’autre, mais il est utile de disposer d’un processus clair.

Vous devrez déterminer :

Ensuite, il faut vérifier quelles sont les règles applicables. Les quatre règles de l’UE déterminent la juridiction appropriée en fonction de la nature du risque :

Téléchargez notre récent webinaire sur les règles de localisation des risques pour en savoir plus sur ces règles.

2. classe d’activité

Une classe d’affaires est essentiellement la catégorie dont relève le risque. Au sein de l’UE, il existe 18 catégories d’affaires non-vie, allant de l’accident et de l’automobile aux pertes financières diverses et à la responsabilité civile générale.

L’UE fournit une brève description de chacune de ces classes ainsi que quelques exemples spécifiques. Ces informations sont utilisées par les autorités fiscales locales pour les guider dans la mise en œuvre de leur propre législation fiscale.

Les règles locales varient. Il est donc important de comprendre vos polices d’assurance afin de vous assurer que la catégorie d’activité correcte et pertinente est appliquée. Certaines polices peuvent inclure plus d’une catégorie d’activité, ce qui aura une incidence sur les proportions de la prime liées à chaque catégorie d’activité.

Notre blog, Three Key Steps to Apply IPT on New Lines of Business est une ressource utile.

3. le calcul des taxes

Après avoir déterminé l’emplacement du risque et la catégorie d’entreprise appropriée, l’étape suivante consiste à déterminer les taxes qui s’appliquent et qui doivent être réglées.

Les taux d’imposition dans l’UE sont fragmentés et il y a encore plus de variations lorsque vous examinez les différents taux d’imposition au sein d’une juridiction. Par exemple, en Espagne, le taux de la TIP est de 6 %, mais il peut aussi y avoir des surtaxes pour risques exceptionnels calculées à 0,0003 %.

Il faut également se demander qui doit supporter le coût de ces taxes. Est-ce l’assuré ou l’assureur ? Dans la plupart des cas, c’est la responsabilité de l’assureur, mais elle peut incomber à l’assuré.

Pour pouvoir déterminer quelles taxes et quel taux appliquer, il faut avoir accès à un logiciel fiable.

Inscrivez-vous à notre prochain webinaire “Back to basics” , pour en savoir plus sur le calcul des impôts.

4. déclaration et paiement

Là encore, les règles varient d’un pays à l’autre en ce qui concerne la fréquence de déclaration et de règlement des dettes. Elles peuvent être mensuelles, trimestrielles, semestrielles et annuelles. Le non-respect des délais de déclaration entraîne des pénalités et/ou des intérêts. Il est donc essentiel de connaître les dates limites de chaque déclaration et la date à laquelle le paiement doit être effectué.

Certaines autorités fiscales appliquent des règles strictes et sont promptes à les faire respecter. D’autres sont plus indulgentes et traitent les pénalités au cas par cas, tandis que d’autres encore (comme le Royaume-Uni) adoptent une approche axée sur le comportement, selon laquelle une divulgation et une coopération complètes peuvent entraîner une réduction considérable de la pénalité.

5. rapports supplémentaires – la TPI suivra-t-elle la voie de la TVA ?

Les autorités fiscales du monde entier adoptent une approche plus granulaire de la déclaration fiscale afin de prévenir la fraude et de réduire l’écart fiscal. Avec les mandats de TVA en place en Amérique latine et plus récemment en Europe et en Asie, l’écart de TVA se réduit. Ainsi, à mesure que les gouvernements passent à la conformité fiscale numérique, en voulant plus de données et plus rapidement, on peut s’attendre à ce que la TIP suive à terme. Les autorités espagnoles, par exemple, se sont déjà engagées dans cette voie en introduisant l’année dernière de nouvelles exigences de déclaration numérique pour les surtaxes pour risques extraordinaires.

Pour garder une longueur d’avance, plus vous êtes préparé aujourd’hui, plus il vous sera facile de relever les défis qui vous attendent à mesure que le rythme du changement dans la numérisation de la conformité fiscale augmente.

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Tenez-vous au courant des règles en constante évolution en vous abonnant à nos blogs et en nous suivant sur LinkedIn et Twitter. Nous organisons aussi régulièrement des webinaires avec nos spécialistes internes qui sont à votre disposition pour vous aider.

Qu’est-ce qu’Intrastat ?

Intrastat est un régime de déclaration relatif aux échanges intracommunautaires de marchandises au sein de l’UE.

En vertu du règlement (CE) n° 638/2004, les assujettis à la TVA qui effectuent des ventes et des achats intracommunautaires de biens sont tenus de remplir des déclarations Intrastat lorsque le seuil de déclaration est franchi.

Les déclarations Intrastat doivent être remplies à la fois dans le pays d’expédition (par le vendeur) et dans le pays d’arrivée (par l’acheteur). Le format et les éléments de données des déclarations Intrastat varient d’un pays à l’autre, bien que certains éléments de données soient requis dans tous les États membres. Les seuils de déclaration varient également d’un État membre à l’autre.

Comment moderniser Intrastat ?

Dans le but d’améliorer la collecte des données et d’alléger la charge administrative pesant sur les entreprises, un projet de “modernisation d’Intrastat” a été lancé en 2017. À la suite de ce projet, le règlement (UE) 2019/2152 (le règlement sur les statistiques européennes sur les entreprises) a été adopté.

Les effets pratiques de ces changements sont doubles :

Quelles sont les informations que les États membres sont actuellement tenus de collecter dans le cadre d’Intrastat ?

Actuellement, les États membres sont tenus de collecter les informations suivantes dans le cadre d’Intrastat :

Quelles informations supplémentaires les États membres devront-ils collecter auprès des exportateurs intracommunautaires pour le 1er janvier 2022 ?

Quelles informations supplémentaires les États membres sont-ils actuellement autorisés à collecter dans le cadre d’Intrastat ?

Quelles informations facultatives les États membres peuvent-ils fournir pour l’échange obligatoire d’exportations intracommunautaires ?

Exceptions aux exigences d’Intrastat

Pour alléger la charge de conformité des petites entreprises, les États membres de l’UE sont autorisés à fixer des seuils en dessous desquels les entreprises sont dispensées de l’obligation de remplir Intrastat. Les seuils sont fixés annuellement par les États membres, et les montants des seuils pour les arrivées et les expéditions sont fixés séparément.

En vertu de la réglementation actuelle, les États membres ne peuvent pas fixer de seuils à un niveau tel que moins de 97 % des expéditions au départ de l’État membre soient déclarées et ne peuvent pas fixer de seuils à un niveau tel que moins de 93 % des arrivées intracommunautaires dans l’État membre soient déclarées.

En vertu de la réglementation actuelle, les États membres sont autorisés à permettre à certaines petites entreprises de déclarer des informations simplifiées, pour autant que la valeur du commerce soumis à la déclaration simplifiée ne dépasse pas 6 % du commerce total.

En vertu du nouveau règlement à venir, les États membres doivent seulement veiller à ce que 95 % des envois soient déclarés et l’échange de données sur les arrivées intracommunautaires entre les États membres est facultatif.

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Vous devez vous assurer que vous êtes en conformité avec les dernières exigences Intrastat ? Contactez nos experts fiscaux.

Des progrès ont été réalisés dans le déploiement du système polonais CTC (contrôle continu des transactions), Krajowy System of e-Faktur. Au début de cette année, le ministère des finances a publié un projet de loi, qui attend toujours d’être adopté par le parlement pour devenir une loi. Un projet de spécifications pour la facture électronique a été publié et une consultation publique a été organisée sur le système CTC.

En juin, le ministère des finances a annoncé qu’il avait examiné tous les commentaires soumis par le public et les ministres polonais sur le système CTC et a décidé de prendre les mesures suivantes :

Dans cette annonce, le ministre a souligné les avantages de l’adoption du système CTC pour les contribuables. Ces avantages sont les suivants : remboursement plus rapide de la TVA ; sécurité de la facture stockée dans la base de données de l’administration fiscale jusqu’à la fin de la période de stockage obligatoire ; certitude quant à la livraison de la facture au destinataire grâce à la plateforme CTC et donc paiement plus rapide des factures ; automatisation du traitement et de l’échange des factures grâce à l’adoption d’un format de facture électronique standardisé.

En outre, en raison des nouvelles règles de facturation électronique, les changements à venir sur dans le paquet SLIM TVA 2 déclencheront d’autres mesures d’allègement, par exemple en ce qui concerne le traitement des doublons et des factures correctives.

Les autorités polonaises progressent bien dans la mise en œuvre du système Krajowy e-Faktur. Il est positif de constater que la consultation publique s’est avérée utile pour définir les prochaines étapes et que l’intention des autorités en matière de transparence et de documentation en temps utile se poursuivra, espérons-le, tout au long du déploiement du CTC.

Pour en savoir plus

Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez Trends : Vers des contrôles continus des transactions.

Meet the Expert est notre série de blogs où nous partageons plus d’informations sur l’équipe qui se cache derrière nos logiciels et services gérés innovants.

En tant qu’organisation mondiale disposant d’experts en fiscalité indirecte dans toutes les régions, notre équipe spécialisée est souvent la première à être informée des nouveaux changements réglementaires, ce qui vous permet de rester en conformité.

Nous nous sommes entretenus avec Wendy Gilby, chef de produit technique chez Sovos, pour en savoir plus sur son rôle dans le développement du logiciel de taxe sur les primes d’assurance (IPT) de Sovos afin d’aider les clients à répondre aux exigences d’un environnement réglementaire en constante évolution.

Comment avez-vous été amené à travailler chez Sovos ?

Avant de rejoindre Sovos, j’ai travaillé dans une banque d’investissement à Londres, où j’ai gravi les échelons, passant de programmeur stagiaire à programmeur, analyste, analyste d’entreprise, analyste de systèmes, gestionnaire de projet, gestionnaire du support de production mondial et enfin vice-président.

En raison de circonstances personnelles, j’ai commencé à travailler à temps partiel et j’ai même été brièvement entraîneur d’aviron avant de retourner à l’université pour obtenir un diplôme en informatique.

Je cherchais un autre rôle dans l’informatique et j’ai initialement travaillé pour FiscalReps (qui fait maintenant partie de Sovos) dans le cadre d’un contrat à court terme en 2016 ou 2017. Il s’agit du produit que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Sovos IPT, qui devait être testé pour s’assurer qu’il était adapté à son usage.

Après avoir terminé le projet, je suis revenue pour un contrat de six mois, qui s’est transformé en poste permanent à temps plein et je suis toujours là aujourd’hui !

Quel est votre rôle et en quoi consiste-t-il ?

Mon rôle est de déterminer comment mettre en œuvre toute modification du système Sovos IPT. Nous convenons avec l’ensemble de l’équipe de Sovos IPT des nouvelles fonctionnalités ou des changements qu’ils souhaitent et nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe de développement pour convertir les idées en solutions que nos clients utilisent.

J’ai récemment examiné la solution TVA de Sovos pour essayer de voir les synergies entre la TVA et le TPI en termes de configuration des utilisateurs, de rôles des utilisateurs, de téléchargement des données et de validation initiale des fichiers que nous recevons des clients afin d’améliorer l’expérience utilisateur globale de nos solutions TPI.

De quoi votre équipe est-elle responsable et comment aide-t-elle les clients ?

Nous essayons toujours de rendre l’ensemble du processus de déclaration d’impôts plus efficace et plus facile pour les clients, quel que soit le pays dans lequel ils déclarent leurs impôts.

Nous avons passé beaucoup de temps à affiner le portail IPT afin de rendre le processus de déclaration des IPT plus facile mais aussi plus conforme. Nous essayons d’éliminer le plus grand nombre possible d’étapes manuelles liées à la déclaration de revenus afin de réduire les erreurs.

Sovos est un mélange de technologie et d’expertise humaine. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec l’équipe chargée de la conformité, qui veille à ce que les rapports soient exacts et conformes dans toutes les administrations fiscales où nos clients déposent des TIP.

Notre objectif est d’automatiser et d’intégrer la plus grande partie possible du processus de déclaration, de la soumission des données à la réception des fonds et à la soumission aux autorités fiscales, afin de nous assurer que nous ne manquons aucune date de déclaration fiscale et que nous évitons les pénalités de retard.

Comment utilisez-vous les dernières technologies pour améliorer l’expérience des clients de Sovos ?

Cela est probablement lié au travail que nous effectuons sur le portail IPT. Nous essayons de rendre tout plus transparent afin que les clients puissent tout voir en un seul endroit, y compris l’état de leurs déclarations de revenus.

Nous avons également introduit des API, de sorte que les clients peuvent nous envoyer un fichier directement depuis leur système, ce qui est beaucoup moins compliqué pour eux. Nous nous efforçons toujours de faciliter l’envoi des données par les clients et de leur proposer le plus grand nombre d’options possible.

Comment avez-vous vu la technologie évoluer depuis que vous avez rejoint Sovos ? Qu’est-ce qui a eu le plus grand impact ?

Je pense que l’impact le plus important a été le portail IPT. Lorsque j’ai commencé, la plupart des processus de déclaration étaient encore basés sur le papier, ce qui signifiait que l’équipe de conformité devait passer au crible les documents de déclaration d’impôts sur papier avant de les déposer.

Le fait d’avoir le portail IPT avec tous les documents qui étaient auparavant imprimés en un seul endroit, où les clients peuvent tout voir en ligne, a été le plus grand changement et un changement que nos clients et notre équipe de conformité apprécient, surtout au cours de l’année dernière, lorsque les entreprises ont dû s’adapter au travail à distance et n’ont pas eu un accès aussi facile aux ressources au bureau.

Qu’est-ce qui vous enthousiasme particulièrement dans la technologie fiscale de demain ?

Je pense qu’il s’agit de l’évolution vers des processus de déclaration plus connectés, en joignant tous ces éléments disparates des déclarations fiscales pour rendre le processus de déclaration et de soumission des IPT encore plus facile et beaucoup moins sujet aux erreurs. Comme certains éléments doivent encore être saisis manuellement, il y a toujours des risques d’erreur. Il est donc très intéressant d’éliminer complètement ce problème et de simplifier le processus, du téléchargement initial à la soumission aux autorités fiscales.

Les retours automatisés sont de plus en plus répandus et nous sommes en train de les mettre en place pour l’Allemagne, la France et la Hongrie, donc quand je parle de l’avenir, c’est déjà le cas, ce qui est très excitant.

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Transporter des marchandises d’un endroit à un autre est un élément essentiel du monde des affaires. Les fabricants, les grossistes, les transporteurs, les détaillants et les consommateurs doivent tous orchestrer avec soin l’expédition et la manutention des matières premières, des pièces, des équipements, des produits finis et d’autres produits afin de maintenir le flux des affaires. Cette harmonie de la chaîne d’approvisionnement est ce qui rend la production et le commerce possibles dans la société.

Au Canada, aux États-Unis et dans la plupart des pays européens, les administrations fiscales n’interviennent pas beaucoup dans ces processus commerciaux. Jusqu’à récemment, on pouvait en dire autant de la plupart des pays d’Amérique latine. Mais, avec la montée et l’expansion des mandats de facturation électronique dans la région, cette situation est en train de changer rapidement.

La plupart des gouvernements ayant des mandats de facturation électronique matures reconnaissent maintenant que ces mécanismes et les plateformes gouvernementales peuvent être utilisés comme des véhicules pour comprendre où, quoi, comment et quand les marchandises sont déplacées. La facture électronique traditionnelle ne suffit plus – et les autorités fiscales exigent que les entreprises déclarent les mouvements de marchandises en temps réel sur .

Les implications sont également sérieuses. Les marchandises circulant sur la voie publique sans ces documents risquent fort d’être saisies par les autorités, et les propriétaires et transporteurs seront soumis à des amendes et autres sanctions.

Le Brésil et le Mexique en tête

Le pays ayant mis en place le système le plus sophistiqué est sans doute le Brésil. Le MDF-e (ou Manifesto Eletrônico de Documentos Fiscais) est un document obligatoire exigé par l’administration fiscale afin de contrôler la circulation des marchandises au Brésil.

Ce document purement numérique combine les informations d’une facture électronique (NF-e) et les documents électroniques que les entreprises de transport délivrent à leurs clients (CT-e). Ce système est devenu obligatoire en 2014 et a depuis été étendu et modernisé grâce à un vaste réseau de capteurs électroniques et de transpondeurs placés sur les voies publiques du Brésil, destinés à garantir que chaque camion transportant des marchandises dispose déjà des MDF-e, NF-e et CT-e correspondants. Dans la plupart des cas, les autorités n’ont pas besoin d’arrêter les camions pour vérifier l’existence du document.

Le Mexique a récemment publié une nouvelle résolution obligeant les contribuables qui livrent des marchandises, ou simplement les redistribuent, à avoir l’autorisation correspondante de l’administration fiscale (SAT). Les produits livrés par voie routière, ferroviaire, aérienne ou fluviale doivent avoir ce qu’on appelle le CFDI avec le supplément de Carta Porte.

CFDI est l’acronyme de facture électronique au Mexique. Ce supplément de Carta Porte est une nouvelle annexe à la facture électronique de transfert (Traslado) émise par les propriétaires livrant des produits ou à la CFDI de revenus (Ingresos) émise par les entreprises de transport. La Carta Porte fournira tous les détails concernant les marchandises transportées, le camion ou autre moyen utilisé, l’heure de livraison, l’itinéraire, la destination, l’acheteur, le transporteur et d’autres informations. Ce nouveau mandat entrera en vigueur le 30 septembre 2021. Comme au Brésil, le non-respect de ce mandat entraînera de lourdes sanctions.

L’e-transport ailleurs en Amérique latine

Le Chili dispose également d’un mandat exigeant que la livraison de marchandises soit préalablement autorisée par l’administration fiscale. Ces documents autorisés par l’administration fiscale sont connus localement sous le nom de Guias de Despacho (ou guides d’expédition) et depuis janvier 2020, ils ne peuvent être délivrés que sous format électronique.

Il existe quelques exceptions où le guide d’expédition peut être émis temporairement sur un format papier par certains contribuables. De même, en cas d’imprévu, les contribuables peuvent être autorisés à émettre des versions papier du guide ; toutefois, cela ne dispensera pas l’émetteur de régulariser le processus une fois l’imprévu terminé.

Le contenu du guide d’expédition varie en fonction de la personne qui l’émet et de l’objet de la livraison (ventes, consignation, retours, exportations, transferts internes, etc.) mais, en général, la livraison de marchandises au Chili sans le guide d’expédition autorisé est passible de sanctions de la part de l’administration fiscale (SII).

L’Argentine a une TVA au niveau fédéral et un impôt sur le revenu brut au niveau provincial. Afin de lutter contre l’évasion fiscale, les deux niveaux de gouvernement exercent un certain niveau de contrôle sur le processus d’expédition des marchandises au sein de leurs juridictions.

Le système de contrôle de l’administration fiscale sur la circulation des marchandises sur la voie publique n’est pas aussi complet qu’au Brésil, au Chili et au Mexique, mais il s’en rapproche. Seules les provinces de Buenos Aires, Santa Fe et Mendoza, ainsi que la ville de Buenos Aires, ont besoin de l’autorisation de l’autorité fiscale pour déplacer des marchandises provenant ou à destination de leurs juridictions. Pour cela, elles ont besoin du COT (ou code des opérations de transport) où figurent toutes les données relatives aux produits, aux moyens de transport et à d’autres informations une fois l’autorisation fournie. Les provinces de Salta, Rio Negro et Entre Rios travaillent sur des réglementations similaires.

Au niveau fédéral, l’AFIP (Administration fédérale des impôts) n’exige une autorisation préalable que pour la livraison de certains produits comme la viande et les céréales. Mais à ce niveau aussi, l’environnement réglementaire évolue.

L’AFIP, ainsi que le ministère de l’agriculture et le ministère des transports ont publié une résolution conjointe 5017/2021 qui rend obligatoire l’utilisation d’un connaissement numérique (Carta Porte Electronica) chaque fois qu’il y a un transfert de produits agricoles sur les routes publiques en Argentine. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2021. En 2022, cette exigence fédérale pourrait s’étendre à d’autres produits.

L’Amérique latine ouvre la voie aux tendances de la facturation électronique

L’obligation d’obtenir une autorisation pour déplacer des biens en Amérique latine ne se limite pas aux plus grandes économies de la région. Les pays plus petits dotés de systèmes de facturation électronique ont étendu, ou sont en train d’étendre, leurs mandats pour exiger des contribuables qu’ils informent l’autorité fiscale, avant que les biens ne soient déplacés à la suite d’une vente ou de toute autre distribution interne.

Par exemple, le Pérou exige des contribuables les Guias de Remision avant qu’ils ne commencent la livraison de leurs produits. Ce document électronique doit être communiqué et autorisé par l’administration fiscale (SUNAT) en utilisant le format numérique établi à cet effet et comprendra toutes les informations sur le produit livré, l’émetteur, le destinataire, le moyen de transport, les dates, etc.

L’Uruguay dispose du “e-Remitos”, un document électronique autorisé par l’administration fiscale (DGI). Il est exigé pour tout mouvement physique de marchandises en Uruguay. Comme dans d’autres pays, ce document fournira toutes les informations sur les marchandises transportées, les moyens utilisés, l’émetteur, le destinataire et des données supplémentaires. Il est délivré par voie électronique et autorisé par l’administration fiscale à l’aide des schémas XML établis à cet effet.

Enfin, en Équateur, l’administration fiscale (SRI) exige les “Guias de Remision” (guide de livraison) pour tout transport légal de marchandises à l’intérieur du pays. L’infrastructure nécessaire à l’émission de la facture électronique n’étant pas encore totalement développée en Équateur, l’administration fiscale permet parfois au contribuable de se conformer à cette partie du mandat en faisant émettre la facture électronique par le détaillant qui livre les marchandises à ses clients. Même si la Colombie et le Costa Rica n’exigent pas de document électronique distinct pour autoriser le transport de marchandises, on s’attend à ce que cette exigence entre en vigueur à l’avenir, à l’instar de ce qui s’est passé dans de nombreux autres pays de la région.

Le point commun de tous ces mandats en Amérique latine est qu’ils sont tous étroitement liés au système de facturation électronique imposé dans chaque pays. Ils sont essentiellement considérés comme un autre module du système de facturation électronique dans lequel les informations relatives aux marchandises transportées par les routes publiques, les voies navigables, les chemins de fer ou les avions doivent être soumises à l’administration fiscale, via les schémas XML établis à cet effet.

Les administrations fiscales de la région améliorent activement leurs systèmes afin de garantir que les mouvements de marchandises sont correctement contrôlés en temps réel. Dans certains cas, les administrations fiscales ont fourni des solutions en ligne destinées aux contribuables effectuant un petit nombre de livraisons. Mais pour tous les autres contribuables, une solution auto-déployée est nécessaire.

L’application de ce mandat est assurée non seulement par l’administration fiscale, mais aussi par la police et les autorités chargées de la voirie, qui saisissent régulièrement des marchandises pour non-conformité. Étant donné que ces mandats se sont avérés efficaces pour lutter contre l’évasion fiscale et la contrebande, on peut affirmer sans risque de se tromper que les Remitos, Dispatch Guides, Carta Porte ou COT sont là pour de bon et que les contribuables faisant des affaires en Amérique latine n’ont d’autre choix que de se conformer à cette nouvelle exigence réglementaire.

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