De nombreuses entreprises sont souvent confrontées à de strictes obligations en matière de TVA européenne lorsqu’elles souhaitent exercer leur activité en Europe. Nos experts fiscaux examinent en permanence les réglementations, les règles de conformité et les mises à jour des autorités fiscales afin de comprendre les exigences en matière de TVA en Europe et au-delà.
Lors de ce webinaire, Clémentine Mayor traitera des exigences complexes en matière de TVA qui doivent être prises en compte et traitées diligemment pour garantir la conformité de votre société.
Au programme :
Son expertise technologique et en matière de réglementation assure la stabilité des entreprises pendant la période d’incertitude
BOSTON, 21 avril 2023 /PRNewswire/ — Le fournisseur mondial de logiciels fiscaux, Sovos, a annoncé aujourd’hui que Christiaan Van Der Valk, expert de renommée mondiale en matière de TVA et vice-président responsable de la stratégie et de la réglementation, sera en tête d’affiche de l’E-Invoicing Exchange Summit Miami, du 24 au 26 avril 2023. Sa présentation, « ViDA et le tsunami mondial de la numérisation fiscale : Surmonter les écueils commerciaux » sera sa première présentation publique sur le sujet depuis que la Commission européenne (UE) a annoncé son projet de directive ViDA en décembre 2022.
La TVA à l’ère numérique (ViDA) va changer la façon dont le commerce est mené et déclaré au sein de l’UE pour toujours. Il faudra modifier l’approche tant du point de vue réglementaire que technologique pour demeurer conforme à toutes les lois et à tous les décrets locaux. Afin de tenir les entreprises au courant des nouveautés et de les guider à travers les changements proposés, Sovos a établi une page ViDA HUB qui sera mise à jour continuellement à mesure que l’information devient disponible.
Dans le cadre de l’engagement continu de Sovos à aider les entreprises à parvenir à gérer ViDA avec succès, nous travaillons avec KPMG pour produire une série de segments vidéo qui abordent les principaux enjeux de ViDA, les leçons apprises des pionniers de la numérisation fiscale en Amérique latine, et ce que les entreprises doivent faire maintenant pour mieux se préparer à ViDA. Kathya Capote Peimbert, directrice générale de la fiscalité, fiscalité indirecte, KPMG, Vinicius Pimentel de Freitas, directeur technologique au Centre interaméricain des administrations fiscales et Christiaan Van Der Valk participeront à ces vidéos. Les personnes intéressées pour recevoir ce contenu vidéo peuvent se préinscrire ici et recevront une alerte lorsqu’elles seront disponibles.
« ViDA, à la base, est axée sur les données. La proposition de directive ViDA indique que les gouvernements de l’UE ne se contentent plus de recevoir après coup des déclarations fiscales qui ne fournissent qu’un aperçu superficiel des données agrégées, a déclaré Christiaan Van Der Valk, vice-président responsable de la stratégie et de la réglementation, Sovos. En tirant parti de la technologie, les administrations fiscales peuvent maintenant recevoir des données sur les transactions authentifiées détaillant chaque vente et achat directement à partir des systèmes sources des entreprises. En rapprochant les contrôles fiscaux des opérations commerciales, les administrations fiscales peuvent également réagir aux anomalies en temps quasi réel. Mon conseil ? N’attendez pas, ViDA sera votre nouvelle réalité plus tôt que vous ne le pensez. »
À propos de Sovos
Sovos a été conçu pour répondre aux complexités de la transformation numérique de l’impôt, avec des offres complètes et connectées pour le calcul de l’impôt, le contrôle continu des transactions, la déclaration fiscale et plus encore. Les clients de Sovos comprennent la moitié du classement Fortune 500, ainsi que des entreprises de toutes tailles opérant dans plus de 70 pays. Les produits SaaS et la plateforme exclusive Sovos S1 de l’entreprise s’intègrent dans une grande variété d’applications commerciales et de processus de mise en conformité gouvernementaux. Sovos a des employés sur les continents américain et européen et est détenue par Hg et TA Associates. Pour plus d’informations, consultez www.sovos.com, et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter.
Il est essentiel de se tenir au courant des exigences de TVA de votre entreprise. Cela nécessite une bonne connaissance des règles et de ce que les autorités attendent des entreprises. Cela inclut la gestion des livraisons de biens et de services en dehors des obligations standard en matière de TVA.
Tous les produits ou services ne sont pas soumis à la TVA. Il s’agit d’une exonération de TVA.
Certains biens et services sont exonérés de TVA. Cela dépend du secteur et du pays dans lesquels vous vendez.
Pour plus d’informations sur la manière de se conformer à la TVA européenne, téléchargez notre livre électronique gratuit ou lisez notre guide complet du package de TVA sur le commerce électronique dans l’UE.
Si une fourniture est exonérée de TVA, c’est peut-être parce que l’UE considère les biens ou les services comme essentiels. Les fournitures exonérées de TVA incluent :
Si votre entreprise ne vend que des produits ou des services exemptés de TVA, elle fonctionne différemment. C’est une activité exonérée de TVA et :
Par exemple, si une entreprise fournit uniquement des services d’enseignement et de formation au Royaume-Uni, le gouvernement la considérera comme une activité exemptée. Les règles ci-dessus s’appliqueraient.
Dans certaines circonstances, une entreprise peut être partiellement exonérée de TVA. L’exonération partielle de TVA s’applique aux entreprises immatriculées à la TVA qui effectuent des livraisons de biens ou de services imposables et exonérées de TVA.
Si votre entreprise est partiellement exonérée de TVA, vous pouvez toujours récupérer la TVA encourue lors de la production ou de l’acquisition de biens ou de services non exemptés de TVA que vous vendez à des clients.
De plus, les entreprises partiellement exemptées doivent tenir des registres séparés. Ces dossiers devraient couvrir les ventes exonérées de TVA et fournir des informations sur la manière dont la TVA a été calculée pour les réclamations.
L’exonération de TVA n’est pas la même chose que 0 % de TVA. Aucun frais supplémentaire n’est ajouté au prix de vente initial pour les fournitures détaxées ou exonérées de TVA, mais il y a quelques différences importantes.
Contrairement aux fournitures exonérées de TVA, les biens et services détaxés font partie de votre chiffre d’affaires imposable. Les fournitures détaxées doivent être enregistrées sur vos comptes de TVA, alors que, dans certains pays, les entreprises n’enregistrent les ventes non taxables que sur leurs comptes d’entreprise ordinaires.
De plus, contrairement à l’exonération de TVA, vous pouvez récupérer la TVA sur tous les achats de biens ou de services détaxés.
Les taux et les exonérations de TVA varient à travers le monde. Nous allons donc utiliser le Royaume-Uni comme exemple pour illustrer le concept.
Au Royaume-Uni, la plupart des biens et services sont soumis à un taux de TVA standard de 20 %. Certains sont toutefois soumis à un taux de TVA réduit de 5 % ou 0 %.
Les biens et fournitures soumis à un taux de TVA de 5 % incluent :
Les biens et fournitures soumis à un taux de TVA de 0 % incluent :
Ces taux réduits peuvent ne s’appliquer que sous certaines conditions ou dans des circonstances particulières, selon les critères suivants :
Pour reprendre notre exemple britannique, si vous vendez, envoyez ou transférez des marchandises hors du Royaume-Uni, la TVA britannique n’est souvent pas incluse car elles sont considérées comme une exportation.
Vous pouvez envoyer la plupart des exportations vers une destination en dehors du Royaume-Uni avec une note zéro si vous remplissez les conditions nécessaires :
Les exonérations de TVA sont en constante évolution. Ne vous faites pas prendre au dépourvu. Contactez notre équipe pour obtenir des conseils sur la manière dont votre entreprise doit gérer ses obligations en matière de TVA si elle est exonérée de TVA.
Les propositions de la Commission européenne intitulées TVA à l’ère du numérique prévoient une immatriculation unique à la TVA afin de faciliter les échanges transfrontaliers.
Ces propositions, qui doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2025, font partie d’une initiative de la Commission visant à moderniser la TVA dans l’UE. L’immatriculation unique de la TVA proposée signifierait qu’un plus grand nombre de transactions ne devraient être enregistrées à la TVA qu’une seule fois dans l’UE, ce qui réduirait les coûts et le temps nécessaires au traitement des questions de TVA.
Le One Stop Shop (OSS), ou guichet unique TVA en français, est un système d’immatriculation à la TVA paneuropéen. Bien que facultatif, il peut être utilisé pour déclarer et verser la TVA due sur les ventes à distance de marchandises d’entreprise à consommateur (B2C) et sur les prestations de services intracommunautaires B2C dans tous les États membres de l’UE.
Le programme a été bien accueilli et a été adopté par de nombreuses entreprises. Des discussions sont d’ailleurs en cours pour élargir le système afin de simplifier davantage la TVA dans la région.
En outre, afin de moderniser davantage le système TVA dans l’UE, la Commission a proposé d’étendre le guichet unique au commerce électronique :
Malgré les rumeurs de modification du seuil de l’Import One Stop Shop (IOSS), ou guichet unique à l’importation, le seuil actuel de 150 euros comme valeur matérielle pour les biens importés dans le cadre de transactions B2C restera en place dans un avenir prévisible. Le système reste également facultatif pour les entreprises.
Cependant, l’IOSS deviendra obligatoire pour les plateformes facilitant la vente à distance de marchandises jusqu’à une valeur de 150 euros importées par consignation d’un pays situé en dehors de l’UE. L’UE renforcera la sécurité de l’IOSS en permettant aux autorités douanières de l’UE d’accéder aux informations concernant les entreprises enregistrées auprès de l’IOSS.
En ce qui concerne les transactions entre entreprises (B2B), la Commission européenne souhaite harmoniser l’application du mécanisme étendu d’autoliquidation prévu à l’article 194 de la directive européenne sur la TVA. Si elle est mise en œuvre dans l’État membre concerné, cette directive s’appliquera aux fournisseurs qui ne sont pas résidents de l’État membre et réduira leur obligation de s’immatriculer dans un pays étranger.
Actuellement, seuls 15 États membres appliquent l’article susmentionné (et pas tous de la même manière).
L’introduction du nouveau système d’autoliquidation obligatoire B2B concernera la vente de certains biens et services si les transactions remplissent les conditions suivantes :
Enfin, l’UE abolira les dispositions de la directive TVA concernant les accords des stocks sous contrat de dépôt à compter du 31 décembre 2024. Au-delà de cette date, les nouveaux transferts de stock en vertu de ces dispositions ne seront plus concernés, car la simplification ne sera pas nécessaire. Cependant, pour les marchandises fournies dans le cadre de dispositions préexistantes, le régime continuera à s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2025.
Contactez-nous pour obtenir de l’aide : nous facilitons la mise en conformité de votre entreprise avec la réglementation en matière de « TVA à l’ère numérique », vérifions l’attribution de votre code fiscal et déterminons comment vous pouvez améliorer votre flux de trésorerie. Si vous souhaitez en savoir plus sur le projet de directive « TVA à l’ère numérique », consultez les articles TVA à l’ère numérique pour la déclaration numérique et la facturation électronique et L’économie des plateformes dans le cadre du projet de directive « TVA à l’ère numérique ».
Les nouvelles règles de Singapour concernant les marchandises de faible valeur sont entrées en vigueur au début de l’année. À partir du 1er janvier 2023, les consommateurs privés du pays devront payer une TPS de 8 % sur les biens d’une valeur maximale de 400 SGD importés par voie aérienne ou postale en provenance de fournisseurs enregistrés auprès de la TPS.
À partir du 1er janvier 2024, la TPS passera à 9 %.
Avant ce changement, les produits de faible valeur achetés localement auprès d’entreprises inscrites à la TPS étaient soumis à la TPS. Les marchandises importées outre-mer par voie aérienne ou postale ne le sont pas. Cette modification concerne tous les biens consommés à Singapour dans le cadre de la TPS.
Le seuil de 400 SGD ne comprend pas
Par exemple, un particulier commande un article qui coûte 390 SGD. Les frais de transport supplémentaires s’élèvent à 20 SGD. Le seuil excluant les frais de transport, la valeur du produit est de 390 SGD. Le consommateur devra payer la TPS sur l’achat au fournisseur.
Depuis le 1er janvier 2023, la TPS est également prélevée sur les services non numériques importés achetés auprès de fournisseurs étrangers enregistrés auprès de la TPS. Par conséquent, toutes les prestations de services importés B2C – numériques ou autres – qui sont fournies et reçues à distance sont taxées.
Les fournisseurs non établis – tels que les opérateurs de marchés électroniques et les livreurs – doivent s’enregistrer, facturer et rendre compte de la GST :
Les entreprises peuvent également s’enregistrer volontairement.
Les entreprises doivent évaluer si ces changements entraînent la nécessité de s’enregistrer pour la TPS et d’autres problèmes de conformité.
Vous avez encore des questions sur la TPS à Singapour ? Adressez-vous à nos experts fiscaux.
Il peut être difficile de savoir où vous en êtes en ce qui concerne les changements de TVA dans l’UE et les lois fiscales européennes. Des changements radicaux ont été mis en œuvre ces dernières années.
Ce blog analyse les principales mises à jour, y compris la réforme de la TVA de l’UE, afin de s’assurer que votre entreprise est sur la bonne voie. En outre, vous pouvez vous adresser à notre équipe d’experts pour obtenir une assistance personnalisée en matière de conformité à la TVA ou consulter nos solutions de conformité à la TVA pour le commerce électronique.
Pour s’adapter à l’ère numérique, l’UE a modifié le fonctionnement de son système de TVA en juillet 2021. Le paquet TVA sur le commerce électronique de l’UE en faisait partie. Il en va de même pour le guichet unique (One Stop Shop – OSS), qui vise à rendre le commerce transfrontalier moins pénible.
Avec OSS, les entreprises peuvent déclarer et verser la TVA due sur certaines ventes dans une seule langue et auprès de l’administration fiscale d’un seul État membre.
L’OSS a introduit trois régimes :
Avant la réforme de la TVA de l’UE, les vendeurs de biens en ligne devaient s’enregistrer à la TVA pour chacun des États membres de l’UE dans lesquels ils exerçaient leurs activités, à condition que leur chiffre d’affaires soit supérieur à un certain seuil. Le seuil dépend du pays.
À compter du 1er juillet 2021, ces seuils ont été remplacés par un seuil unique et universel de 10 000 euros pour les entreprises de l’UE. Si le chiffre d’affaires dépasse ce chiffre, la TVA doit être payée dans l’État membre où les biens sont livrés. Les entreprises non européennes n’ont pas de seuil à respecter.
Dans l’UE, le taux standard le plus bas est de 15 %, conformément à la directive sur la TVA. Le Luxembourg a le taux standard le plus bas (17 %), tandis que la Hongrie a le taux le plus élevé (27 %). D’autres pays se situent dans cette fourchette.
Le 8 décembre 2022, la Commission européenne a proposé des changements relatifs à l’initiative ” TVA à l’ère numérique “.
Bien que rien n’ait été mis en œuvre au moment de la publication, la proposition apporte des changements significatifs et constitue l’un des développements les plus importants dans l’histoire de la TVA en Europe.
La Commission propose de modifier la directive sur la TVA, notamment en ce qui concerne les aspects suivants
Là encore, le changement de réglementation n’est pas encore entré en vigueur. Elle nécessite une adoption formelle par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen, ainsi qu’un vote positif unanime des États membres, mais si elle est approuvée, elle comportera des changements significatifs.
Si votre entreprise est basée dans l’UE, la TVA est probablement exigible sur les achats et les ventes de biens dans la région. Il existe toutefois des exceptions.
Le lieu de perception de la TVA dépend du type de prestation et est déterminé par les règles de l’UE relatives au lieu de prestation, qui déterminent le lieu où la TVA est due, c’est-à-dire le pays du fournisseur ou le pays de livraison.
Le guichet unique a supprimé les seuils de vente à distance qui étaient en place et a créé une plateforme électronique centralisée pour la TVA. Cette modification signifie que lorsque les livraisons intracommunautaires dépassent le seuil de 10 000 euros (pas de seuil pour les entreprises non européennes), la TVA est due dans l’État membre de livraison, quel que soit le niveau des ventes dans ce pays.
Les entreprises européennes peuvent s’acquitter de toutes leurs obligations en matière de TVA pour les ventes réalisées dans l’ensemble de l’UE grâce au logiciel libre. Ce régime permet de comptabiliser toute TVA due dans une seule déclaration de TVA, ce qui facilite la vie des entreprises qui commercent dans toute l’UE. Les entreprises opérant dans l’UE peuvent utiliser les logiciels libres. Il existe également un système de logiciels libres non syndiqués pour les entreprises situées en dehors de l’UE, pour les fournitures numériques.
Consultez notre guide OSS pour une connaissance plus approfondie du système.
Prenez contact avec nous dès aujourd’hui pour comprendre comment les règles en matière de TVA sur le commerce électronique, en constante évolution dans l’UE, affectent votre entreprise.
Vous avez encore des questions ? Nous avons peut-être déjà répondu à ces questions ci-dessous :
Le dernier pays à avoir quitté l’UE est le Royaume-Uni. Le Royaume-Uni n’a pas modifié son système de TVA, mais les entreprises qui vendent en Europe ont dû changer leurs pratiques commerciales.
Non, le Royaume-Uni conserve son propre taux de TVA et son propre système fiscal. Des règles différentes s’appliquent aux entreprises d’Irlande du Nord.
Oui, un pays de l’UE peut modifier son taux de TVA dans le cadre des lignes directrices établies par la réforme de la TVA de l’UE.
Tous les pays européens appliquent la TVA sur les biens et les services. La TVA est une taxe à la consommation ajoutée à chaque étape de la production de biens ou de services.
Bien que la TVA soit quasi universelle selon la directive européenne sur la TVA, les taux de TVA au sein de l’UE diffèrent.
En effet, la directive européenne sur la TVA permet aux États membres de choisir de mettre en œuvre ou non des mesures spécifiques. Notre guide sur la conformité à la TVA aborde ce sujet plus en détail.
Les autorités de l’UE perçoivent la TVA sur toutes les livraisons de biens ou prestations de services imposables à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement. Notre blog sur la question de savoir qui paie la TVA, l’acheteur ou le vendeur, en explique les raisons plus en détail. Il s’agit d’une distinction importante par rapport à la taxe sur les ventes, qui ne s’applique qu’à la fourniture finale. Certains biens et services, tels que les soins de santé et les services financiers, sont exonérés de TVA.
Les entreprises doivent également distinguer si elles fournissent des biens ou des services à une autre entreprise (B2B) ou à un particulier (B2C). Cette différence détermine comment et où ils doivent facturer la TVA.
La règle générale pour le B2B est que le produit ou le service est taxé là où le client est établi, tandis que les services B2C sont taxés dans le pays du fournisseur.
Il existe toutefois des règles particulières, notamment en ce qui concerne les biens immobiliers ou les événements.
La situation se complique lorsqu’il s’agit de transporter des marchandises d’un pays à l’autre. L’assujetti doit tenir compte de la nature des biens livrés et de la manière dont la livraison est effectuée.
Lors de l’expédition ou du transport de marchandises entre des entreprises situées dans différents États membres de l’UE, il y a fourniture intracommunautaire (ICS) et acquisition intracommunautaire (ICA) de marchandises. Une livraison intracommunautaire de biens est une transaction dans laquelle les biens sont expédiés ou transportés par le fournisseur ou le client, ou pour leur compte, entre les États membres de l’UE et est exonérée, à condition de remplir certaines conditions.
En même temps, une acquisition intracommunautaire par un client est une opération imposable. Le lieu où l’ICA a été effectué définit le lieu d’imposition, c’est-à-dire le lieu où se trouvent les marchandises une fois le transport terminé.
Des règles différentes s’appliquent à l’exportation de biens vers des pays hors de l’UE où la TVA est facturée dans le pays d’importation. Au contraire, c’est l’emplacement des marchandises une fois qu’elles sont arrivées qui détermine l’emplacement de l’offre. Il est alors considéré comme détaxé dans l’État membre d’exportation s’il satisfait à des exigences spécifiques en matière de preuve.
Nous savons que cela peut paraître compliqué et notre équipe expérimentée peut répondre à vos questions sur cet aspect de la TVA. Contactez nos experts en TVA ici.
En règle générale, l’entreprise facture la TVA en aval sur la livraison lorsque le fournisseur effectue une livraison imposable. Le client déduit ensuite la TVA en amont sur l’achat, s’il est en droit de le faire.
Dans certains cas, c’est le mécanisme de l’autoliquidation qui s’applique. L’autoliquidation exige que le client rende compte de la TVA et est également connue sous le nom de “transfert de taxe”.
Le cas échéant, l’acquéreur est à la fois le fournisseur et le client aux fins de la TVA. L’entreprise se facture la TVA applicable et, lorsque ce service est lié à des prestations imposables, elle récupère la TVA en tant que taxe en amont dans la déclaration de TVA. La TVA facturée est immédiatement récupérée.
En règle générale, le client doit fournir au fournisseur un numéro de TVA européen valide pour utiliser l’autoliquidation.
Pour une explication de base de la TVA, pourquoi ne pas lire notre blog “Qui paie la TVA, l’acheteur ou le vendeur?
Bien que la règle générale sur les livraisons de biens ci-dessus s’applique, les règles ont changé au fil des ans pour appliquer la TVA à l’endroit où les biens sont consommés.
Lorsqu’une entreprise envoie des marchandises d’un État membre à un particulier résidant dans un autre État membre, c’est le taux de TVA du pays du client qui s’applique, sauf si le fournisseur peut bénéficier du seuil de 10 000 euros par an.
Dans ce cas, le fournisseur peut appliquer le taux de TVA national et déclarer les ventes inférieures à ce seuil dans la déclaration de TVA nationale. Toutefois, cette exonération ne s’applique pas aux fournisseurs établis en dehors de l’UE ou ayant des stocks dans plusieurs pays de l’UE.
Afin de réduire la charge administrative des entreprises qui doivent s’enregistrer dans tous les États membres où les marchandises sont livrées, l’UE a lancé le système OSS (One Stop Shop).
Les régimes de libre-service ont simplifié la livraison de biens par des assujettis à des consommateurs privés :
Les entreprises établies dans l’UE sont autorisées à utiliser les régimes de l’Union et de l’importation, tandis que les entreprises non européennes peuvent bénéficier des régimes hors Union, de l’Union et de l’importation.
L’IOSS(Import One Stop Shop) simplifie les obligations d’enregistrement pour les vendeurs établis en dehors de l’UE qui vendent des biens à des particuliers dans l’UE. Des règles similaires s’appliquent au logiciel libre, permettant au vendeur de s’enregistrer dans un État membre où il comptabilise la TVA dans ses déclarations.
Parmi les autres avantages de ce régime figurent l’exonération de la TVA à l’importation et l’absence de droits de douane. Ce régime est toutefois limité aux envois d’une valeur maximale de 150 euros.
Selon la proposition législative publiée par la Commission européenne le 8 décembre 2022, l’UE a l’intention d’élargir le champ d’application des logiciels libres pour couvrir davantage de biens et de services.
Vous voulez en savoir plus sur les taux de TVA ? En voici un aperçu.
Le taux de TVA standard le plus bas convenu dans l’UE dans la directive TVA est de 15 %, mais il n’est applicable dans aucun des États membres de l’UE. Le taux de TVA standard le plus bas de l’UE est celui du Luxembourg (17 %), suivi de Malte (18 %) et de Chypre, de l’Allemagne et de la Roumanie (19 %). La Hongrie est l’un des pays de l’UE où le taux de TVA est le plus élevé (27 %), suivie par la Croatie, le Danemark et la Suède (25 %).
L’annexe III de la directive TVA mentionne le seuil d’application des taux réduits dans les États membres de l’UE. Le taux ne peut être inférieur à 5 %.
Il existe trois types de taux spéciaux :
Pour déterminer si vous devez facturer la TVA à vos clients dans l’UE, tenez compte des éléments suivants :
La TVA de l’UE est toujours sujette à des modifications, ne vous laissez donc pas surprendre par des informations obsolètes. Suivez notre blog pour obtenir les dernières informations sur les taux de TVA dans l’UE et l’analyse des principales évolutions au moment où elles se produisent, ou adressez-vous à un expert.
La proposition de la Commission européenne intitulée « TVA à l’ère du numérique » apporte des modifications significatives au traitement de la TVA dans l’économie des plateformes en ce qui concerne les prestataires des services d’hébergement de courte durée (45 jours maximum) et de transport de passagers.
À ce stade, il convient de mentionner que le « traitement de la TVA dans l’économie des plateformes » ne concerne que la prestation de certains services par l’intermédiaire d’une plateforme. En outre, il existe un certain nombre de règles relatives au commerce électronique concernant l’offre de marchandises via des plateformes.[VM1] [CL2]
L’essor du modèle commercial de l’économie des plateformes a posé de nouveaux défis pour le système de TVA. Selon la Commission européenne, l’un de ces problèmes est l’inégalité de traitement de la TVA en ce qui concerne :
La distorsion de concurrence ressentie du point de vue de l’UE peut être mieux comprise en examinant l’analyse d’impact de la Commission européenne. Ce rapport souligne l’importance croissante de l’économie des plateformes pour la perception de la TVA et explique les études qui ont été menées pour déterminer les domaines dans lesquels la Commission européenne doit agir.
En termes de chiffres, la valeur des recettes de TVA provenant de l’écosystème des plateformes numériques est estimée à environ 25,7 milliards d’euros par an pour les États membres, ce qui correspond à 2,6 % du total des recettes de TVA.
Secteur | Recettes des plateformes numériques (UE27) | Recettes des fournisseurs numériques (UE27) | Valeur de l’écosystème (UE27) |
Hébergement | 6,3 | 36,9 | 43,2 |
Transport | 7,2 | 31 | 38,2 |
Commerce électronique | 16,6 | 93,8 | 110,4 |
Source : extrait du rapport Commission Staff Working Document Impact Assessment, page 26.
La valeur totale des recettes de TVA comprend 3,7 milliards d’euros en ce qui concerne les services d’hébergement et 3,1 milliards d’euros en ce qui concerne les services de transport.
Dans ces deux secteurs, les particuliers et les petites entreprises (c’est-à-dire les prestataires sous-jacents) peuvent fournir leurs services en franchise de TVA (c’est-à-dire sans déclarer la TVA) par l’intermédiaire d’une plateforme. En raison des économies d’échelle et à l’effet de réseau, ces entreprises peuvent entrer en concurrence directe avec les fournisseurs traditionnels assujettis à la TVA.
En tenant compte de l’étude justificative, la proportion de prestataires sous-jacents qui ne sont pas immatriculés à la TVA peut atteindre jusqu’à 70 %, selon le type de plateforme.
Par exemple, dans le secteur de l’hébergement, plus de 50 % des utilisateurs d’une plateforme d’hébergement ciblent l’offre de la plateforme plutôt que celle d’un hôtel traditionnel. En Europe, le coût d’un hébergement réservé via une plateforme d’hébergement peut être, en moyenne, de 8 à 17 % moins cher que le tarif journalier moyen d’un hôtel de la région concernée.
Pour la Commission européenne, il s’agit d’une distorsion de concurrence par rapport à des services similaires proposés par différents canaux.
Clarifier la nature des services fournis par les plateformes a été l’intervention qui a reçu le plus de soutien parmi toutes les parties prenantes.
Dans certains États membres, le service d’intermédiation facturé par la plateforme est considéré comme un service fourni par voie électronique, alors que dans d’autres, il est traité comme un service intermédiaire.
Ce point est important, car cela peut conduire à des lieux de prestation différents, ce qui peut à son tour entraîner une double imposition ou une non-imposition. Il est donc nécessaire de clarifier ces règles.
Selon la proposition, le service d’intermédiation (qui concerne également les services d’hébergement de courte durée et de transport de passagers) fourni par une plateforme doit être considéré comme un service intermédiaire (article 46 bis modifiant la directive 2006/112/CE). Cela permet une application uniforme des règles relatives au lieu de prestation du service d’intermédiation.
Si cela n’a pas d’incidence sur les règles existantes lorsque le service est fourni entre entreprises (B2B), il n’en va pas de même pour les prestations B2C. Dans ce cas, le lieu de prestation sera celui où les transactions sous-jacentes ont lieu.
Selon la Commission européenne, le principal problème de l’économie des plateformes est que le cadre juridique actuel en matière de TVA n’est pas adéquat pour garantir des conditions de concurrence équitables avec les entreprises traditionnelles, en particulier dans les secteurs du transport et de l’hébergement. Les prestations effectuées par les petits fournisseurs sous-jacents via une plateforme ne sont pas taxées et les services d’intermédiation fournis par les plateformes sont taxés différemment selon les États membres. Cela crée des difficultés pour les plateformes, les fournisseurs et les États membres.
L’adoption d’un modèle de fournisseur présumé résoudra ces problèmes en permettant aux plateformes de facturer la TVA sur le service sous-jacent lorsque le fournisseur ne facture pas la TVA. Ce modèle garantit l’égalité de traitement entre les secteurs numérique et traditionnel pour les services d’hébergement de courte durée et de transport de passagers.
En outre, le traitement du service d’intermédiation sera clarifié pour permettre une application uniforme des règles relatives au lieu de prestation et des mesures seront prises pour harmoniser la transmission des informations de la plateforme aux États membres.
En ce qui concerne le calendrier, les règles proposées pour l’économie des plateformes prendront effet en 2025. Il reste donc peu de temps pour apporter toutes les modifications nécessaires à la mise en conformité. Par conséquent, les plateformes doivent commencer à se pencher sur la question le plus tôt possible.
Contactez-nous pour en savoir plus sur les avantages qu’un partenaire spécialisé en solution de TVA peut offrir pour faciliter la mise en conformité de votre entreprise. Vous trouverez plus d’informations sur la déclaration et la facturation électroniques obligatoires pour les transactions intracommunautaires de l’UE ici.
La Commission européenne a annoncé sa proposition tant attendue de modifications législatives relatives à l’initiative ViDA (TVA à l’ère numérique). Il s’agit de l’un des développements les plus importants de l’histoire de la TVA européenne, qui affecte non seulement les entreprises européennes, mais aussi les entreprises de pays tiers dont les activités commercent avec l’UE.
La proposition nécessite de modifier la directive TVA 2006/112, son règlement d’exécution n° 282/2011 et le règlement (UE) n° 904/2010 relatif à la coopération administrative en matière de lutte contre la fraude dans le domaine de la TVA. Ils couvrent trois domaines distincts :
Cette proposition de modification réglementaire devra encore être officiellement adoptée par le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen dans le cadre des procédures législatives ordinaires avant de pouvoir entrer en vigueur. Dans des questions fiscales comme celles-ci, le processus requiert l’unanimité de tous les États membres.
Ce blog se concentre sur les obligations de déclaration numérique de la TVA et la facturation électronique, tandis que les futures mises à jour de Sovos aborderont les deux autres domaines.
La Commission européenne a, à ce stade, choisi de ne pas proposer de réglementation concernant le canal de transmission des données déclarées aux autorités fiscales. Cette question est actuellement laissée à la discrétion des États membres.
La raison de cette décision est probablement qu’il s’agit d’une question technique et que la discussion aurait ralenti le processus de publication de cette proposition. La Commission européenne semble également ambiguë quant à savoir si elle souhaite réglementer cela à l’avenir.
De nombreux pays prêts à introduire des contrôles continus des transactions (CTC) attendent que les régulateurs de l’UE fournissent une réponse aux règles que chaque État membre devra respecter. Il reste à voir si cette proposition encouragera ces États membres à aller de l’avant avec leurs plans, malgré le statut non définitif de la proposition. Il convient de noter que l’Allemagne a demandé une dérogation à la directive TVA actuelle afin de pouvoir rendre obligatoire la facturation électronique quelques jours seulement avant la date initiale prévue par la Commission pour publier cette proposition, à savoir le 16 novembre 2022.
Parlez à nos fiscalistes pour comprendre comment ces changements proposés affecteront votre entreprise.
Le FEC, qui est déjà au centre de l’activité des vérificateurs, ne doit être remis à l’administration fiscale française qu’en cas de contrôle et sur demande. Au regard de l’évolution de ces contrôles et de l’Administration notamment, tout porte à croire que prochainement le FEC devra être remis à intervalle régulier et donc préalablement à tout contrôle.
Le FEC pour “Fichier d’Ecritures Comptables” est un fichier dématérialisé du journal des écritures comptables de l’entreprise. Remis depuis 2014 par une entreprise à la demande du vérificateur lors d’un contrôle, il doit contenir les données concernant une année comptable (un fichier par exercice vérifié). Il est à remettre au plus tard 15 jours après la réception de l’avis de contrôle et servira au contrôleur tout au long de ses opérations de vérifications.
La mise en place de cet outil a permis la montée en puissance à l’occasion de la crise sanitaire du contrôle à distance instauré en 2016. Parallèlement et logiquement, on constate une digitalisation croissante des outils de contrôle. Résultat : des contrôles plus ciblés et plus approfondis, ayant pour objectif de diminuer le nombre de vérifications ne débouchant pas sur un redressement. Un objectif de performance donc qui passe par l’utilisation accrue du data mining.
Le “Fichier d’Ecritures Comptables”- est la version française du SAF-T, une norme internationale très flexible au sens où elle n’impose pas de format technique spécifique de fichier, de méthode de présentation (« push » ou sur demande) ni de fréquence… Il n’y a pas deux pays dans lesquels sa mise en œuvre soit identique et tous les pays ne sont pas au même stade dans son déploiement. Mais on peut tirer des enseignements de certaines pratiques au sein de pays plus avancés en la matière.
Jusqu’en 2019, le Fichier comptabilité SAF-T était obligatoire au Portugal mais n’était exporté et envoyé aux autorités fiscales que lorsqu’elles en faisaient la demande, dans le cadre d’un contrôle, par exemple et donc dans une démarche similaire à la démarche actuelle en France.
A partir de l’exercice fiscal 2020, la comptabilité de la SAF-T est devenue obligatoire pour le pré-remplissage automatique de la déclaration électronique présentée chaque année pour le respect des obligations comptables, fiscales et statistiques des entreprises au Portugal. Cette interconnexion entre le fichier comptable SAF-T et le remplissage du SIE, rend ainsi obligatoire l’exportation de la comptabilité SAF-T au plus tard le 30 avril de l’année suivant l’exercice en question.
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Digitalisation rime avec optimisation. Cela se confirme avec l’utilisation du FEC dans le contrôle fiscal. Exploitation des informations, corrélation avec d’autres documents…le data mining sert le contrôle fiscal, et le contrôle Urssaf.
Depuis 2014, en cas de contrôle fiscal, un FEC (fichier des écritures comptables) dématérialisé par exercice visé doit être remis au vérificateur dans les 15 jours. Durant cette période, un dialogue peut s’établir sur les modalités de remise du FEC.
Si sa conformité sur la forme et le fond est validée, une première étape importante est franchie. Mais d’autres risques s’ouvrent pour l’entreprise car le FEC constitue pour l’Administration une mine d’informations. D’autant que cette dernière dispose de modes d’intervention et d’outils d’exploration des données qui permettent aux vérificateurs de mener des investigations à la fois approfondies.
Contrôle fiscal et FEC : répartition des rôles entre le vérificateur et l’entreprise
Le vérificateur ne peut pas imposer le format, ni le support ni le nombre de FEC :
Compte tenu des exigences posées par le Livre des Procédures fiscales, le FEC est un outil central du contrôle fiscal informatisé et ce quelque soit le type de contrôle, sur place ou à distance. En effet, il recense pour chaque exercice contrôlé l’ensemble des écritures validées de l’exercice de la comptabilité générale (y compris les écritures d’a-nouveaux), mais aussi les écritures détaillées des modules auxiliaires centralisés et les écritures d’inventaire. En conséquence, une fois le risque de non-conformité formelle exclut, s’ouvre un nouveau champs : celui de la détection d’anomalies, voire de fraudes. Or, l’Administration n’a recours au data mining pour mieux cibler et renforcer ses contrôles. Le data mining permet d’exploiter des données sans limite de volume, de les analyser et d’établir des corrélations entre elles.
En s’appuyant sur ces technologies d’exploration des données, les vérificateurs peuvent certes contrôler le format du FEC, mais aussi la cohérence des enregistrements comptables et la sincérité de la comptabilité.
Pour contrôler le FEC, l’Administration dispose de son propre logiciel de datamining, Alto 2, grâce auquel le vérificateur réalise des traitements informatiques afin de détecter anomalies et fraudes. Il peut ainsi trier, filtrer, effectuer des classements et des calculs sur l’ensemble des données du FEC et lancer des requêtes spécifiques dans le fichier. Il peut donc effectuer des requêtes spécifiques concernant la TVA ou classer les informations par taux de TVA et par suite faire une recherche de cohérence avec la liasse fiscale. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…
A noter : le vérificateur dispose d’un délai de 6 mois pour transmettre ses conclusions à l’organisation contrôlée.
On associe le plus souvent FEC et contrôle fiscal ; mais ce dernier peut aussi être utilisée par l’Administration en cas de contrôle URSSAF. Les Urssaf utilisent le FEC, en effectuant des demandes sur la base de mots ciblés à connotation sociale. Elles peuvent donc repérer des sommes, avantages ou indemnités qui n’apparaissent pas nécessairement sur les bulletins de salaire et/ou dans les DSN… Et si l’entreprise ne fournis pas de justificatifs, des redressements sont forts possibles.
Forme, structure, qualité, cohérence : la conformité fiscale du FEC doit être entendue au sens large pour une pleine maitrise des risques mais aussi pour permettre à l’entreprise de mieux se connaitre tant dans son organisation que dans son potentiel. C’est pourquoi disposer d’un outil et d’un accompagnement optimal est essentiel.
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Le FEC, tel qu’il doit être remis en cas de contrôle informatisé de comptabilité de l’entreprise, est un fichier dématérialisé, une copie d’un journal comptable composé de toutes les écritures comptables de l’entreprise sur la durée d’un exercice. L’Administration a posé de nombreuses normes techniques, structurelles, qualitatives. Décryptage.
Constitué des écritures comptables après opérations d’inventaire, le contenu et les spécificités du FEC doivent être conformes aux nombreuses exigences de l’Administration qui portent sur le format, l’organisation, le codage, le nom, le contenu ou encore la chronologie.
La règle à retenir est que tout FEC remis lors d’un contrôle fiscal doit répondre aux normes énoncées par l’article A.47 A-1 du Livre des procédures fiscales, et en premier lieu aux normes techniques. Sur le format de la copie à remettre au vérificateur, l’entreprise a le choix entre :
Outre le format, les normes imposent que le FEC soit organisé en lignes et en colonnes et précisent aussi, par exemple, le type de séparation des informations. Ainsi le logiciel de la DGFIP ne prend pas en compte un point-virgule comme séparateur de colonnes, seules un caractère tabulation ou pipe est reconnu comme tel.
Le codage des informations tient une place importance dans l’article A.47 A-1 précité qui précise les formats de caractères, les formats de dates etc. C’est un autre point sur lequel l’entreprise doit être vigilante : certains logiciels comptables utilisent des dates à l’anglo-saxonne (ainsi les mois et jour y sont inversés), qui ne sont pas recevables par le logiciel de l’administration fiscale française.
Autre point technique : le nom du fichier doit respecter le format SIRENFECAAAAMMJJ : AAAAJJMM correspondant à la date de clôture de l’exercice comptable.
Tout écart vis-à-vis de ces normes techniques est susceptible de remettre en cause la recevabilité du fichier et l’entreprise s’expose alors à des sanctions.
Le FEC remis au vérificateur doit contenir l’ensemble des données comptables et des écritures retracées dans tous les journaux comptables au titre d’un exercice (un fichier par exercice). Les écritures y figurant doivent être classées par ordre chronologique de validation.
Sont concernées les écritures après opérations d’inventaire, hors écritures de centralisation et hors écritures de solde des comptes de charges et de produits. S’y ajoutent les écritures de reprise des soldes de l’exercice antérieur.
Chaque écriture doit reprendre l’ensemble des données comptables figurant dans le système informatisé de l’entreprise, les 18 premières informations devant obligatoirement correspondre, dans l’ordre, aux informations suivantes :
A noter : cette liste et son ordre impératif est valable pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ; il existe quelques différences pour les contribuables soumis à l’impôt sur le revenu (cf. l’article A.47 A-1 du Livre des procédures fiscales).
Outre les normes et le contenu, la qualité des écritures comptables figurant dans le FEC, notamment la cohérence des données, importe évidemment.
Dernier point de vigilance : la procédure d’extraction du FEC depuis le logiciel comptable ou ERP utilisé (solution qui doit proposer une attestation de conformité FEC), des anomalies de paramétrages pouvant générer une non-conformité du fichier remis.
Au regard de la diversité des normes techniques, structurelles et qualitatives à respecter, l’entreprise a tout intérêt à s’assurer de la conformité de son FEC avant sa remise à l’Administration. D’autant que cette remise doit avoir lieu dans les 15 jours suivant le début du contrôle.
Pour la partie technique liée aux exigences de l’Administration, la DGFIP a mis à disposition un logiciel, en téléchargement libre, Test Compta Demat. Cet outil vérifie la validité de la structure du fichier de l’entreprise et lui précise notamment les points d’anomalies détectées. L’entreprise est alors en mesure de mettre aux normes son fichier des écritures comptables en vue d’un éventuel contrôle.
En dehors de cette dimension technique, demeurent les autres sources de non-conformité : mauvais paramétrage du logiciel comptable, anomalies ou incohérences comptables, erreur de saisie, spécificités de l’entreprise. D’où la nécessité pour toute entreprise de s’assurer qu’elle est bien accompagnée sur le sujet du FEC, une exigence que l’on retrouve dans bon nombre de pays mais avec quelques variations.
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Obligatoire en France depuis le 1er janvier 2014, le FEC ou fichier des écritures comptables est à présenter par l’entreprise lors d’un contrôle fiscal. Que doit contenir le FEC ? Quel doit être son format ? Quand le remettre ? Voici des éléments pratiques pour cerner cette obligation et s’y conformer.
Depuis le 1er janvier 2014, tout contribuable qui tient sa comptabilité au moyen de systèmes informatisés doit la présenter à l’administration fiscale sous forme de fichiers dématérialisés en cas de contrôle. C’est le fameux FEC, ou fichier des écritures comptables.
Le critère non opérant – que l’entreprise soit soumise à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des BIC, des BNC ou des BA, est sans conséquence. Seuls les micro-entreprises et certaines sociétés civiles immobilières sont dispensées de tenir (et donc de présenter) un FEC.
Les conditions cumulatives – la règle veut que les entreprises doivent remettre ce fichier des écritures comptables en cas de contrôle de comptabilité informatisée. Il y a donc trois conditions requises pour qu’une entreprise soit soumise à cette obligation de remise et donc de production d’un FEC :
A noter que des règles spécifiques s’appliquent pour les succursales : succursales étrangères d’une entreprise française et succursales françaises d’entreprises étrangères.
Le FEC est un fichier dématérialisé de type “plat”, ou XML, dont le contenu et les spécificités sont définis par l’article A- 47 A I du Livre des Procédures Fiscales.
Il correspond à un journal comptable composé de toutes les écritures comptables de l’entreprise sur la durée d’un exercice. Il est constitué des écritures après opérations d’inventaire.
Les écritures y figurant doivent être classées par ordre chronologique et chaque écriture doit reprendre l’ensemble des données comptables présentes dans le système informatisé de l’entreprise. Les 18 premières informations doivent obligatoirement correspondre, dans l’ordre, aux informations suivantes :
Rappel : l’entreprise doit constituer un fichier unique par exercice.
Lors d’un contrôle fiscal : le contribuable doit alors présenter ses documents comptables en remettant à l’Administration une copie des fichiers des écritures comptables (FEC) sous forme dématérialisée, dès le début des opérations (sur le risque de contrôle fiscal, lire ici).
Cette copie porte sur l’ensemble des écritures des journaux comptables au titre de chaque exercice visé dans l’avis de vérification (rappel : un fichier par exercice est nécessaire). C’est-à-dire les trois derniers exercices clos, en l’absence d’exercices déficitaires, ainsi qu’au titre de l’exercice en cours jusqu’au mois visé par l’avis de vérification, en matière de contrôle de taxes ou impôts autres que l’impôt sur les sociétés.
Le défaut de présentation du fichier d’écritures comptables ou son absence de conformité au regard des normes précisées par le Livre des procédures fiscales entraîne possiblement le rejet de la comptabilité, des amendes ou une évaluation d’office en cas d’opposition au contrôle.
Bien évidemment, le FEC est particulièrement utile à l’Administration lors de contrôle fiscal pour procéder aux opérations des vérifications, d’où les règles strictes en matière de contenu et de forme. De plus, les vérificateurs n’ont plus besoin de se rendre physiquement dans les entreprises pour récupérer et examiner les données.
Etablir un FEC permet à l’entreprise de se conformer à son obligation mais aussi de réaliser des analyses plus poussées sur les données dont elle dispose afin d’améliorer les pratiques comptables, de cerner au mieux son organisation comptable et notamment les comptes de ses filiales ou encore dans le cadre d’un projet d’acquisition d’affiner sa connaissance d’une société cible. C’est donc un exercice indispensable et très exigeant. La norme FEC est d’ailleurs adoptée dans beaucoup de pays européens.
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Ce n’est peut-être pas tout à fait ce téléphone rouge qui sonne, mais rassurez-vous, la direction est actuellement aux prises avec un problème grave, et ils cherchent à le résoudre pour eux.
Il y a deux choses qui rendent les conseils d’administration et les cadres supérieurs nerveux par-dessus tout. Risques susceptibles d’avoir une incidence sur le résultat net et la réputation de l’entreprise ou de la marque. Ce problème actuel peut faire les deux et rapidement s’il n’est pas traité en temps opportun.
Je parle des mandats fiscaux du gouvernement.
Maintenant, vous vous demandez peut-être, les mandats gouvernementaux n’ont-ils pas été là depuis des décennies? Pourquoi cette urgence maintenant? Oui, ils existent depuis longtemps, mais ils n’ont jamais existé sous leur forme actuelle ou n’ont jamais eu la capacité d’avoir un impact sur vos opérations aussi rapidement.
Permettez-moi de m’expliquer. Dans le passé, les organisations du monde entier étaient tenues de déclarer les transactions après coup et de payer les montants qu’elles étaient légalement tenues de payer. S’ils ne le faisaient pas, le gouvernement pourrait les vérifier quelques mois ou quelques années plus tard et imposer une pénalité si les choses étaient jugées irrecevables. Dans l’ensemble, il s’agissait d’un inconvénient mineur pour les entreprises et non d’un véritable moyen de dissuasion pour avoir des processus défectueux ou de la négligence.
Tout cela a commencé à changer il y a quelques années, lorsque les gouvernements ont commencé à examiner un écart fiscal qui se creusait sans solutions faciles pour le réduire. Vous pensez que j’exagère ? Selon le rapport 2021 de la Commission européenne sur les problèmes d’écart de TVA, rien qu’en 2019, les pays de l’UE ont perdu 134 milliards d’euros de recettes de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui leur sont légalement dues par les entreprises.
Ce fut un signal d’alarme pour tous les pays qui utilisent le système de taxation de la TVA partout dans le monde. Non seulement ils perdaient des revenus indispensables, mais le problème s’aggravait. Quelque chose devait être fait et fait rapidement, sinon ils ne seraient pas en mesure de financer des programmes vitaux dans leur pays.
Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. Les pays se sont penchés sérieusement sur le problème et ont décidé que la technologie était la réponse. Ils ont investi massivement dans la numérisation et ont non seulement mis leurs capacités au même niveau que les entreprises, mais dans de nombreux cas, probablement pour la première fois dans l’histoire, ont dépassé les capacités de l’industrie privée à surveiller et à rendre compte des transactions financières.
Aujourd’hui, il n’y a plus de rapports après coup. Les gouvernements se sont installés directement dans votre pile de données et examinent les transactions en temps réel. Et avec la surveillance en temps réel est venue l’application en temps réel. Si vous ne déclarez pas les informations de la manière prescrite par le gouvernement, vous pouvez vous attendre à une action rapide allant d’amendes coûteuses jusqu’à la révocation de votre licence commerciale dans ce pays. Les deux seraient des coups dévastateurs pour les perspectives financières et la réputation de votre entreprise.
C’est pourquoi il est si urgent d’impliquer l’informatique et d’avoir une stratégie pour résoudre le problème à l’échelle mondiale. Les choses ne feront que se compliquer et la capacité d’adapter les systèmes pour répondre aux mandats fiscaux changeants dans tous les endroits où vous faites des affaires est devenue une priorité absolue pour les entreprises.
C’est un nouveau monde en ce qui concerne la TVA et c’est beaucoup à accepter. S’il s’agit d’une nouvelle information pour vous ou si vous êtes en train d’accepter son incidence sur votre organisation, je vous encourage à vous rappeler et à partager les cinq choses suivantes avec vos collègues :
1. Le gouvernement est dans vos données
La déclaration fiscale en temps réel devient la nouvelle norme pour les entreprises du monde entier. Les gouvernements ne se contentent plus de recevoir des données après coup et exigent maintenant une présence permanente dans votre pile de données.
2. Les mandats gouvernementaux en matière de données enlèvent le contrôle aux entreprises
Avec la facturation électronique imposée par le gouvernement qui prend d’assaut le monde, les entreprises ont peu de temps pour se préparer à ce changement. Pour demeurer opérationnelle et se conformer à ces mandats, les TI doivent créer une stratégie pour s’assurer qu’elles respectent les obligations du mandat tout en respectant les paramètres des plans et des budgets à long terme.
3. Les mandats en matière de données évoluent et évoluent rapidement
Alors que les gouvernements s’orientent rapidement vers la mise en œuvre obligatoire de la facturation électronique, les organisations sont maintenant confrontées à une fenêtre extrêmement courte pour mettre à jour leurs codes fiscaux et leurs mandats. Pour les services informatiques, la supervision et l’exécution de ces changements deviendront l’une de leurs principales priorités.
4. Les mandats en matière de données manquent de cohérence d’un pays à l’autre
Pour les organisations internationales, se tenir au courant des nouveaux processus, technologies et réglementations sont tous des éléments essentiels à la réussite d’une entreprise. Cependant, les différentes approches adoptées par chaque organisme de réglementation causent beaucoup d’incertitude pour les entreprises. Le défi pour l’informatique est de créer l’infrastructure qui permet à l’entreprise de répondre aux mandats individuels de l’autorité de réglementation de chaque pays, tout en s’intégrant les uns aux autres pour fournir un tableau de bord mondial en temps réel de l’état de conformité de l’organisation.
5. Les gouvernements ont accru la sévérité et la rapidité de l’application de la loi
Les autorités fiscales deviennent plus agressives que jamais pour combler les écarts fiscaux. Grâce à l’utilisation d’outils et de processus numériques, les gouvernements peuvent rapidement accélérer la conformité et suivre efficacement la fraude fiscale. Dans le monde numérique d’aujourd’hui, les sanctions peuvent être plus rapides et plus sévères que par le passé. Le service informatique doit s’assurer que les données transactionnelles sont présentées aux autorités réglementaires dans le format et le délai qu’elles exigent.
J’espère que cette information vous donnera des éléments à prendre en compte lorsque vous travaillerez sur les réalités changeantes des mandats fiscaux mondiaux.
Après avoir lu ceci, si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter nos experts.
Imaginez ce scénario.
Votre partenaire commercial modifie les règles qui vous concernent en cours de route et votre capacité à faire affaire avec lui dépend désormais de la modification de l’ensemble de votre structure hiérarchique pour répondre à ses nouvelles exigences.
Oh oui, je devrais également mentionner que le délai pour répondre à ces demandes est extrêmement serré et si vous ne le faites pas, vous pouvez oublier de faire des affaires dans leur région jusqu’à ce que vous fassiez les choses correctement. Et si, à tout moment, vous ne respectez pas ces normes, ils peuvent vous infliger une amende ou vous fermer.
Cela semble tiré par les cheveux? Ce n’est pas le cas. C’est exactement ce qui se joue sur les principaux marchés économiques, du Brésil à l’Italie et dans certaines parties de l’Asie et de l’Afrique. Vous voyez, les gouvernements ont rattrapé les entreprises en matière de technologie et, à bien des égards, ils les ont dépassées en matière de numérisation.
Cela signifie que les gouvernements ont maintenant adopté une approche plus proactive pour examiner les transactions financières et exigent des rapports en temps réel. Dans ce cadre, ils ont mis en œuvre une application en temps réel pour s’assurer qu’elle répond aux spécifications prescrites appropriées. Pour ce faire, ils ont pris résidence permanente au sein de votre pile de données. Et ne vous y trompez pas, quand il s’agit de facturation électronique, ce sont eux qui mènent la danse.
Les gouvernements du monde entier mettent en œuvre la facturation électronique obligatoire pour sa capacité à faciliter la conformité et à suivre la fraude rapidement et efficacement. Les rapports après coup, qui étaient la norme jusqu’à présent, étaient plus difficiles à appliquer et nécessitaient des audits longs et coûteux pour récupérer ce qui était légitimement dû. De nombreuses organisations n’ont pas pris les pénalités au sérieux et ont simplement mis de l’argent de côté pour faire face à ces inconvénients au fur et à mesure qu’ils se présentaient.
Cette approche a donné lieu à un écart fiscal qui ne cesse de croître. En 2019, l’écart de TVA des 28 États membres de l’Union européenne s’élevait à plus de 134,4 milliards d’euros pour l’ensemble des États membres. Cela était devenu insoutenable et inacceptable pour de nombreux gouvernements et, par conséquent, une nouvelle technologie axée sur la numérisation a été mise au point pour garantir que toutes les recettes légalement dues soient recouvrées en temps opportun et intégralement. Le non-respect entraînerait des mesures d’application de la loi plus rapides et plus efficaces.
Cette tendance s’accentue rapidement, les pays du monde entier adoptant de nouveaux mandats et de nouvelles méthodologies pour suivre et appliquer les règles. Au cours des cinq prochaines années, presque tous les pays qui utilisent le système fiscal de TVA devraient mettre à jour leurs systèmes dans une certaine mesure.
Ne vous y trompez pas. En raison de la demande d’informations en temps réel, il s’agit d’un problème informatique et non d’un problème fiscal. Pour les multinationales qui font des affaires dans des dizaines de pays, il pourrait y avoir des moments douloureux en cours de route si elles ne planifient pas tôt et n’élaborent pas une stratégie solide pour chacun des sites dans lesquels elles exercent leurs activités.
Le service informatique devrait se concentrer sur l’objectif final : mettre en œuvre une approche centralisée de la gestion de ces lois sur la facturation électronique mandatées par le gouvernement afin de garantir une approche cohérente à l’échelle mondiale de tous les dépôts numériques. Je ne saurais trop insister sur l’importance des synergies de mise en œuvre à mesure que les besoins augmentent et s’étendent. Cela ne fera que devenir plus complexe avec le temps.
Et peut-être plus important encore, n’ayez pas peur de demander de l’aide. Ce sont des choses compliquées qui changent de jour en jour. Ce n’est ni le moment ni le problème d’essayer de le faire seul.
Contactez nos experts pour plus d’aide et d’informations.
Partie IV de V – Ryan Ostilly, vice-président de la stratégie produit et GTM EMEA & APAC, Sovos
Cliquez ici pour lire la partie III de la série.
Les lois sur la facturation électronique imposées par le gouvernement font leur chemin dans presque toutes les régions du monde, apportant des mandats et des attentes plus stricts aux entreprises. Insérés dans tous les aspects de vos opérations, les gouvernements sont maintenant une influence omniprésente dans votre pile de données en examinant chaque transaction en temps réel lorsqu’elle traverse votre réseau. La surveillance en temps réel a également permis une application en temps réel qui peut varier en gravité allant d’amendes importantes à la fermeture complète de votre entreprise. Tout cela a créé une nouvelle réalité pour les responsables informatiques qui ont besoin d’une stratégie pour faire face à ces changements globaux. Nous avons demandé à notre vice-président de la stratégie produit et GTM, Ryan Ostilly, de nous donner son avis sur la façon dont cela affectera les services informatiques et sur la meilleure façon de se préparer.
Q : Avec les autorités gouvernementales désormais dans les données des entreprises et exigeant des rapports réels ou quasi réels, quel impact cela aura-t-il sur les services informatiques ?
RO: Les équipes informatiques devront travailler dur pour s’assurer que leurs principaux systèmes fiscaux financiers et transactionnels ont la capacité accrue d’extraire, de transformer, de transférer et de consommer des données en temps réel avec toutes les juridictions fiscales de leur empreinte mondiale, conformément à une myriade d’exigences juridiques et procédurales en constante évolution. Avec l’accélération du rythme des perturbations, les gouvernements réécrivent les règles sur le contrôle et l’engagement des contribuables, forçant la connexion directe et l’intimité avec les données elles-mêmes.
Je crains que, dans un nombre croissant de cas, les propriétaires des données ne soient des services fonctionnels. Le service des TI devra faire évoluer son rôle dans cette relation, considérant le gouvernement comme un partenaire commercial essentiel – un partenaire avec lequel il doit toujours être connecté, continu et complet.
Q : Pour respecter les mandats gouvernementaux et s’assurer que les opérations se poursuivent sans interruption, quelles priorités les TI doivent-elles prioriser ? Quelle approche recommanderiez-vous?
RO: En cette ère moderne de transformation fiscale initiée par le gouvernement, le service informatique qui réussit poursuivra une stratégie proactive qui priorise un cadre connecté, continu et complet pour les mandats gouvernementaux et les contrôles continus des transactions (CTC). Ces trois principes sont les suivants :
Connecté – Concevez une stratégie d’intégration et de fournisseur simplifiée. Réduisez l’exposition aux intégrations multiples et aux projets lourds lors de l’adoption de nouvelles juridictions ou de la mise en œuvre de changements.
Continu – Collaborez régulièrement avec des experts réglementaires et juridiques. Passez en revue les mandats à venir et évaluez l’impact sur vos besoins opérationnels actuels et futurs.
Complet – Pensez au-delà des aspects techniques et des schémas. Associez-vous à des experts en fiscalité lors de la traduction et de la validation des exigences du mandat, car ces résultats définiront la situation financière et fiscale de votre entreprise auprès des autorités fiscales en temps réel.
Beaucoup de choses ont changé dans le monde de la facturation électronique mandatée par le gouvernement. Les investissements continus des autorités gouvernementales dans la technologie ont mis les régulateurs dans la position d’exiger une plus grande transparence ainsi que des rapports plus détaillés et en temps réel. Pour répondre à ces demandes, les entreprises se tournent vers leurs organisations informatiques. La bonne nouvelle est que vous n’avez pas besoin de faire cavalier seul. Sovos possède l’expertise pour vous guider à travers cette évolution mondiale basée sur notre expérience de travail avec de nombreuses grandes marques mondiales.
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