Un contrôle de l’administration fiscale peut prendre différentes formes, que ce soit directement auprès de l’assureur lui-même ou indirectement par l’intermédiaire d’un assuré ou d’un courtier.

Elle peut être ciblée, par exemple lorsqu’un assureur a été spécifiquement identifié pour faire l’objet d’une enquête en raison d’une anomalie dans une déclaration d’impôt, ou elle peut être indifférenciée par nature, dans le cadre d’un exercice plus large mené par une autorité.

Quelle que soit la forme de l’audit, la clé de la réponse réside dans la préparation en amont.

Quelles sont les informations à conserver en cas de contrôle de l’administration fiscale ?

Avant tout, les assureurs doivent s’assurer qu’ils conservent des copies des preuves qui peuvent être utilisées pour justifier les montants de taxe déclarés et réglés. Il peut s’agir des contrats d’assurance eux-mêmes, des factures émises à l’intention des assurés et d’un enregistrement de leurs données comprenant les déclarations qui ont été faites.

Il convient de noter qu’en Italie , il existe une obligation formelle de tenir des livres de TPI qui détaillent chacune des primes reçues au cours de chaque période annuelle. Bien qu’il ne s’agisse pas nécessairement d’une exigence spécifique dans d’autres pays, le fait d’appliquer cette approche à toutes les primes reçues mettra l’assureur en position de force si un audit est effectué.

D’autres documents démontrant la conformité sont également utiles. Si des conseils externes ont été demandés, par exemple pour déterminer la classe d’activité appropriée pour une police et l’application fiscale qui en découle, il est conseillé de conserver une trace de ces conseils au cas où ils seraient requis ultérieurement.

Dans certains cas, l’avis d’une autorité fiscale a été spécifiquement demandé et cette correspondance aura inévitablement un poids considérable si le traitement fiscal est remis en question lors d’un audit ultérieur. La documentation de tout processus mis en place pour assurer la conformité est également précieuse.

Comme les délais de prescription varient d’une juridiction à l’autre, les preuves doivent être conservées aussi longtemps que possible (sous réserve des lois pertinentes sur la protection des données, le cas échéant) afin de pouvoir être produites en cas d’audit.

Les conséquences de la non-conformité

À l’ère du numérique, cette pratique ne devrait pas sembler excessivement contraignante. Il est utile de se référer aux régimes de sanctions en vigueur dans certains pays pour mettre en perspective les répercussions potentielles d’un audit insatisfaisant.

Le Royaume-Uni est un exemple de pays où l’on utilise une approche fondée sur le comportement pour déterminer les sanctions, le niveau le plus élevé de sanctions étant réservé aux cas de non-déclaration délibérée et dissimulée de l’impôt lorsque l’autorité elle-même a incité à la déclaration.

Des pénalités moins élevées (voire aucune pénalité) seront imposées lorsque des précautions raisonnables sont prises, et ces précautions seront bien plus susceptibles d’être considérées comme ayant été prises lorsque les enregistrements sont conservés de la manière décrite.

Les audits peuvent survenir à tout moment. Il est donc important que les assureurs aient pris les mesures nécessaires pour s’assurer que les informations et les données permettant de démontrer la conformité sont disponibles pour l’autorité fiscale lorsqu’elle le demande.

En veillant à ce que les déclarations fiscales soient soumises de manière précise et en temps voulu, il est probable que l’éventualité d’un audit ciblé soit réduite. L’équipe de services gérés IPT de Sovos a une grande expérience des déclarations fiscales au Royaume-Uni et en Europe et a aidé de nombreux assureurs à faire face à des audits inattendus.

Passez à l’action

Contactez Sovos dès aujourd’hui pour connaître les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger la charge de la conformité IPT.

Les réformes de la loi sur la taxe sur les assurances en Allemagne, qui entreront en vigueur le 10 décembre 2020, continuent de susciter des incertitudes sur le marché des assurances.

Le principal sujet de préoccupation concerne la localisation du risque aux fins de la taxe sur les primes d’assurance (TPA). La réforme peut avoir un impact sur une police souscrite auprès d’un assureur de l’EEE ou d’un assureur hors EEE lorsque le preneur d’assurance est établi en Allemagne, c’est-à-dire une entreprise allemande, un établissement permanent ou une institution correspondante, ou un particulier résidant habituellement en Allemagne, lorsque la police couvre des risques hors EEE.

Ces changements touchent toutes les catégories d’entreprises et sont indépendants de l’emplacement physique de tout risque assuré.

Double imposition des polices souscrites par des assureurs de l’EEE

Si une police pour le preneur d’assurance allemand comprend pays hors EEE, la TIP allemande est due non seulement sur la prime allouée à l’Allemagne, mais aussi sur les primes allouées aux pays hors EEE. Cela pourrait s’ajouter à toutes les taxes sur les primes dues dans les pays hors EEE.

Par conséquent, la double imposition est possible. Toutefois, si la police inclut d’autres pays de l’EEE, la TPI allemande ne peut être appliquée aux primes allouées dans ces pays de l’EEE.

Double imposition des polices souscrites par des assureurs hors EEE

Si une police pour le preneur d’assurance allemand comprend d’autres pays de l’EEE et des pays hors EEE, la TIP allemande est due non seulement sur la prime allouée à l’Allemagne, mais aussi sur 100 % des primes allouées à tous les autres pays. Cela pourrait s’ajouter à toute taxe sur les primes applicable dans tous ces pays. Par conséquent, une fois encore, la double imposition est possible.

Qu’est-ce qu’un “établissement stable” ou une “institution correspondante” aux fins du TPI allemand ?

Les réformes législatives n’ont pas clarifié ce qui est considéré comme un “établissement permanent” ou une “institution correspondante” qui ferait entrer un risque non EEE dans le champ d’application de la TPI allemande.

Les directives du ministère fédéral des finances (BMF) publiées le 4 mars 2021 ont confirmé qu’une succursale hors EEE d’un preneur d’assurance allemand serait réputée créer un établissement stable. Mais il n’a pas précisé s’il en allait de même pour une filiale hors EEE.

Plusieurs scénarios ont également été inclus dans ce guide pour aider les assureurs et les courtiers à taxer correctement les polices, mais malheureusement il n’y en avait pas pour ce scénario subsidiaire. Le 20 juillet 2021, le BMF a publié une nouvelle version de sa brochure générale sur la taxe sur les assurances et la taxe sur la protection contre l’incendie pour les assureurs de l’UE/EEE. Cette brochure comprend un organigramme montrant les modifications apportées à l’imposition des polices à la suite des réformes de la législation sur la TPI, mais la question de la filiale hors EEE n’y trouve pas de réponse spécifique.

L’Association allemande des assurances (GDV) a publié un document de questions fréquemment posées (FAQ) daté du 28 avril 2021 afin d’aider les assureurs à comprendre les réformes dans plusieurs domaines, notamment en répondant à certaines questions concernant le traitement des filiales hors EEE.

Si les réponses semblent donner l’espoir que ces filiales ne constituent pas un établissement stable, une mise en garde figure au début du document FAQ : il est indiqué qu’il n’est pas contraignant et que chaque assureur peut interpréter et appliquer les dispositions légales (et la lettre associée de la BMF du 4 mars 2021) à sa propre discrétion.

Cela signifie que si les assureurs ne taxent pas les filiales hors EEE en se basant uniquement sur cette directive, ils pourraient être exposés à des contrôles fiscaux ultérieurs, lorsque la TIP allemande n’a pas été facturée. Le document FAQ continuera d’être mis à jour, il sera donc intéressant de voir s’il y a plus de clarté sur ce point à l’avenir.

L’incertitude persistante concernant la double imposition

Compte tenu de cette incertitude permanente, nous comprenons que les assureurs aient contacté les autorités fiscales pour obtenir des éclaircissements. Les réponses indiquent que les filiales hors EEE n’entrent pas dans le champ d’application des réformes et qu’il ne devrait donc pas y avoir de double imposition.

Une telle confirmation directe de la part des autorités fiscales sur cette question protégera ces assureurs contre de futures évaluations. Elle offre également la possibilité de demander le remboursement de l’IPT lorsque celle-ci a été appliquée à des polices qui n’auraient pas dû être imposées en premier lieu.

Cependant, jusqu’à ce que cette question soit clarifiée publiquement, ce qui inclut une nouvelle communication du BMF, il est probable que les assureurs et les courtiers continueront à utiliser l’approche prudente actuelle et à facturer la TIP allemande dans ce scénario. Cela signifie qu’il y aura toujours une double imposition des polices.

Passez à l’action

Vous devez assurer la conformité avec les dernières réglementations en matière de TIP ? Un fournisseur de services gérés peut vous aider. Contactez nos experts fiscaux dès aujourd’hui.

Pour toute personne relativement nouvelle ou peu familière avec la taxe sur les primes d’assurance (TPA), il est essentiel de comprendre chacun des éléments fondamentaux pour garantir la conformité. Ils s’inscrivent également dans une séquence logique de cinq domaines distincts.

1.Localisation des règles de risque

Il s’agit essentiellement de bien comprendre où se situe le risque pour déterminer dans quelle juridiction les taxes sur les primes doivent être déclarées. Les règles peuvent être complexes et varier d’un territoire à l’autre, mais il est utile de disposer d’un processus clair.

Vous devrez déterminer :

Ensuite, il faut vérifier quelles sont les règles applicables. Les quatre règles de l’UE déterminent la juridiction appropriée en fonction de la nature du risque :

Téléchargez notre récent webinaire sur les règles de localisation des risques pour en savoir plus sur ces règles.

2. classe d’activité

Une classe d’affaires est essentiellement la catégorie dont relève le risque. Au sein de l’UE, il existe 18 catégories d’affaires non-vie, allant de l’accident et de l’automobile aux pertes financières diverses et à la responsabilité civile générale.

L’UE fournit une brève description de chacune de ces classes ainsi que quelques exemples spécifiques. Ces informations sont utilisées par les autorités fiscales locales pour les guider dans la mise en œuvre de leur propre législation fiscale.

Les règles locales varient. Il est donc important de comprendre vos polices d’assurance afin de vous assurer que la catégorie d’activité correcte et pertinente est appliquée. Certaines polices peuvent inclure plus d’une catégorie d’activité, ce qui aura une incidence sur les proportions de la prime liées à chaque catégorie d’activité.

Notre blog, Three Key Steps to Apply IPT on New Lines of Business est une ressource utile.

3. le calcul des taxes

Après avoir déterminé l’emplacement du risque et la catégorie d’entreprise appropriée, l’étape suivante consiste à déterminer les taxes qui s’appliquent et qui doivent être réglées.

Les taux d’imposition dans l’UE sont fragmentés et il y a encore plus de variations lorsque vous examinez les différents taux d’imposition au sein d’une juridiction. Par exemple, en Espagne, le taux de la TIP est de 6 %, mais il peut aussi y avoir des surtaxes pour risques exceptionnels calculées à 0,0003 %.

Il faut également se demander qui doit supporter le coût de ces taxes. Est-ce l’assuré ou l’assureur ? Dans la plupart des cas, c’est la responsabilité de l’assureur, mais elle peut incomber à l’assuré.

Pour pouvoir déterminer quelles taxes et quel taux appliquer, il faut avoir accès à un logiciel fiable.

Inscrivez-vous à notre prochain webinaire “Back to basics” , pour en savoir plus sur le calcul des impôts.

4. déclaration et paiement

Là encore, les règles varient d’un pays à l’autre en ce qui concerne la fréquence de déclaration et de règlement des dettes. Elles peuvent être mensuelles, trimestrielles, semestrielles et annuelles. Le non-respect des délais de déclaration entraîne des pénalités et/ou des intérêts. Il est donc essentiel de connaître les dates limites de chaque déclaration et la date à laquelle le paiement doit être effectué.

Certaines autorités fiscales appliquent des règles strictes et sont promptes à les faire respecter. D’autres sont plus indulgentes et traitent les pénalités au cas par cas, tandis que d’autres encore (comme le Royaume-Uni) adoptent une approche axée sur le comportement, selon laquelle une divulgation et une coopération complètes peuvent entraîner une réduction considérable de la pénalité.

5. rapports supplémentaires – la TPI suivra-t-elle la voie de la TVA ?

Les autorités fiscales du monde entier adoptent une approche plus granulaire de la déclaration fiscale afin de prévenir la fraude et de réduire l’écart fiscal. Avec les mandats de TVA en place en Amérique latine et plus récemment en Europe et en Asie, l’écart de TVA se réduit. Ainsi, à mesure que les gouvernements passent à la conformité fiscale numérique, en voulant plus de données et plus rapidement, on peut s’attendre à ce que la TIP suive à terme. Les autorités espagnoles, par exemple, se sont déjà engagées dans cette voie en introduisant l’année dernière de nouvelles exigences de déclaration numérique pour les surtaxes pour risques extraordinaires.

Pour garder une longueur d’avance, plus vous êtes préparé aujourd’hui, plus il vous sera facile de relever les défis qui vous attendent à mesure que le rythme du changement dans la numérisation de la conformité fiscale augmente.

Passez à l’action

Tenez-vous au courant des règles en constante évolution en vous abonnant à nos blogs et en nous suivant sur LinkedIn et Twitter. Nous organisons aussi régulièrement des webinaires avec nos spécialistes internes qui sont à votre disposition pour vous aider.

Meet the Expert est notre série de blogs où nous partageons plus d’informations sur l’équipe qui se cache derrière nos logiciels et services gérés innovants.

En tant qu’organisation mondiale disposant d’experts en fiscalité indirecte dans toutes les régions, notre équipe spécialisée est souvent la première à être informée des nouveaux changements réglementaires, ce qui vous permet de rester en conformité.

Nous nous sommes entretenus avec Wendy Gilby, chef de produit technique chez Sovos, pour en savoir plus sur son rôle dans le développement du logiciel de taxe sur les primes d’assurance (IPT) de Sovos afin d’aider les clients à répondre aux exigences d’un environnement réglementaire en constante évolution.

Comment avez-vous été amené à travailler chez Sovos ?

Avant de rejoindre Sovos, j’ai travaillé dans une banque d’investissement à Londres, où j’ai gravi les échelons, passant de programmeur stagiaire à programmeur, analyste, analyste d’entreprise, analyste de systèmes, gestionnaire de projet, gestionnaire du support de production mondial et enfin vice-président.

En raison de circonstances personnelles, j’ai commencé à travailler à temps partiel et j’ai même été brièvement entraîneur d’aviron avant de retourner à l’université pour obtenir un diplôme en informatique.

Je cherchais un autre rôle dans l’informatique et j’ai initialement travaillé pour FiscalReps (qui fait maintenant partie de Sovos) dans le cadre d’un contrat à court terme en 2016 ou 2017. Il s’agit du produit que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Sovos IPT, qui devait être testé pour s’assurer qu’il était adapté à son usage.

Après avoir terminé le projet, je suis revenue pour un contrat de six mois, qui s’est transformé en poste permanent à temps plein et je suis toujours là aujourd’hui !

Quel est votre rôle et en quoi consiste-t-il ?

Mon rôle est de déterminer comment mettre en œuvre toute modification du système Sovos IPT. Nous convenons avec l’ensemble de l’équipe de Sovos IPT des nouvelles fonctionnalités ou des changements qu’ils souhaitent et nous travaillons en étroite collaboration avec l’équipe de développement pour convertir les idées en solutions que nos clients utilisent.

J’ai récemment examiné la solution TVA de Sovos pour essayer de voir les synergies entre la TVA et le TPI en termes de configuration des utilisateurs, de rôles des utilisateurs, de téléchargement des données et de validation initiale des fichiers que nous recevons des clients afin d’améliorer l’expérience utilisateur globale de nos solutions TPI.

De quoi votre équipe est-elle responsable et comment aide-t-elle les clients ?

Nous essayons toujours de rendre l’ensemble du processus de déclaration d’impôts plus efficace et plus facile pour les clients, quel que soit le pays dans lequel ils déclarent leurs impôts.

Nous avons passé beaucoup de temps à affiner le portail IPT afin de rendre le processus de déclaration des IPT plus facile mais aussi plus conforme. Nous essayons d’éliminer le plus grand nombre possible d’étapes manuelles liées à la déclaration de revenus afin de réduire les erreurs.

Sovos est un mélange de technologie et d’expertise humaine. Nous travaillons donc en étroite collaboration avec l’équipe chargée de la conformité, qui veille à ce que les rapports soient exacts et conformes dans toutes les administrations fiscales où nos clients déposent des TIP.

Notre objectif est d’automatiser et d’intégrer la plus grande partie possible du processus de déclaration, de la soumission des données à la réception des fonds et à la soumission aux autorités fiscales, afin de nous assurer que nous ne manquons aucune date de déclaration fiscale et que nous évitons les pénalités de retard.

Comment utilisez-vous les dernières technologies pour améliorer l’expérience des clients de Sovos ?

Cela est probablement lié au travail que nous effectuons sur le portail IPT. Nous essayons de rendre tout plus transparent afin que les clients puissent tout voir en un seul endroit, y compris l’état de leurs déclarations de revenus.

Nous avons également introduit des API, de sorte que les clients peuvent nous envoyer un fichier directement depuis leur système, ce qui est beaucoup moins compliqué pour eux. Nous nous efforçons toujours de faciliter l’envoi des données par les clients et de leur proposer le plus grand nombre d’options possible.

Comment avez-vous vu la technologie évoluer depuis que vous avez rejoint Sovos ? Qu’est-ce qui a eu le plus grand impact ?

Je pense que l’impact le plus important a été le portail IPT. Lorsque j’ai commencé, la plupart des processus de déclaration étaient encore basés sur le papier, ce qui signifiait que l’équipe de conformité devait passer au crible les documents de déclaration d’impôts sur papier avant de les déposer.

Le fait d’avoir le portail IPT avec tous les documents qui étaient auparavant imprimés en un seul endroit, où les clients peuvent tout voir en ligne, a été le plus grand changement et un changement que nos clients et notre équipe de conformité apprécient, surtout au cours de l’année dernière, lorsque les entreprises ont dû s’adapter au travail à distance et n’ont pas eu un accès aussi facile aux ressources au bureau.

Qu’est-ce qui vous enthousiasme particulièrement dans la technologie fiscale de demain ?

Je pense qu’il s’agit de l’évolution vers des processus de déclaration plus connectés, en joignant tous ces éléments disparates des déclarations fiscales pour rendre le processus de déclaration et de soumission des IPT encore plus facile et beaucoup moins sujet aux erreurs. Comme certains éléments doivent encore être saisis manuellement, il y a toujours des risques d’erreur. Il est donc très intéressant d’éliminer complètement ce problème et de simplifier le processus, du téléchargement initial à la soumission aux autorités fiscales.

Les retours automatisés sont de plus en plus répandus et nous sommes en train de les mettre en place pour l’Allemagne, la France et la Hongrie, donc quand je parle de l’avenir, c’est déjà le cas, ce qui est très excitant.

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Contactez pour en savoir plus sur les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger votre charge de conformité à la TPI.

L’introduction du nouveau système portugais de droits de timbre a sans doute été l’un des changements les plus importants dans la déclaration de la TIP en 2021, même si le dernier système de déclaration n’a pas été accompagné de changements dans la structure des taux d’imposition.

Les nouvelles exigences de déclaration devaient initialement commencer avec les déclarations de janvier 2020. Elles ont toutefois été reportées à avril 2020, puis à janvier 2021 en raison de la pandémie de COVID-19.

Comment cela affecte-t-il les rapports ?

En plus des informations actuellement demandées, les informations obligatoires requises pour une soumission réussie des déclarations comprennent maintenant :

Les leçons apprises et comment Sovos vous aide à vous adapter

Nos systèmes de reporting ont évolué pour aider les clients à répondre à ces nouvelles exigences.

Par exemple, notre service technique a élaboré une formule qui confirme la validité d’un identifiant afin de faciliter la validation des données et l’établissement de rapports. Par conséquent, un contrôle de sens a été créé dans nos systèmes pour déterminer si un identifiant est valide.

Avec le récent changement dans le traitement des lignes négatives de droits de timbre, nous avons également modifié nos calculs pour tenir compte de deux méthodes contrastées de traitement des négatifs dans nos systèmes.

Auparavant, les autorités portugaises chargées des droits de timbre et de la parafiscalité avaient des exigences identiques pour la présentation des lignes négatives. Cependant, l’introduction du système de déclaration plus complexe du droit de timbre a nécessité des modifications de la déclaration initiale de la police.

On comprendra que cette nouvelle exigence constitue une approche plus judicieuse de la déclaration fiscale et qu’elle sera probablement introduite dans davantage de systèmes fiscaux à l’avenir.

L’avenir

Comme pour tout nouveau système de déclaration, des changements dans vos procédures mensuelles sont nécessaires. Nos processus et logiciels de conformité IPT sont mis à jour au fur et à mesure des changements réglementaires, ce qui assure la tranquillité d’esprit de nos clients.

Et avec chaque nouveau système de déclaration, nous apprenons de plus en plus comment les autorités fiscales du monde entier tentent d’entrer dans l’ère numérique avec des pratiques plus rationalisées, des connaissances et un aperçu pour accroître l’efficacité et combler le fossé fiscal.

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Contactez nos experts pour obtenir de l’aide concernant vos obligations en matière de droits de timbre au Portugal.

Comme l’a expliqué en détail notre webinaire , les règles de localisation des risques sont complexes et en constante évolution.

L’équipe de conformité de Sovos a abordé de nombreux sujets lors de cette session, tels que les sources d’identification du lieu du risque et le lieu du risque par rapport au lieu de l’assuré.

Malgré cette plongée en profondeur, il y avait beaucoup de questions auxquelles nous n’avons pas eu le temps de répondre. Comme ce fut le cas pour notre blog IPT Changes in Europe 2021 : Your Questions Answered blog, nous avons fourni des réponses à ces questions dans ce blog.

Polices de responsabilité civile générale

Y a-t-il un cas pour une police de responsabilité civile générale lorsque l’activité se déroule en Espagne et que le preneur d’assurance est en France ?

Lorsque la couverture ne concerne pas les biens, les véhicules ou les risques de voyage, elle sera traitée par la disposition “fourre-tout” de l’article (13)(13)(d). Par conséquent, en supposant que le titulaire de la police est une personne morale dans ce scénario, ce sera l’établissement du titulaire de la police qui déterminera le contrat. Sur la base des informations limitées fournies avec cette question, il semble que le seul établissement du preneur d’assurance soit ici en France, auquel cas le lieu du risque serait en France.

Le Royaume-Uni et le Brexit

Si vous avez un risque situé dans l’UE avec une police locale de l’UE, la prime peut-elle être payée par l’entité de la société au Royaume-Uni ?

L’entité au sein du groupe d’un assuré qui paie la prime à l’assureur n’a pas d’incidence sur la localisation du risque aux fins du TPI.

Les règles de localisation du risque au Royaume-Uni suivent-elles toujours celles utilisées dans l’UE après le Brexit, et un assuré basé au Royaume-Uni pourrait-il déclarer la taxe à la place de l’assureur ?.

Les règles de localisation des risques n’ont pas changé au Royaume-Uni suite au Brexit et, en tant que telles, les règles restent les mêmes que celles de Solvabilité II pour chacune des quatre catégories de risques.

En ce qui concerne les déclarations faites par des assurés basés au Royaume-Uni, bien que la législation britannique contienne des dispositions permettant à l’administration fiscale de poursuivre les assurés dans certaines circonstances, ces dispositions ne sont prévues qu’en dernier recours, lorsqu’il n’a pas été possible de recouvrer l’IPT auprès d’un assureur et qu’il n’existe pas d’accords pertinents entre le Royaume-Uni et le pays d’établissement de l’assureur permettant de résoudre le problème.

La règle générale reste donc que l’assureur doit déclarer la taxe, en supposant qu’il soit encore autorisé sur le territoire.

ALLEMAGNE

La nouvelle approche allemande en matière de contrats de groupe pourrait-elle entraîner une double imposition ?

Sur la base de l’interprétation naturelle de la nouvelle législation allemande et, plus précisément, de l’ordonnance relative à sa mise en œuvre, nous constatons qu’il existe un potentiel de double imposition.

En particulier, s’il existe un risque de double imposition au sein de l’UE, cela rendrait la question beaucoup plus controversée. Nous pourrions voir cela dans le cas d’un preneur d’assurance basé dans un État membre autre que l’Allemagne et d’un assuré basé en Allemagne.

La double imposition dans les États membres de l’UE serait incompatible avec le droit communautaire. Comme indiqué, nous suivrons de près l’évolution de la situation pour voir comment les contrats de groupe sont traités dans la pratique et si la position de la nouvelle législation est remise en question au niveau de l’UE à l’avenir.

J’ai cru comprendre que les autorités allemandes pourraient publier de nouvelles directives sur la question de savoir si les filiales non EEE d’un preneur d’assurance allemand créent un établissement aux fins de la TPI si une police souscrite par un assureur de l’EEE les couvre aux côtés du preneur d’assurance allemand, étant donné que la loi modifiée de décembre dernier mentionne uniquement que les succursales non EEE seraient prises dans le filet et soumises à la double imposition. Jusqu’à présent, il semble que la réponse soit positive, mais que le ministère des finances soit en train de revoir sa copie. Avez-vous entendu quelque chose sur ce point ?

Nous continuons à suivre les développements dans ce domaine. Plus récemment, la question est prise en compte dans les orientations publiées par le ministère des Finances le 4 mars 2021, comme mentionné dans notre webinaire. Comme c’est toujours le cas, nous veillerons à ce que nos clients soient informés de toute mise à jour au fur et à mesure.

Malte

Si, à Malte, les véhicules ne comprennent que les véhicules à moteur, comment déterminez-vous le lieu du risque pour les navires et les avions ?

Ce serait un autre exemple de cas où l’article 13(13)(d) peut être utilisé. Par conséquent, il s’agirait soit de l’établissement du preneur d’assurance auquel le contrat se rapporte (en supposant qu’il est assuré par une personne morale), soit de la résidence habituelle du preneur d’assurance (s’il est assuré par une personne physique). Il peut s’agir du même pays que celui où il est enregistré, mais pas nécessairement.

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Vous avez encore des questions sur la TPI ? Regardez notre récent webinaire, Les changements de réglementation sur les TPI en Europe.

Le traitement des frais d’incendie est délicat dans presque toutes les juridictions. La couverture incendie peut varier de 100% à 20%.

Personne ne conteste que le traitement le plus complexe des frais d’incendie se trouve en Espagne. Au Portugal, si les règles sont moins complexes, il existe un système unique de déclaration des polices couvrant l’incendie.

Comment la déclaration fiscale des pompiers portugais est unique

La taxe portugaise sur les pompiers (FBT), également connue sous le nom de taxe sur les pompiers de l’Autorité nationale de protection civile (ANPC), est due sur certaines polices couvrant les risques d’incendie. Ces polices peuvent être classées dans la catégorie 3-13.

Le taux d’imposition est de 13 %, mais la couverture incendie étant généralement fixée à 30 %, le taux appliqué n’est que de 3,9 %. Selon la pratique du marché, si la proportion d’incendie n’est pas identifiée séparément dans la police, on suppose que la proportion d’incendie est de 30 %. L’ANPC est réglée à l’ASF (Autoridade de Supervisão de Seguros e Fundos de Pensões), l’organisme qui gère les taxes parafiscales au Portugal, sur une base mensuelle avec les autres taxes parafiscales telles que l’INEM (urgences médicales). Il n’y a actuellement aucune spécialité dans le règlement.

La caractéristique unique de la taxe portugaise sur les incendies est l’obligation de présenter un rapport quinquennal. Ce rapport quinquennal a été exigé pour la dernière fois en 2016 et le sera à nouveau en 2021. Le rapport exige des assureurs qu’ils préparent un résumé énumérant le total des taxes ANPC ou incendie payées pour l’année où il est dû. Ainsi, bien que le rapport lui-même doive être remis tous les cinq ans, les polices à déclarer se limitent uniquement aux polices soumises à l’ANPC au cours de l’année de déclaration.

Une autre particularité de ce rapport est que, bien que tous les assureurs soient tenus de régler mensuellement les engagements de l’ANPC, tous les assureurs ne sont pas nécessairement obligés de soumettre ce rapport. L’ASF informe les compagnies d’assurance qui sont tenues de soumettre ce rapport.

Comment déclarer la taxe sur les pompiers du Portugal ?

La déclaration est semestrielle. En 2016, les données du premier semestre (01-01-2016 au 30-06-2016) devaient être communiquées à l’adresse 31 août 2016 et les données du second semestre (01-07-2016 au 31-12-2016) devaient être communiquées au 28 février 2017.

En 2016, date de la dernière échéance de ce rapport, l’ASF a publié une circulaire officielle sur les obligations de déclaration. Un modèle a été publié pour aider les compagnies d’assurance à remplir leurs obligations.

En 2016, le rapport demandait un total des charges de l’ANPC par comté et par district. Cela concernait plus de 300 districts. A ce jour, nous n’avons pas vu de circulaire concernant les exigences pour 2021, nous sommes donc en contact avec ASF pour savoir si le rapport est toujours dû et si oui, les exigences et quand les notifications seront envoyées aux compagnies d’assurance.

Nous espérons que la complexité de ce reporting n’a pas été encore augmentée par l’ASF. Ces rapports uniques prennent beaucoup de temps pour les compagnies d’assurance et, au vu des tendances mondiales en matière d’exigences de déclaration, nous pensons que le rapport FBT sera encore dû cette année.

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Post-Brexit: Plan d'action TVA pour les entreprises

L'heure du Brexit a sonné

Les entreprises du Royaume-Uni et de l’UE doivent relever le défi de la conformité à la TVA que pose le Brexit. Plus que jamais, il est temps de revoir les chaînes d’approvisionnement et les registres de TVA pour commercer avec les États membres de l’UE. La période de transition a pris fin le 1er janvier 2021 et, par conséquent, le commerce entre le Royaume-Uni et l’UE est désormais régi par l’accord de libre-échange annoncé la veille de Noël 2020.

Alors que de nombreuses entreprises se sont préparées à l’impact du Brexit sur les douanes, beaucoup doivent encore formuler une stratégie pour assurer la conformité à la TVA. C’est la clé du succès de tout plan d’action du Brexit pour la protection des chaînes d’approvisionnement, permettant aux entreprises de continuer à commercer en toute confiance à travers l’Europe.

Toutes les informations dont vous avez besoin

Derniers changements

Les maquiladoras, ces usines américaines opérant à la frontière mexicaine, doivent maintenant indiquer des informations supplémentaires (Complemento de leyendas) lors de l'importation virtuelle des composants de leurs produits (par exemple, les pneus d'une voiture ou le sucre contenu dans un soda).
Le processus d'annulation d'un CFDI (ou facture électronique) a été modifié en novembre 2018 pour obliger les fournisseurs à soumettre une demande d'annulation au lieu de créer des notes de crédit afin d'annuler une facture ou un CFDI. L'acheteur est quant à lui obligé d'accepter ou de refuser la demande dans les 72 heures.
Le système fréquemment utilisé du supplément, qui s'applique à tous les paiements partiels ou complets reçus après l'émission d'un CFDI, est également entré en vigueur en septembre 2018.

Faits rapides : Conséquences du Brexit sur la TVA

  • Le Royaume-Uni a conclu un accord de libre-échange (ALE) A avec l’UE.
  • L’ALE n’a pas d’incidence sur les obligations en matière de TVA, mais sur les taux de droits, les tarifs, etc.
  • Le concept d’envois et d’acquisitions sera remplacé par celui d’exportations et d’importations pour les échanges entre la Grande-Bretagne et l’UE, puisque la Grande-Bretagne est désormais considérée comme un pays tiers.
  • Des règles spéciales s’appliquent au commerce entre la NI et l’UE
  • Des règles spéciales s’appliquent également aux marchandises circulant entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord
  • S’il n’existe aucun mécanisme de report ou d’ajournement, la TVA sur les importations devient un coût initial pour les entreprises
  • Les entreprises britanniques qui s’immatriculent dans un État membre de l’UE pourraient avoir besoin d’une représentation fiscale

Quels sont les changements apportés par le Brexit ?

  • Les exportations et les importations remplacent respectivement les expéditions et les acquisitions
  • Augmentation potentielle de l’obligation d’enregistrement dans les États membres de l’UE
  • Probabilité accrue d’avoir besoin d’une représentation fiscale
  • La récupération de la TVA s’effectue par le biais de systèmes papier
  • La réciprocité peut bloquer les remboursements de la TVA entrant dans le cadre de la 13e Directive 

La TVA après le Brexit : Que faut-il faire ?

Bien qu’il existe un accord de libre-échange, de nombreux problèmes demeurent non résolus. Les entreprises doivent donc s’assurer qu’elles:

  • Identifier toutes les chaînes d’approvisionnement affectées par le Brexit
  • Accorder une attention particulière aux contrats dont les incoterms sont de type « rendu droits acquittés » (Delivered Duty Paid, DDP)
  • Déterminer si les entreprises doivent encore détenir un enregistrement de TVA dans l’UE Déterminer s’il existe de nouvelles exigences en matière d’enregistrement de TVA
  • Étudier les exigences des douanes, telles que les numéros EORI au Royaume-Uni et dans l’UE
  • Anticiper les changements de réglementations en matière de déclaration de TVA
  • Modifier les systèmes ERP selon les besoins
  • Déterminer si une représentation fiscale est nécessaire
Réduire l'impact du Brexit

Vous avez besoin d'aide pour assurer la continuité des activités de votre entreprise ?

Les entreprises situées des deux côtés de la Manche ont beaucoup à faire pour se préparer. Nous savons que l’incertitude générée par le Brexit est difficile à gérer, les entreprises doivent donc être prêtes.

Pendant cette confusion, nous pouvons apporter des éclaircissements sur l’impact du Brexit sur vos obligations en matière de conformité à la TVA.

Notre série de blogs “Meet the Expert” vous permet de mieux connaître l’équipe qui se cache derrière nos logiciels innovants et nos services gérés. En tant qu’organisation mondiale disposant d’experts en fiscalité indirecte dans toutes les régions, notre équipe dédiée est souvent la première à être informée des nouveaux changements réglementaires, ce qui vous permet de rester en conformité.

Nous nous sommes entretenus avec Christina Wilcox, directrice du succès client, EMEA, chez Sovos, pour en savoir plus sur le rôle de son équipe dans la fourniture d’un excellent service aux clients.

Quel est votre rôle et en quoi consiste-t-il ?

Je gère l’équipe chargée de la réussite des clients pour la région EMEA. Il s’agit d’une équipe relativement nouvelle qui a débuté en novembre de l’année dernière. Avant ce poste, je faisais partie de l’équipe chargée de la taxe sur les primes d’assurance (TPA). Notre Senior Customer Success Manager, Roberta Folta, travaillait dans le domaine de la TVA. Ensemble, nous couvrons donc les principaux domaines de la fiscalité indirecte. Nous comprenons à la fois le marché et les priorités et défis clés auxquels nos clients sont confrontés.

Ceci est essentiel pour nous aider à nous assurer que nos clients obtiennent la meilleure valeur de Sovos dans tous les domaines. De nos services de conseil et de gestion à notre logiciel de conformité à la TVA et à la TIP. Nous nous adressons proactivement à nos clients et appliquons ensuite leurs commentaires. Ainsi, nous sommes toujours en phase et pouvons améliorer notre offre de services pour répondre à leurs besoins changeants.

Pourquoi l’équipe de succès client est-elle une partie importante de Sovos ?

L’approche personnelle et l’excellence du service à la clientèle ont toujours été importantes pour nous en tant qu’entreprise ; les clients qui nous font confiance depuis plus de dix ans en sont la preuve.

Le fait de disposer d’une équipe dédiée à la réussite des clients nous donne l’occasion de rester en contact avec eux dès qu’ils signent leur contrat, et de renforcer les relations que nous entretenons avec les clients existants.

En tant que département distinct, cette équipe permet à nos équipes de logiciels et de services de se concentrer sur la fourniture de la large gamme d’offres pour laquelle nous sommes connus. L’équipe chargée de la réussite des clients est le visage amical qui est toujours là pour aider.

Par exemple, les clients de logiciels n’ont pas besoin d’interagir avec nous autant que nos clients de services gérés. Nous pouvons donc nous concentrer sur des contrôles réguliers et voir s’il y a quelque chose pour lequel ils ont besoin d’aide. Nous pouvons vérifier s’il existe des services supplémentaires que nous pouvons fournir, comme des formations complémentaires.

L’équipe aide également à l’accueil des nouveaux clients. Nous nous assurons qu’ils comprennent tous les services et solutions qui leur sont offerts en tant que clients de Sovos. Nous nous concentrons sur la création de relations durables et solides avec les clients, en étant accessibles et proactifs face à toute préoccupation ou question qui pourrait survenir.

Quel est le retour d’information le plus fréquent que vous recevez des clients ?

Les clients sont toujours impressionnés par notre offre de services gérés. Ils sont très satisfaits du service fourni par nos équipes chargées de la conformité, qui veillent à ce que les déclarations fiscales soient déposées correctement et dans les délais. Ils reconnaissent l’avantage d’avoir accès à notre équipe compétente d’experts fiscaux internes. En tant que société internationale, nous avons l’expérience des mandats dans d’autres parties du monde. Nous pouvons donc vraiment aider nos clients à se préparer au passage à la déclaration en temps réel. Ce phénomène est répandu en Amérique latine et se répand maintenant en Europe et dans d’autres parties du monde où nos clients opèrent.

Nous recevons également d’excellentes critiques sur l’intuitivité et la convivialité de notre logiciel.

Les clients nous considèrent comme leurs gourous de la fiscalité. Je pense que cela reflète nos connaissances et notre expérience globales que nous transmettons par le biais de nos bulletins d’information mensuels, de nos blogs et de nos webinaires réguliers sur tout ce qui concerne le monde de la TVA et de la TIP.

Le retour d’information que nous recevons des clients, qu’il soit bon ou mauvais, nous aide à continuer à répondre à leurs besoins en étant intégré dans la planification des développements futurs.

Nous sommes très impatients d’aller de l’avant et de parler avec un plus grand nombre de nos clients pour les aider à construire la meilleure offre de services possible.

Passez à l’action

Vous avez un problème fiscal pour lequel vous avez besoin d’aide ? Parlez à nos experts pour voir comment Sovos peut vous aider à résoudre définitivement votre problème fiscal.

Il existe une variété d’approches différentes du traitement de la taxe sur les primes d’assurance (IPT) pour l’assurance maritime en Europe. Avant d’examiner la manière dont les différents pays traitent l’assurance maritime, il convient de noter les difficultés rencontrées pour déterminer le pays habilité à prélever la TIP et les frais associés.

Le lieu du risque relatif aux navires relève de l’article 13(13)(b) de la directive Solvabilité II. Cet article stipule que dans le cas de “véhicules de tout type”, le lieu du risque est “l’État membre d’immatriculation”. Aucune définition n’est fournie pour les “véhicules de tout type”. Il y a donc une certaine incertitude quant à savoir si cela se limite aux véhicules à moteur terrestres ou si cela s’étend aux navires et aux avions. La plupart des juridictions de l’UE adoptent cette dernière approche, plus large, mais Malte la limite aux véhicules à moteur.

L’assurance maritime IPT à travers l’Europe

En outre, l’administration fiscale allemande est connue pour s’appuyer sur une décision prise en 2017 par le tribunal fiscal de Cologne pour prélever la TPI dans des circonstances où un membre du club P&I avait un siège social en Allemagne, mais aucun navire n’y était enregistré. Cela soulève la possibilité d’une double imposition. En effet, la TPI peut être prélevée à la fois en Allemagne et dans le pays d’immatriculation du navire. La loi sur la modernisation de la taxe sur les assurances a été adoptée en décembre de l’année dernière.

Une fois qu’un assureur a navigué dans les eaux troubles des règles de localisation du risque, les régimes en Europe varient considérablement. L’assurance maritime est une catégorie d’affaires qui bénéficie d’un certain nombre d’exemptions de TPI. Certains pays comme la Bulgarie et l’Irlande offrent des exemptions assez larges pour les dommages et les pertes subis par les navires.

D’autres pays adoptent une approche plus nuancée en faisant la distinction entre les navires commerciaux et les bateaux de plaisance. La Belgique offre une exemption dans le cas des premiers, alors qu’elle perçoit la TIP normalement dans le cas des seconds. Une distinction similaire existe en France entre les navires qui mènent des activités commerciales et ceux qui opèrent pour la plaisance.

L’Allemagne applique un taux réduit d’IPT de 3 % en ce qui concerne la coque du navire. Lorsque le navire sert exclusivement à des fins commerciales et est assuré contre les périls de la mer.

Le Danemark bénéficie d’une exemption pour sa taxe sur l’assurance non-vie, mais il impose une taxe distincte sur les bateaux de plaisance. Le Danemark calcule sur la somme assurée des bateaux eux-mêmes.

Prolongation du taux réduit

Un dernier point à noter est la prolongation du régime du taux réduit, comme celui du territoire portugais de Madère, en avril. Cette prolongation dure au moins jusqu’à la fin de cette année. La Commission européenne a prolongé l’initiative d’aide d’État qui a donné lieu à la réduction jusqu’au 31 décembre 2023, il se peut donc que cela se reflète dans la législation portugaise en temps voulu.

Il est essentiel pour les assureurs de comprendre les règles délicates de localisation des risques associées à l’assurance maritime. En plus des diverses approches adoptées par les différents pays d’Europe. Cela permet de s’assurer que les compagnies paient le montant correct de la taxe d’assurance maritime à la bonne administration.

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Contactez pour discuter de vos besoins en assurance maritime avec nos experts IPT .

Nous avons organisé un webinaire sur le site sur la taxe sur les primes d’assurance (IPT) en Espagne.

Parmi les sujets abordés, citons le système de déclaration Conscorcio, des conseils pour une mise en conformité efficace et précise, les régimes de sanctions actuellement en place et les dernières mises à jour réglementaires.

Bien que notre équipe d’experts ait répondu à de nombreuses questions, elle n’a pas eu le temps de répondre à tout le monde. Voici un résumé utile.

Toutes les assurances maladie sont-elles exemptées de la TPI en Espagne ?

Nous croyons savoir que l’assurance maladie et l’assurance santé sont exonérées de la TPI en Espagne. Pour être complet, cela n’inclut pas la couverture des accidents, qui devrait être imposable à 8 %. L’article 5 de la loi sur la TPI prévoit cette exemption.

Vous avez mentionné que les risques d’assurance internationaux font partie des exemptions. Cela est-il également vrai pour l’assurance responsabilité civile des transitaires internationaux ? Et pour l’assurance internationale du fret maritime ?

L’article 5 de la loi IPT prévoit une exemption pour : ” les opérations d’assurance relatives aux navires ou aéronefs destinés au transport international, à l’exception de ceux qui effectuent la navigation ou l’aviation de loisir privée “. Deux jurisprudences (1073-00 (09/05/2000) et V1233-03 (13/06/2008)) apportent des précisions sur cette exemption.

Aux termes de la loi 22 de la loi 37/1992 (loi sur la TVA) : “est considéré comme transport international celui qui a lieu à l’intérieur du pays et se termine en un point situé dans un port, un aéroport ou une zone frontalière pour une expédition immédiate en dehors de l’Espagne continentale et des Baléares”. Nous comprenons donc que les assurances, telles que la responsabilité du transitaire et le fret maritime, bénéficient de l’exemption de la TPI dans la mesure où elles sont liées au transport international.

Je prépare le CCS sur une base mensuelle manuellement dans Excel. Existe-t-il un outil Microsoft capable de créer le rapport final ?

Nous ne connaissons pas d’outils Microsoft permettant de préparer le fichier CCS pour les rapports mensuels. Ce fichier peut être complexe. Pour nos clients, nous utilisons notre propre logiciel pour générer le fichier pertinent à partir d’un modèle d’entrée Excel.

Qu’est-ce que la CLEA ?

La CLEA est la surtaxe destinée à financer l’activité de liquidation des entreprises d’assurance. Elle a été incluse dans le Modelo 50 CCS et est due pour tous les contrats d’assurance signés sur des risques en Espagne, autres que l’assurance-vie et l’assurance-crédit à l’exportation pour le compte ou avec le soutien de l’État.

Le type de surtaxe destiné à financer l’activité de liquidation des compagnies d’assurance est constitué par 0,15% des primes susmentionnées.

Les assureurs doivent-ils être enregistrés dans toutes les provinces d’Espagne ?

Nous comprenons que tous les assureurs doivent s’enregistrer dans les provinces où ils ont des risques localisés. Il s’agit d’une exigence conforme, car les assureurs doivent déclarer les taxes sur les primes aux autorités fiscales appropriées en fonction de l’emplacement du risque.

Je crois savoir que vous pouvez soumettre des polices mensuelles à Consorcio même si le code postal est erroné. Comment devons-nous procéder à l’avenir ?

Le code postal ainsi que l’adresse exacte où le risque est basé sont très importants. La loi espagnole stipule que les entreprises doivent déclarer l’impôt sur les primes en fonction de l’emplacement du risque. Parfois, les assureurs non nationaux fournissent le lieu du risque basé en Espagne en utilisant l’adresse de l’assuré. Par exemple, un assureur allemand qui émet une police assurant une maison en Espagne doit fournir l’adresse et le code postal de la maison en Espagne.

Si nous ne disposons pas de ces données pour la soumission mensuelle, nous devrons, à l’avenir, déclarer le rapport sur les frais des pompiers. En conséquence, le système CCS rejettera un rapport avec un code postal incorrect.

Lors de la déclaration des engagements du Consorcio, l’assureur principal doit-il déclarer au nom de ses coassureurs ?

Les assureurs peuvent choisir de ne déclarer que leur part de l’accord de coassurance si tel est l’accord entre les assureurs qui sont parties au contrat.

Toutefois, lorsque Consorcio ne peut pas recouvrer une somme impayée auprès d’un coassureur, il est probable qu’il tiendra l’assureur principal responsable de ce montant. Par ailleurs, l’assureur principal peut payer les surcharges au nom de tous les assureurs suivants. Il y a donc, dans une certaine mesure, un élément de discrétion de la part des assureurs concernés.

Existe-t-il une liste ou une explication de chaque mouvement et type de déclaration à déclarer à Consorcio ?

Nous sommes en mesure de le fournir à nos clients sur demande.

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Vous avez encore des questions sur la TIP en Espagne ? Contactez nos experts ou regardez notre récent webinaire, La complexité de la taxe sur les primes d’assurance en Espagne.

Nous avons organisé un webinaire sur les changements de la réglementation IPT en Europe avec notre équipe IPT.

Parmi les sujets abordés, citons l’augmentation de l’IPT en Espagne, le rapport sur les droits de timbre au Portugal et d’autres modifications de l’IPT en Europe, notamment en Allemagne, en France, au Luxembourg, en Belgique et au Danemark.

Bien que notre équipe d’experts ait répondu à de nombreuses questions, elle n’a pas eu le temps de répondre à tout le monde. Voici un résumé utile.

Droit de timbre au Portugal

Que signifie NIF et existe-t-il une base de données en ligne où l’on peut trouver le NIF ?

NIF signifie “Número de Identificação Fiscal”. Il s’agit du numéro d’identification fiscale au Portugal. Nous ne connaissons pas de base de données en ligne permettant de le récupérer, mais il existe un outil permettant de vérifier la validité d’un NIF fourni : www.nif.pt.

Est-il exact que toutes les primes doivent être déclarées pour le droit de timbre du Portugal, même la prime de réassurance ?

Oui, les directives indiquent que toutes les transactions, y compris celles qui sont exemptées (comme les primes d’assurance-vie et de réassurance) doivent être déclarées.

Que faire si la période d’origine n’est pas connue pour les déclarations rectificatives ?

Si la période initiale n’est pas connue, il ne sera pas possible de la corriger. Envisagez la mise en place d’un outil qui puisse vous aider à rechercher les numéros de police ou les identifiants fiscaux, afin de savoir quand la prime a été déclarée pour la première fois. L’alternative est de rechercher manuellement les 12 derniers mois de données fiscales déclarées (mois par mois), ce qui prend énormément de temps.

Que se passe-t-il si le risque d’incendie est couvert mais qu’aucune prime spécifique ne lui est attribuée (par exemple, pour les risques liés à la coque d’avion) ?

Au Portugal, pour les risques aviation, la cotisation ANPC – 13% – n’est due que sur le transport de marchandises dangereuses. Dans ce cas, votre seule option est d’identifier la part de risque d’incendie dans la prime afin d’appliquer l’ANPC de 13% sur la partie correspondante de la prime. L’alternative serait d’appliquer l’ANPC sur l’ensemble de la prime, mais cela pourrait être plus coûteux.

Comment localiser un code postal portugais ?

Il existe un site web où vous pouvez effectuer une recherche par code postal, rue ou ville : www.codigo-postal.pt.

La nouvelle présentation d’une déclaration d’un mois antérieur entraîne-t-elle des pénalités au Portugal ?

Si la nouvelle soumission comprend des dettes historiques (des taxes qui ont été omises et qui n’ont pas été déclarées à temps), des pénalités de retard sont possibles. Si la correction concerne l’ajustement d’une prime déjà déclarée, les pénalités ne devraient pas s’appliquer car la déclaration sera effectuée comme suit :

Allemagne Localisation du risque

Les nouvelles règles allemandes sur la localisation des risques prennent-elles effet à partir du 9 décembre 2020 ?

En Allemagne, si aucune date spécifique n’est mentionnée dans l’acte ou la loi, elle entre automatiquement en vigueur à partir du 14e jour suivant sa publication dans le Journal officiel fédéral .

Cependant, dans ce cas, le dernier article de la loi stipule que la loi entrera en vigueur le jour suivant sa publication. Elle prendra donc effet à partir du 10 décembre 2020, à l’exception de la modification apportée à la localisation des risques liés aux navires de mer qui prend effet rétroactivement à partir du 1er janvier 2013.

Avez-vous des informations sur la base juridique de la loi allemande modifiée sur les TPI ?

La loi allemande sur les TPI a été modifiée par la loi sur la modernisation des TPI (Gesetz zur Modernisierung des Versicherungsteuerrechts und zur Änderung dienstrechtlicher Vorschriften) publiée le 9 décembre 2020.

Pensez-vous que la déclaration obligatoire en Allemagne et en France exigera des informations plus détaillées comme au Portugal ? Par exemple, l’obligation de fournir un numéro d’identification fiscale.

En Allemagne, la déclaration en ligne qui deviendra obligatoire en 2022 existe déjà. Actuellement, elle est facultative et correspond à la déclaration sur papier, nous ne prévoyons donc pas de déclaration supplémentaire.

Pour la France, la déclaration en ligne devrait également s’aligner sur la déclaration papier actuelle, mais nous en aurons le cœur net d’ici la fin de l’année.

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Vous avez encore des questions sur la TPI ? Regardez notre récent webinaire, Les changements de réglementation sur les TPI en Europe.

Les autorités fiscales se concentrent de plus en plus sur le secteur de l’assurance afin de s’assurer que la taxe sur les primes d’assurance (IPT) et les taxes parafiscales sont collectées correctement, précisément et en temps voulu.

Opérer dans plusieurs pays signifie inévitablement qu’il faut aussi se conformer à de nombreuses réglementations locales, conformément à la déclaration statutaire et parafiscale de la TIP. Les régimes de conformité peuvent être simples ou complexes, mais la difficulté est qu’ils sont variés.

Les territoires modifient fréquemment leurs règles de dépôt et, sans représentant sur le territoire, il peut être difficile de se tenir au courant de ces changements. L’administration des dépôts peut également être difficile à gérer, car de nombreux comtés exigent que les dépôts soient effectués dans leur langue locale et qu’ils aient une date de dépôt fixe. Sans les connaissances et l’expertise locales essentielles, les assureurs risquent de ne pas se conformer. Les conséquences peuvent être graves, il est donc important de comprendre les exigences spécifiques de chaque territoire.

Quelles sont les conséquences de la non-conformité au TPI ?

Les conséquences de la non-conformité à l’IPT ne se limitent pas aux sanctions légales ou juridiques, les coûts indirects pour une entreprise sont souvent plus importants. Il s’agit notamment des désagréments et du coût de la correction d’une erreur, des coûts supplémentaires liés aux associés ou aux représentants, et la non-conformité peut également avoir un impact sur la réputation de l’entreprise.

Les conséquences les plus courantes des déclarations tardives ou incorrectes sont les pénalités et les intérêts, mais si les déclarations mensuelles sont inexactes, cela peut entraîner des contrôles de la part des autorités fiscales.

La Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie sont les territoires qui appliquent des sanctions particulièrement sévères en cas de dépôt et de correction tardifs.

Pénalités IPT en Grande-Bretagne

Allemagne Pénalités IPT

Espagne Pénalités IPT

Pénalités pour déclaration tardive de l’IPT en Italie

Bien que des pénalités puissent ne pas être imposées dans la plupart des territoires dotés d’un régime de TPI en Europe, des intérêts seront presque certainement appliqués à tout paiement tardif ou à toute déclaration non soumise.

Outre la déclaration mensuelle prévue par la loi, certains territoires exigent une déclaration annuelle pour la TPI et les taxes parafiscales et le défaut de présentation de ces rapports entraîne également des pénalités. Les autorités fiscales peuvent également demander des informations détaillées au niveau de l’assuré, certaines d’entre elles exigeant la déclaration des détails relatifs aux assurés.

Un nombre croissant d’autorités fiscales ont introduit les soumissions en ligne afin de combler le fossé fiscal et d’assurer une plus grande transparence et précision dans la perception des impôts.

Les assureurs doivent être conscients de leurs responsabilités en matière de conformité en s’adaptant à ce degré accru de complexité, de contrôle et de changement. Il devient essentiel pour les assureurs de disposer d’une équipe dédiée à la gestion du risque de conformité.

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Pour en savoir plus sur les changements à venir en Europe, téléchargez notre récent webinaire "Les changements de réglementation des TPI en Europe : Êtes-vous prêt ?"

Meet the Expert est une série de blogs dans lesquels nous vous présentons l’équipe qui se cache derrière nos logiciels innovants et nos services gérés. En tant qu’organisation mondiale disposant d’experts fiscaux dans toutes les régions, notre équipe dédiée est souvent la première à être informée des nouveaux changements réglementaires, ce qui vous permet de rester en conformité.

Nous nous sommes entretenus avec Beverleigh Gunner, responsable des services de conformité – IPT chez Sovos, pour en savoir plus sur la manière dont l’équipe de conformité IPT aide les clients à soumettre leurs demandes IPT.

Quel est votre rôle et en quoi consiste-t-il ?

Je suis l’un des responsables des services de conformité de la taxe sur les primes d’assurance (IPT). Cela signifie que je m’occupe d’une équipe qui traite les données et soumet les déclarations fiscales de nos clients au jour le jour.

Une partie de mon rôle consiste également à gérer les relations avec les clients, par exemple en répondant à leurs questions, en m’assurant qu’ils respectent les délais de dépôt et qu’ils sont généralement satisfaits du service que nous leur fournissons. J’aide parfois l’équipe financière à répondre aux questions relatives aux factures, car il est utile d’avoir quelqu’un d’impliqué qui a une relation établie avec un client.

Comme je travaille en étroite collaboration avec les clients, j’ai également contribué au développement de notre logiciel IPT Portal. Grâce à ma connaissance des requêtes des clients et de leurs besoins, je peux fournir un retour d’information de leur point de vue et m’assurer que cette ressource leur est aussi utile que possible.

De quoi votre équipe est-elle responsable et comment aide-t-elle les clients ?

Nous sommes chargés de veiller à ce que les déclarations fiscales soient soumises dans les pays qui leur ont été attribués. Nous prenons les données IPT fournies par nos clients, les examinons et présentons un résumé de l’impôt dû. S’il existe des obligations de déclaration spécifiques à un pays, les données sont examinées en fonction de nos connaissances et soumises en temps voulu.

Actuellement, mon équipe gère plus de 140 clients. Il s’agit notamment d’assureurs qui ont créé des entités Brexit en plus de leurs entités d’origine. L’aspect le plus intéressant pour moi est de travailler sur les complexités avec mes clients sur les paiements anticipés et les obligations fiscales.

Qu’est-ce que le portail IPT de Sovos ?

Lorsque la pandémie est survenue, il y avait un besoin accru de passer des processus papier aux systèmes numériques. Notre portail IPT est une solution en ligne sécurisée, conforme au GDPR, où les clients peuvent télécharger leurs données pour les déclarations fiscales, télécharger les déclarations fiscales remplies et envoyer un message à leur équipe Sovos pour toute question.

Nous cherchons toujours à améliorer nos solutions et je travaille en étroite collaboration avec l’équipe de développement sur les nouvelles fonctionnalités du portail.

Quels sont les processus les plus courants pour lesquels votre équipe aide les clients ?

Savoir quel taux d’imposition appliquer à des catégories d’entreprises très spécifiques. Mon équipe discute avec nos clients pour approfondir la question et s’assurer qu’ils appliquent la bonne catégorie d’entreprise.

Nous avons un mélange de clients allant d’assureurs établis à de nouvelles start-ups, donc les demandes varient. La plupart ont tendance à traiter des catégories d’assurance très spécifiques ou sont des entreprises à portefeuilles multiples. Le large éventail d’expertise de l’équipe signifie que nous pouvons fournir des conseils à un large éventail d’assureurs opérant dans de multiples territoires.

Par exemple, en France, il existe plusieurs taxes différentes en fonction du type de risque incendie que vous souscrivez et de ce qui est couvert exactement. Il peut s’agir de couvrir un bâtiment qui a une interruption d’activité ou de couvrir un risque extérieur ou un risque de terrorisme. Cela varie et implique des détails importants, c’est pourquoi mon équipe est à votre disposition pour effectuer des recherches, fournir des informations et vous aider.

Quel serait votre meilleur conseil aux clients lorsqu’ils soumettent des déclarations de TPI ?

Il s’agit de rassembler toutes les informations nécessaires avec précision. De nombreux assureurs travaillent avec des tiers et les informations sur la police qu’ils rassemblent ne contiennent pas toujours toutes les informations requises.

Les rapports sont désormais plus stricts en Espagne et au Portugal et le niveau de détail requis comprend les numéros d’identification fiscale des personnes. En veillant à ce que les tiers puissent collecter et fournir ces informations, nous aiderions nos clients à régler leurs dettes un peu plus facilement.

Si ces informations ne sont pas disponibles, cela complique la tâche des clients car ils ne disposent pas des informations nécessaires pour déclarer la taxe correctement.

Je vous suggère également de vous inscrire à nos alertes fiscales et à nos webinaires pour vous tenir au courant des dernières mises à jour en matière d’IPT. Et bien sûr, l’équipe est toujours disponible pour toute question, aussi spécifique soit-elle.

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Contactez-nous pour en savoir plus sur les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger votre charge de conformité à la TPI.

Le nouveau taux de la taxe sur les primes d’assurance (IPT) a été publié dans le journal officiel espagnol (BOE) le 31 décembre 2020. Il passe de 6 % à 8 %. Ce taux majoré s’applique à la première période fiscale de 2021 (pour les soumissions à effectuer le mois de février suivant). Dans ce blog, nous examinerons les défis auxquels sont confrontés les assureurs du fait de l’augmentation du taux et des mesures de transmission.

L’IPT a été mis en œuvre pour la première fois en Espagne le 1er janvier 1997 avec un taux de 4%, et depuis 1998, le taux de l’IPT a été porté à 6%. Le gouvernement espagnol a justifié cette dernière augmentation à 8 % par deux arguments : le taux n’a pas changé depuis 1998 et l’IPT reste à un niveau inférieur par rapport à d’autres pays européens comme l’Allemagne, le Royaume-Uni ou l’Italie.

L’augmentation n’a aucune incidence sur d’autres éléments ou points liés à la TPI, tels que les exemptions de TPI, les surcharges comme le CCS ou les soumissions dans les délais. Le principal défi pour les assureurs est de savoir comment appliquer la TPI de manière conforme.

Comment cela affectera-t-il les assureurs ?

En principe, le nouveau taux d’IPT de 8% devrait s’appliquer dans les cas suivants :

Si certaines polices relevant des conditions ci-dessus ont été facturées à 6 % par l’assureur au lieu de 8 %, les assureurs peuvent émettre les reçus supplémentaires correspondants pour la différence à l’assuré.

Nous comprenons que les autorités espagnoles ont fait preuve d’une certaine indulgence en accordant aux assureurs une "période de transition" qui devrait durer quelques mois et au cours de laquelle il est encore possible de déclarer certaines polices au taux de TPI de 6%, comme dans les cas ci-dessous :

Remplir les différents territoires espagnols

L’IPT doit être déclaré dans chacune des cinq autorités fiscales espagnoles en fonction de la localisation du risque assuré. L’expérience des déclarations d’IPT de janvier 2021 montre que le changement de taux d’IPT n’est pas appliqué de la même manière dans toutes les juridictions dans les déclarations fiscales et chaque autorité fiscale appliquera différemment les changements apportés par cette augmentation d’IPT.

C’est un véritable défi pour le secteur de l’assurance de soumettre et de déclarer les mois à venir de manière conforme avec deux taux d’imposition différents, cinq autorités fiscales différentes et de multiples scénarios en fonction des polices et des types de risques souscrits par chaque assureur. En outre, ce changement de taux d’IPT apporte une autre couche de complexité avec la difficulté d’inclure les transactions négatives dans la déclaration d’IPT et l’obligation dans certains cas de demander des remboursements formels aux différentes autorités fiscales.

Le calcul, la déclaration et le règlement de la TIP peuvent être complexes pour les assureurs, les taux et les règles étant fragmentés entre les différentes juridictions. Rester conforme en Espagne est encore plus difficile en raison des différentes autorités fiscales impliquées dans le processus.

SOVOS a de nombreuses années d’expérience dans l’aide aux assureurs pour qu’ils respectent leurs obligations en matière de conformité à la réglementation IPT en Espagne.

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Téléchargez notre livre électronique "Spain – How to stay compliant in a complex tax jurisdiction" pour en savoir plus.

À partir d’avril, les assureurs commenceront à effectuer leur première déclaration électronique de la taxe sur les primes d’assurance (TPA) au Luxembourg en utilisant le nouveau portail de déclaration en ligne – myGuichet. À l’instar d’autres territoires européens, l’administration fiscale luxembourgeoise a cherché à rationaliser et à améliorer la collecte et l’administration de la TIP. L’utilisation d’un portail en ligne est un moyen efficace et sûr de recevoir les déclarations fiscales et est soutenue par une méthode d’authentification forte liée à une personne enregistrée.

Au cours du mois de janvier 2021, l’Administration de l’enregistrement, des domaines et de la TVA (AED) a envoyé des lettres aux compagnies d’assurance enregistrées pour les informer de ce changement. Bien que le changement soit entré en vigueur le 1er janvier 2021, la TPI au Luxembourg est déposée sur la base d’un trimestre civil, la déclaration de la période du premier trimestre étant due en avril. La lettre mentionne également le changement de la date limite de déclaration, qui a été avancée au 15 du mois.

Les contribuables doivent garder à l’esprit le changement de date limite et modifier leurs systèmes et leurs rapports en conséquence. Les clients de Sovos ont reçu une notification de ce changement et les mises à jour de nos processus et systèmes pour refléter les nouvelles exigences sont terminées.

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Pour en savoir plus sur les changements à venir en Europe, téléchargez notre récent webinaire “Les changements de réglementation des TPI en Europe : Êtes-vous prêt ?

Bien que les compagnies d’assurance fassent de leur mieux pour régler leurs dettes fiscales de la manière la plus conforme possible, des dettes historiques peuvent encore apparaître. Voici un aperçu des différents types de déclarations historiques avec quelques exemples de taxe sur les primes d’assurance (IPT).

Quand un passif fiscal devient un passif historique

Commençons par un simple graphique :

Déclarations historiques à travers l'Europe : Les questions que vous devriez poser

Sommes-nous dans le délai de déclaration ?

Tout d’abord, il faut vérifier si le passif découvert (par exemple, lors d’un audit interne) devait être déclaré ou non.

Par exemple, en Italie il y a une obligation de déclaration annuelle. Si un passif a été omis en décembre 2020 pour le calcul de janvier 2020, la déclaration annuelle pour 2020 comprendra le montant correct du passif pour cette période et sera soumise à temps.

Tout semble aller bien, mais il ne faut pas oublier les paiements. Bien que dans cet exemple italien la déclaration n’ait pas été manquée, le délai de paiement l’a été. Tenez compte du délai de règlement lorsque vous effectuez le paiement supplémentaire et les pénalités et intérêts doivent être payés en conséquence.

D’autre part, examinons un autre cas : la surtaxe ASF semestrielle au Portugal. Si en juin nous avons par erreur omis de calculer l’ASF pour une ligne de police en janvier, il n’y aura pas de pénalités ou de déclarations à corriger car l’ASF n’est déclarée et payée que sur une base semestrielle, dans ce cas particulier, en juillet.

Une déclaration a-t-elle été soumise pour cette période ?

La question suivante est de savoir si une déclaration a été soumise pour la période où le passif historique était dû.

Dans le cas de l'”option A” (la première déclaration est soumise pour la période) où aucune déclaration n’a été soumise pour la période, il est clair que la déclaration historique devrait inclure le total des engagements pour cette période, puisque rien n’a été soumis du tout.

L’option B est celle où l’assureur soumet une déclaration corrective pour la période. Toutefois, dans le cas où la compagnie d’assurance a déjà soumis la déclaration, il est important de s’interroger sur la déclaration rectificative. Doit-elle inclure toutes les dettes de la période, c’est-à-dire ajouter les dettes initialement déclarées à celles nouvellement découvertes.

La mauvaise nouvelle est que, malheureusement, la réponse dépend du territoire. Cette règle varie selon les pays et les impôts. Même dans le monde de l’IPT, il n’existe pas d’approche commune. Soyez attentif aux exigences spécifiques de chaque pays.

Par exemple, en Hongrie , le total des dettes pour la période doit être inclus dans la déclaration mensuelle de la TPI. Cette déclaration comporte une feuille supplémentaire qui fournit au bureau des impôts des détails sur le montant de la TPI déclarée à l’origine et sur le passif total pour la période. Cela permet au logiciel de calculer les dettes supplémentaires à régler.

Dans le cas de l’IPT allemand et de la déclaration FBT , bien que le total des dettes soit inclus dans la déclaration rectificative, aucune référence n’est faite à ce qui a déjà été réglé. Cela signifie que le montant à payer et le montant déclaré seront différents.

Dans les deux exemples, une case doit être cochée dans le cadre de la soumission. Elle indique au bureau des impôts que la déclaration est une déclaration rectificative. Si la case n’est pas cochée, le bureau des impôts exigera que la déclaration soit corrigée et soumise à nouveau.

Parmi les autres exemples, citons Danemark et Chypre, où seules les dettes supplémentaires doivent être déclarées, sans aucune référence à la déclaration initiale ou au fait qu’une déclaration ait été soumise ou non pour la période concernée.

Paiement des pénalités et des intérêts

Ensuite, il faut se demander s’il faut ou non payer des pénalités parallèlement à la présentation des déclarations historiques. La réponse dépend encore une fois du pays.

Par exemple, la déclaration d’IPT hongroise exige de calculer et d’inclure le montant de ce qu’on appelle la “taxe d’autorévision” dans la déclaration lorsqu’on soumet une déclaration pour corriger une déclaration précédemment soumise.

Alors que sur Allemagne, le bureau des impôts prélève les pénalités après la soumission de la déclaration rectificative. Ces pénalités sont calculées lorsque la déclaration rectificative comprend des dettes supplémentaires pour cette période.

Qu’en est-il des cas où les engagements historiques sont des remboursements ?

Nous avons déjà abordé la question des retours négatifs. Pour éviter de nous répéter, nous mentionnerons seulement que certains territoires autorisent les retours négatifs, tandis que d’autres ne le font pas. Ceux qui n’autorisent pas les retours négatifs exigent soit un formulaire spécial, soit une lettre explicative accompagnée des documents justificatifs pour récupérer l’IPT payé en trop. Dans le cas de l’Italie, il existe un traitement rigoureux des lignes de police négatives.

En résumé, avant de régler des dettes historiques, posez-vous ces questions. N’agissez que lorsque les réponses et toutes les informations pertinentes sont disponibles. Chez Sovos, nos experts sont heureux de vous aider et de partager leurs connaissances et leur expertise. Nous veillerons à ce que vous restiez en conformité, même en cas de passif historique.

Passez à l’action

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Espagne IPT : Comment rester conforme dans une juridiction fiscale complexe

L’Espagne est l’un des pays les plus complexes d’Europe en matière de conformité à la taxe sur les primes d’assurance.

Cela est dû aux différentes autorités fiscales impliquées dans le processus. L’Espagne dispose d’une autorité fiscale nationale et de quatre autorités fiscales provinciales – parmi celles-ci, quatre des 50 provinces ont une autorité fiscale indépendante. Ces provinces sont toutes situées dans les régions du Pays basque et de la Navarre : Álava, Guipúzcoa, Vizcaya et Navarra.

La complexité et la difficulté des moyens de déclaration du passif ne font qu’ajouter aux difficultés des assureurs qui souscrivent des polices dans le pays.

Téléchargez notre nouvel e-book pour en savoir plus sur les défis à relever et sur la manière dont Sovos peut aider les assureurs à se conformer au système complexe de déclaration de l’Espagne.

L’e-book couvre trois sujets principaux :

  1. Taxe sur les primes d’assurance
    Exigences en matière de déclaration au niveau provincial
  2. Le Consorcio de Compensación de Seguros (CCS)
    Système de déclaration récemment introduit et ses exigences
  3. La charge des pompiers (FBC)
    Vue d’ensemble du processus de déclaration long et complexe

Obtenir le livre électronique

Voici un résumé de quelques-uns des principaux défis auxquels sont confrontés les assureurs écrivant en Espagne :

Taux d’IPT de l’Espagne

Contrairement à d’autres pays d’Europe, il n’y a qu’un seul taux qui s’applique aux primes d’assurance imposables en Espagne. Ce taux est appliqué à la prime reçue par un assureur, mais il existe plusieurs exemptions que les assureurs doivent connaître.

Défis communs en matière de données

Les problèmes liés aux données IPT sont assez limités en Espagne, mais il y a souvent des difficultés avec les exigences de la CCS, le régime fiscal national pour l’assurance obligatoire contre les risques catastrophiques.

Soumissions IPT

Il peut être décourageant de suivre les différents processus de soumission pour les cinq autorités fiscales espagnoles, de respecter les différents délais et de se conformer aux différentes législations. À l’avenir, on s’attend à ce que les soumissions IPT suivent la TVA et deviennent plus automatisées. La clé pour surmonter ces défis est de disposer d’un logiciel complet qui peut aider au processus de soumission en raison du niveau de données nécessaires à traiter et de la quantité d’informations que les différentes autorités fiscales exigent dans la déclaration fiscale annuelle.

Paiements tardifs et pénalités

Les pénalités IPT perçues par les autorités fiscales dépendront du caractère volontaire ou non de la déclaration tardive ou historique et tiendront compte du temps écoulé entre l’échéance de l’IPT et le règlement du passif.

Suppléments pour le Consorcio

L’une des principales fonctions du Consorcio est d’indemniser les assurés en cas d’événement de risque extraordinaire déclaré par le gouvernement. Ceux-ci se répartissent en trois catégories, allant des catastrophes naturelles aux actes de violence, en passant par les actes des forces armées ou des forces de l’ordre en temps de paix. Pour mener à bien cette activité, le Consorcio demande aux assureurs de contribuer en facturant des surtaxes pour risques extraordinaires à leurs assurés, puis qu’il soit déclaré dans plusieurs déclarations de Modelo.

Comme le Consorcio a été le premier système de déclaration fiscale en Europe à déclarer police par police, le système est mieux adapté aux assureurs nationaux et à ceux dont l’activité principale est basée en Espagne.