Conformité à la TVA au Brésil : un aperçu pour les entreprises

Bien que les règles et obligations fiscales soient nombreuses au Brésil, il n’est pas si compliqué de s’y conformer. Connaître les obligations de votre entreprise et ce que cela implique pour vous est essentiel. C’est pourquoi nous avons élaboré cette page.

Cette présentation décrit les différentes taxes appliquées au Brésil : TVA nationale, TVA fédérale, taxe sur les services municipaux et contributions sociales fédérales. La conformité commence ici.

Informations générales sur la TVA pour le Brésil

Déclaration de TVA de l’ÉtatÉchéance mensuelle, le délai dépend du type d’activités commerciales exercées.
Déclaration fédérale de TVAÀ payer le 15 du deuxième mois suivant le mois où le ou les événements imposables se sont produits
Taux de TVA

17 %
12 %
7 %
0 %

Règles en matière de TVA au Brésil

Il existe de nombreuses taxes au Brésil dont les entreprises doivent être informées. En voici un résumé.

Facturation Électronique au BrésilL

Il existe plusieurs types de factures électroniques au Brésil, la facturation électronique étant obligatoire pour les transactions B2G et B2B. Si votre entreprise est établie au Brésil, vous devez émettre et recevoir des factures électroniques lorsque vous traitez avec des entreprises ou des entités de l’administration publique.

En savoir plus sur la facturation électronique au Brésil.

TVA d'État (ICMS)

Connue sous le nom d’ICMS, la TVA brésilienne est prélevée par chaque État. Bien que chaque État détermine les taux d’imposition, la taxe s’applique de façon générale aux :

  • Biens importés et nationaux
  • Services de transport entre les États et les municipalités
  • Services de communication
  • Fournisseurs d’électricité

TVA fédérale (IPI)

La TVA fédérale au Brésil, ou IPI, s’applique aux marchandises nationales et importées. Imposée par le gouvernement fédéral, l’IPI s’applique aux transactions imposables qui comprennent le dédouanement et l’expédition de marchandises à partir d’un établissement industriel national.

Taxe de service municipal (ISS)

L’impôt brésilien sur les services municipaux (ISS) est une taxe sur les services versée aux municipalités du pays. Elle s’applique aux services qui ne sont pas couverts par la TVA nationale du Brésil, l’ICMS. En général, cette taxe est due à la municipalité dans laquelle le prestataire de services exerce ses activités.

Contribution sociale fédérale (PIS-PASEP et COFINS)

Les PIS-PASEP et COFINS sont des cotisations sociales fédérales prélevées sur le chiffre d’affaires brut mensuels des entreprises. Alors que les exportations en sont exemptées, les importations sont soumises à ces taxes, même si les taux d’imposition varient en fonction des activités de chaque entreprise.

Conditions requises pour s'immatriculer à la TVA au Brésil

Pour les non-résidents du Brésil, les conditions d’immatriculation à la TVA sont simples.

Les entreprises non résidentes ne peuvent pas s’inscrire à la TVA au Brésil sans disposer d’un établissement permanent dans le pays, et toutes les fournitures de biens ou de services atteignent le seuil fiscal pour au moins deux des quatre régimes de TVA. Autrement dit, toute entreprise exerçant ses activités au Brésil est tenue de s’immatriculer.

Cependant, les autorités fiscales du pays n’ont pas encore mis en œuvre la TVA pour les livraisons transfrontalières effectuées par des entreprises étrangères à des consommateurs qui ne sont pas immatriculés à la TVA (B2C).

Exigences en matière de facturation au Brésil

De manière générale, toute vente de produit ou de service doit être accompagnée d’une facture. Le Brésil impose aux entreprises de s’enregistrer dans un État en s’inscrivant au Registre national des entités juridiques (CNPJ).

Il existe plusieurs types de factures électroniques au Brésil, notamment :

  • Facture électronique (NF-e) : pour la fourniture de biens de service
  • Facture de service électronique (NFS-e) : pour les prestations de services
  • Facture électronique consommateur (NFC-e) : pour les transactions B2C

Pour être valable, chaque facture doit contenir des informations spécifiques :

  • Numéro CNPJ
  • Adresse de l’émetteur et du destinataire
  • Code produit, description et quantité
  • Valeur unitaire et détails fiscaux
  • Signature numérique valide

Au Brésil, une facture électronique doit être présentée dans un format XML structuré et validée par les autorités fiscales brésiliennes avant d’être transmise à l’acheteur.

Sanctions pour non-respect de la TVA au Brésil

Le non-respect des règles de TVA du Brésil peut coûter cher aux contribuables. La fourchette des amendes est très large, allant de 1 % à 150 %, la moyenne étant de 75 % du montant dû à l’administration.

FAQ

Le taux de TVA normal au Brésil est de 17 %, et de 25 % sur certains biens ou services. Il existe également des taux réduits de 12 % et 7 %.

Au Brésil, un certain nombre d’articles sont exonérés de TVA ou détaxés. Elles comprennent :

  • Tout article envoyé à l’étranger par un fournisseur brésilien
  • Œufs, fruits et légumes
  • Fournitures médicales
  • Matériel et fournitures pour la chirurgie
  • Fauteuils roulants
  • Prothèses

Au Brésil, par exemple, il existe des scénarios de retenues à la source, dans le cas de l’impôt sur la circulation des biens et des services (ICMS), une disposition de l’accord ICMS 142/2018 et, en ce qui concerne l’impôt sur les services (ISS), une disposition de l’article 6 de la loi complémentaire 116/2003.

La capacité des entreprises à récupérer la TVA au Brésil est assez limitée. En général, les règles sont les suivantes :

  • Pour l’ICMS (TVA nationale), les entreprises ne peuvent récupérer que la TVA enregistrée sur les entrées qui s’appliquent aux biens commerciaux
  • Pour l’IPI (TVA fédérale), seuls les importateurs et les entités industrielles peuvent récupérer la TVA par le biais de crédits

Les entreprises qui ne sont pas immatriculées au Brésil ne peuvent pas récupérer la TVA.

Les entreprises ne doivent désigner un représentant fiscal au Brésil que lorsqu’elles disposent d’un établissement fixe et permanent.

Les seuils de TVA n’existant pas au Brésil, les entreprises sont tenues de s’immatriculer dès lors qu’elles réalisent des prestations imposables.

Il existe des délais différents pour les deux types de TVA au Brésil :

  • ICMS : ces déclarations sont dues mensuellement, la date limite dépendant du type d’activités commerciales exercées
  • IPI : les déclarations doivent être soumises tous les mois via la déclaration DCTF, au plus tard le 15 du deuxième mois suivant le mois au cours duquel le ou les événements imposables ont eu lieu

Le numéro de TVA brésilien, le Cadastro Nacional de Pessoa Juridica (CNPJ), est un numéro d’identification unique attribué aux entreprises dès leur immatriculation à la TVA.

Il n’existe pas de seuil d’assujettissement à la TVA au Brésil. Si une entreprise fournit des biens ou des services soumis à une ou plusieurs taxes dans le pays, elle doit s’immatriculer à la TVA.

Solutions de conformité à la TVA au Brésil

Les taxes étant nombreuses au Brésil, s’y conformer peut être compliqué. Alors que les règles fiscales brésiliennes évoluent, Sovos est votre partenaire de conformité idéal, aujourd’hui comme demain.

Nous combinons l’expertise fiscale locale avec des solutions globales, garantissant la conformité partout où vous exercez vos activités. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur l’essentiel.

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Conformité à la TVA en Argentine : un aperçu pour les entreprises

Pour faire des affaires en Argentine, vous devez respecter vos obligations fiscales. Respecter les exigences de plusieurs mandats, notamment en matière de TVA et de facturation électronique, peut s’avérer difficile pour les organisations.

Cette page donne une vue d’ensemble des obligations fiscales en Argentine et vous aide à comprendre vos obligations, tant aujourd’hui que demain.

Informations générales sur la TVA pour l'Argentine

Il y a beaucoup à savoir sur le régime de TVA de l’Argentine, également connu sous le nom d’Impuesto al Valor Agregado (IVA).

Déclaration périodique de TVAMensuel
Entre le 12 et le 22 du mois suivant la fin de la période fiscale
Taux de TVA21 % (standard)
27 %
10,5 %
2,5 %

Règles en matière de TVA en Argentine

facturation électronique en Argentine

Actuellement, si le contribuable n’est pas en mesure d’émettre les reçus en dehors du système d’émission électronique en raison d’un cas de force majeure ou de circonstances indépendantes de sa volonté, il doit émettre une déclaration à une certaine date avec les reçus de paiement, les notes de crédit et les notes de débit émises sans utiliser le système d’émission électronique (SEE). En savoir plus.

Livre de TVA numérique

Outre la TVA et la facturation électronique, les contribuables doivent être attentifs à une autre déclaration : le livre de TVA numérique. Mise en œuvre en 2019, cette obligation oblige les organisations à enregistrer et à consigner électroniquement les éléments suivants :

  • Ventes
  • Achats
  • Missions
  • Importations et exportations

Ce régime exige des contribuables qu’ils enregistrent leurs opérations par voie électronique via le service PORTAL IVA.

Conditions requises pour s'immatriculer à la TVA en Argentine

L’Argentine traite différemment les biens et les services numériques en matière de TVA.

En juin 2018, l’Argentine a introduit un prélèvement à la source de la TVA sur les services numériques fournis aux consommateurs nationaux par des entreprises et des fournisseurs étrangers.

La résolution générale argentine n° 4240/2018 définit les services numériques suivants comme étant imposables :

  • Stockage des données
  • Publicité en ligne
  • Logiciel en tant que service (SaaS)
  • Streaming de musique, de vidéos ou de jeux
  • Services Web

La résolution exige qu’une déduction équivalente au taux normal de TVA (21 %) soit retenue sur le paiement de l’acheteur par l’agent de paiement. La TVA est perçue soit :

  • Sur les cartes de débit : au moment de la transaction
  • Sur les cartes de crédit : à la fin du mois
  • Autres fournisseurs de paiement : au moment où l’argent est transféré

Quand l’assujettissement à la TVA s’applique-t-il en Argentine ?

En Argentine, la TVA s’applique à la valeur des ventes de produits, à la plupart des services et à l’importation de biens et de services. Il existe cependant quelques exceptions.

La TVA est payée en remplissant des déclarations fiscales mensuelles et le taux de TVA standard est de 21 %. Certains biens et services bénéficient de taux spéciaux de 27 % ou 10,5 %.

Exigences en matière de facturation en Argentine

La première condition pour émettre des factures électroniques en Argentine est que les contribuables soient enregistrés auprès de l’AFIP (Administración Federal de Ingresos Públicos) et demandent un code d’autorisation électronique (C.A.E.) à l’administration fiscale.

Les factures électroniques doivent comporter un code QR comprenant des données d’identification et des détails spécifiques, notamment :

  • Données d’émission
  • Numéro de facture
  • Montant total
  • Devise de facturation et taux de change
  • Type et code d’autorisation

Sanctions en cas de non-respect de la TVA en Argentine

L’Argentine pénalise les contribuables qui ne respectent pas leurs obligations en matière de TVA.

Pour ceux qui ne paient pas la TVA dont ils sont redevables, la pénalité s’élèvera à 100 % du montant dû. Les personnes qui se livrent à des activités frauduleuses s’exposent à des amendes allant de deux à six fois le montant de la taxe due, voire à une peine d’emprisonnement dans les cas les plus sévères.

FAQ

Le taux de TVA normal en Argentine est de 21 %, mais des taux spéciaux de 27 % et de 10,5 % s’appliquent à certains éléments.

En Argentine, les éléments suivants sont exonérés de la TVA :

La vente de :

  • Livres
  • Pain ordinaire
  • Médicaments
  • Lait
  • Eau naturelle
  • Timbres-poste
  • Navires acquis par le gouvernement

La fourniture de :

  • Services culturels des institutions religieuses
  • Formation dispensée par des institutions privées
  • Transport local et international
  • Soins médicaux
  • Services offerts par le gouvernement et les institutions publiques
  • Billets pour les arts et les sports
  • Transport dans des véhicules spécialement conçus pour les personnes malades ou blessées

Le régime argentin de retenue à la source de la TVA s’applique aux opérations qui, par leur nature, peuvent donner lieu à la génération de crédits d’impôt, telles que l’achat et la vente de biens mobiliers et la prestation de services.

Selon les caractéristiques de l’opération, les retenues peuvent être de 50 %, 80 % ou 100 % de la TVA établie sur la facture.

Lorsqu’ils quittent l’Argentine, les contribuables peuvent se rendre dans n’importe quel bureau de douane pour présenter leurs factures et leurs achats. Les factures valides seront remboursées via des formulaires timbrés.

Non, les entreprises non-résidentes ne peuvent pas bénéficier d’un remboursement de la TVA sur leurs dépenses en Argentine. Cette disposition s’applique même lorsque le non-résident n’a effectué aucune livraison imposable dans l’entreprise.

Les autorités fiscales argentines n’obligent pas les contribuables étrangers à désigner un représentant fiscal lorsqu’ils créent une entreprise dans le pays.

Pour les contribuables exerçant des activités en Argentine, le seuil d’enregistrement de la TVA est de 300 000 ARS pour les biens et de 200 000 ARS pour les services.

Les retours sont dus entre le 12 et le 22 du mois suivant la fin de la période, effectués en pesos argentins.

Les numéros de TVA sont délivrés aux contribuables immatriculés et sont utilisés par les autorités fiscales pour identifier et vérifier les personnes physiques et morales. Le code argentin est appelé le Clave Única de Identificación Tributaria (CUIT) et suit généralement ce format : 30-12345678-1.

Solutions pour la conformité à la TVA en Argentine

Le respect de vos obligations fiscales en Argentine peut grever vos ressources, en particulier si vous dirigez une organisation internationale. Les mandats à prendre en compte sont nombreux et évoluent au fil du temps. Il est donc tout aussi important de se tenir au courant de vos besoins que de les satisfaire dans l’immédiat.

C’est là que Sovos intervient. Alliant expertise locale et couverture mondiale, les solutions et les experts de Sovos peuvent prendre en charge votre fiscalité afin de vous assurer que vous êtes en conformité partout où vous exercez vos activités. Votre conformité est notre préoccupation.

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Facturation électronique en Argentine

L’Argentine a été l’un des premiers pays à adopter la facturation électronique, son parcours dans ce domaine ayant débuté en 2002. Si la technologie n’a été mise en œuvre sur l’ensemble du territoire national qu’en 2015, le pays reste à l’avant-garde en termes de numérisation de son système de facturation.

Bien que le système de facturation électronique argentin soit moins confus que d’autres, il est important de bien connaître ses règles et réglementations pour éviter tout risque de pénalités en cas de non-conformité. Cet aperçu vous présente l’essentiel à savoir sur la facturation électronique en Argentine, quelle que soit l’évolution future de la réglementation. Veillez à ajouter cette page à vos favoris et à la consulter régulièrement.

Comment fonctionne la facturation électronique en Argentine ?

Voici un bref aperçu du fonctionnement du processus de facturation électronique en Argentine :

  1. Émettez la facture électronique une fois que vous disposez des informations nécessaires sur le destinataire
  2. Vous recevez le code d’autorisation électronique (CAE) de l’Administration fédérale des contributions publiques (AFIP)
  3. Une fois la facture électronique validée, l’émetteur envoie le document au destinataire
  4. L’émetteur et le destinataire conservent précieusement la facture électronique pendant 10 ans

Caractéristiques de la facturation électronique en Argentine

Facturation électronique B2B en Argentine

L’Argentine a été l’un des premiers pays à adopter la facturation électronique dans le monde. Un système facultatif a été mis en place dès 2003, puis la facturation électronique a été rendue obligatoire quelques années plus tard. Les entreprises ont ainsi pu se familiariser progressivement avec la pratique de la transmission de données en ligne.

Obligatoire depuis 2015 pour les entreprises opérant en Argentine, le système de facturation électronique comprend également les factures d’exportation, les encaissements, les notes de crédit et les notes de débit. Les entreprises enregistrées dans le pays doivent demander un code d’autorisation électronique (CAE) auprès de l’administration fiscale nationale et se conformer aux règles énoncées dans le mandat.

Tous les contribuables du pays, y compris les indépendants, sont tenus de respecter des obligations particulières en matière de facturation électronique. Ces exigences varient en fonction des spécificités de chaque entreprise. Par exemple, les petites entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à un certain seuil ne doivent émettre des reçus électroniques que pour les transactions en personne, tandis que les grandes entreprises y sont tenues pour toutes les transactions.

Facturation électronique B2G en Argentine

Maintenant que le système de facturation électronique en Argentine commence à vous être familier, vous ne serez pas étonné d’apprendre que le pays exige la transmission de factures électroniques pour les transactions B2G.

Les mêmes règles s’appliquent aux transactions B2B, où les contribuables doivent être agréés par l’administration fiscale et doivent émettre des factures électroniques conformes selon le processus habituel.

En d’autres termes, si vous êtes un contribuable argentin faisant affaire avec des administrations publiques et des services gouvernementaux, vous devez émettre des factures électroniques.

Types de factures et de documents électroniques

Il existe une multitude de factures et de documents électroniques que les entreprises opérant en Argentine doivent connaître. Différentes opérations commerciales nécessitent des types spécifiques de reçus, notamment :

  • Factures, reçus de factures et factures d’exportation
  • Notes de débit et de crédit
  • Reçus d’achat de biens d’occasion

Il existe également différents types de factures à connaître :

  • Type A : émis par des contribuables enregistrés lors de transactions avec d’autres contribuables enregistrés
  • Type B : émis par des contribuables inscrits lors de transactions avec des consommateurs finaux ou des contribuables exonérés
  • Type C : délivré par des contribuables non enregistrés et exonérés pour tous les clients
  • Type E : délivré par n’importe quel contribuable dans le cadre d’opérations d’exportation
  • Type T : délivré par les hôtels et services d’hébergement pour touristes étrangers

Factura de Crédito Electronica : s’applique aux micro-entreprises et PME. Elle permet le recouvrement anticipé des crédits et des créances émis auprès leurs clients. Ce type de facture peut être de type A, B ou C, comme défini ci-dessus, avec les notes de crédit et de débit correspondantes.

Avantages de l'utilisation de la facturation électronique en Argentine

Alors que les contribuables sont techniquement tenus d’envoyer et de recevoir des factures par voie électronique en Argentine, la facturation électronique présente d’autres avantages par rapport au système traditionnel.

  • Réduction des coûts : les factures électroniques réduisent votre dépendance à l’utilisation de papier, aux frais de port et au travail manuel
  • Gain de temps : grâce à des formats standardisés et à des processus automatisés, votre équipe peut se concentrer sur ce qui compte vraiment
  • Tranquillité d’esprit : l’authentification et la validation sont intégrées au processus de facturation électronique, ce qui garantit l’authenticité des documents

Chronologie de l'adoption de la facturation électronique en Argentine

La mise en œuvre de la facturation électronique en Argentine s’est faite sur de nombreuses années, comme suit :

  • 2002 : publication de la Résolution générale 1361, introduisant les factures électroniques en tant que duplicata
  • 2005 : l’Argentine publie la résolution générale 1956, introduisant un système d’émission et de stockage des factures électroniques
  • 2006 : la résolution générale 2177 rend obligatoire l’utilisation de factures électroniques pour certains groupes de contribuables
  • 2008 : Publication de la Résolution générale 2485 établissant un régime spécial pour la délivrance et le stockage électronique des reçus originaux pour les déclarants et les petits contribuables assujettis
  • Avril 2015 : Entrée en vigueur de la Résolution générale 3749, qui généralise la facturation électronique en rendant cette technologie accessible à tous les contribuables assujettis à la TVA
  • Avril 2019 : la résolution générale 4290/2018 impose la facturation électronique à toutes les entreprises, y compris les indépendants
  • Juin 2021 : toutes les factures électroniques doivent inclure des codes QR

Sanctions : que se passe-t-il si je ne me conforme pas aux règles de facturation électronique en Argentine ?

Un contribuable peut se voir infliger des pénalités importantes s’il ne respecte pas les exigences du système argentin de facturation électronique.

Selon les conditions fixées par l’Administration fédérale des recettes publiques, tout manquement à l’obligation d’émettre des factures électroniques ou à respecter la réglementation est passible de sanctions pouvant aller jusqu’à la fermeture de l’entreprise pendant deux à six jours.

De quoi d'autre ai-je besoin pour me conformer à la TVA en Argentine ?

S’il est important de se tenir informé des règles et réglementations en matière de facturation électronique en Argentine, il existe d’autres obligations que vous devez connaître.

La réglementation argentine en matière de TVA, par exemple, impose aux entreprises des obligations fiscales qui vont bien au-delà de la simple facturation électronique. La conformité fiscale globale est vitale pour les entreprises, et Sovos est là pour vous aider.

FAQ

Depuis avril 2019, l’Argentine impose la facturation électronique à toutes les entreprises et à tous les contribuables, y compris les indépendants, conformément à la Résolution générale 4290.

Toutes les entreprises et tous les particuliers en Argentine doivent émettre des factures électroniques.

Une fois qu’une facture électronique a été approuvée et émise, les annulations ne sont pas prises en compte. L’annulation de la transaction doit s’effectuer en émettant une note de crédit (facture d’avoir).

Pour annuler une facture électronique, une note de crédit et/ou de débit doit être émise dans les 15 jours calendaires suivant l’événement à l’origine de l’annulation.

La véracité des pièces justificatives peut être vérifiée à l’aide des outils suivants sur le site Web de l’administration fiscale argentine :

Mettre en place la facturation électronique en Argentine avec Sovos

La facturation électronique étant de plus en plus répandue dans le monde à l’instar de pays d’Amérique latine comme l’Argentine, il est important que vous accordiez la priorité à la conformité.

L’adoption au niveau mondial de la facturation électronique, bien que disparate, renforce la nécessité de choisir un prestataire unique pour garantir une conformité totale, où que vous soyez. Sovos est un partenaire de confiance en matière de conformité fiscale qui vous permet de vous concentrer sur ce qui compte vraiment.

Parlez à un membre de notre équipe dès aujourd’hui pour avoir l’esprit tranquille.

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Facturation électronique au Pérou

Le Pérou a une longue expérience dans le domaine de la facturation électronique, chaque contribuable étant tenu d’utiliser ce format pour l’émission et la réception de factures. Réglementée par le « Sistema de Emisión Electrónica » du pays, la facturation électronique a été introduite en 2010, d’abord sur une base volontaire.

Le système de facturation électronique au Pérou va au-delà des simples factures électroniques, ce qui ajoute à sa complexité, en particulier pour les organisations internationales qui doivent se conformer à plusieurs réglementations locales en la matière. Cette page présente un aperçu de la facturation électronique au Pérou, et sera mise à jour si nécessaire. Nous vous conseillons donc de la conserver dans vos favoris.

Comment fonctionne la facturation électronique au Pérou ?

Validation

Le système actuel de facturation électronique du Pérou n’exige pas que les titres de paiement électronique (CPE) soient validés au préalable par la SUNAT (Surintendance nationale des douanes et de l’administration fiscale) ou un OSE (opérateur de services électroniques) avant d’être envoyés à leurs destinataires. Une fois le titre généré, il peut être envoyé concomitamment à la SUNAT ou même après son envoi au client ou au destinataire.

Toutefois, la SUNAT déconseille cette pratique car si le document précédemment envoyé au client est rejeté par l’OSE ou la SUNAT, sa validité fiscale ne sera pas reconnue et le contribuable devra émettre un nouveau document à l’attention de son client.

Par conséquent, même si les émetteurs peuvent valider les CPE par le biais d’un processus asynchrone, la plupart préfèrent suivre la procédure de pré-validation ou de validation synchrone. Une fois que l’OSE ou la SUNAT a reçu le CPE, une preuve de réception (CDR) est émise, indiquant à l’émetteur que le document envoyé pour validation répond aux exigences établies par la SUNAT.

Procédure en cas d'imprévus

Actuellement, si le contribuable n’est pas en mesure d’émettre les reçus en dehors du système d’émission électronique en raison d’un cas de force majeure ou de circonstances indépendantes de sa volonté, il doit émettre une déclaration à une certaine date avec les reçus de paiement, les notes de crédit et les notes de débit émises sans utiliser le système d’émission électronique (SEE).

Accusé de réception

En principe, les destinataires de factures électroniques doivent générer un accusé de réception pour les factures qu’ils reçoivent. Cependant, cette approbation peut être tacite : la législation en vigueur stipule que si le destinataire n’accuse pas réception, la facture sera considérée comme officiellement acceptée huit jours après réception du document.

Caractéristiques de la facturation électronique au Pérou

Facturation électronique B2B au Pérou

Le Pérou a récemment mis en place le SEE (Sistema de Emisión Electrónica) afin de généraliser l’usage de la facturation électronique dont les titres de paiement ou factures sont appelés CPE (Comprobantes de Pago Electrónicos). La SUNAT (Superintendencia Nacional de Aduanas y de Administración Tributaria) est l’autorité nationale chargée de coordonner le fonctionnement du SEE.

Les entreprises sont tenues d’utiliser ce système et de respecter des exigences techniques strictes pour l’émission et la réception des factures électroniques. Commencée en janvier 2014, la mise en œuvre du programme a pris fin début 2022 avec l’intégration des PME. Tous les contribuables péruviens sont désormais tenus d’émettre des factures au format électronique, et la même exigence s’applique aux autres documents de vente.

Facturation électronique B2G au Pérou

Au Pérou, les entreprises qui traitent avec les fournisseurs des organismes public sont tenues d’émettre et de recevoir des factures sous forme électronique.

Tout comme pour les transactions B2B, le programme du pays oblige les entreprises à respecter les normes fixées par le système SEE et à archiver les documents électroniques pendant cinq ans.

Types de reçus de paiement électroniques au Pérou

  1. Facture électronique : exigée pour les transactions B2B et B2G qui génèrent un crédit d’impôt. La validité de ce document est subordonnée au strict respect des règles de structure, de délivrance et de validation.
  2. Reçu par voie électronique : délivré par des personnes physiques qui fournissent des services de manière indépendante.
  3. Reçu de vente électronique : délivré aux consommateurs finaux. Il ne permet pas de demander un crédit d’impôt ni de justifier fiscalement des dépenses, et sa structure est plus simple que celle des factures électroniques.
  4. Règlement électronique des achats : document émis par les contribuables qui effectuent des achats auprès de personnes physiques qui produisent et/ou collectent des marchandises de base issues de l’activité agricole, de la pêche artisanale et de l’extraction du bois, entre autres, sous réserve que ces vendeurs ne disposent pas d’un numéro fiscal de référence (RUC).
  5. Note de débit et de crédit électronique : le premier document permet de récupérer les dépenses ou les coûts encourus par le vendeur, et le deuxième de justifier les annulations, les remises ou d’autres modifications apportées aux factures et aux reçus électroniques de vente émis précédemment.
  6. Reçu électronique de service public : document spécial émis par les services de télécommunications, d’eau, d’électricité et de gaz, à la fois pour les transactions B2B donnant droit à un crédit d’impôt, et pour les consommateurs finaux.
  7. Justificatif de retenue électronique : obligatoire pour les contribuables désignés comme agents de retenue qui effectuent des transactions soumises au régime de retenue à la source de la taxe sur les ventes (IGV).
  8. Justificatif de perception électronique : preuve de paiement délivrée par l’agent de perception lorsqu’il effectue la perception totale ou partielle de l’IGV auprès de son client ou importateur lors d’achat de carburant ou de ventes internes soumises au régime de perception de l’IGV.
  9. Guide de référence électronique – Expéditeur : émis par l’expéditeur dans le cadre du transport ou du transfert de marchandises.
  10. Document électronique de référence du transporteur : émis par le transporteur au format numérique pour référencer le transport ou le transfert de marchandises. Ce document doit être établi par unité de transport, par destination, par destinataire et par expéditeur.
  11. Document électronique de référence par événement : émis par l’expéditeur ou le transporteur pour compléter un autre document de référence émis par la même entité en raison de faits qui ne lui sont pas imputables.
  12. Document électronique de référence des marchandises contrôlées (BF) : référence le transfert d’intrants chimiques, de produits et de leurs sous-produits ou dérivés soumis à contrôle en raison de leur utilisation potentielle, de manière directe ou indirecte, dans la fabrication de drogues illicites. Pour savoir si les produits à transporter doivent être inspectés, consultez le décret suprême n° 268-2019-EF.
  13. Document électronique autorisé (DAE) : justificatif de dépenses ou de frais à des fins fiscales pouvant donner droit à un crédit d’impôt délivré en fonction de la nature des opérations, sous réserve que l’acquéreur ou l’utilisateur soit identifiable et l’impôt soit clairement établi.

VOIR : Système d'émission électronique au Pérou

Il existe plusieurs systèmes d’émission électronique au Pérou qui permettent de générer des reçus de paiement électronique. Ces systèmes peuvent être publics, commerciaux ou privés. En voici les principaux :

Système d’émission SOL : le SUNAT – Online Operations (SOL) est un système fourni gratuitement par la SUNAT. Il présente plusieurs limites et s’adresse principalement aux petits contribuables et aux professionnels indépendants qui génèrent un faible volume de CPE. Il comprend également les applications SUNAT et Emprender.

Système d’émission à partir des systèmes du contribuable : ce système d’émission est développé en fonction des mesures et des besoins du contribuable. L’émission des CPE ne nécessite pas d’accès au portail Web SUNAT ; la génération, la remise et la validation des CPE s’effectuent entre les systèmes du contribuable et la base de données SUNAT ou OSE.

Système d’émission de factures SUNAT : cette application gratuite vous permet d’émettre des reçus électroniques. Il s’adresse principalement aux contribuables déclarant des revenus faibles à moyens, disposant de systèmes informatisés et d’un volume de facturation élevé.

Système d’émission des opérateurs de services électroniques : le processus de validation des CPE générés par les systèmes d’émission des contribuables impose aux entités agréées par la SUNAT de vérifier électroniquement les CPE pour qu’ils soient considérés comme émis.

Systèmes d’émission des entreprises contrôlées : émission de reçus électroniques pour les services publics. Cependant, les émetteurs de ces systèmes peuvent choisir d’émettre ces titres par le biais du système d’émission des systèmes des contribuables.

Participants aux systèmes d'émission électroniques

Expéditeur électronique

Le contribuable émet des reçus par voie électronique, soit parce qu’il y est tenu, soit parce qu’il a volontairement adhéré au système.

Acquéreur ou utilisateur

Le consommateur de biens et/ou de services auquel un CPE est délivré et qui doit le recevoir en sa qualité de consommateur. Si le consommateur est également un émetteur électronique, il est un acquéreur électronique. Dans le cas contraire, il est considéré comme un acquéreur non électronique.

Fournisseur de services électroniques (PSE)

L’entité qui fournit des services à l’émetteur électronique, au nom de l’émetteur, pour effectuer les activités inhérentes à l’émission électronique de la preuve de paiement. L’agrément correspondant est obligatoire pour être reconnu comme PSE par la SUNAT.

Opérateur de services électroniques (OSE)

L’OSE est une entité agréée par la SUNAT et inscrite au registre de la SBE pour vérifier électroniquement la conformité avec les directives principales du SEE-SBE.

Chronologie de l'adoption de la facturation électronique au Pérou

Le Pérou ayant adopté une mise en œuvre progressive de la facturation électronique, il est difficile d’en présenter l’historique. Voici toutefois quelques dates clés :

  • Janvier 2014 : début de la mise en œuvre progressive de la facturation électronique
  • 1er janvier 2018 : les contribuables qui déduisent ou collectent la TVA, qui sont identifiés comme PRICO ou dont le numéro d’identification fiscale figure à l’annexe I de la résolution 155-2017 doivent souscrire à la facturation électronique.
  • 1er mai 2018 : les contribuables dont le numéro d’identification fiscale figure à l’Annexe II de la Résolution 155-2017 doivent souscrire à la facturation électronique
  • 1er août 2018 : les contribuables dont le numéro d’identification fiscale figure à l’Annexe III de la Résolution 155-2017 doivent souscrire à la facturation électronique
  • 1er novembre 2018 : les contribuables dont le numéro d’identification fiscale figure à l’annexe IV de la résolution 155-2017 doivent souscrire à la facturation électronique
  • 2022 : les petites et moyennes entreprises rejoignent le système de facturation électronique

Sanctions : que se passe-t-il si je ne me conforme pas à la facturation électronique au Pérou ?

L’absence d’émission et/ou de fourniture de titres de paiement ou de documents annexes dans le cadre des dispositions en vigueur peut entraîner la fermeture de l’établissement.

L’émission ou la remise de documents dont l’impression ou l’importation ne répond pas aux exigences et caractéristiques peut entraîner une amende d’environ 632 euros ou la fermeture de l’établissement’

De quoi d'autre ai-je besoin pour me conformer à la TVA au Pérou ?

La conformité fiscale au Pérou va au-delà de la facturation électronique, surtout si l’on tient compte de l’importance du respect des obligations en matière de TVA.

Pour les entreprises soucieuses de leur conformité, les modifications réglementaires impliquent une hausse considérable des exigences actuelles et futures, et pèsent lourdement sur les ressources disponibles. Fort de son expertise des réglementations locales, Sovos peut vous aider à respecter vos obligations de conformité, quel que soit votre lieu d’exercice.

FAQ

Au Pérou, les contribuables qui génèrent des revenus doivent obligatoirement émettre et recevoir des factures électroniques.

Tout contribuable établi au Pérou doit émettre et recevoir des factures électroniques.

Oui, les factures électroniques peuvent être annulées au Pérou, sous réserve de respecter un certain délai.

Les annulations de facture électronique doivent être effectuées dans les 72 heures suivant l’émission d’une facture électronique.

Depuis le 6 janvier 2023, les contribuables disposent de trois jours calendaires pour envoyer des factures électroniques à la SUNAT.

Si vous envoyez des factures ou des notes électroniques hors délai à la SUNAT, le document ne sera pas considéré comme légitime, même s’il a déjà été remis à l’acheteur.

En cas d’envoi de documents électroniques à l’OSE après la date limite, ceux-ci ne seront pas vérifiés et ne seront donc pas considérés comme valides, même s’ils ont déjà été livrés à l’acheteur.

Mettre en place la facturation électronique au Pérou avec Sovos

La facturation électronique étant de plus en plus répandue dans le monde à l’instar de pays d’Amérique latine comme le Pérou, il est important que vous accordiez la priorité à la conformité.

L’adoption mondiale de la facturation électronique, bien que disparate, renforce la nécessité de choisir un prestataire unique pour garantir une conformité totale, quel que soit votre lieu d’exercice. Sovos est un partenaire de conformité fiscale auquel vous pouvez faire confiance.

Concentrez-vous sur ce qui compte vraiment : discutez avec un membre de notre équipe dès aujourd’hui pour gagner du temps.

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Le système de facturation électronique au Paraguay est en développement depuis 2017 selon le plan réalisé par le Sous-secrétaire d’État aux impôts (SET) pour moderniser et améliorer le recouvrement des impôts et minimiser l’incidence de la fraude fiscale.

L’introduction du système national intégré de facturation électronique (Es. Sistema Integrado de Facturación Electrónica Nacional -SIFEN -) a signifié l’introduction d’un nouveau régime de facturation électronique dans le pays. L’adoption de ce nouveau système est actuellement dans sa phase d’adhésion volontaire, qui a débuté en 2019, et a permis aux entrepreneurs, commerçants et entreprises d’émettre des factures électroniques de manière facultative. Toutefois, à partir de juillet 2022, l’utilisation du système deviendra progressivement obligatoire pour certains assujettis.

Types de documents fiscaux électroniques

Les contribuables paraguayens peuvent utiliser le SIFEN pour émettre des documents fiscaux électroniques (Es. Documento Tributario Electrónico – DTE). Le DTE est une version numérique de la facture et d’autres documents traditionnels, qui a une validité fiscale et juridique. Le DTE est devenu un formulaire moderne, efficace, sûr et transparent pour émettre et gérer des factures électroniques pour différents types d’opérations commerciales.

Les DTE sont validés lors de leur émission par le SAT pour justifier les déductions de TVA et les transactions liées à l’impôt sur le revenu. Parmi les différents types de DTE au Paraguay, nous trouvons :

Le processus de délivrance des DTE

Les factures électroniques émises par les assujettis ayant adhéré à la SIFEN sont générées au format XML. L’authenticité et l’intégrité de chaque document sont garanties par la signature numérique et le code de contrôle que les ETTD incluent. Chaque document doit être envoyé par voie électronique à l’administration fiscale pour son apurement.

Le SIFEN est responsable de la vérification et de la validation de chaque document. Une fois qu’il est établi que le DTE répond à toutes les exigences, il devient une facture électronique légale. Les assujettis qui émettent la facture électronique reçoivent alors les résultats de la vérification par le biais du système de service web.

Une fois la facture électronique validée, les fournisseurs peuvent envoyer la DTE à leurs acheteurs par courrier électronique, par messagerie de données ou par d’autres moyens.

Déploiement du mandat de facturation électronique

Le sous-secrétaire d’État paraguayen à la fiscalité a récemment publié une résolution générale prévoyant des mesures administratives pour l’émission de DTE. Cette résolution établit également un calendrier de mise en œuvre par étapes, dans lequel certains assujettis seront tenus d’émettre des factures électroniques et d’autres DTE en utilisant le SIFEN.

Le calendrier de mise en œuvre comprend dix étapes qui débuteront le 1er juillet 2022 avec l’adoption du SIFEN par tous les contribuables ayant participé au programme pilote. À partir de janvier 2023, le mandat inclura davantage de contribuables. Cependant, il n’est pas encore défini quelles entreprises commenceront dans cette étape. Le SET vise à couvrir tous les contribuables exerçant des activités économiques dans le pays d’ici octobre 2024.

Quelle est la prochaine étape ?

Les entreprises du Paraguay doivent se préparer à émettre des factures électroniques conformément aux exigences du SIFEN. À partir du 1er juillet 2022, toutes les entreprises du pays pourront utiliser ce système sur une base volontaire. La liste des contribuables devant se conformer au mandat sera disponible sur le site web du SIFEN et sur le site web de la SET (www.set.gov.py). La SET informera les contribuables concernés par le biais de la boîte aux lettres fiscale paraguayenne connue sous le nom de “Marandu”.

Passez à l’action

Contactez dès aujourd’hui notre équipe d’experts à l’adresse pour garantir la conformité avec les dernières réglementations paraguayennes en matière de facturation électronique.

En tant que directeur général pour la région Amériques, Alvaro dirige de multiples initiatives de Sovos, notamment l’intégration des sociétés et technologies acquises dans nos solutions stratégiques et nos offres de produits. Alvaro est convaincu que l’adoption d’une approche “client d’abord” permet de mieux comprendre les besoins des clients et de se concentrer sur la résolution de problèmes spécifiques dans les différentes régions.

Alvaro a rejoint Sovos après l’acquisition d’Acepta, dont il était le PDG. Durant son mandat, il a conduit la société à une position de leader dans l’émission de factures électroniques, de documents électroniques et d’identité numérique au Chili. Maintenant avec Sovos, il établit la stratégie pour apporter ces services à toute la région SSA.

La création d’une culture axée sur la résolution des problèmes des clients est une passion pour Alvaro. Il considère que son rôle consiste à rassembler un groupe de personnes talentueuses, à exploiter tout leur potentiel et à leur fournir les outils nécessaires pour réussir. L’opportunité de construire une nouvelle équipe au sein de Sovos l’a inspiré à commencer un nouveau voyage de résolution de problèmes.

Lorsqu’il n’est pas au bureau, vous trouverez Alvaro en train de jouer au golf, au tennis ou de courir. Il s’occupe également en enseignant le tennis à ses trois enfants.

Pour en savoir plus, consultez   le profil LinkedIn d’Alvaro.

Avec plus de 15 ans d’expérience dans la direction de projets de gestion, de finances et de conseil stratégique dans diverses entreprises mondiales, Rodolfo Esquivel est chargé de diriger les opérations commerciales de Sovos dans la région et de diriger les fusions et intégrations des nouvelles acquisitions de la société. Il contribue à renforcer l’engagement avec les clients de Sovos en Amérique latine.

Économiste de l’American University, aux États-Unis, diplômé en finances de l’université Adolfo Ibáñez au Chili et spécialisé dans les normes internationales d’information financière (IFRS) de l’université Diego Portales, son expérience en matière de conseil comprend la finance d’entreprise, les services de transaction et l’assistance aux clients financiers et stratégiques.

Au cours de sa carrière, il a occupé les postes de directeur des services de transaction chez PWC Consulting, de directeur principal du développement commercial chez Honeywell, de directeur des finances d’entreprise chez Glitnir Capital, de directeur de la gestion d’entreprise chez Deloitte Consulting, d’associé des finances d’entreprise chez EY et de directeur des finances de la Agricultural Land Corporation.

Paulo Castro occupe le poste de directeur national pour Sovos Brésil depuis 2018. Il possède plus de 26 ans d’expérience sur le marché des technologies de l’information, dans des segments hautement concurrentiels et dans des projets de transformation d’entreprise.

Il a commencé sa carrière chez IBM dans le domaine des PC et a occupé divers postes de direction et d’encadrement au Brésil et en Amérique latine. Après 20 ans, il a rejoint SAP Brésil, où il a occupé pendant 5 ans le poste de vice-président des ventes.

Son héritage a été de créer des équipes hautement motivées et des modèles d’entreprise visant à dépasser les objectifs fixés et à générer une croissance soutenue grâce à l’utilisation de solutions technologiques et à un engagement envers le développement et le succès de son équipe. Il croit en la nécessité d’établir une stratégie claire, dans l’équipe et dans l’exécution quotidienne. Ses principales caractéristiques personnelles sont la discipline, la résilience et la créativité.

Il est ingénieur et titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’EAESP – FGV, avec des spécialisations à la Wharton School et à l’université de Cologne, en Allemagne.

Dans la ” Déclaration desur une solution à deux piliers pour relever les défis fiscaux découlant de la numérisation de l’économie” publiée le 1er juillet 2021, les membres du Cadre inclusif du G20 sur l’érosion de la base et le transfert de bénéfices (” BEPS “) ont convenu d’un cadre pour faire avancer un accord sur une réforme fiscale mondiale.

Cela permettra de relever les défis fiscaux d’une économie mondiale de plus en plus numérique. Au 9 juillet 2021, 132 des 139 juridictions membres de l’OCDE/G20 ont accepté le Cadre inclusif sur les BEPS.

Détails du pilier

Pilier 1

Le pilier 1 confère un nouveau droit d’imposition, le montant A, aux pays de marché afin de garantir que les entreprises paient l’impôt sur une partie des bénéfices résiduels tirés des activités menées dans ces juridictions, indépendamment de leur présence physique. Le pilier 1 s’appliquera aux entreprises multinationales (“EMN”) dont le chiffre d’affaires mondial est supérieur à 20 milliards d’euros et dont la rentabilité est supérieure à 10 %.

Il y aura une nouvelle règle de lien permettant l’attribution du montant A à une juridiction de marché lorsque l’entreprise multinationale du champ d’application tire au moins 1 million d’euros de revenus de cette juridiction. Pour les juridictions dont le PIB est inférieur à 40 milliards d’euros, le nexus sera plutôt fixé à 250 000 euros.

La “règle du lien à des fins particulières” détermine si une juridiction peut bénéficier de l’allocation du montant A. En outre, les pays se sont mis d’accord sur une allocation de 20 à 30 % des bénéfices résiduels des multinationales du champ d’application aux juridictions de marché, avec un lien utilisant une clé d’allocation basée sur les revenus.

Les recettes seront attribuées aux juridictions du marché final où les biens ou les services sont consommés, les règles d’origine détaillées restant à venir.

D’autres détails sur la segmentation sont encore en cours d’élaboration, tout comme la conception finale d’une zone de sécurité pour les bénéfices de marketing et de distribution qui plafonnera les bénéfices résiduels autorisés pour la juridiction du marché par le biais du montant A.

Enfin, les pays ont convenu de rationaliser et de simplifier le montant B en mettant l’accent sur les besoins des pays à faible capacité. Les détails finalisés devraient être achevés d’ici la fin de 2022.

Pilier 2

Le deuxième pilier consiste en des règles mondiales de lutte contre l’érosion de la base (“GloBE”) qui garantiront que les entreprises multinationales qui atteignent le seuil de 750 millions d’euros paient un taux d’imposition minimum d’au moins 15 %. Les règles GloBE consistent en une règle d’inclusion des revenus et une règle sur les paiements sous-imposés, cette dernière devant encore être finalisée.

Le deuxième pilier comprend également une règle d’assujettissement à l’impôt, qui est une règle fondée sur une convention, permettant aux juridictions sources d’imposer une imposition à la source limitée sur certains paiements entre parties liées soumis à un impôt inférieur à un taux minimum. Ce taux sera compris entre 7,5 et 9 pour cent.

Quand le plan sera-t-il mis en œuvre ?

Il existe actuellement un engagement à poursuivre les discussions, afin de finaliser les éléments de conception du plan dans le cadre convenu d’ici octobre 2021. Les membres de l’Inclusive Framework conviendront et publieront un plan de mise en œuvre.

Selon le calendrier actuel, l’instrument multilatéral par lequel le montant A est mis en œuvre sera élaboré et ouvert à la signature en 2022, le montant A entrant en vigueur en 2021. De même, le deuxième pilier devrait être promulgué en 2022, pour une entrée en vigueur en 2023.

Plus de détails à venir

Bien que les éléments clés de la solution à deux piliers aient été convenus, un plan de mise en œuvre détaillé incluant la résolution des problèmes restants reste à venir.

Étant donné que de nombreux pays pourraient mettre en œuvre ces changements dans un avenir proche, il est important que les entreprises actives dans l’économie numérique suivent attentivement et comprennent les développements entourant le projet OCDE/G20 sur l’érosion de la base et le transfert de bénéfices.

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Télécharger Tendances en matière de TVA : Toward Continuous Transaction Controls pour en savoir plus sur l’évolution des systèmes fiscaux dans le monde.

Transporter des marchandises d’un endroit à un autre est un élément essentiel du monde des affaires. Les fabricants, les grossistes, les transporteurs, les détaillants et les consommateurs doivent tous orchestrer avec soin l’expédition et la manutention des matières premières, des pièces, des équipements, des produits finis et d’autres produits afin de maintenir le flux des affaires. Cette harmonie de la chaîne d’approvisionnement est ce qui rend la production et le commerce possibles dans la société.

Au Canada, aux États-Unis et dans la plupart des pays européens, les administrations fiscales n’interviennent pas beaucoup dans ces processus commerciaux. Jusqu’à récemment, on pouvait en dire autant de la plupart des pays d’Amérique latine. Mais, avec la montée et l’expansion des mandats de facturation électronique dans la région, cette situation est en train de changer rapidement.

La plupart des gouvernements ayant des mandats de facturation électronique matures reconnaissent maintenant que ces mécanismes et les plateformes gouvernementales peuvent être utilisés comme des véhicules pour comprendre où, quoi, comment et quand les marchandises sont déplacées. La facture électronique traditionnelle ne suffit plus – et les autorités fiscales exigent que les entreprises déclarent les mouvements de marchandises en temps réel sur .

Les implications sont également sérieuses. Les marchandises circulant sur la voie publique sans ces documents risquent fort d’être saisies par les autorités, et les propriétaires et transporteurs seront soumis à des amendes et autres sanctions.

Le Brésil et le Mexique en tête

Le pays ayant mis en place le système le plus sophistiqué est sans doute le Brésil. Le MDF-e (ou Manifesto Eletrônico de Documentos Fiscais) est un document obligatoire exigé par l’administration fiscale afin de contrôler la circulation des marchandises au Brésil.

Ce document purement numérique combine les informations d’une facture électronique (NF-e) et les documents électroniques que les entreprises de transport délivrent à leurs clients (CT-e). Ce système est devenu obligatoire en 2014 et a depuis été étendu et modernisé grâce à un vaste réseau de capteurs électroniques et de transpondeurs placés sur les voies publiques du Brésil, destinés à garantir que chaque camion transportant des marchandises dispose déjà des MDF-e, NF-e et CT-e correspondants. Dans la plupart des cas, les autorités n’ont pas besoin d’arrêter les camions pour vérifier l’existence du document.

Le Mexique a récemment publié une nouvelle résolution obligeant les contribuables qui livrent des marchandises, ou simplement les redistribuent, à avoir l’autorisation correspondante de l’administration fiscale (SAT). Les produits livrés par voie routière, ferroviaire, aérienne ou fluviale doivent avoir ce qu’on appelle le CFDI avec le supplément de Carta Porte.

CFDI est l’acronyme de facture électronique au Mexique. Ce supplément de Carta Porte est une nouvelle annexe à la facture électronique de transfert (Traslado) émise par les propriétaires livrant des produits ou à la CFDI de revenus (Ingresos) émise par les entreprises de transport. La Carta Porte fournira tous les détails concernant les marchandises transportées, le camion ou autre moyen utilisé, l’heure de livraison, l’itinéraire, la destination, l’acheteur, le transporteur et d’autres informations. Ce nouveau mandat entrera en vigueur le 30 septembre 2021. Comme au Brésil, le non-respect de ce mandat entraînera de lourdes sanctions.

L’e-transport ailleurs en Amérique latine

Le Chili dispose également d’un mandat exigeant que la livraison de marchandises soit préalablement autorisée par l’administration fiscale. Ces documents autorisés par l’administration fiscale sont connus localement sous le nom de Guias de Despacho (ou guides d’expédition) et depuis janvier 2020, ils ne peuvent être délivrés que sous format électronique.

Il existe quelques exceptions où le guide d’expédition peut être émis temporairement sur un format papier par certains contribuables. De même, en cas d’imprévu, les contribuables peuvent être autorisés à émettre des versions papier du guide ; toutefois, cela ne dispensera pas l’émetteur de régulariser le processus une fois l’imprévu terminé.

Le contenu du guide d’expédition varie en fonction de la personne qui l’émet et de l’objet de la livraison (ventes, consignation, retours, exportations, transferts internes, etc.) mais, en général, la livraison de marchandises au Chili sans le guide d’expédition autorisé est passible de sanctions de la part de l’administration fiscale (SII).

L’Argentine a une TVA au niveau fédéral et un impôt sur le revenu brut au niveau provincial. Afin de lutter contre l’évasion fiscale, les deux niveaux de gouvernement exercent un certain niveau de contrôle sur le processus d’expédition des marchandises au sein de leurs juridictions.

Le système de contrôle de l’administration fiscale sur la circulation des marchandises sur la voie publique n’est pas aussi complet qu’au Brésil, au Chili et au Mexique, mais il s’en rapproche. Seules les provinces de Buenos Aires, Santa Fe et Mendoza, ainsi que la ville de Buenos Aires, ont besoin de l’autorisation de l’autorité fiscale pour déplacer des marchandises provenant ou à destination de leurs juridictions. Pour cela, elles ont besoin du COT (ou code des opérations de transport) où figurent toutes les données relatives aux produits, aux moyens de transport et à d’autres informations une fois l’autorisation fournie. Les provinces de Salta, Rio Negro et Entre Rios travaillent sur des réglementations similaires.

Au niveau fédéral, l’AFIP (Administration fédérale des impôts) n’exige une autorisation préalable que pour la livraison de certains produits comme la viande et les céréales. Mais à ce niveau aussi, l’environnement réglementaire évolue.

L’AFIP, ainsi que le ministère de l’agriculture et le ministère des transports ont publié une résolution conjointe 5017/2021 qui rend obligatoire l’utilisation d’un connaissement numérique (Carta Porte Electronica) chaque fois qu’il y a un transfert de produits agricoles sur les routes publiques en Argentine. Ce changement entrera en vigueur le 1er novembre 2021. En 2022, cette exigence fédérale pourrait s’étendre à d’autres produits.

L’Amérique latine ouvre la voie aux tendances de la facturation électronique

L’obligation d’obtenir une autorisation pour déplacer des biens en Amérique latine ne se limite pas aux plus grandes économies de la région. Les pays plus petits dotés de systèmes de facturation électronique ont étendu, ou sont en train d’étendre, leurs mandats pour exiger des contribuables qu’ils informent l’autorité fiscale, avant que les biens ne soient déplacés à la suite d’une vente ou de toute autre distribution interne.

Par exemple, le Pérou exige des contribuables les Guias de Remision avant qu’ils ne commencent la livraison de leurs produits. Ce document électronique doit être communiqué et autorisé par l’administration fiscale (SUNAT) en utilisant le format numérique établi à cet effet et comprendra toutes les informations sur le produit livré, l’émetteur, le destinataire, le moyen de transport, les dates, etc.

L’Uruguay dispose du “e-Remitos”, un document électronique autorisé par l’administration fiscale (DGI). Il est exigé pour tout mouvement physique de marchandises en Uruguay. Comme dans d’autres pays, ce document fournira toutes les informations sur les marchandises transportées, les moyens utilisés, l’émetteur, le destinataire et des données supplémentaires. Il est délivré par voie électronique et autorisé par l’administration fiscale à l’aide des schémas XML établis à cet effet.

Enfin, en Équateur, l’administration fiscale (SRI) exige les “Guias de Remision” (guide de livraison) pour tout transport légal de marchandises à l’intérieur du pays. L’infrastructure nécessaire à l’émission de la facture électronique n’étant pas encore totalement développée en Équateur, l’administration fiscale permet parfois au contribuable de se conformer à cette partie du mandat en faisant émettre la facture électronique par le détaillant qui livre les marchandises à ses clients. Même si la Colombie et le Costa Rica n’exigent pas de document électronique distinct pour autoriser le transport de marchandises, on s’attend à ce que cette exigence entre en vigueur à l’avenir, à l’instar de ce qui s’est passé dans de nombreux autres pays de la région.

Le point commun de tous ces mandats en Amérique latine est qu’ils sont tous étroitement liés au système de facturation électronique imposé dans chaque pays. Ils sont essentiellement considérés comme un autre module du système de facturation électronique dans lequel les informations relatives aux marchandises transportées par les routes publiques, les voies navigables, les chemins de fer ou les avions doivent être soumises à l’administration fiscale, via les schémas XML établis à cet effet.

Les administrations fiscales de la région améliorent activement leurs systèmes afin de garantir que les mouvements de marchandises sont correctement contrôlés en temps réel. Dans certains cas, les administrations fiscales ont fourni des solutions en ligne destinées aux contribuables effectuant un petit nombre de livraisons. Mais pour tous les autres contribuables, une solution auto-déployée est nécessaire.

L’application de ce mandat est assurée non seulement par l’administration fiscale, mais aussi par la police et les autorités chargées de la voirie, qui saisissent régulièrement des marchandises pour non-conformité. Étant donné que ces mandats se sont avérés efficaces pour lutter contre l’évasion fiscale et la contrebande, on peut affirmer sans risque de se tromper que les Remitos, Dispatch Guides, Carta Porte ou COT sont là pour de bon et que les contribuables faisant des affaires en Amérique latine n’ont d’autre choix que de se conformer à cette nouvelle exigence réglementaire.

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Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez VAT Trends : Vers des contrôles continus des transactions. Suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant de l’actualité réglementaire et des mises à jour.

Le 1er mai 2021, l’administration fiscale mexicaine (SAT) a publié l’une des plus importantes mises à jour du système de facturation électronique du pays depuis 2017.

La mise à jour concernait le nouveau supplément au connaissement (connu localement sous le nom de Suplemento de Carta Porte) qui doit être ajouté en annexe à la facture électronique (CFDI) de transfert (CFDI de Traslado) ou à la CFDI de revenus (CFDI de Ingresos) qui sont émises pour les services de transport.

Ce supplément est basé sur les dispositions des articles 29 et 29-A du code fiscal du Mexique, et sur la règle 2.7.1.9 de la résolution fiscale diverse. Les articles du code fiscal confèrent à l’administration fiscale le pouvoir de définir les documents à utiliser pour justifier le transport légal de marchandises à l’intérieur du pays par le biais de règles spécifiques. La règle mentionnée décrit les exigences spécifiques du Supplément de Carta Porte.

Pourquoi le Mexique a-t-il introduit le supplément Carta Porte ?

Les pays d’Amérique latine connaissent un grave problème d’évasion fiscale, généralement rendue possible par la contrebande de marchandises sans payer les taxes correspondantes. Selon les informations fournies par la SAT, 60% des marchandises transportées au Mexique ont une origine illégale.

Par conséquent, l’utilisation du supplément Carta Porte, qu’il soit annexé à la CFDI des transferts ou à la CFDI des revenus, a pour but d’assurer la traçabilité des produits déplacés à l’intérieur du territoire mexicain en exigeant la fourniture d’informations supplémentaires sur l’origine, la localisation, la destination précise et les voies de transport des produits transférés par voie routière, ferroviaire, maritime ou aérienne au Mexique.

Dès que ce changement entrera en vigueur, les transporteurs de marchandises par route, rail, eau ou air devront avoir dans le véhicule une copie du Supplément de Carta Porte qui prouve le respect légal de ce mandat.

Qui est tenu de délivrer le supplément Carta Porte ?

Quand le supplément deviendra-t-il obligatoire et quand devra-t-il être délivré ?

La Carta Porte comme complément de l’IDFC de transferts ou de l’IDFC de revenus

Comme nous le savons, la nouvelle réglementation exige que le supplément Carta Porte soit ajouté à l’IDFC des transferts ou à l’IDFC des revenus, selon la personne qui transporte les marchandises.

Le supplément Carta Porte sera ajouté à l’IDFC des transferts lorsque le transport des marchandises est effectué par le propriétaire (c’est-à-dire distributions internes entre entrepôts et magasins, consignation, etc.) ou lorsque le vendeur assume l’expédition des produits à l’acheteur.

Le supplément Carta Porte sera également ajouté à l’IDFC des transferts lorsque l’expédition des marchandises est effectuée par un intermédiaire ou par un agent de transport comme expliqué précédemment. Dans ces cas, la réglementation actuelle prévoit que l’IDFC doit avoir zéro comme valeur des produits et la clé RFC à utiliser est la clé générique établie pour les transactions effectuées avec le public. Dans le champ de description, il faut préciser l’objet du transfert.

Lorsque le supplément Carta Porte est émis dans le cadre de la CFDI des recettes (CFDI de Ingresos) en raison du transport des marchandises par une entreprise de transport, cette dernière doit émettre la CFDI des recettes avec le supplément Carta Porte. Toutefois, à la différence du cas précédent où l’IDC avait une valeur nulle, la valeur à inclure dans l’IDC de recettes sera le prix des services de transport facturés par l’entreprise de transport au client.

Il est important de mentionner que le supplément Carta Porte ne remplace pas les autres documents nécessaires pour prouver l’origine légitime ou la propriété des produits. D’autres documents supplémentaires seront exigés à cette fin.

Documents accompagnant le supplément Carta Porte

Si le supplément Carta Porte fournit des informations claires sur le transport des marchandises transférées, ce document ne suffit pas à prouver le statut légal des marchandises transportées. Ce statut doit être prouvé par la personne qui assure le transport, avec les documents correspondants prouvant l’origine des produits transportés, tels que les documents d’importation, les CFDI de Pagos, les enregistrements et les licences, etc.

Dans le cas du transport de produits pétroliers, le statut légal du produit sera prouvé par la représentation imprimée du supplément établi pour ce type de produits (le Complemento de Hidrocarburos y Petroliferos).

Structure du supplément Carta Porte

Selon la documentation technique publiée par l’ASF, les informations fournies par le supplément Carta Porte seront transmises par le biais d’un certain nombre de champs (environ 215) qui contiendront des informations facultatives et obligatoires sur le produit transporté, le type d’emballage utilisé, le poids, la quantité, l’assurance, le permis de transport fourni à l’entreprise de transport par le secrétaire aux transports publics, la plaque et l’immatriculation du véhicule à moteur utilisé, le conducteur, ainsi que des informations sur le destinataire des produits transportés au Mexique.

Les informations de ces champs seront remplies par la saisie directe des contribuables ou, dans certains cas, par les choix spécifiques disponibles dans un ensemble de catalogues établis par l’ASF.

Ces catalogues peuvent être regroupés comme suit :

Catalogue des transports : Contient les clés permettant de choisir le moyen de transport utilisé pour déplacer les marchandises (01 transport terrestre, 02 transport maritime, etc.)

Catalogue de la station : Décrit le lieu d’où la marchandise a été expédiée

Catalogue des ports, aéroports et gares de voies navigables : Liste de tous les ports, aéroports et gares du Mexique

Catalogue des unités de mesures et d’emballage : Informe les choix sur le type de conteneur et les mesures liées aux marchandises transportées.

Catalogue des produits et services : Indique les différents codes utilisés pour identifier les produits transportés.

Catalogue des matières dangereuses : Liste les options permettant de décrire et d’identifier les produits considérés comme dangereux, lors de leur transport.

Les autres catalogues inclus dans ce supplément sont ceux relatifs au type de transport et aux remorques utilisées pour le transfert des produits par voie terrestre, à l’emballage, aux types de permis, aux municipalités, aux quartiers et aux emplacements, entre autres.

Pénalités et sanctions

Lorsque l’utilisation du supplément Carta Porte deviendra obligatoire, le non-respect de cette exigence aura plusieurs conséquences immédiates pour les contrevenants.

Précisions supplémentaires sur le champ d’application du supplément Carta Porte :

Lorsque le SAT a publié la nouvelle Résolution fiscale diverse pour 2021, plusieurs doutes ont été émis quant à la portée de ce mandat. En effet, dans le cas du transport terrestre, la règle établissait que l’utilisation du supplément ne serait requise que lorsque les marchandises étaient transportées par des routes fédérales. La publication initiale de la résolution fiscale diverse établissait également que les propriétaires de biens nationaux faisant partie de leurs actifs seraient tenus de se conformer à ce mandat lorsqu’ils transportent ces biens au Mexique.

Pour lever ces malentendus et ces limitations, l’ASF a récemment publié une nouvelle modification précisant que le mandat sera requis pour tous les mouvements de marchandises, quelle que soit la route utilisée. La nouvelle résolution a également exclu la référence à “aux marchandises nationales qui font partie de leurs actifs”, de sorte qu’il est clair maintenant qu’elle s’applique à toute marchandise transférée, quelle que soit son origine.

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Contactez nous pour discuter de vos besoins en matière de conformité à la TVA dans la région LATAM. Tenez-vous au courant de l’évolution du paysage de la conformité en matière de TVA en téléchargeant VAT Trends : Vers des contrôles continus des transactions.

Le système de facturation électronique colombien atteint un niveau de maturité. Depuis sa création en 2018, la Colombie n’a cessé de consolider et d’étendre le mandat pour le rendre plus stable, plus fiable et plus complet.

Suite à la promulgation de la récente résolution 000013/2021, l’administration fiscale colombienne (DIAN) a officiellement étendu le mandat de facturation électronique aux transactions salariales. Cette extension suit le modèle établi par le Mexique, le Brésil et d’autres pays qui ont déjà étendu le mandat de facturation électronique aux transactions salariales.

Le document d’appui à la paie électronique est connu en Colombie sous le nom de Documento Soporte de Nomina Electronica ou simplement Nomina Electronica. Il s’agit d’un nouveau document numérique destiné à soutenir et à valider les coûts liés à la paie et les déductions de l’impôt sur le revenu et les crédits de TVA (le cas échéant) lorsque les entreprises effectuent des paiements résultant de relations de travail, de relations juridiques et d’autres types de relations similaires (pensions).

En termes simples, les transactions relatives au coût du travail doivent être déclarées dans le cadre de ce nouveau système numérique pour être valables. C’est-à-dire chaque fois que les employeurs effectuent des paiements pour des salaires, des traitements, des remboursements, des pensions, etc.

Qui doit se conformer au mandat de paie électronique ?

Les employeurs qui versent des salaires dans le cadre d’une relation de travail, lorsque les paiements sont déclarés comme des dépenses aux fins de l’impôt sur le revenu ou comme des taxes déductibles aux fins de la TVA, doivent s’y conformer. Toutefois, il existe d’importantes exceptions découlant de ce cadre juridique. Par exemple, les administrations publiques, les entités sans but lucratif ou les contribuables relevant du régime simplifié ne sont actuellement pas tenus de se conformer. Par conséquent, ils ne doivent pas utiliser ces paiements pour déduire l’impôt sur le revenu ou la TVA.

Calendrier de déploiement

Le DIAN a établi un calendrier de mise en œuvre basé sur le nombre d’employés que le contribuable a dans sa masse salariale. Il y a quatre étapes ou groupes soumis aux délais suivants :

Groupe Date limite pour commencer la génération et la remise du document Nombre d’employés
De Jusqu’à
1 1er septembre 2021 Plus de 250 employés101
2 1er octobre 2021 101 250
3 1er novembre 2021 11 100
4 1er décembre 2021 1 10

Date limite de remise des fonds

Comme la Nomina Electronica doit être déclarée mensuellement, les paiements de chaque mois doivent être déclarés avant le 10e jour du mois suivant. Les notes d’ajustement doivent être déclarées dans le même délai, une fois qu’elles ont été faites par l’employeur.

Éléments de rapport du mandat de paie électronique

Deux types de rapports de base font partie de ce mandat : le document d’appui de la paie électronique et, le cas échéant, la note d’ajustement.

Document d’accompagnement de la paie électronique ou Nomina Electronica

Ce document électronique contient les informations justifiant les paiements effectués aux employés en tant que salaires et autres compensations, les déductions et la différence entre les deux effectués par l’employeur, tels que déclarés dans la paie. L’employeur doit ensuite générer et transmettre le document à la DIAN en utilisant le format XML établi dans la documentation technique incluse dans le règlement 000037/2021.

Notes d’ajustement

Dans ce mandat, il n’existe pas de notes de crédit telles que nous les connaissons dans le système de facturation électronique de la Colombie. Cependant, lorsqu’un employeur a besoin d’apporter des corrections au document d’appui de la paie électronique déclaré à la DIAN, il peut émettre ce que nous appelons des notes d’ajustement (ou Notas de Ajuste) où l’employeur sera autorisé à corriger toute valeur précédemment déclarée à la DIAN via la Nomina Electronica.

Contenu et structure des rapports

Les employeurs doivent soumettre au DIAN des rapports individualisés pour chaque bénéficiaire recevant des paiements de la part des employeurs. Par conséquent, le rapport nécessite la fourniture de certaines informations obligatoires pour que le DIAN puisse les valider. Il s’agit notamment de l’identification correcte du rapport lui-même, du déclarant, en plus des employés, des salaires ou autres paiements employés, de la date, de la numérotation, du logiciel, etc.

Un autre élément d’information obligatoire qui mérite d’être mentionné est le CUNE ou code unique de la pièce justificative de paie électronique. Il s’agit d’un identifiant unique pour chaque Electronic Payroll Support Document. Il permettra l’identification exacte de chaque rapport ou des notes d’ajustement émises après celui-ci. Toutefois, certaines informations supplémentaires facultatives peuvent être fournies en fonction des besoins ou de la convenance de l’employeur qui établit la déclaration.

D’un point de vue technique, ni le document d’accompagnement de la paie électronique ni les notes d’ajustement ne sont basés sur la structure UBL 2.1 utilisée en Colombie pour la facture électronique. La raison en est que la norme UBL ne comprend pas de modules pour les transactions ou les rapports de paie. Par conséquent, le DIAN a basé son architecture sur une norme XML différente. Chaque rapport nécessite une signature numérique. Pour cela, le contribuable peut utiliser le même certificat numérique que celui utilisé pour la signature des factures électroniques.

Génération, transmission et validation

La réglementation actuelle n’exige pas que la Nomina Electronica ou les Notes d’Ajustement soient générées par une solution logicielle particulière ou par un fournisseur de logiciel autorisé par la DIAN. Les contribuables ont la possibilité de générer le rapport en utilisant leur propre solution. C’est une solution du marché ou une solution que la DIAN fournira aux petits contribuables. Cependant, tous les rapports doivent suivre strictement la documentation technique publiée par le DIAN dans la Résolution 000037/2021. La remise de ces documents se fait par voie électronique, en utilisant les services web spécifiés par le DIAN.

Après avoir effectué la transmission, la DIAN valide ensuite le document. Il renvoie ensuite au contribuable la réponse correspondante à la demande, indiquant son acceptation et sa validation. Ce n’est qu’alors que les montants indiqués dans le document de paie seront des dépenses valables pour la déduction.

Pénalités et sanctions

Le non-respect de la paie électronique en Colombie sera soumis aux mêmes amendes et pénalités que celles prévues pour le non-respect du mandat de facturation électronique, telles que définies à l’art. 652-1 du code fiscal colombien (Estatuto Tributario). Mais la conséquence la plus importante de la non-conformité est que tout paiement non déclaré par l’employeur ne sera pas admis comme dépense aux fins de l’impôt sur le revenu ou de la TVA, le cas échéant.

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Parlez à nos experts de vos exigences fiscales en Colombie et tenez-vous au courant de l’évolution du paysage de la conformité en matière de TVA en téléchargeant VAT Trends : Vers des contrôles continus des transactions.

EESPA, l’association européenne des prestataires de services de facturation électronique, a récemment publié les définitions standard EESPA pour la facturation électronique conforme à la loi et leur utilisation .

Ce document a pour but de fournir une base permettant aux fournisseurs de services de facturation électronique et à leurs clients de se mettre d’accord sur la répartition de la responsabilité de la conformité juridique des processus pris en charge par les services. Ces définitions standard contribueront à des accords plus clairs, encourageront les meilleures pratiques et garantiront le professionnalisme dans le secteur de la facturation électronique.

Dans la plupart des pays européens, les fournisseurs de services de facturation électronique peuvent proposer différentes options pour les processus de conformité à la TVA ; toute offre de ce type est un choix concurrentiel individuel du fournisseur de services. Quel que soit le processus de conformité à la TVA utilisé, il est important de définir clairement quelle partie est légalement responsable des processus pris en charge. Les définitions standard de l’EESPA visent à fournir une base pour un accord sur la répartition des responsabilités, qui identifiera les tâches dont chaque partie sera responsable.

Lors de l’élaboration du document de définitions standard, le groupe de travail sur la politique publique et la conformité (PPCWG) de l’EESPA a commencé par se concentrer sur les définitions ou concepts clés qui sont pertinents pour les sujets liés à la conformité qui se présentent généralement dans le contexte de la facturation électronique.

Sur la base de ces définitions, le document fournit une “matrice de responsabilité” prédéfinie qui peut être utilisée pour la gestion des responsabilités entre un prestataire de services et son client. Parmi les éléments suggérés qui devraient être pris en compte entre les prestataires de services et leurs clients dans un processus de facturation électronique conforme, on peut citer :

La “matrice de responsabilité” susmentionnée fournit un guide d’utilisation qui permet aux parties de convenir et de documenter quelle partie est responsable de chaque élément de conformité : surveiller les exigences pertinentes, mettre en œuvre et maintenir des mesures pour assurer une conformité continue, et l’assurance de la conformité pour confirmer la conformité des mesures prises.

L’utilisation de ces définitions standard et de la “matrice de responsabilité” permettra de clarifier les accords et, en fin de compte, d’améliorer les relations entre les clients et les fournisseurs de services. Le document peut également servir de liste de contrôle que les entreprises peuvent utiliser pour les demandes de renseignements ou les demandes de propositions visant à comparer les offres des fournisseurs de services.

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Pour en savoir plus sur ce que nous pensons que l’avenir nous réserve, téléchargez VAT Trends : Vers des contrôles continus des transactions. Suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour vous tenir au courant de l’actualité réglementaire et des mises à jour.

La résolution fiscale diverse (MFR) du Mexique pour 2021 comprend un certain nombre de changements, dont le premier est présenté à l’adresse , notre précédent blog sur le sujet.

Dans ce blog, nous aborderons les modifications techniques spécifiques approuvées liées aux validations que les Authorised Certification Providers (PAC) doivent effectuer sur les factures électroniques qui leur sont envoyées pour certification.

Des modifications ont été introduites dans l’annexe 29 de la MFR qui tient compte spécifiquement des règles que les PAC doivent suivre en tant que prestataires de services de certification pour l’administration fiscale mexicaine (SAT).

Certaines des nouvelles validations les plus importantes que les PAC doivent effectuer sur les factures électroniques (CFDI) sont les suivantes :

A. Forme et mode de paiement : Lorsque des factures de revenu, de paiement ou de paie sont émises (également appelées Comprobantes de tipo Ingreso, Egreso o Nómina), les PAC doivent valider qu’elles contiennent les attributs relatifs à la forme et au mode de paiement (FormaPago et MetodoPago). Bien que ces attributs soient généralement facultatifs, ils deviennent obligatoires lorsque la facture est de type ‘I’ (Ingresos), ‘E’ (Egresos) ou ‘N’ (Nomina). Les CFDI de revenu, de paiement ou de paie qui ne possèdent pas ces attributs ou les catalogues correspondants ne doivent pas être validés par les PAC.

B. Taux de change : Les PAC doivent effectuer des validations supplémentaires concernant le taux de change indiqué dans l’attribut ‘TipoCambio’ lorsque le paiement déclaré est dans une devise étrangère. Si la valeur figurant sur la facture se situe en dehors du pourcentage acceptable, l’émetteur de la facture doit obtenir une clé du PAC validant l’ICFC pour confirmer que la valeur est correcte.

C. Total : Une nouvelle interprétation de l’attribut “total” de la facture a été introduite. Lorsque la valeur déclarée dépasse les limites établies par l’ASF via la résolution, l’émetteur de la facture doit inclure une clé de confirmation du PAC validant l’ICDI et confirmant que la valeur est correcte. Cette clé doit être incluse dans l’attribut “Confirmacion” de l’IDFC.

D. Transferts (Traslados) : Si une CFDI ne comprend que des éléments exonérés, elle n’a pas besoin de la note “traslados” qui contient normalement le détail des impôts transférés.

E. “NumeroPedimento”: Le numéro attribué aux “Pedimentos” (nom donné à la déclaration déposée lorsque des marchandises entrent au Mexique ou en sortent) qui ont plus de 10 ans doit être enregistré dans l’attribut “Descripcion ;” du document.

F. Autres changements : Retenues et paiements Les CFDI ne doivent pas inclure de nombres négatifs. Cette clarification a été introduite car les XSD et la norme technique de ces suppléments ne limitent pas ou ne rejettent pas l’utilisation de nombres négatifs malgré le fait qu’il n’existe pas de paiement négatif des impôts. Il est désormais obligatoire pour les PAC de rejeter tout document comportant des nombres négatifs. Des processus spécifiques d’annulation et de réémission ont été établis pour les factures contenant des erreurs et, en cas de pertes, il existe des champs spécifiques où ces valeurs doivent être signalées.

Les PAC doivent valider que le Supplément de réception de paiements (Complemento de Recepcion de Pagos) CFDIs contient des notes de paiement (Pago) et que le document associé (Documento Relacionado) contient au moins un enregistrement. La clarification de cette exigence a été nécessaire car ces notes sont conditionnelles plutôt qu’obligatoires pour les XSD et la documentation technique. La résolution fiscale diverse pour 2021 a également inclus de nouvelles validations concernant les suppléments CFDI émis pour l’affacturage financier et les transactions avec des tiers.

Suite à la publication de la résolution fiscale diverse pour 2021, l’ASF a émis de multiples modifications pour compléter la RFP initialement approuvée. Quatre modifications supplémentaires ont été proposées et/ou approuvées mais aucune n’a eu d’impact majeur sur le mandat de facturation électronique.

Nous nous attendons à d’autres changements avant la fin de l’année et nous vous tiendrons au courant via nos flux réglementaires et nos blogs.

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Le Mexique a apporté des modifications à la résolution fiscale diverse (MFR) cette année. La Miscellaneous Fiscal Resolution est un ensemble de règlements publiés par l’administration fiscale mexicaine (SAT). Ces règlements contiennent les interprétations officielles des règles édictées pour l’application des impôts, taxes et obligations connexes applicables aux contribuables au Mexique.

La MFR est construite sur les dispositions de résolutions similaires émises les années précédentes, mais en intégrant les interprétations de tous les changements juridiques promulgués pour la nouvelle année fiscale. Dans cette série de blogs, nous allons expliquer les changements introduits par la version 2021 du MFR. Il s’agit notamment de certaines modifications adoptées concernant le mandat de facturation électronique et les obligations de conformité connexes.

Diverses modifications de la résolution fiscale 2021

Nous examinerons plus en détail les autres changements introduits par la résolution fiscale diverse de 2021 au Mexique dans notre blog de suivi.

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En tant que directrice générale du développement de l’Amérique latine, Virginia Costa estime que la clé pour constituer des équipes motivées vient de la clarté de l’objectif commun. C’est la façon de libérer tout le potentiel des équipes talentueuses, de créer des produits et des solutions de qualité et de mener à bien la mission de notre entreprise.

La Virginie a mené avec succès de multiples processus d’intégration, en supervisant la création et la croissance des équipes de développement. Elle donne à ses équipes les moyens d’établir des normes élevées fondées sur une solide base d’intégrité.

Sa philosophie de leadership consiste à favoriser en permanence une communication ouverte et honnête, en créant un environnement de confiance et de transparence, de respect mutuel et de diversité.

Lorsqu’elle ne travaille pas à la réalisation de notre vision de l’entreprise, Virginia aime jouer au tennis et passer du temps avec sa famille.

Virginia attribue sa capacité à établir des relations avec des personnes dans des emplois et des situations différentes à sa formation scolaire complète et à ses nombreuses années passées à gérer des projets complexes qui l’obligeaient à envisager les problèmes sous différents angles.

Pour en savoir plus, voir Le profil LinkedIn de la Virginie.

Solutions déclaration TVA de Sovos – La fiscalité l’esprit tranquille

Il est temps de se préparer à la transformation numérique de la fiscalité avec les solutions de déclaration de TVA de Sovos.

 Les nouvelles exigences en matière de déclaration de TVA se multiplient dans le monde entier, avec une diversité et une intensité croissantes. Les autorités fiscales sont en pleine transformation numérique, ce qui a un impact considérable sur la façon dont les entreprises fonctionnent et se conforment à la législation sur la TVA. Par conséquent, les défis auxquels une entreprise qui fait du commerce transfrontalier est confrontée aujourd’hui pourraient bien être parmi les plus difficiles de tous les temps.

 Nous sommes là pour vous aider.

L’augmentation des contrôles continus des transactions

Cette révolution fiscale, causée par la numérisation croissante des procédures, est encore loin d’être terminée. De nombreux pays à travers le monde, en particulier en Europe, commencent tout juste à s’engager dans la mise en place de ​contrôles continus des transactions​ (CTC). Dans d’autres pays, tels que le Chili et le Brésil, en Amérique latine, ces contrôles sont déjà en place depuis de nombreuses années. Ces pays continuent d’ajouter de nouvelles fonctionnalités à leurs systèmes pour combler les écarts de TVA et accroître l’interopérabilité. Ces ajouts ont pour effet d’augmenter les avantages économiques des bases qu’ils ont créées.

Les multinationales ont besoin d’une solution mondiale de déclaration de TVA qui s’adapte à leur croissance. De nombreuses entreprises se sentent dépassées par la succession rapide des mandats de contrôle continu des transactions (CTC) dans le monde. Elles ont recours à une multitude de solutions locales diverses qui les placent dans une situation coûteuse et périlleuse, sans qu’elles sachent comment l’éviter. La collaboration avec ces entreprises et leurs fournisseurs de solutions nous a fait réaliser à quel point il est crucial, pour les dirigeants, que toutes les fonctions impliquées de l’entreprise travaillent ensemble au développement et à la mise en œuvre d’une approche cohérente, avec laquelle les contrôles continus des transactions deviennent un avantage et non un risque.

La tranquillité d’esprit en matière de fiscalité

Sovos est un leader mondial de la conformité fiscale, doté d’une présence mondiale et d’une expertise locale. Nous traitons plus de trois milliards de transactions de conformité fiscale chaque année dans plus de 100 pays. Notre présence mondiale est assurée par plus de 1700 employés dans plus de onze pays.

Nous permettons à nos clients d’aborder la fiscalité avec l’esprit tranquille en proposant la première solution cloud complète et mondiale pour les processus fiscaux modernes. Notre équipe de plus de 100 experts en réglementation surveille en permanence le paysage de la TVA pour détecter les changements de réglementation dans des milliers de juridictions.

Alors que de plus en plus d’autorités fiscales introduisent des réformes fiscales pour améliorer l’efficacité et combler les écarts de TVA, nous faisons en sorte que nos clients soient préparés. Nous veillons à ce qu’ils soient en mesure de relever les défis liés à l’augmentation des exigences de conformité. Nous aidons les entreprises à garder une longueur d’avance sur les réglementations gouvernementales qui évoluent rapidement en leur permettant de concentrer leurs efforts sur l’innovation et sur le développement de leurs activités.

 Préparez-vous à la transformation numérique de la fiscalité

Nos solutions sont intégrées aux plateformes de processus métier utilisées aujourd’hui, notammentGrant Thornton, SAP, Oracle, et Magento. Sovos offre une intégration fluide avec un fournisseur mondial et une solution centralisée mondiale de déclaration de TVA.

Deux semaines à peine avant le début de la première phase d’application de l’obligation de facturation électronique en Inde, le GST Council choisit finalement de suspendre son projet. Ce n’est toutefois que partie remise, puisque la réforme indienne devrait entrer en vigueur le 1er octobre 2020 après six mois de suspension.

Après de nombreuses plaintes formulées tant par les acteurs du secteur privé à l’encontre du GST Council que par le GST Council lui-même envers Infosys, fournisseur de l’infrastructure informatique sur laquelle s’appuie le GST Network, le conseil est revenu sur la date initiale du 1er avril lors d’une réunion qui s’est tenue le samedi 14 mars.

Parmi les décisions clés prises par le GST Council lors de cette réunion, citons :

Les décisions prises à l’issue de la 39e réunion du GST Council devraient se traduire par une révision, voire une réécriture complète, du cadre législatif (notifications) rendu public au début du mois de décembre. Toutefois, et compte tenu de l’instabilité économique suscitée par la pandémie actuelle, d’autres retards ne sont pas à exclure. Il faudra ainsi attendre que les marchés mondiaux, mais aussi les plateformes techniques essentielles à la réforme de contrôle de la TPS, renouent avec la stabilité pour envisager avec certitude une entrée en vigueur en octobre prochain.