Dans notre blog précédent , nous avons examiné les défis auxquels les entreprises sont confrontées lorsqu’elles soumettent des déclarations de TVA et autres sur une base continue. Cependant, le cycle de conformité ne s’arrête pas là, car les autorités fiscales effectuent des audits pour diverses raisons afin de valider les déclarations.
Pourquoi les autorités fiscales effectuent-elles des audits ?
Lorsque les déclarations de TVA ne comportaient que des chiffres, des audits étaient réalisés pour obtenir plus d’informations sur les activités commerciales qui se cachaient derrière ces chiffres. L’augmentation du nombre de données sur les transactions fournies aux autorités fiscales via FEC, les listes locales et les contrôles continus des transactions (CTC) signifie que cette situation est en train de changer. Les audits sont toujours effectués, même avec les informations supplémentaires sur la TVA, principalement pour déterminer si les déclarations de TVA reflètent fidèlement les activités de l’entreprise.
Si la fréquence des contrôles varie considérablement d’un État membre à l’autre, il est courant dans toute l’UE qu’un contrôle soit effectué si l’entreprise demande un remboursement de la TVA. Dans certains pays, cela se produit chaque fois qu’un remboursement est demandé, tandis que d’autres adoptent une approche plus axée sur le risque et ne procèdent à un audit que si le remboursement est plus élevé que prévu pour une entreprise qui reçoit régulièrement des remboursements.
La rapidité est essentielle pour les audits, car les flux de trésorerie sont affectés jusqu’à ce que le remboursement soit effectué. Cet aspect doit être au premier plan pour la personne qui gère l’audit, mais un examen attentif des questions posées par l’administration fiscale et des réponses apportées par l’entreprise reste essentiel.
Préparation d’un audit
Les audits peuvent être effectués en personne ou par correspondance, bien que les audits en personne soient actuellement moins courants en raison de Covid-19. L’audit est normalement effectué par correspondance si le contribuable n’est pas établi dans le pays d’enregistrement, ce qui nécessite dans certains pays un conseiller local.
Cela conduit à une question clé : faut-il gérer l’audit en interne ou faire appel à une expertise externe ? Si la gestion d’un audit en interne permet d’économiser des frais, il est essentiel d’envisager les conséquences de l’audit. Il est possible de faire appel à un conseiller externe à un stade ultérieur, mais celui-ci peut être gêné par les réponses fournies à l’administration fiscale au début de l’audit. Il convient d’envisager sérieusement de faire appel à des conseillers externes spécialisés, en particulier si le montant de la TVA est important ou si des questions complexes sont en jeu.
La priorité pour tout audit est de le résoudre avec succès et le plus rapidement possible, sans impact négatif pour l’entreprise. Cela permettra de minimiser le temps de gestion, les frais et l’exposition aux pénalités ou aux intérêts.
Gérer le processus d’audit
De nombreux contrôles commencent par des questions spécifiques posées par l’administration fiscale, qu’il s’agisse de l’entreprise en général ou de transactions spécifiques. Les questions sont posées pour une raison précise. Les entreprises doivent donc réfléchir aux raisons pour lesquelles elles sont posées afin de déterminer comment y répondre et minimiser le risque de problèmes plus tard au cours de l’audit.
Il est important de gérer les délais, car leur non-respect peut avoir des effets néfastes. Certaines autorités fiscales imposent des délais très courts, ce qui exige une attention rapide. Il est parfois possible de convenir d’un délai supplémentaire, mais ce n’est pas toujours le cas. Pour obtenir le résultat souhaité, il est essentiel de fournir des réponses claires et sans ambiguïté ainsi que des documents justificatifs.
Une fois l’audit terminé, il faut prendre les mesures correctives nécessaires. Dans la situation idéale, rien ne doit être fait et l’entreprise peut continuer à exercer ses activités avec succès. Si une décision défavorable ou une demande de paiement a été émise par l’administration fiscale, il convient de réfléchir à l’opportunité de faire appel de la décision ; là encore, des délais stricts doivent être respectés.
Même sans une telle décision, l’audit peut avoir mis en évidence des domaines où un travail est nécessaire pour éviter que des problèmes ne se posent à l’avenir. Un plan d’action doit être créé, avec des responsabilités et des délais clairs.
Une fois que tout le travail a été effectué, l’entreprise peut revenir au cycle normal de conformité, à savoir la soumission des déclarations de TVA et autres déclarations. Un défi permanent consiste à s’assurer que l’entreprise gère avec succès les changements de sa situation en matière de TVA. Nous y reviendrons dans le dernier blog de cette série.
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