Découvrez pourquoi il est judicieux d’investir dans la technologie et l’automatisation pour rationaliser les processus fiscaux et alléger la charge des équipes financières.

Le passage à la numérisation nécessite une adaptation et un changement radicaux des technologies existantes dans tous les secteurs. Dans ce contexte, l’automatisation et les pertes d’emplois suscitent des tensions et des inquiétudes. Avec Oxford Economics qui prévoit que 12,5 millions d’emplois manufacturiers seront automatisés en Chine d’ici à 2030, une main-d’œuvre partiellement automatisée est en effet à l’horizon.

Expertise humaine et technologie

Mais l’expertise humaine et la technologie peuvent aller de pair, la technologie soutenant les équipes et décuplant la productivité. Par conséquent, pour les entreprises, le seul moyen de prospérer dans un monde de plus en plus numérique est d’investir dans la bonne technologie.

Pour les organisations opérant à l’échelle mondiale, cela revêt une importance particulière car une connaissance approfondie de la législation financière gouvernementale de nombreux pays est nécessaire. Les cadres financiers sont complexes à naviguer et sont en constante évolution. La déclaration de la TVA en temps réel est de plus en plus répandue dans le monde entier, et les contrôles continus des transactions (CTC) sont très contraignants dans de nombreuses juridictions différentes. Sans automatisation, les heures nécessaires pour suivre manuellement le rythme des nouvelles règles dépasseraient de loin les capacités humaines réalistes.

Pour les entreprises internationales, soumettre manuellement les documents nécessaires aux audits et aux rapports n’est ni viable ni raisonnable. Mais un problème supplémentaire pour celles qui opèrent dans plusieurs juridictions est de savoir comment suivre le rythme de l’évolution constante des règles et des réglementations gouvernementales requises pour les transactions commerciales.

Gouvernements numériques

Les gouvernements du monde entier revoient la façon dont ils mesurent et collectent les déclarations fiscales. L’objectif est d’améliorer les normes économiques de leurs pays. La numérisation des processus de déclaration permet d’obtenir une vision beaucoup plus précise de la santé économique d’un pays. Il n’est donc pas surprenant que l’automatisation de la facturation et des rapports soit devenue une priorité ces dernières années.

La manière d’aborder la mise à niveau des nombreuses transactions et interactions dépend des points de vue spécifiques des pays – certaines juridictions appliquent des niveaux variables de CTC, de facturation en temps réel, d’archivage et de déclaration des documents commerciaux. Par conséquent, ceux qui opèrent à l’échelle internationale ressentiront une pression supplémentaire pour suivre avec précision et respecter des lois multiples et complexes, avec la menace de lourdes amendes en cas de non-conformité. Traiter et opérer dans le respect de la loi nécessite désormais une technologie et une infrastructure intelligentes.

Les approches à travers le monde diffèrent ; l’Amérique latine a été pionnière en matière d’autorisation B2B obligatoire des factures électroniques, et le Brésil exige une autorisation complète via une plateforme gouvernementale. En Europe, la directive TVA de l’UE interdit aux pays d’introduire la facturation électronique complète – bien que l’Italie ait renversé cette tendance en 2019, à la suite d’un long processus de dérogation. À mesure que les économies se tournent vers un modèle commercial axé sur les données, l’évolution vers un régime fiscal numérique est inévitable.

Apprentissage automatique

Le fossé de la TVA continue de déconcerter les gouvernements du monde entier. Pour le combattre, de nombreuses nations ont donc créé leurs propres systèmes. Il en résulte un patchwork de mécanismes incapables de communiquer entre eux. En outre, la lenteur de l’adoption des factures électroniques dans de nombreux pays est à l’origine d’une image complètement fracturée – les informations relatives à la TVA sont encore déclarées périodiquement dans de nombreux pays, chaque juridiction établissant sa propre norme. Nous sommes loin de la cohérence de la numérisation mondiale.

Alors que de plus en plus de pays développent leur propre approche de la numérisation de la facturation, les choses semblent de plus en plus complexes. De nouvelles législations réglementaires continuent de faire surface et en garder la trace peut causer des maux de tête et une non-conformité accidentelle. Les entreprises internationales doivent suivre de près les évolutions dans tous les pays où elles opèrent et il est essentiel qu’elles utilisent des systèmes capables de suivre et de mettre à jour la nouvelle législation au fur et à mesure.

API flexibles

Mais la technologie doit aussi donner un reflet exact des finances de toute une entreprise. Elle doit relier entre eux tous les différents systèmes afin de déclarer les impôts avec précision. C’est pourquoi les API flexibles sont la première priorité. Les programmes dotés d’API sophistiquées permettent aux systèmes fiscaux de se « brancher » sur une entreprise et de recueillir des informations essentielles. Les entreprises peuvent ainsi présenter les données nécessaires, afficher des résultats précis et éviter les pénalités gouvernementales. Il est essentiel que la technologie puisse s’intégrer à un certain nombre de systèmes de facturation, d’ERP et de plates-formes d’achat à paiement lorsqu’il s’agit d’interactions gouvernementales sensibles. Les volumes de données créés et traités sont énormes et dépassent de plus en plus les possibilités humaines.

De même, la technologie peut aider à formater les informations en fonction des demandes de chaque pays, ce qui est essentiel pour les rapports numériques. La technologie existe pour surveiller et ajuster les formats des factures. Par exemple, pour s’adapter au pays dans lequel une entreprise opère et éviter les pénalités de non-conformité. Le temps étant généralement un facteur essentiel et une denrée rare, les outils qui automatisent l’administration et libèrent du temps pour les éléments stratégiques de la finance d’entreprise se rentabilisent en dividendes. En effet, comme les machines sont de plus en plus intégrées aux opérations, les analyses manuelles deviennent plus difficiles. Les gouvernements et les entreprises s’appuient sur l’automatisation et les technologies avancées pour alléger les charges administratives qui en résultent.

Automatiser pour se conformer

Un avenir véritablement numérique est à la portée de nombreuses économies, mais cela a un prix. Pour tirer parti de la vague rapide de transformation numérique, les entreprises doivent s’armer de technologie. Il est temps de gérer le royaume croissant des réglementations complexes et axées sur les données. Il est logique d’investir dans la tech et l’automatisation pour gérer les analyses et les recherches à forte intensité de main-d’œuvre, rationaliser les processus et alléger les charges auxquelles sont confrontées les équipes financières. Et ce, sans avoir recours à un personnel expert coûteux ou à une assistance externalisée. À l’aube d’un mode de travail entièrement numérique, il n’est plus pratique de soumettre manuellement les documents nécessaires aux audits et aux rapports.

Il est important de sélectionner avec soin la technologie permettant de synchroniser et de communiquer des informations vitales à travers l’infrastructure informatique d’une entreprise. Dans le contexte actuel de récession, la pression sur les équipes financières est intense. Il s’agit de donner le meilleur d’elles-mêmes, de se prémunir contre toute fuite financière et de surveiller strictement les dépenses et les sorties. Face à l’adversité, la technologie peut nous guider et nous soutenir – et pourrait devenir essentielle pour l’entreprise.

Investir dans l’automatisation et la technologie ne doit pas nécessairement coûter des emplois dans le secteur financier. Il peut au contraire aller de pair avec l’expertise humaine. Elle peut gérer des tâches ardues et complexes. Tout en libérant du temps et de l’énergie pour que les entreprises puissent se concentrer sur ce qu’elles font le mieux.

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Brexit et la TVA

Le respect de la TVA est au cœur de tout plan Brexit réussi. Comme la fin de la période de transition Brexit approche rapidement, les entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs doivent se préparer rapidement aux changements à venir et doivent envisager la conformité à tout moment.

Les entreprises de toutes formes et de toutes tailles doivent relever le défi de se préparer pour Brexit. Bien que la fin de la période de transition soit proche, il est encore temps d’examiner, de planifier et de préparer la nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l’UE.

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Qu’est-ce qui va changer dans la nouvelle année ?

À partir du 1er janvier 2021, la manière dont le commerce transfrontalier entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est mené subira des changements sismiques. À la fin de la période de transition de Brexit, en décembre 2020, le Royaume-Uni devient un pays tiers par rapport à l’Union européenne. En conséquence, le concept d’acquisitions et d’expéditions est supprimé pour le commerce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, pour être remplacé par des exportations et des importations. Cela a des conséquences importantes sur la comptabilité de la TVA, les importations et les chaînes d’approvisionnement. Dans les semaines à venir, il sera crucial d’envisager le report de la comptabilité des importations pour la TVA, en plus des enregistrements de la TVA et de la nécessité d’une représentation fiscale.

Quelles sont les mesures cruciales que les entreprises doivent prendre ?

Il existe toute une série de mesures de préparation et d’atténuation que les entreprises peuvent mettre en œuvre. Parmi les mesures les plus importantes à prendre, on peut citer

  • Identifier toutes les chaînes d’approvisionnement qui pourraient être touchées par Brexit
  • Déterminer dans quels États membres de l’UE les enregistrements TVA doivent être conservés
  • Déterminer si de nouveaux enregistrements de TVA seront nécessaires
  • Envisager des modifications des exigences douanières, telles que les numéros EORI au Royaume-Uni et dans l’UE
  • Plan de modification des obligations de déclaration de TVA
  • Comprendre où la représentation fiscale peut être requise et prendre des mesures pour l’obtenir si nécessaire

Que votre planification soit terminée en attendant une révision, à mi-parcours ou non encore initiée, vous pouvez compter sur une assistance. Notre livre blanc sur Brexit et la TVA fournit des informations essentielles sur la meilleure façon de comprendre l’impact de Brexit sur la TVA et vous donnera des conseils pratiques sur la meilleure façon de protéger votre activité commerciale à l’horizon 2021 et au-delà.

Sovos est un expert européen de confiance en matière de TVA, qui vous offre un partenaire fiscal unique pour la conformité partout où vous faites des affaires. Nous résolvons la fiscalité pour de bon et pouvons vous aider à centraliser, standardiser et automatiser tous vos besoins en matière de TVA et de déclaration fiscale.

La France montre une bonne compréhension de ce sujet complexe, mais certaines questions demeurent.

Introduction

Sous l’impulsion des réformes internationales en matière de contrôle continu des opérations de TVA (« Continuous Transaction Controls » ou « CTC »), le gouvernement français vise à accroître l’efficacité, à réduire les coûts et à lutter contre la fraude grâce au déploiement de , l’apurement électronique obligatoire des factures B2B, qui, associé à une obligation de déclaration électronique , permettra à l’administration fiscale d’accéder à toutes les données pertinentes pour les opérations B2B et B2C, à commencer par les grandes entreprises.

Un système de CTC mixte

Dans le rapport « La TVA à l’ère du numérique en France » , la Direction générale des finances publiques – ou DG-FIP – décrit son objectif de mettre en œuvre cette solution mixte, selon laquelle l’apurement obligatoire des factures électroniques (idéalement pour toutes les factures, sans exceptions telles que les montants seuils, etc. Toutefois, pour pouvoir lutter efficacement contre la fraude, y compris de type carrousel, cela ne suffit pas à l’autorité fiscale ; elle doit avoir accès à toutes les données relatives aux transactions. Par conséquent, les données que l’administration fiscale ne recevra pas dans le cadre du processus d’apurement des factures électroniques – notamment les factures B2C et les factures émises par des fournisseurs étrangers qui ne seront pas soumises à un mandat national français, ainsi que certaines données de paiement – seront soumises à une obligation de déclaration électronique complémentaire. (On peut noter que l’obligation de déclarer ces dernières données par voie électronique ne signifie pas que les factures sous-jacentes doivent être des factures électroniques ; elles peuvent toujours être transmises sur papier entre les parties).

L’architecture de l’autorisation

Le rapport décrit comment la DG-FIP a envisagé deux modèles potentiels pour le processus d’apurement des factures électroniques via le portail central Chorus Pro (actuellement le point d’apurement de toutes les factures B2G) : le modèle V et le modèle Y.

Dans le modèle V, il existe une plate-forme publique qui sert de point de dédouanement ; la plate-forme centrale Chorus Pro est la seule plate-forme autorisée par laquelle la facture peut être transmise à l’acheteur ou, le cas échéant, au prestataire de services de l’acheteur.

Le modèle Y comprend, en plus de la plate-forme centrale, des prestataires de services tiers certifiés, qui sont autorisés à compenser et à transmettre les factures entre les parties contractantes. Cette solution est l’option préférée par la communauté des prestataires de services. Pour cette raison – et comme ce modèle est plus résilient parce qu’il n’est pas exposé à un seul point de défaillance – le rapport semble favoriser le modèle Y.

Chronologie

En ce qui concerne le calendrier, à partir de janvier 2023, toutes les entreprises doivent pouvoir recevoir des factures électroniques via le système centralisé. En ce qui concerne l’émission, un déploiement similaire à celui du mandat de facturation électronique B2G est envisagé, en commençant par les grandes entreprises.

Les défis et la voie à suivre

Bien que le rapport pose une bonne base pour le déploiement de ce système mixte de CTC, de nombreuses questions devront être clarifiées pour permettre une mise en œuvre sans heurts, dont certaines sont tout à fait fondamentales.

Le rapport propose un déploiement progressif et pédagogique pour garantir que les entreprises géreront ce passage – pour certains radicaux – à la facturation et à la déclaration électroniques. Les principes de pratique d’ICC sur la CTC sont mentionnés, en notant en particulier l’importance du préavis et les conseils d’ICC pour donner aux entreprises au moins 12 à 18 mois pour se préparer. Le premier délai arrivant à échéance dans un peu plus de deux ans, il ne reste que 6 à 12 mois à l’administration fiscale française pour régler tous les détails et faire adopter les lois, décrets et directives pertinents, si les entreprises disposent de ce qu’ICC estime être un délai d’adaptation raisonnable.

Notre série sur le Brexit et la TVA vise à fournir les informations essentielles et les conseils de planification dont ont besoin les entreprises qui exercent des activités transfrontalières. Cette semaine, nous abordons la question de la représentation fiscale dans l’UE. Le Royaume-Uni étant désormais un pays tiers du point de vue de la TVA, les entreprises doivent prendre plusieurs mesures urgentes.

Représentation fiscale post-Brexit dans l’UE

Les représentants fiscaux constituent effectivement une police d’assurance pour les autorités fiscales, dont ils protègent la capacité à collecter la TVA. Les États membres de l’UE ont des positions différentes sur la représentation fiscale. Certains exigent des entreprises non européennes qu’elles prennent un rendez-vous local si l’entreprise doit être enregistrée à la TVA.

Les représentants fiscaux sont des entreprises locales agissant pour le compte d’entreprises non communautaires. Ils assument souvent une responsabilité conjointe et solidaire en matière de TVA. Les entreprises qui assument ce rôle doivent satisfaire à une série de mesures définies par l’État membre en question. Elles doivent souvent être autorisées à agir par l’autorité fiscale compétente.

Quand ai-je besoin d’un représentant fiscal ?

Il existe deux situations courantes dans lesquelles des représentants fiscaux sont nécessaires. La première est celle où une entreprise non européenne s’enregistre dans un État membre où la représentation fiscale est requise. La représentation fiscale est imposée de différentes manières et à la discrétion de l’État membre. Ainsi, dans certains pays, elle est obligatoire pour toutes les entreprises non résidentes qui doivent s’enregistrer, tandis que dans d’autres, elle dépend de l’activité du contribuable. De même, certaines autorités fiscales ne l’exigent pas, tandis que d’autres la rendent facultative.

Le deuxième scénario courant pour la représentation fiscale est celui où la nomination d’un représentant fiscal offre à une entreprise l’accès à un régime de TVA avantageux, comme c’est le cas aux Pays-Bas pour le report de la TVA à l’importation.

Après le Brexit, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers aux fins de la TVA. La plupart des nations de l’UE exigent une représentation fiscale pour les entreprises non européennes – avec quelques exceptions notables comme l’Allemagne – donc toutes les entreprises qui choisissent ou doivent rester enregistrées dans les nations de l’UE après le 31 décembre doivent déterminer la position des pays dans lesquels elles opèrent.

Quelles sont les questions à prendre en compte ?

Alors que de nombreuses entreprises restructurent leurs chaînes d’approvisionnement pour atténuer les conséquences du Brexit, des situations se présentent où elles doivent s’inscrire à la TVA pour la première fois. Si le pays qui exige les enregistrements demande une représentation fiscale, les entreprises doivent alors chercher à nommer un représentant fiscal local.

Les entreprises britanniques se trouvent dans une situation particulière et complexe. Les autorités fiscales se débattent sous le poids des demandes massives de représentants fiscaux, car un besoin important a été généré en un temps relativement court. En conséquence, certains États membres donnent des conseils spécifiques aux entreprises britanniques, et d’autres pourraient suivre. La France, par exemple, a récemment précisé que les entreprises britanniques n’avaient pas besoin de désigner un représentant fiscal. Bien que tous les détails et toutes les orientations ne soient pas encore disponibles, cela devrait être une raison de pousser un soupir de soulagement collectif pour toutes les entreprises britanniques enregistrées à la TVA en France. Mais attention aux positions divergentes – la Belgique avait précédemment indiqué à toutes les entreprises britanniques titulaires d’un enregistrement de TVA non résident qu’elles devaient désigner un représentant fiscal avant la fin de 2020. Elle a assoupli cette position, les autorités offrant une prolongation jusqu’en juin 2021. Dans les semaines à venir, d’autres États membres pourraient adopter des approches similaires.

Quelle que soit la position de chaque État membre, il y a des considérations temporelles à prendre en compte. Le risque que les représentants fiscaux prennent pour une entreprise est important. Le processus d’obtention d’une représentation fiscale est donc souvent long et peut impliquer des garanties financières.

Prochaines étapes

La représentation fiscale est là pour rester – il est donc fondamental de planifier dès maintenant. Indépendamment du Brexit, le processus d’établissement de la représentation fiscale de l’UE pour la TVA prend du temps. Par conséquent, les entreprises doivent agir rapidement pour établir le soutien nécessaire dans les pays où il y a une obligation d’enregistrement.

Les étapes essentielles sont un examen urgent et continu des différentes positions des autorités fiscales, et une planification minutieuse des coûts administratifs et financiers associés.

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Comme nous l’avons vu dans le document , trois raisons essentielles de faire appel à un prestataire de services de gestion de la TVA, les exigences des autorités fiscales du monde entier en matière de conformité à la TVA ne cessent d’augmenter. Elles ne vont faire que s’alourdir pour stimuler l’efficacité économique, combattre la fraude et réduire les écarts de TVA. Les demandes de rapports fiscaux plus granulaires sont de plus en plus nombreuses et doivent se faire en temps réel. Cela concerne l’Espagne, la Hongrie, l’Italie, la Turquie et le Mexique. Ces demandes croissantes s’ajoutent aux nombreux autres défis auxquels sont confrontées les entreprises multinationales aujourd’hui. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises se tournent vers les fournisseurs de services gérés (MSP). Les MSP peuvent atténuer les difficultés liées aux obligations actuelles en matière de conformité à la TVA. Ils s’assurent qu’elles sont couvertes pour les mandats qui se profilent à l’horizon.

Mais comment choisir le bon MSP de conformité à la TVA ? Avec un si grand nombre de fournisseurs offrant une gamme de services différents, faire le bon choix peut être décourageant. Faut-il choisir des solutions individuelles localisées ou opter pour une approche centralisée ? Voici sept domaines clés que vous voudrez évaluer :

1. Expertise technique

Vous devez avoir une vision stratégique de votre environnement informatique et faire correspondre les investissements technologiques aux objectifs de l’entreprise. Le recours à un MSP spécialisé dans la conformité à la TVA vous permet de tirer parti de ses investissements dans les logiciels et dans la formation continue de son personnel. Ils font cela depuis de nombreuses années pour de nombreux clients. C’est leur métier. Il vous permettra également d’automatiser et de rationaliser un grand nombre de vos processus manuels, ce qui peut également constituer un objectif commercial essentiel. Assurez-vous que le logiciel est compatible et accessible pour répondre à vos besoins dans chacun des lieux où vous exercez votre activité, non seulement aujourd’hui mais aussi dans les régions où vous envisagez de vous implanter à l’avenir.

2. Sécurité

L’évolution vers la numérisation des déclarations fiscales dans le monde entier a fait que les considérations de sécurité informatique sont désormais importantes dans le choix d’un fournisseur. La sécurité peut donc concerner non seulement la transmission des données à un fournisseur, mais aussi la garantie qu’elles sont stockées de manière sûre et sécurisée pendant et après leur transmission aux autorités fiscales. Dans ce cas, un fournisseur centralisé peut offrir certains avantages clés. Les portails peuvent être utilisés pour accepter les données des clients, et toutes les informations peuvent être stockées en toute sécurité sur un nuage consolidé, avec des centres de données dans différentes régions si nécessaire pour se conformer aux politiques de conservation des données au niveau mondial.

3. Expertise en matière de TVA

Constituer et entretenir une équipe de spécialistes peut être long et coûteux. Avec le bon MSP de conformité à la TVA, vous aurez accès à leur équipe et pourrez bénéficier de leurs connaissances spécialisées et de leur expérience. Laissez-les vous soulager. Sachez qu’ils sont à l’affût des changements réglementaires et que vous n’avez pas à le faire. Vous pourrez alors vous concentrer sur ce que votre entreprise fait de mieux, sachant que votre conformité à la TVA est entre de bonnes mains.

4. Flexibilité

Vous voudrez choisir un prestataire capable de s’adapter à l’évolution des besoins de votre entreprise. Vous souhaiterez peut-être avoir la possibilité de n’externaliser qu’une partie de vos obligations en matière de conformité fiscale en fonction des ressources internes, des budgets, de l’expertise, etc. mais vous aurez la liberté de les évaluer et de les modifier à tout moment. Une approche personnalisée qui peut être modifiée au fil du temps garantira que vos besoins de conformité sont couverts aujourd’hui et à l’avenir.

5. Évolutif

La flexibilité va de pair avec la capacité de votre fournisseur à évoluer avec vous. Il aura déjà une expérience et une connaissance approfondie des marchés sur lesquels vous avez besoin d’aide aujourd’hui (), mais assurez-vous qu’il peut couvrir d’autres régions que vous pourriez choisir de pénétrer à l’avenir. Choisir des fournisseurs de solutions ponctuelles locaux pour différents marchés peut causer des maux de tête à terme.

6. Une équipe dédiée aux comptes

Votre MSP est là pour assurer le support et le service de votre compte et doit se sentir comme une extension de votre propre équipe. Vous souhaitez une approche collaborative et un sentiment de partenariat. Assurez-vous de tirer le meilleur parti de cette relation. Tenez-vous également au courant des nouveaux changements dans le paysage réglementaire bien avant qu’ils ne soient finalisés. Renseignez-vous sur l’identité de votre équipe chargée des comptes, sur son implantation géographique et sur les éventuelles barrières linguistiques.

7. Visibilité

Même si vous avez externalisé tout ou partie de votre conformité à la TVA, vous voudrez toujours en garder la trace. À cette fin, vérifiez quel accès vous aurez au logiciel et qui, dans votre entreprise, aura un accès total ou partiel. Demandez également si les connexions sont limitées. Un portail client sécurisé et un tableau de bord centralisé permettent de suivre, d’un coup d’œil, chaque étape de votre conformité fiscale. Il comprend des feux de circulation pour signaler les priorités et l’approche des échéances.

En choisissant de désigner un MSP pour votre conformité à la TVA, vous pourrez vous concentrer sur ce que vous faites le mieux. Veillez à ce que le prestataire que vous avez choisi ne réponde pas seulement à vos besoins actuels, mais qu’il ait également une portée et une expérience dans les régions où vous vous implanterez à l’avenir. Prendre le temps de choisir le bon MSP vous rapportera des dividendes à l’avenir. Le bon partenaire sera à vos côtés sur le long terme.

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Pour en savoir plus sur les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger votre charge de conformité à la TVA, regardez notre récent webinaire sur demande VAT Reporting : Gérer le changement.

Si vous écoutez attentivement, vous pouvez entendre le tic-tac de l’horloge du Brexit qui devient de plus en plus fort. À l’approche du 31 décembre, il y a beaucoup de choses à considérer du point de vue de la TVA. L’un des domaines dans lesquels les entreprises doivent se mettre au diapason est la circulation des marchandises entre l’UE et le Royaume-Uni après le Brexit.

Que le gouvernement britannique conclue ou non un accord de libre-échange (ALE) avec l’UE dans les semaines à venir, le Royaume-Uni semble devoir devenir un pays tiers aux fins de la TVA à partir de 2021. Cela signifie que toutes les marchandises circulant entre le Royaume-Uni et l’UE sont des importations et des exportations.

Qu’est-ce que cela signifie pour ceux qui importent au Royaume-Uni?

S’il n’y a pas d’accord de libre-échange, les entreprises devront rapidement se familiariser avec les droits de douane. Ces droits seront perçus sur les marchandises importées au Royaume-Uni, aux taux fixés dans la liste du tarif mondial britannique (UKGT). Contrairement à la TVA, les droits de douane ne sont pas récupérables, il est donc essentiel de comprendre si des mesures d’atténuation sont possibles. Il est donc essentiel de comprendre si des mesures d’atténuation sont possibles, et de veiller à ne pas appliquer les droits de douane plusieurs fois aux mêmes marchandises, faute de quoi les marges bénéficiaires seront érodées.

Un autre point à considérer est que la TVA à l’importation sera due sur les biens importés dans l’UE depuis un pays hors de l’UE (qui, après le Brexit, inclura le Royaume-Uni). Elle s’appliquera également aux importations au Royaume-Uni en provenance de n’importe quel pays. L’impact de la TVA à l’importation sur la trésorerie pourrait être important. Toutefois, un soulagement est possible sous la forme d’une comptabilisation différée de la TVA à l’importation.

Comptabilisation différée de la TVA à l’importation au Royaume-Uni post-Brexit

À partir du 1er janvier 2021, le Royaume-Uni introduit la comptabilisation différée de la TVA à l’importation. Après le Brexit, la comptabilisation différée de la TVA à l’importation s’appliquera non seulement aux importations en provenance de l’UE, mais aussi à toutes les marchandises importées de l’extérieur du Royaume-Uni. Cette mesure vise à alléger les pressions sur les liquidités et apportera des avantages importants aux importateurs. Pour les entreprises britanniques qui achètent des marchandises à des fournisseurs de l’UE, cette mesure est très importante.

Par rapport à ses voisins de l’UE, le Royaume-Uni est en retard dans le domaine de la comptabilité différée. De nombreux États membres ont déjà mis en place des mécanismes de report. La possibilité de report rend un pays attrayant pour les importateurs, et lorsqu’elle n’existe pas, il peut y avoir une option de paiement différé en place. Les entreprises britanniques doivent se mettre au diapason de ces différents systèmes pour établir les chaînes d’approvisionnement les plus efficaces.

Et ensuite ?

Les entreprises britanniques doivent se préparer à ces changements pour leurs futures transactions avec les États membres de l’UE. Dans les semaines à venir, nous vous fournirons de plus amples informations sur la comptabilité différée, y compris un aperçu des options applicables chez les principaux partenaires commerciaux du Royaume-Uni dans l’UE.

Pour ceux qui importent au Royaume-Uni, il y a des mesures importantes à prendre. Les entreprises doivent s’assurer qu’elles sont en mesure d’importer des marchandises. Cela signifie qu’elles doivent remplir des déclarations en douane et s’assurer qu’un numéro EORI de l’UE est en place. La comptabilisation différée des importations pour la TVA est une mesure qui pourrait avoir des retombées positives pour les entreprises britanniques qui importent. Il est donc essentiel de comprendre le processus.

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Récupération des biens, des services et de la TVA après le Brexit – Que doivent savoir les entreprises ?

Contrôles frontaliers au Royaume-Uni après le Brexit – Ce que vous devez savoir sur l’importation de marchandises

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Dans notre série Brexit et TVA , nous nous penchons sur certaines des questions les plus importantes du moment pour vous apporter clarté et conseils.

La semaine dernière, nous nous sommes penchés sur biens, services et TVA. Cette semaine, nous abordons les contrôles frontaliers britanniques post-Brexit et l’importation de marchandises.

Circulation des marchandises après le Brexit

Actuellement, le concept d’expéditions et d’acquisitions s’applique aux marchandises qui circulent entre la Grande-Bretagne et l’UE. Après le 31 décembre, la circulation des marchandises sera soumise au traitement des exportations et des importations. En ce qui concerne les exportations, le taux zéro peut s’appliquer si les conditions pertinentes sont remplies. En revanche, les importations sont soumises à la TVA à l’importation et potentiellement à des droits de douane.

Le chemin vers la clarté post-Brexit sur les importations a été long et sinueux. En février 2020, le gouvernement britannique a introduit une série de mesures visant à atténuer l’impact potentiel d’un Brexit dur. L’introduction de procédures simplifiées transitoires (PST) pour l’entrée en douane au Royaume-Uni visait à réduire les charges pesant sur les entreprises. Le gouvernement britannique a également annoncé le report de la comptabilisation de la TVA à l’importation. Cela permet de comptabiliser la taxe au moment de la déclaration plutôt qu’à l’importation.

Après avoir signé l’accord de transition, le gouvernement a abandonné ces mesures. La controverse autour de la suppression de la comptabilité différée pour la TVA à l’importation et l’évolution catastrophique de la pandémie de COVID-19 ont probablement influencé la réflexion du gouvernement britannique. Le budget de printemps de mars a réintroduit la comptabilité différée. Puis, en juin, Downing Street a présenté des orientations actualisées et une mise en œuvre progressive en trois étapes pour les contrôles aux frontières. Cette approche permet d’atténuer, dans une certaine mesure, les changements provoqués par la pandémie et témoigne de la capacité du gouvernement britannique lui-même dans les mois à venir.

Approche en trois étapes des contrôles aux frontières après le Brexit

Dès la première étape, les marchandises contrôlées comme l’alcool et le tabac seront soumises à des contrôles. En l’absence d’accord préférentiel avec le pays exportateur, par exemple un accord de libre-échange avec l’UE, les nouvelles listes de tarifs mondiaux (UKGT) s’appliqueront. L’UKGT est un document qui représente le pire des scénarios, montrant les tarifs qui s’appliqueront aux marchandises importées en l’absence d’un accord de libre-échange. Les plus attentifs d’entre nous noteront les changements entre l’UKGT actuel et la liste temporaire de 2019. Dans cette dernière, 88 % des marchandises étaient exemptes de droits de douane, tandis que le nouvel UKGT réduit ce niveau à 60 %.

Mécanismes de changement

Outre les vérifications, les contrôles et les coûts des importations, il existe une série de changements dans les mécanismes d’importation de marchandises que les entreprises doivent prendre en compte après le Brexit. Les procédures simplifiées de fret douanier (PFSD), le système de déclaration en douane électronique existant et l’enregistrement des déclarations d’entrée (EIDR) seront disponibles sans application jusqu’au 30 juin 2021. Ceci pour autant que les entreprises remplissent les conditions requises. Après cette date, elles devront obtenir un agrément.

La comptabilisation différée de la TVA, introduite par la HRMC le 1er janvier 2021, offrira un certain répit aux entreprises. Elle s’appliquera à la fois aux importations en provenance de l’UE et à celles en provenance de l’extérieur, et surtout, elle ne nécessitera pas de demande. Toutefois, elle ne libère pas les entreprises du paiement des droits, qui seront applicables conformément à la liste UKGT.

Les espoirs étaient grands de voir un changement positif sur Intrastat, le mécanisme des statistiques commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni. Réputé pour son côté casse-tête et sa dépendance à la manipulation manuelle des données, la fin d’Intrastat était attendue par beaucoup comme un bonus du Brexit. Lors de la publication du Border Operating Model en juillet 2020, HMRC a confirmé que les déclarations d’arrivée Intrastat continueront d’être exigées des entreprises qui ont une obligation de soumission en 2020. Il ne sera pas nécessaire de soumettre les envois. Il convient de noter que la situation des entreprises d’Irlande du Nord sera différente. Ceci est dû au protocole de l’Irlande du Nord.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il est essentiel de comprendre les obligations en matière d’importation et de se préparer bien à l’avance à chaque étape de la mise en œuvre progressive des contrôles aux frontières après le Brexit.

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Les sables de la période de transition s’écoulent. Alors que nous nous rapprochons de plus en plus de l’échéance finale de Brexit , les entreprises doivent tenir compte de toute une série de considérations liées à la TVA.

Bien que l’incertitude règne quant à la forme de la relation commerciale, la plupart des scénarios de Brexit débattus feraient du Royaume-Uni une nation tierce aux fins de la TVA. Cela signifie que les implications du Brexit en matière de TVA seront substantielles et, dans de nombreux cas, immédiates.

Dans les semaines à venir, nos articles sur le Brexit et la TVA aborderont certains des principaux sujets de préoccupation des entreprises, en fournissant des informations, des conseils et des idées concrètes. Ici, nous abordons les biens, les services et la récupération de la TVA après le Brexit.

Déplacement des marchandises, déplacement des poteaux de but

Le 1er janvier 2021, le traitement des marchandises circulant entre la Grande-Bretagne et l’UE va changer. Actuellement, le concept d’expéditions et d’acquisitions s’applique aux échanges entre la Grande-Bretagne et l’UE. Après le 1er janvier, il sera remplacé par les exportations et les importations. Bien qu’il existe un taux zéro pour les exportations si les conditions pertinentes sont remplies, les importations sont soumises à la TVA à l’importation et potentiellement à des droits de douane.

Pour atténuer l’impact de cette situation, les États membres, dont la France, la Belgique et les Pays-Bas, mettent en œuvre la comptabilité différée, qui permet de comptabiliser la TVA à l’importation sur les déclarations de TVA. Cela permet de maximiser le flux de trésorerie, mais peut nécessiter une demande ou une licence – toutes deux sont conditionnelles, peuvent être révoquées et ne sont pas automatiques comme le mécanisme actuel de comptabilisation de la taxe d’acquisition. HMRC est en train de mettre en œuvre la comptabilisation différée de la TVA à l’importation pour les biens en provenance de l’UE – cette comptabilisation est automatique et sera également disponible pour les importations en provenance de pays hors de l’UE.

Le service habituel sera maintenu

En ce qui concerne le traitement des services, les entreprises peuvent pousser un léger soupir de soulagement. Le Royaume-Uni devrait maintenir l’application des règles de TVA sur le lieu de prestation conformément à la directive TVA. Toutefois, les entreprises devront tenir compte de l’obligation d’être enregistrées dans l’UE et au Royaume-Uni sur une base permanente. Dans ce contexte, un conseil : toute entreprise qui participe au commerce de marchandises entre le Royaume-Uni et l’UE devrait revoir ses chaînes d’approvisionnement et prévoir des plans d’urgence pour tous les scénarios possibles au cours de la nouvelle année.

Récupération de la TVA après le Brexit

Récupérer la TVA est une préoccupation majeure des entreprises. La mauvaise nouvelle est que cela risque de devenir plus complexe. Si une entreprise britannique est enregistrée dans l’UE, elle peut continuer à récupérer la TVA via les déclarations, mais il peut être nécessaire de désigner un représentant fiscal. Si une entreprise n’est ni enregistrée ni tenue de l’être, le recouvrement se fera par le biais de la directive 13e , qui présente de nombreux inconvénients. Tout d’abord, il s’agit d’un système sur papier avec ses propres délais. Deuxièmement, il peut poser des problèmes de réciprocité, empêchant potentiellement les entreprises britanniques de faire des réclamations dans certains pays.

Les entreprises de l’UE enregistrées à la TVA au Royaume-Uni peuvent continuer à récupérer la taxe en amont via la déclaration de TVA. Toutefois, si une entreprise n’est ni enregistrée ni tenue de l’être, la récupération se fera par le biais d’un système papier. Il est important de noter que le Royaume-Uni applique actuellement le principe de réciprocité si une entreprise britannique se voit refuser une demande de remboursement dans le pays du demandeur. Pour les entreprises de l’UE, cela signifie qu’elles courent le risque de se voir refuser des déclarations de TVA s’il n’y a pas de réciprocité entre leur pays et le Royaume-Uni.

Quelle que soit la situation individuelle, la planification doit être une priorité. Les réclamations peuvent être faites pour 2020 dans le cadre des mécanismes actuels, mais les délais seront réduits. Les réclamations dans le cadre des nouveaux processus doivent être évaluées pour s’assurer qu’aucune TVA récupérable n’est perdue.

Quelle est la prochaine étape ?

Alors que nous entrons dans la phase finale du processus de Brexit, le temps est compté. Le type et la probabilité d’un accord n’étant toujours pas clairs, les meilleures mesures à prendre pour toute entreprise faisant du commerce transfrontalier sont de planifier de manière proactive, de revoir les chaînes d’approvisionnement et d’envisager les obligations d’enregistrement.

Passez à l’action

Vous souhaitez connaître l’impact du Brexit sur vos obligations en matière de TVA ? Inscrivez-vous à notre prochain webinaire Brexit et TVA : protégez vos précieuses chaînes d’approvisionnement et minimisez les perturbations coûteuses pour en savoir plus.

Avec un écart de TVA dans les pays de l’UE estimé à 140 milliards d’euros en 2018, les autorités fiscales continuent de prendre des mesures pour augmenter les recettes, accroître l’efficacité et réduire la fraude. En conséquence, les obligations de conformité à la TVA deviennent plus exigeantes. Le non-respect de ces obligations peut non seulement entraîner des amendes importantes, mais aussi des atteintes à la réputation.

De nombreuses entreprises multinationales considèrent que la conformité à la TVA est un défi. C’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de commerce transfrontalier, où les exigences en matière d’enregistrement et de déclaration de la TVA diffèrent considérablement d’un territoire à l’autre. Alors que les exigences augmentent, de plus en plus d’entreprises réalisent les avantages d’une approche de services gérés. Et ce, pour tout ou partie de leurs obligations en matière de TVA.

Les conversations avec nos clients nous ont permis d’identifier trois raisons de faire appel à un fournisseur de services gérés (MSP) pour la conformité à la TVA. Elles sont variées et, hormis le coût, se répartissent en trois grandes catégories.

Personnes

Le recrutement, la formation et le maintien d’une équipe de spécialistes de la fiscalité indirecte peuvent être coûteux et prendre du temps. L’accès à une expertise externe vous permet de bénéficier de connaissances et d’une expérience plus larges et plus détaillées en matière de conformité aux réglementations des autorités fiscales locales. Pour comprendre les règles locales, il faut maîtriser à la fois la langue locale et la compréhension du droit fiscal et de ses implications pour interpréter les règles avec précision. Cela peut être un avantage considérable pour aider à simplifier les complexités des obligations nationales. Cela peut s’appliquer aux enregistrements initiaux de la TVA, aux déclarations en cours, ainsi qu’à la correspondance avec les autorités fiscales en cas de révision et/ou d’audit. Pourquoi se battre avec le casse-tête des ressources et du suivi de l’évolution du paysage de la conformité alors qu’il existe des fournisseurs spécialisés qui peuvent vous soulager ?

Technologie

Alors que l’avenir de la déclaration de la TVA ( ) est de plus en plus axé sur la technologie (), la création et la maintenance de votre propre logiciel interne est onéreuse et, pour de nombreuses entreprises, c’est la raison principale pour laquelle elles font appel à une aide externe pour leurs obligations en matière de conformité à la TVA. En faisant appel à un MSP, vous aurez accès à son logiciel de conformité à la TVA. Cela vous aidera à rester en tête des changements de taux de TVA et des exigences en la matière, quel que soit l’endroit où vous exercez vos activités. L’utilisation d’un MSP doté de la technologie permet de prendre en charge toutes les exigences de déclaration en temps réel/continu. Cela inclut le SII espagnol. Cela devrait également être beaucoup plus rentable que de le faire en interne. L’automatisation à une cadence régulière permet d’éviter d’être pris au dépourvu par des dépôts manqués qui doivent se produire trop fréquemment pour être effectués de manière rentable par une personne.

L’avenir

Suivre l’évolution constante des exigences en matière de TVA sur le site ( ), les nouveaux mandats et les exigences en matière de rapports peut être décourageant. Le paysage de la conformité à la TVA va continuer à évoluer, car de plus en plus d’autorités fiscales s’apprêtent à appliquer des contrôles continus des transactions. L’objectif est de stimuler l’efficacité économique et de combler les écarts de TVA. Le bon fournisseur de services de conformité à la TVA veillera à ce que votre entreprise soit en mesure de répondre à vos exigences actuelles en matière de conformité à la TVA. Il doit également avoir une expérience des marchés que vous pourriez vouloir pénétrer à l’avenir. Il sera en mesure de vous guider en matière d’enregistrement et de déclaration de la TVA et d’interpréter les complexités locales si nécessaire. Un MSP spécialisé dans la conformité à la TVA vous soulagera également de la charge des audits. Il vous aidera en cas d’audit mais, grâce à des processus solides, il devrait également être en mesure de prévenir les litiges.

La législation sur la TVA est complexe et en constante évolution. Les entreprises ont besoin du soutien des services gérés et de la technologie pour remplir leurs obligations en matière de conformité à la TVA. En outre, pour continuer à commercer en toute confiance. La nomination d’un MSP global expérimenté allie expertise humaine et technologie. Cela peut fournir l’équilibre parfait pour faire face à l’évolution du paysage de la TVA.

Agir

Pour en savoir plus sur les avantages qu’un fournisseur de services gérés peut offrir pour alléger votre charge de conformité à la TVA, regardez notre récent webinaire sur demande VAT Reporting : Gérer le changement.

Depuis le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni ne fait officiellement plus partie de l’UE mais est considéré comme un pays tiers à l’union, bien que la législation de l’UE s’applique encore au pays jusqu’à la fin de 2020. Bien que l’Irlande du Nord fasse partie du Royaume-Uni, la région restera soumise à la législation de l’UE en matière de TVA lorsqu’il s’agira de la livraison de biens, même après le 1er janvier 2021. La Commission européenne a proposé un amendement à la directive TVA créant un nouveau code pays pour l’Irlande du Nord qui sera utilisé dans les numéros d’identification fiscale des entreprises nord-irlandaises.

Il existe une obligation générale pour les contribuables de l’UE d’utiliser et d’effectuer des livraisons sous un numéro d’identification fiscale approuvé par l’UE. Ainsi, l’application du droit communautaire aux fournitures effectuées à destination/en provenance de l’Irlande du Nord exige un numéro d’identification TVA compatible avec l’UE. Actuellement, les États membres de l’UE utilisent un code pays préfixe suivant la norme ISO 3166-1 qui attribue le code pays « GB » au Royaume-Uni et à l’Irlande du Nord.

 

Le nouveau préfixe pour les numéros d’identification fiscale d’Irlande du Nord

À partir du 1er janvier 2021, l’utilisation indiscriminée du préfixe « GB » dans les numéros de TVA peut poser un problème pour les livraisons de biens à destination/en provenance de l’Irlande du Nord. À partir de cette date, les livraisons et acquisitions intracommunautaires de biens à destination/en provenance d’Irlande du Nord resteront dans le champ d’application de la législation européenne sur la TVA. Par conséquent, les contribuables d’Irlande du Nord doivent détenir un numéro de TVA communautaire spécifique pour être identifiés comme tels en vertu des règles européennes. À condition que le code pays « GB » soit utilisé par le Royaume-Uni et attribué conformément à la législation britannique, la Commission européenne a proposé un nouveau code pays « XI » à attribuer en préfixe des numéros d’identification fiscale d’Irlande du Nord.

Une identification fiscale européenne valide remplit de nombreuses fonctions, comme celle de garantir (ou de faciliter) le traitement fiscal et douanier correct des livraisons intracommunautaires. La plateforme VIES, qui gère le système d’échange d’informations sur la TVA de l’UE, est un exemple de l’importance que l’UE accorde aux numéros d’identification fiscale valides. Pour que les parties à une transaction puissent vérifier leurs numéros d’identification fiscale respectifs et bénéficier d’exonérations sur les livraisons intracommunautaires, l’UE a mis en place le système VIES, qui sera probablement le premier mécanisme de l’UE directement concerné par la création du nouveau code pays d’Irlande du Nord.

Une telle proposition de la Commission européenne peut avoir un impact sur les systèmes des États membres. Dès son adoption, la nouvelle directive exigera des États membres qu’ils adaptent rapidement leurs appareils pour traiter les factures « XI » à partir de janvier 2021. On peut s’attendre à ce que les pays qui exercent un certain degré de contrôle continu des transactions, comme l’Italie, la Hongrie et l’Espagne, mettent à jour leurs plates-formes pour se conformer à l’amendement.

 

Impact sur les systèmes comptables et ERP

Si elle est adoptée, la proposition aura un impact sur les systèmes comptables et ERP des contribuables qui devront traiter et reconnaître le code pays « XI » dans les factures émises et reçues comme un indicateur de l’Irlande du Nord. En outre, de nombreux systèmes permettent l’utilisation de codes pays attribués par l’utilisateur dans des flux de transactions personnalisés. Les codes pays attribués par l’utilisateur sont des codes ISO qui sont librement attribués par les utilisateurs et utilisés à leur discrétion, par exemple pour les flux entre les pays bénéficiant d’un soutien et ceux qui n’en bénéficient pas dans le cadre d’un système ERP. Jusqu’à présent, le code « XI » était un code pays attribué par l’utilisateur. Par conséquent, la proposition pourrait obliger de nombreux services informatiques à modifier les politiques internes régissant l’utilisation des codes pays attribués par les utilisateurs.

Les services fiscaux doivent également être conscients du traitement fiscal des factures « XI », étant donné que la législation européenne en matière de TVA ne s’appliquera pas aux prestations de services effectuées à destination/en provenance d’Irlande du Nord, mais uniquement aux livraisons de biens. Par conséquent, les entreprises doivent créer des flux internes pour dissuader l’utilisation ou la validation du code pays « XI » dans les prestations de services si elles ne sont pas accompagnées d’un code pays « GB » valide.

Le Conseil de l’Union européenne devrait délibérer sur la proposition le 9 septembre prochain.

 

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Pour vous tenir au courant de l’évolution du paysage de la conformité à la TVA, téléchargez Trends : Continuous Global VAT Compliance et suivez-nous sur LinkedIn et Twitter pour rester à l’affût des nouvelles réglementaires et autres mises à jour.

Les mandats de taxation globale de type facturation électronique ont commencé il ya quelques années en amérique latine et se multiplient à travers le monde alors que les gouvernments tentent de réduire la fraude fiscale. Cette tendance va s’accélérer post-Covid, ce qui accroît la complexité opérationelle pour les entreprises ainsi que le risque de non conformité.

Beaucoup de gouvernements en Europe, Asie et amérique latine ont annoncé des changements au niveau de la TVA en 2020. Pour les entreprises françaises – souvent avec des ERP diiférents et une structure d’identification fiscale complexe, cela devient de plus en plus difficile d’intégrer opérationellement et techniquement ces mises à jour constantes.

Chez Sovos, notre mission est de résoudre la taxation pour de bon! Notre expertise s’étend sur plus de 60 pays et notre équipe d’analyse réglementaire est au coeur de nos solutions depuis plus de 40 ans. La conformité fiscale peut être simplifiée, automatisée et coûter moins cher via l’utilisation d’un seul fournisseur de solutions globales comme Sovos.

Durant ce wébinaire vous apprendrez comment Sovos peut aider votre entreprise à:

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Comme prévu , l’administration fiscale portugaise a publié de nouvelles informations sur la réglementation des factures. Les nouvelles de la semaine dernière concernant le report des exigences établies lors de la mini réforme de la facture électronique du pays, et le retrait de l’obligation pour une entreprise de communiquer un ensemble d’informations à l’administration fiscale, ont abouti à la réglementation tant attendue sur le numéro d’identification unique et les codes QR.

De retour en 2019, la loi-décret 28/2019 a introduit le numéro d’identification unique et le code QR comme contenu obligatoire des factures. Auparavant, l’entrée en vigueur était prévue pour le 1er janvier 2020, mais les détails sur ce qui constitue un tel numéro d’identification unique et le contenu des codes QR étaient manquants. Cependant, le gouvernement portugais a maintenant publié une ordonnance qui réglemente davantage ces deux exigences.

Un nouveau code de validation

Selon l’ordonnance 195/2020, à partir du 1er janvier 2021, les entreprises émettant des factures de droit portugais doivent communiquer aux autorités fiscales portugaises les séries utilisées dans les factures, avant qu’elles ne soient appliquées. Une fois la série communiquée, l’autorité fiscale émet un code de validation pour chaque série de numéros déclarée.

Ce code de validation est ensuite utilisé comme partie du numéro d’identification unique qui a été nommé ATCUD. L’ATCUD comprend le code de validation de la série et un numéro séquentiel au sein de la série au format « ATCUD:Code de validation-Numéro séquentiel ». L’ATCUD doit être inclus dans toutes les factures immédiatement avant le code QR et être lisible sur chaque page de la facture.

Pour obtenir un code de validation, les contribuables doivent communiquer les données suivantes à l’autorité fiscale portugaise :

  1. L’identification de la série de documents ;
  2. Le type de document, suivant les types de documents établis dans la structure de données FEC (PT) ;
  3. Le numéro de départ du numéro séquentiel utilisé dans la série ;
  4. La date à laquelle le contribuable est censé commencer à utiliser la série pour laquelle un code de validation est requis ;

Une fois approuvé, l’autorité fiscale crée un code de validation d’une taille minimale de huit caractères.

Selon l’Ordonnance, le numéro séquentiel qui fait également partie de l’ATCUD est une référence obtenue à partir d’un champ spécifique de la version portugaise du fichier FEC.

Bien que l’ordonnance ait voulu introduire des détails sur le code QR, elle indique que les spécifications techniques seront publiées sur le site web de l’autorité fiscale. L’ordonnance stipule néanmoins qu’un code QR doit être inclus dans toutes les factures et documents émis par un logiciel certifié. Elle précise également que le code QR doit être inclus dans le corps de la facture (sur la première ou la dernière page) et être lisible. Les spécifications techniques du code QR sont disponibles sur le site web de l’administration fiscale .

L’ordonnance de la semaine dernière ne modifie pas le champ des entreprises qui doivent utiliser un logiciel certifié pour émettre des factures, ni les exigences de certification. Cependant, les contribuables portugais doivent, une fois de plus, adapter leurs processus commerciaux et de conformité actuels et sont sous pression pour changer leurs systèmes avant l’échéance du 1er janvier 2021.

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Règles de localisation des risques

S’y retrouver dans la localisation des risques peut s’avérer assez intimidant. Cet e-book vous servira de guide et vous aidera à vous conformer à la taxe sur les primes d’assurance (IPT), en proposant notamment des cas d’utilisation et des exemples à suivre. Vous pourrez ainsi vous familiariser avec l’un des éléments les plus complexes de l’IPT.

  • Comprendre comment déterminer la localisation des risques

  • Minimiser les risques de conformité

  • Rédigé par des experts en IPT

Découvrir le cadre juridique

Comprendre la localisation des risques

Cas juridiques à retenir

Ce que cet e-book sur la localisation des risques couvre

Cet e-book vous aidera à mieux comprendre la localisation des risques et les règles applicables dans les 27 pays membres de l’Union européenne (UE), de l’Espace économique européen (EEE) et du Royaume-Uni.

Il fournit des informations sur les pays concernés par ces règles, le cadre juridique à l’origine de ces règles, des exemples de critères utilisés pour déterminer la localisation des risques, les applications locales qui diffèrent de la norme et le fonctionnement de l’attribution des primes.

  • Contexte géopolitique

  • Cadre juridique

  • Directive Solvabilité II 2009/138/CE, Article 13, paragraphe 13, comprenant des exemples des quatre critères permettant de déterminer la localisation des risques

  • Directive Solvabilité II 2009/138/CE, Article 157(1)

  • Mise en œuvre locale des règles de localisation des risques en Suisse, au Liechtenstein, au Royaume-Uni et en Allemagne

  • Principaux points à retenir

  • Allocation des primes

  • Comment Sovos peut vous aider ?

Comment déterminer la localisation des risques

Conformément à la directive Solvabilité II 2009/138/CE, l’Article 13, paragraphe 13, permet aux assureurs d’identifier correctement la localisation des risques. Cette directive définit, entre autres, les quatre critères permettant de déterminer le territoire où le risque est réputé exister et où il devrait faire l’objet d’une taxe.

Après avoir identifié la localisation des risques, la directive Solvabilité II 2009/138/CE, Article 157, paragraphe 1, indique que l’État membre peut imposer cette prime.

Tenez compte de ces trois points pour déterminer la localisation du risque :

1

L'IPT n'est pas harmonisé
Tenez compte de la législation locale en matière d'IPT pour déterminer la localisation des risques

2

Le risque détermine le critère
Évaluez le risque pour savoir quel critère utiliser : par exemple les biens, les véhicules, les vacances ou voyages, entre autres

3

Région hors UE/EEE
Les règles locales diffèrent généralement des règles de localisation des risques de l'UE/EEE

Si vous souhaitez en savoir plus, utilisez notre fenêtre de discussion pour vous entretenir immédiatement avec nos experts.

Vous avez besoin d'aide pour vous conformer à la directive IPT ? Contactez-nous

L’IPT est complexe, et une erreur peut avoir de lourdes conséquences.

Chez Sovos, nous nous occupons des détails et vous offrons la tranquillité d’esprit dont vous avez besoin. Nous sommes des spécialistes mondiaux de la conformité fiscale et nous résolvons les problèmes fiscaux pour de bon. En s’appuyant sur notre logiciel mis à jour en temps réel, notre équipe surveille et interprète les changements de réglementation à travers le monde, pour que vous puissiez vous concentrer sur le reste de vos activités.

Su’il s’agisse de répondre aux exigences de déclaration en matière de primes d’assurance dans un pays donné ou de vous proposer des solutions dédiées de paiement et représentation fiscale, notre mission est d’alléger votre charge de travail.

Sovos est l’un des leaders du marché de la conformité IPT en Europe, produisant jusqu’à 30 000 déclarations fiscales par an d’une valeur de plus de 600 millions d’euros pour nos clients du secteur de l’assurance. Nous intervenons dans plus de 100 pays et plus de 19 000 juridictions à travers le monde.

Allégez le fardeau de la conformité à l'IPT

Qu’il s’agisse de répondre aux exigences de déclaration IPT de pays spécifiques ou de fournir des solutions dédiées de paiement et représentation fiscale, notre approche mêlant collaborateurs, compétences et logiciels peut vous aider à garder une longueur d’avance sur les exigences en matière de déclaration qui ne cessent d’évoluer.

Taxe sur les primes d’assurance : Retour à l’essentiel

Dès le 1er juillet 2021, le mini-guichet unique (MOSS) passera à un nouveau cadre: le paquet TVA sur le commerce électronique 2021 de l’UE. Cet e-book vous présentera les régimes OSS UE et IOSS, ainsi que les règles de TVA pour le commerce électronique.

Pour les équipes fiscales qui ne connaissent pas la taxe sur les primes d’assurance (TPA), ce livre blanc fournit un guide utile sur les principes et les bases nécessaires à la conformité.

Obtenir le livre blanc

Pour les entreprises opérant en Turquie, 2019 a été une année mouvementée en raison des changements apportés à la réglementation fiscale et, en particulier, de la réforme de la facturation électronique. Depuis son introduction en 2012, le mandat de facturation électronique s’est élargi et les entreprises doivent maintenant s’adapter pour se conformer aux exigences qui seront imposées en 2020 et même après.

Selon le dernier communiqué général relatif à la loi sur les procédures fiscales, davantage de contribuables doivent désormais se conformer au cadre de facturation électronique obligatoire. Ce communiqué général, publié le 19 octobre 2019, couvre également d’autres documents tels que l’e-arşiv, les bons de livraison électroniques, les preuves électroniques d’exercice d’une activité professionnelle indépendante, les reçus de production électroniques, les tickets électroniques, les notes de frais électroniques, les documents électroniques relatifs aux commissions des assurances, les polices d’assurance électroniques, les documents électroniques relatifs à l’échange de devises et les reçus bancaires électroniques.

Champ d’application de la facturation électronique

À partir du 1er juillet 2020, les contribuables dont le chiffre d’affaires brut est égal ou supérieur à 5 millions de livres turques au cours des exercices 2018 ou 2019 doivent passer au système de facturation électronique. Les contribuables qui remplissent ces conditions en 2020 ou après, devront alors utiliser la facturation électronique à partir du septième mois de l’exercice comptable suivant.

Ce système obligatoire ne repose pas uniquement sur le chiffre d’affaires

L’administration fiscale turque a fixé certaines conditions pour les entreprises opérant en Turquie en fonction du secteur. Les entreprises agréées par l’Autorité de Réglementation du Marché de l’Énergie, les intermédiaires ou les commerçants de fruits ou légumes, les prestataires de services en ligne facilitant le commerce en ligne, les importateurs et les revendeurs font partie des contribuables également tenus de passer à la facturation électronique, quel que soit leur chiffre d’affaires.

Champ d’application de la facture e-arşiv

La e-arşiv fatura sert principalement à documenter les transactions B2C, mais est également utilisée dans les cas où la contrepartie effectuant la transaction n’est pas enregistrée auprès de l’administration fiscale turque (TRA) pour la facturation électronique. À l’instar de la facture électronique, la facture e-arşiv est devenue obligatoire pour les prestataires intermédiaires, les annonceurs en ligne et les annonceurs intermédiaires en ligne qui sont passés au format électronique dès le 1er janvier 2020.

Les contribuables qui ne sont pas concernés par les factures électroniques et l’e-arşiv sont toujours tenus d’émettre des factures e-arşiv via le portail de l’administration fiscale turque si le montant total d’une facture émise à la même personne ou institution sur le même jour dépasse 5 000 TL pour les transactions B2B et 30 000 TL pour les transactions B2C, taxes comprises.

La Turquie continue de combler son manque à gagner en matière de TVA en contrôlant davantage les déclarations et en exigeant des informations fiscales plus détaillées.  Les entreprises opérant en Turquie ont donc besoin de stratégies de facturation électronique efficaces pour répondre aux exigences toujours plus nombreuses de la transformation numérique de la fiscalité.

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Sovos tient ses clients informés des mandats de facturation électronique dans le monde entier depuis dix ans.

Deux semaines à peine avant le début de la première phase d’application de l’obligation de facturation électronique en Inde, le GST Council choisit finalement de suspendre son projet. Ce n’est toutefois que partie remise, puisque la réforme indienne devrait entrer en vigueur le 1er octobre 2020 après six mois de suspension.

Après de nombreuses plaintes formulées tant par les acteurs du secteur privé à l’encontre du GST Council que par le GST Council lui-même envers Infosys, fournisseur de l’infrastructure informatique sur laquelle s’appuie le GST Network, le conseil est revenu sur la date initiale du 1er avril lors d’une réunion qui s’est tenue le samedi 14 mars.

Parmi les décisions clés prises par le GST Council lors de cette réunion, citons :

Les décisions prises à l’issue de la 39e réunion du GST Council devraient se traduire par une révision, voire une réécriture complète, du cadre législatif (notifications) rendu public au début du mois de décembre. Toutefois, et compte tenu de l’instabilité économique suscitée par la pandémie actuelle, d’autres retards ne sont pas à exclure. Il faudra ainsi attendre que les marchés mondiaux, mais aussi les plateformes techniques essentielles à la réforme de contrôle de la TPS, renouent avec la stabilité pour envisager avec certitude une entrée en vigueur en octobre prochain.

 

Toute personne ayant prédit que le système de facturation électronique de type Clearance adopté par l’Italie, nommé FatturaPA, ferait l’objet d’une nouvelle réforme a vu juste. L’Agenzia delle Entrate (AdE), l’administration fiscale italienne, a en effet publié de nouvelles spécifications techniques et de nouveaux schémas pour les factures électroniques B2B et B2G. Quelles sont les répercussions de ces changements ? Et quel impact ont-ils sur les processus des entreprises ?

Mises à jour techniques et de contenu

Au cours des dernières semaines, trois mises à jour ont été introduites :

  1. une nouvelle version 1.6 du format XML B2B du système FatturaPA ;
  2. une nouvelle version 1.3 du format XML B2G du système FatturaPA ; et
  3. une nouvelle version 1.8 des spécifications techniques de la plateforme SDI.

L’inclusion des retenues à la source (et en particulier des cotisations sociales) est l’une des nouvelles exigences liées au contenu des formats XML B2B et B2G. En outre, 12 nouveaux types de documents (notamment des factures émises par le client et des documents d’intégration) et 17 nouvelles options de transaction (telles que la justification des exonérations et de l’autoliquidation) ont également été ajoutés.

Suite à ces mises à jour de contenu, les entreprises italiennes devront revoir, et perfectionner, leur compréhension du système fiscal du pays. Les changements mis en œuvre modifient notamment le moment où les contribuables classent leurs biens ou leurs services. Dans le cadre du modèle actuel, les entreprises italiennes ne doivent se charger de cette tâche qu’à l’envoi de leur déclaration de TVA, tandis qu’avec le nouveau schéma, cette classification sera effectuée en temps réel. Ces mises à jour sont donc susceptibles d’avoir un impact sur les processus des entreprises.  Elles constituent cependant une étape nécessaire pour ouvrir la voie à l’introduction de déclarations de TVA préremplies, une initiative envisagée pour alléger la charge administrative et faciliter la vie de la plupart des entreprises italiennes.

Parallèlement, d’autres modifications suscitées par les nouvelles versions des formats FatturaPA ont un impact cette fois technique sur les entreprises, car elles exigent une certaine préparation informatique. Parmi ces mises à jour techniques, citons l’ajout de champs supplémentaires, la longueur du contenu, les caractères autorisés, des champs facultatifs devenus obligatoires (et vice versa), ou encore la fréquence à laquelle un champ peut être répété.

Les nouvelles spécifications techniques ont également donné lieu à de nouvelles validations qui seront effectuées par le Sistema di Interscambio (SDI), la plateforme gouvernementale italienne chargée de l’approbation des factures électroniques. La majorité de ces nouveaux contrôles passent par une comparaison du contenu des factures électroniques aux types de documents ainsi qu’à la nature des transactions spécifiée. Les contribuables doivent ensuite être en mesure de comprendre et traiter les nouvelles erreurs afin de pouvoir réagir en conséquence.

Délais de mise en œuvre

La plateforme SDI commencera à traiter les factures B2B dans leur nouveau format FatturaPA à partir du 4 mai 2020. Cependant, l’AdE n’imposera ce nouveau schéma que le 1er octobre 2020. Les nouvelles validations et erreurs n’entreront donc en vigueur qu’après cette date, conformément au Provvedimento du 28 février 2020.  Le calendrier devrait différer pour les factures B2G, à moins bien sûr que l’AdE ne publie de nouvelles règles de transition pour ces factures avant la date fixée à ce jour. Actuellement, il est prévu que le nouveau schéma pour les factures B2G entre en vigueur dès le 1er mai 2020.

Par conséquent, si les schémas applicables aux factures B2B et B2G sont bien les mêmes d’un point de vue technique, les contribuables devront tenir compte de ces deux dates dans le cadre de leur préparation et travailler avec deux schémas de factures distincts du 1er au 4 mai.

Mise à jour importante

Veuillez noter que l’AdE a réédité la version 1.3 des spécifications techniques B2G du système FatturaPA le 12 mars (soit après la publication de cet article). Bien que son numéro reste le même, cette version fixe une nouvelle date d’application pour le nouveau schéma B2G : le 4 mai. Grâce à ce changement de date, la plateforme SDI commencera à traiter les schémas B2G et B2B simultanément, et non à des dates différentes, comme indiqué précédemment.

Passez à l’action

Pour en savoir plus sur notre vision de l’avenir, téléchargez l’e-book Tendances en matière de conformité continue à la TVA.

L’Administration fiscale de Turquie (TRA) vient de publier son tant attendu manuel d’application des bons de livraison électroniques. Ce guide précise les modalités du processus de livraison électronique et répond aux questions fréquemment posées. Il traite de l’application elle-même, mais aussi de sa portée et sa structure, et met en avant les scénarios les plus probables tout en offrant une certaine clarté aux entreprises encore balbutiantes dans le domaine des bons de livraison électroniques.

Qu’est-ce qu’un bon de livraison électronique ?

Il s’agit d’une version numérique du « bon de livraison », encore actuellement imprimé sur papier.  Son adoption permet à la TRA de contrôler régulièrement les flux de marchandises livrées dans l’écosystème numérique.

La livraison électronique possède la même valeur juridique que son équivalent physique, mais elle est émise, transmise, conservée et envoyée sous un format numérique.

Qui sont les contribuables concernés par les bons de livraison électroniques ?

Selon la circulaire publiée par la TRA fin février, les contribuables concernés par ce nouveau mandat sont les suivants :

Si les intermédiaires et commerçants du secteur des fruits et légumes doivent avoir terminé leur transition depuis le 1er janvier 2020, les autres contribuables visés par le mandat ont jusqu’au 1er juillet 2020 pour s’y préparer.

Les entreprises dont la conformité fiscale est considérée comme faible ou à risque par la TRA devront appliquer ce nouveau mandat dans les 3 mois suivant la première notification.

Autres sujets couverts par le nouveau manuel d’application des bons de livraison électroniques

En plus de détailler les principes de base du processus, le manuel développe les scénarios mentionnés plus haut pour fournir aux contribuables des réponses aux aspects du système qui peuvent porter à confusion.

Les scénarios principaux sont les suivants :

Le manuel couvre également d’autres sujets, tels que :

Retrouvez tous les détails de ce mandat en turc sur le site Web de la TRA.

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